Alice ou les débuts d'une escort

Une jeune femme fait ces débuts dans le monde de la nuit.

Proposée le 3/07/2016 par Alice

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Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Histoire vraie

Alice
Introduction :
Parfois la vie bascule si rapidement que l’on se demande comment cela a pu arriver. Une nuit. La première nuit du reste de ta vie. La première d’une longue série. La découverte d’un nouveau monde. La naissance d’un nouvel être : Alice.
Alice, le coin d’ombre qui sommeil en chacun de nous. Ce nous capable de faire ressortir les pires sentiments et les désirs les plus vils que nous passons notre vie à faire taire.
Alice : c’était moi.
La découverte (chapitre 1)
J’ai passé une bonne partie de l’après midi à me préparer ce jour là. Épiler la moindre partie de mon corps, faire un maquillage subtil et travaillé, faire scintiller ma chevelure de rêves. Et surtout choisir ma tenue. Sexy, séductrice, sensuelle… l’armure parfaite pour cacher la terreur que représentait ce premier rdv. 21h. Je suis prête. Terrifier.
Je monte dans la voiture. Je ne savais pas encore à ce moment là que ma vie ne serait plus jamais pareil. Il y a un avant premier rdv et un après. Un moment où vous êtes encore innocente et un après ou vous ne pourrez plus jamais l’être. 21h 30. Arrivée sur place. Je m’autorise un demi anxiolytique et descend de la voiture. Je repère facilement le numéro. Je sonne. Mon cœur bas à tout rompre. A quoi ressemble t-il ? Est-ce que je vais pouvoir le faire…
Un beau brun vient m’ouvrir. La trentaine. Il a fait un effort de présentation. La maison est jolie. J’entre. La peur ne me lâche pas. Il me propose de m’asseoir sur le canapé. M’offre un verre. Sur la table : mon petit cadeau. Une enveloppe au dos 5 lettres. Plus une définition qu’un réelle prénom. Son prénom : Alice. Je l’ouvre discrètement. Elle contient la bonne somme. Ouf. Je la fait disparaître dans mon sac. Pendant la prochaine heure je serai sienne.
Il me rejoint sur le canapé, me tends mon verre. L’alcool desserre le nœud de mon estomac. Nous discutons. Je l’invente. Je la créé. Il se rapproche pour m’embrasser. Ne plus penser. Se lancer. Il m’embrasse, sa main remonte le long de ma cuisse. La peur disparaît. Enfin. Mes doigts remontent sur sa chemise. Un premier bouton, un second, les suivants… la chemise tombe. Ma bouche explore son cou, son torse, mes mains se rejoignent sur sa ceinture qui rejoint rapidement le sol elle aussi. Je ne veux pas me l’avouer mais je suis embrasée. Mon sang se transforme en lave. Je veux le rendre fou. Je veux lui donner du plaisir. Je veux être la meilleure. J’entreprends de finir de le déshabiller. Je découvre sa virilité. Je veux la goûter. Je plonge mes yeux dans les siens ses mains glissent dans mes cheveux. Je parcours son sexe du bout de ma langue. Il me plaît. Mes lèvres enferment son gland. Je l’aspire, le suçote. Je l’engloutie entièrement dans ma bouche. Il n’est pas très grand. Je sens son souffle se saccader. Ses mains se crampe à mes longs cheveux bruns. Ils coulent entre ses doigts lisses comme de l’eau. Il me fait me relever. Me déshabille. La peur revient, aucun inconnu ne m’a. Jamais dénudée. Il agit comme si mon corps lui appartenait. Je suis nue devant lui. Il reste muet devant ma poitrine. Des seins fermes, ronds, tendus. Ils sont magnifiques réussit il a articuler. Sa bouche s’en empare. Je gémis de plaisir. Il m’allonge prêt de lui sa bouche s’aventure partout dans mon cou, sur mon ventre, entre mes cuisses… je ne me sens pas gênait par son intrusion. Je m’oblige à lui laisser l’accès à tout mon corps, moi la grande pudique. J’y prends plaisir. Il ne tient plus. Il se relève enfile son armure et part à l’assaut de ma forteresse de chair gorgée de plaisir. Le désir m’assaille. Alice prends le pas sur moi. Il me retourne je me cambre au maximum pour lui offrir une vue parfaite sur mes fesses, mon dos, mes cheveux qui retombent sur mes épaules. La position l’inspire pour explorer de nouveaux horizons. La douleur me surprend. Je suffoque légèrement. Mais ses doigts viennent apaiser ma souffrance. Je sens quelque chose de plus gros entre mes cuisses. Mon regard se baisse vers l’épicentre de mon plaisir où un objet rose aux vibrations accentuées m’emmènent vers le point de non retour. Son sexe s’enfonçant vigoureusement dans mon œillet et son arme de vibration massive faisant leur office de concert le plaisir me transperce. Je jouis. Agréablement surpris mon client me rejoint dans l’orgasme. Je le cajole un moment sans mot dire. Je regagne la sécurité de mes vêtements, un dernier baiser et je repars dans la nuit. A ma montre 22h 30. J’ai tenue mes horaires. Je remonte dans la voiture. Rentre chez moi un peu bouleversé. Cette nuit l’eau chaude de ma douche sera la pour m’apaiser. Ce sentiment de ne jamais être totalement propre. La culpabilité d’avoir pris du plaisir. Cette deuxième peau, celle d’Alice, n’allait plus me quitter pendant plus de deux ans.

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