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Folies en folio (Chapitre 2)

Un auteur de littérature érotique échange par mail avec l'une de ses admiratrices.

Proposée le 26/07/2016 par Sam

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Thème: Masturbation
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


Depuis que Cathy m’avait lancé le défi d’écrire une histoire juste pour elle, je ne pensais plus qu’à ça. Trouver l’histoire qui la ferait chavirer. Je m’étais déjà mis au travail. Réflexions, notes, idées noircissaient les pages de mon carnet Clairfontaine, seul témoin de mes tâtonnements érotico-littéraires.

Mais d’autres interrogations vinrent perturber mes rituels créatifs : « Qu’allait-il réellement se passer entre nous ? Allait-elle seulement me plaire ? Si mon admiratrice connaissait mon visage pour l’avoir vu maintes fois étiqueté en quatrième de couverture de mes recueils, je ne l’avais toujours pas vu ne fût-ce qu’en photo. Où allait me mener une telle expérience ? Et si j’avais à faire à une admiratrice dérangée dont la seule motivation serait de me séquestrer pour faire de moi son jouet ; à l’instar du héros de Misery, le roman de Stephen King. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de vouloir concrétiser cette « proposition indécente ». Le challenge, la peur mêlée à l’excitation, l’incertitude du dénouement de toute cette histoire, m’électrisait et je comptais bien donner le meilleur de moi-même pour gagner non pas des droits d’auteur, mais le droit de voir Cathy se caresser le minou devant moi au fil de mes mots. Une consécration pour un auteur de littérature érotique !

Je travaillais sans relâche pendant des semaines : j’écrivais, je raturais, je recommençais, j’effaçais, je réécrivais. Je partais sur une idée pour l’abandonner immédiatement, je changeais l’angle, le ton, le style. L’excitation me mettait la pression. Je n’arrivais à rien. Il me fallait une détente. Je cliquai alors sur l’icône messagerie de mon ordinateur et écrivis à ma commanditaire :

-« Cathy,
J’ai commencé l’écriture de la nouvelle que tu m’as proposée d’écrire. Je t’avoue que je bloque un peu. Non pas que tu ne m’inspires pas. Au contraire ! Mais la promesse d’une si belle récompense rajoute du piment à une recette créatrice qui marche plutôt bien habituellement. Il faut croire que tu me troubles. »

-« Sam,
Je suis ravie de savoir que je te trouble, mais je ne doute absolument pas de tes talents quand il s’agit d’envoyer une femme au septième ciel juste avec le pouvoir des mots bien ajustés, bien taillés. Si tu es tendue, je peux te relaxer à ma manière. »

-« Ah oui ? Tu as des suggestions ?

-« Je veux bien être ta muse d’un genre un peu particulier si tu veux ? »

-« Intéressant. Et puis-je savoir ce qu’aurait de particulier cette muse ? »

-« Elle pourrait t’inspirer d’une autre manière que par sa beauté, son charme ou son intelligence qui plus que des atouts demeurent surtout une très grande injustice. »

-« Que veux-tu dire par là ? »

-« Je veux dire qu’il s’agit de vertus dont on hérite. Moi, je n’ai que très peu de vertus et c’est peut-être ça qui plaît aux hommes. » (Elle conclut sa phrase par une émoticône qui me faisait un clin d’œil »
Définitivement, cette fille me plaisait. Elle insinuait que sa beauté, elle ne l’avait hérité ni de ses parents, ni de Dame Nature, mais l’avais forgée elle-même par d’autres qualités que celle affichée dans les magazines. Peut-être n’aurais-je pas devant moi un top model, mais plutôt une fille ordinaire aux pouvoirs de séduction extraordinaires. Eh oui ! Les meilleurs coups ne sont pas toujours ceux qu’on croit !
Je repris la discussion :

-« Tu as raison les filles de peu de vertu plaisent aux hommes et personnellement, j’en suis très friand. »

-« Alors, tu veux que je t’aide à retrouver l’inspiration ? »

-« Je suis sûr que tu feras une muse exceptionnelle dont l’Histoire des muses se souviendra. »

-« Tu veux savoir comment je me masturbe quand je te lis ? »

-« Oups ! Je sens que les vents de l’inspiration vont tourner en ma faveur ! »

-« Alors, voilà ! Tout d’abord, je me mets à l’aise. Je choisis scrupuleusement ma lingerie avant d’ouvrir l’ouvrage. »

-« Peux-tu me la décrire ? »

-« Je ne porte que le meilleur pour mon auteur préféré. De la dentelle, la plus belle et la plus chère que je trouve. Je prépare le moment de lecture comme un rendez-vous galant. Je fais les boutiques pour trouver les dessous les plus chics pour faire honneur aux protagonistes. »

-« Incroyable ! Tu me fais marcher ? Ce n’est pas possible ?

-« Je t’assure que c’est vrai, mais ce n’est pas tout…. »

-« Tu m’intrigues là ! »

-« J’achète aussi une plume chez le meilleur plumassier de Paris et évidemment un joli stylo »

-« Évidemment ! Ça tombe sous le sens ! »

-« Une fois rentrée à la maison, j’enfile mes nouveaux dessous, m’installe confortablement sur mon lit, je relève mes cheveux autour d’un crayon et commence ma lecture en respectant toujours le même rituel »

-« Tu as un rituel ? »

-« Oui. Je me touche d’une manière différente selon les scènes que je lis. Lorsque tu plantes le décor, les personnages, l’intrigue, je me caresse le corps avec la plume pour maintenir mes sens en éveil et me préparer pour la suite. Pour une scène de préliminaires, je me pince un téton, puis l’autre ; avant de glisser mes doigts dans mon string pour me caresser le clito. Pour la pénétration, je m’enfourne un doigt dans la chatte et je garde le stylo pour les scènes hard. »

-« Tu veux dire qu’il fait office de sex toy ? »

-« Eh oui, je sais que ça va faire couler beaucoup d’encre, mais quoi de mieux que de se faire pénétrer par l’objet qui a suscité tant de désirs chez une lectrice ?

-« Je n’avais jamais vu ça sous cet angle, mais finalement pourquoi pas ? »

-« Tu auras l’occasion de voir ça de tes propres yeux si tu parviens à m’exciter suffisamment. »

-« En tout les cas, tu fais tout pour que j’y parvienne. »

-« Tu as intérêt, car plus je serai excitée, plus je serai chienne et cochonne. Mais fini de bavarder, Monsieur Senzo ! Vous avez du sexe sur la planche et au lieu de lire mes messages, vous devriez écrire….

À suivre….

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