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Quand Jean lunche avec moi

Jean et moi profitons de notre pause du midi pour faire l'amour au milieu d'un champ en friche.

Proposée le 30/06/2017 par MarieAnna

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Histoire vraie


Après notre première nuit à l'hôtel, Jean continua d'afficher sa réserve habituelle au travail, mais entama avec moi une correspondance soutenue. Infidèles fidèles, nous avions tous deux du mal à gérer nos double-vies. Mon rôle de maman était très prenant mais la seule vue de son nom dans ma boite courriel m'électrisait. Par contre, je détournais à présent soigneusement le regard lorsqu'il passait près de moi en public. J'apprenais lentement à le connaître et appréciais sa personnalité complexe, riche et directe.

Les moments pour nous voir étaient rares et c'est ainsi que mon amant nous dénicha un petit coin où passer nos quatre-vingts-dix minutes de pause du midi. C'était un grand terrain incliné vers la rivière et en friche depuis quelques années. Une ou deux fois par semaine, nous y installions une couverture et mangions (entre autres choses) ensemble en discutant. Nous étions protégés des regards par les herbes hautes et fleuries. Au départ, je trouvais le lieu très romantique, mais pour dire la vérité, de petits insectes nous tournaient souvent autour et les coups de soleil nous guettaient. Surtout, j'avais la crainte d'être surprise par des... spectateurs! À lire les fantasmes de plusieurs, je comprends qu'il s'agit d'une pratique excitante pour certains, mais une séance d'exhibition aurait aisément pu nous coûter notre gagne-pain. Sans compter que la réalité est que ce sont surtout des mineurs qui gambadent dans les champs ici et non des gens en quête de sensations.

Néanmoins, les baisers finissaient toujours par remplacer les conversations philosophiques ou artistiques, les fourmis et les araignées m'importaient alors drôlement moins. Il faut dire que les caresses de Jean valaient mille fois le coup de soleil ou la honte de se découvrir un brin de foin dans les cheveux en pleine réunion.

Il aimait s'asseoir derrière moi, m'entourer de ses bras et me laisser m'appuyer confortablement sur lui. Une chaleur et des picotements envahissaient rapidement mon bas-ventre. Il profitait de la position pour m'embrasser le cou ce qui me faisait instantanément fondre de désir. C'est souvent moi qui prenais sa main pour la poser sur l'un de mes seins. Il rapprochait alors inconsciemment son corps du mien et massait ma poitrine par-dessus mes vêtements. Invariablement, je levais les yeux à la recherche d'un promeneur, inquiète. Il n'y en eut jamais, heureusement pour nous, mais à l'époque, j'avais sans cesse cette crainte en tête.

Il me grondait parfois gentiment de n'avoir pas choisi une robe ou une jupe qui se soulève facilement, pour ensuite me convaincre de baisser mon pantalon afin de m'offrir un superbe cunnilingus qui me faisait gémir- mais pas trop fort! Je me souviens l'avoir sucé avec plaisir, une main ouverte dans l'herbe, les brins verts passant entre chacun de mes doigts, et l'autre à la base de son pénis. Lui, ne voyait aucuns inconvénients à jouir ainsi; il ne restait pas même étendu pendant qu'il passait ses doigts dans mes longs cheveux châtains et que je m'activais sur son sexe, essayant de lui offrir le plus de sensations possible. Je frottais son gland sur l'intérieur de mes joues, l'aspirais délicatement avant de jouer avec son frein de la pointe de ma langue. J'utilisais mes doigts et activais mes lèvres mouillées de salive sur toute sa longueur avant de le prendre en bouche et de l'enfoncer au plus profond de ma gorge. Il murmurait parfois mon nom en chuchotant, je relevais alors les yeux vers lui, son sexe toujours en bouche, et croisais son regard intense. J'aimais qu'il me regarde pendant que je le léchais et l'aspirais. Bizarrement, lui faire des fellations en plein champ ne me gênait pas trop si ce n'est que mon excitation devenait plutôt difficile à contrôler.


