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Rochefeuille - Chapitre I : La Comtesse a besoin d’une nouvelle servante

Ce roman en neuf chapitres se déroule dans la campagne berrichonne au début du XVIIIème siècle, sous la régence de Philippe d’Orléans. La Comtesse de Rochefeuille a besoin d’une nouvelle servante. Elle a choisi Margot, la fille ainée d’un de ses métayers.

Proposée le 2/02/2019 par Marc Paul

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Thème: Femme dominée
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Roman


Jeannette sursauta et poussa un cri quand la porte de sa maison s’ouvrit brutalement.

Elle sortit de la large cheminée où la soupe de pois à laquelle elle venait d’ajouter un bon morceau de lard, mijotait doucement depuis le matin dans la grande marmite noire. Louis, son mari, allait bientôt rentrer des champs. C’était le temps des fenaisons et il fallait travailler dur pendant que le temps était au beau. Louis aurait faim et la soupe le rassasierait.

Son dernier dormait dans un berceau en osier, ses deux autres petits jouaient avec le chat sur la terre battue, Margot, l’ainée et son frère puîné sarclaient dans le potager attenant.

Jeannette se retourna lentement, une grande silhouette bouchait presque toute la porte. Elle reconnut Léon Gauthier, le régisseur de Monsieur le Comte de RocheFeuille.

• Bonjour Léon. Combien de fois, je devrais te dire de ne pas entrer comme le tonnerre tombe. J’avais reconnu ton cheval mais je ne m’habituerai jamais à tes manières. Lui reprocha-t-elle.

Léon partit d’un éclat de rire et en trois enjambées, il fut à la table. Il lança sa jambe bottée de cuir fauve par-dessus le banc et s’assit à califourchon, un coude posé sur la table.

Jeannette et Léon se connaissaient depuis toujours. Ils étaient du même âge et avaient joué ensemble, lui le fils du régisseur du Domaine de Rochefeuille, elle la fille d’un jardinier du château. Et c’est pour cela qu’elle se permettait de le rabrouer gentiment. Il avait même été question d’un mariage entre eux mais le père Gauthier n’en avait pas voulu. Son fils avait donc épousé la dernière fille d’un régisseur de Monsieur le Prince de Condé.

Jeannette posa un gobelet en grés devant Léon et le remplit de vin. Ce vin clairet et acide que les quelques arpents de vigne produisait chaque année. Ce petit vin qui calmait la soif et auquel chaque visiteur avait droit.

• Alors Léon, qu’est-ce donc qui t’amène ici. Demanda Jeannette à son visiteur.
• Ta Margot, la Jeannette. Madame la Comtesse a besoin d’une servante depuis que la vieille Juliette est passée la semaine dernière. Un mauvais rhume qui lui est tombé sur la poitrine…
• Mon Louis m’a dit ça et j’ai entendu sonner le glas.
• Donc Madame la Comtesse m’a dit de venir chez toi et de demander après ta Margot. Ta fille va devenir servante au château. Tu l’emmèneras demain tantôt. Bon, j’ai encore de l’ouvrage. Allez adieu, Jeannette.

Léon vida d’un trait son vin et ressortit presque aussi brutalement qu’il était entré laissant Jeannette assise sur le banc, étourdie, la tête dans les deux mains. Des pensées se bousculaient dans sa tête.

Ma Margot…servante de madame la Comtesse…Mon Dieu…une si jolie fille…et innocente en plus… sous le même toit que ce démon.

Si Jeannette n’était pas heureuse de ce qui semblait être une bonne nouvelle, c’est à cause de Monsieur le Comte. Hector de Rochefeuille avait pour réputation d’être un homme soumis au démon de la luxure. Tout le monde pouvait le vérifier en comptant le nombre d’enfants roux aux yeux verts qui naissaient dans le domaine et ses alentours. Roux aux yeux verts, la chevelure d’Hector de Rochefeuille flamboyait sous le soleil d’été et ses yeux étaient d’un vert profond. Jeannette aussi avait eu un enfant roux aux yeux verts, son quatrième encore vivant. Il était né à la fin du printemps. Elle s’était trouvée grosse peu de temps après que Monsieur le Comte l’eut troussée au bord de la rivière alors qu’elle faisait paitre leur deux chèvres dans un pré.