Je me souviens d'une fois en particulier où j'avais mis une petite robe d'été imprimée, blanche, rose et noire, qui m'allait aux genoux. Moulante sur mon corps, elle s'évasait aux hanches ce qui était parfait pour ce que nous faisions de nos sorties en plein air, Jean et moi. Alors que nous marchions dans les herbes, les caprices du vent avait soulevé un pan de ma robe et dévoilé un court instant ma petite culotte de dentelle écarlate. (Jean, restait bien Français; malgré plusieurs années passées ici, il demeurait imperméable aux expressions québécoises et persistait à parler de slip ce que je trouvais très mignon.) Une fois arrivés dans notre petit creux, nous avions réalisé que la brise qui jouait avec mes vêtements ne s'y rendait pas et que de surcroit, les rayons du soleil eux, y étaient bien installés. Plus d'une semaine s'était écoulée depuis notre dernier rendez-vous et nous étions clairement en manque l'un de l'autre. Passer le matin à attendre côte à côte que notre patronne daigne nous rencontrer n'avait rien arrangé à l'affaire et les sandwiches que Jean nous avait achetés restèrent ce midi-là longtemps dans leur sac.

Sans prendre le temps d'étendre notre couverture, nous nous étions contentés de tout déposer par terre, avant de nous enlacer et de presser nos bouches l'une contre l'autre. L'attraction entre nous était toujours, sinon plus intense et agissait comme un multiplicateur de sensations. Il n'avait qu'à presser le bas de mon dos ou à laisser courir ses doigts sous mes cheveux pour que je me plaque contre lui et que de petits soupirs s'échappent de ma gorge. Cette fois, ses lèvres étaient dures contre les miennes, il haletait alors que nous venions à peine d'arriver. Je suspectais déjà qu'il avait les yeux sur mes fesses rebondies pendant que nous marchions, mais lorsqu'il prit mon cul à pleine main et serra son bassin contre moi, son érection m'en donna la certitude. Toujours incapable de retenir mes mains lorsqu'il est question de son ventre, je m'éloignai légèrement de lui et tirai le bas de son polo vers le haut afin de le retirer de son pantalon. Sa peau était mouillée sous le tissu foncé, mes paumes glissaient sensuellement sur ses abdominaux. Toujours debout, j'écartai les jambes afin de me frotter doucement contre sa cuisse, ce qui n'était possible qu'à cause de sa grande taille. J'écartais les doigts afin de profiter de chacun des muscles de ses flancs, je gémissais de plus belle parce qu'il avait entrepris de passer de l'un de mes seins à l'autre de sa main brûlante.

Malgré ces débuts prometteurs, je le repoussai soudainement, consciente de l'image que nous offrions à des mètres à la ronde. Jamais couverture de pique-nique ne fut étendue aussi efficacement et nos corps avides l'un de l'autre furent rapidement réunis, dans un horizontal plus discret. Je m'insinuais vers sa peau moite par chacune des ouvertures de ses vêtements, n'osant pas les retirer trop tôt à cause du soleil de midi. Au-dessus de lui, je léchais fébrilement sa peau et me délectais de son goût salé. Mes cheveux défaits le balayaient et chaque mèche semblait dotée d'une vie propre, lui procurant de délicieux chatouillis. Emportée par le désir, je suçotais sa peau parfois un peu trop fort et laissai ainsi quelques marques sur son ventre. Je passai la main sous la ceinture de son pantalon, pour palper son pénis qui sortait de son slip sous l'effet de l'érection qu'il entretenait probablement depuis le matin. Je caressai le gland humide avant de le déboutonner pour passer la paume sur toute la longueur de son sexe, par dessus le tissu. Je glissai ensuite la main dans la jambe de son pantalon pour aller à la rencontre de l'une de ses cuisses. Depuis notre première rencontre, j'admirais ses fesses qui étaient toujours mises en valeur par la coupe de ses pantalons, mais la découverte de ses quadriceps et des muscles jambiers me fascinaient à chaque fois. Je les massai, alternant pressions profondes et effleurements avec la pulpe de mes doigts afin de bien le sentir. J'y passai doucement les ongles ce qui chaque fois semblait lui donner de petites décharges de plaisir. Agacée par ses vêtement, je retirai entièrement ce qui couvrait le bas mais cela ne le gênait pas du tout. Il en profita pour me débarrasser de ma petite culotte, mais je refusai qu'il remonte le bas de ma robe sur mes fesses.

Comme une enfant devant ses jouets, j'étais enchantée par la vue de son corps blanc luisant de sueur. Mes mains glissaient partout sur lui, j'avais posé ma bouche grande ouverte sur l'intérieur de sa cuisse qui bougeait doucement en suivant mes avances. Ma langue bien étalée s'en donnait à coeur joie entre mes lèvres retroussées, toutefois, je n'arrivais pas à me rassasier du goût de sa peau. Je salivais de plaisir, affamée, à quelques centimètres de sa queue qu'il me tardait de sentir à nouveau dans ma bouche plus chaude que jamais. Je devinai qu'il en avait également envie lorsqu'il exerça une subtile pression sur le côté de ma tête. Je m'avançai l'air coquin vers le gland qui s'offrait à moi, mais au dernier moment, je détournai la tête et me saisit de son index que je suçai comme il aurait aimé que je le fasse de son sexe. Je passai une jambe de chaque côté de son bassin et me penchai par-dessus lui, l'autre main par terre. Veillant à ne toucher que sa main, je le fixais droit dans les yeux, provocante. Tout mon corps ondulait au rythme du mouvement de ma succion. Il tourna son doigt dans ma bouche et se mit à caresser tout doucement mon palais, à le passer sur ma langue, sur l'intérieur de mes joues. Je ralentis peu à peu mes propres oscillations pour jouir de ses caresses alors qu'il effleurait mes lèvres, les mouillant de ma salive abondante. Les sensations qu'il provoquait d'un seul doigt se répercutaient jusqu'à mon bas-ventre et je sentais ma cyprine couler entre mes cuisses. Seul mon bassin continuait instinctivement à se cambrer vers lui.

Il ajouta son majeur dans ma bouche et le mouilla jusqu'à la dernière phalange avant de se retirer lentement pour mieux le replonger sans avertissement dans mon entrecuisse inondé. Puis, alors qu'il me doigtait avec tout son savoir-faire, il avança mes genoux et installa ma poitrine devant son visage, fit passer ma robe et mon soutien-gorge sous l'un de mes seins qui se retrouva soudainement nu sans que je ne m'en formalise trop. Il taquina ensuite la pointe dressée du mamelon de sa langue. Mon vagin se contracta de plaisir autour de son doigt. Il le sentit et se mit alors à mordiller mon aréole pâle tout en la léchant. Ses caresses se faisaient de plus en plus appuyées et c'est sans surprise que je sentis un second doigt rejoindre le premier dans ma chatte. C'est moi qui descendit les bretelles de ma robe et retirai mon soutien-gorge pour offrir mon buste à ses morsures excitantes. Conscient de ma gêne, mon incomparable amant m'allongea à ses côtés avant de poursuivre ses assauts sur mon corps qui était prêt à se rendre depuis longtemps.

Un autre m'aurait déjà pénétrée, j'aurais bien sûr pris mon pied et nous aurions déjà terminé notre besogne. Mais Jean était différent. Il ne découvrait pas mon corps; il me le faisait découvrir, il me le rendait à moi-même après qu'il eut été maladroitement possédé par des hommes -des garçons- que je m'efforçais de combler en m'oubliant depuis des années.

La vue de sa bouche grande ouverte sur mon téton et de sa main fouillant mon sexe au rythme de mes halètement sonores étaient magnifiques. Malgré la chaleur suffocante, nous tentions de combler le moindre interstice entre nous. Reconnaissante, je tendis délicatement la main vers son sexe que j'enveloppai de ma main humide. Je caressai tout d'abord son gland du pouce, décalottant le prépuce au passage. Puis, l'imaginant en moi, je posai tous mes doigts à son sommet et les fit descendre puis remonter en l'entourant entièrement. Je continuai mes caresses jusqu'à ce que son érection soit parfaitement rigide. Sa main dans mon fourreau s'était ouverte de chaque côté et réussissait, je ne sais trop comment, à atteindre mon clitoris et mon anus délicatement, alors que les doigts à l'intérieur de moi me ramonaient délicieusement avec force. Raffermissant ma prise sur son membre, je le suppliai de me prendre, de me pénétrer et esquissai un mouvement vers lui. Mais il repoussa doucement ma main, retira la sienne de mon sexe avant de s'agenouiller entre mes cuisses pour me lécher du bas vers le haut. Sa langue vibrait contre mon clitoris érigé alors qu'il passait lentement l'un de ses doigts fins entre mes grandes lèvres. Il était si excité que ses râles stimulaient mon sexe. Je le suppliai de me donner un orgasme ou de me pénétrer. À l'instant. Je chuchotai son nom et gémis mon plaisir en plantant mes ongles dans son épaule, mais il tenait bon, s'éloignant de mon petit bourgeon dès que mes cris montaient vers les aigus, retournant à la charge aussitôt qu'ils redescendaient. Lorsque je l'implorai d'une toute petite voix, les membres épars, entièrement soumise à son bon vouloir, il étira la main vers un préservatif que je l'aidai rapidement à enfiler.

Il roula sur le dos, je l'enfourchai, le laissai placer son pénis entre mes cuisses et descendis lentement le bassin à sa rencontre. Penchée sur lui, je posai une main sur sa joue et l'autre sur sa poitrine alors qu'il me tenait fermement les hanches. Un sentiment de plénitude montait en moi, cependant que son regard me transperçait, sérieux, intense. Nous nous embrassâmes passionnément, laissant enfin libre-court à cette force qui nous emportait. Plus rien n'existait autour hormis son regard bleu et son membre qui m'emplissait le ventre. Ses coups de reins étaient parfaits, les spasmes intenses qu'ils déclenchaient étaient indescriptibles. Il me retourna sous lui. Chaque coup de butoir me rapprocha ensuite du paroxysme de ma jouissance qui vint alors qu'il relevait entièrement ma jambe vers le haut. Je ne pus retenir les cris que me causèrent cet interminable orgasme, ni mes ongles qui se plantèrent dans son dos. Le déferlement de sensations et d'émotions qui suivit me fit rire et pleurer en même temps, des larmes coulèrent sur mes joues. Cela ne m'empêcha pas de retirer entièrement mes vêtements avant de me relever péniblement à quatre pattes pour offrir la vue de mon cul entièrement nu à mon amant. Il passa plusieurs fois la main sur mon sexe gonflé afin d'étaler ma mouille sur mes fesses puis, placé derrière moi, il lécha une nouvelle fois mes grandes lèvres toujours avides de lui.

Lorsqu'il posa son gland à l'entrée de mon sexe, je baissai la tête au sol, écartai mes cuisses et cambrai le dos ce qui lui offrit un spectacle formidable. Il posa durement une main sur ma fesse pour me pousser vers l'avant et de l'autre agrippa doucement ma chevelure pour la tirer vers lui, me forçant à relever le menton et à ramener mon bassin vers lui. Il répéta ce mouvement plusieurs fois sans jamais me faire mal et j'en rêve encore parfois la nuit tellement je trouvai ce mélange de contrôle et de douceur excitant. Ses ahanements couvraient presque le bruit de mes gémissements et c'est ensemble cette fois que nous atteignîmes l'orgasme.

Ensuite, mes jambes me lâchèrent et je piquai du nez dans un immense pissenlit sans même penser à recouvrir ma nudité. Il se posa juste à côté de moi, et m'enlaça tendrement à nouveau, lui aussi épuisé.

J'ignore encore ce qui nous tira de notre demi-sommeil, une cigale en mal de musique, probablement, mais nous prîmes conscience de l'heure et parvînmes à récupérer nos affaires pour courir jusqu'à la voiture de Jean. Heureusement, notre arrivée tardive passa inaperçue au bureau ce qui nous donna évidemment envie de recommencer... plus souvent.

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Commentaires de l'histoire :

Marine
Décidément,j'aime vraiment... mmm ... beaucoup. Vous ne publiez plus?
Posté le 26/11/2017


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