Il était arrivé au petit trot, son cheval soulevait la poussière du chemin. Il faisait chaud pour un début d’automne. Jeannette avait vu ce cavalier arriver de loin et aussitôt, avant même de savoir qui il était, elle avait adressé une courte prière à la Vierge Marie. « Pourvu que ce ne soit pas Monsieur le Comte, Sainte Vierge protégez-moi de ce démon » fut sa prière. Mais son vœu ne fut pas exhaussé et Hector de Rochefeuille mit pied à terre devant une Jeannette tremblante comme une feuille. Il la salua en posant sa veste et son chapeau sur sa selle. Jeannette recula de quelques pas. Hector s’approcha d’elle. Elle recula encore jusqu’à ce que son dos butte contre le tronc du grand orme qui lui avait procuré une ombre fraiche pendant qu’elle surveillait le bétail. D’un pas, Hector fut devant elle, Il lui saisit la taille, tenta de l’embrasser. Jeannette refusa ses lèvres, tournant la tête de gauche à droite, évitant la bouche de Monsieur le Comte. Hector changea de tactique, un sourire carnassier se dessinait sur son visage.

Il aimait au plus haut point qu’on ne lui cède pas trop facilement. Chaque fois qu’il troussait une paysanne, ou une servante qui succombait sans combattre, il n’en retirait pas tout le plaisir qu’il recherchait. Et cette jolie Jeannette semblait vouloir en découdre, cela décuplait son désir. Son bas-ventre le brulait, il sentait son membre se dresser. Hector tira sur le lien qui fermait la chemise de Jeannette, il en prit le col, l’ouvrit largement et le rabattit sur les épaules, lui dénudant sa grosse poitrine. Il saisit ensuite Jeannette par la taille et la jeta sur le sol et se rua sur elle.

Jeannette combattait comme une diablesse, bien décidée à ne pas céder au Comte. Hector la chevauchait maintenant, emprisonnait ses poignets. Jeannette tentait de le désarçonner mais Monsieur le Comte était trop lourd. Il pesait près de deux cent livres, il n’y avait rien à faire…elle céda. Elle céda au bon moment car Hector commençait à trouver que cette paysanne se défendait un peu trop, cette gueuse le contrariait. Pour qui ce prenait-elle ? Il était Hector, Comte de Rochefeuille et des métayers avaient perdus leur métairie pour moins que cela.

Jeannette se laissa aller, vaincue. Inutile de contrarier Monsieur le Comte, il était le plus fort. Hector se rua alors sur ses grosses mamelles qui sortaient au-dessus de son corset. Il les malaxa des deux mains, prit les tétons érigés entre ses lèvres et les mordit. Il était en sueur et le souffle lui manquait. Hector s’allongea sur l’herbe qui lui apporta sa fraicheur. Il avait compris que Jeannette ne ferait plus de difficultés maintenant. « Je vais même donner du plaisir à cette belle garce » pensait-il. Car Hector aimait aussi entendre gémir d’extase.

Il reprit son ouvrage sur la poitrine de Jeannette mais plus calmement que précédemment, de façon plus sensuelle. Quand il remonta la jupe et le jupon, quand il posa sa main sur la cuisse ferme, Jeannette ouvrit ses jambes. « Autant qu’on en finisse au plus vite » pensa-t-elle. Mais ce mouvement n’était pas uniquement le résultat de sa résignation. Jeannette avait apprécié les caresses sur ses seins. Son Louis ne lui caressait que très peu la poitrine. Il la faisait jouir de temps en temps mais de plus en plus souvent, il se contentait de trousser sa chemise, et de se glisser en elle pour quelques minutes avant de grogner quand il la remplissait de sa semence.

Les caresses, mais surtout les suçons sur ses tétons. Cela lui rappelait quand elle nourrissait ses enfants. A chaque tétée, son ventre se contractait délicieusement. Et Hector la tétait comme un nourrisson. Il ne faisait pas que ça d’ailleurs, deux de ses doigts étaient enfoncés dans son con et il la branlait par des mouvements de pistons. Jeannette mouillait. Elle sentait bien que la pénétration des doigts dans son intimité était plus facile, moins irritante. Elle sentait une chaleur inhabituelle dans son ventre, mais une chaleur qu’elle connaissait bien. Elle enveloppa de son bras la tête d’Hector, fourragea dans sa rutilante chevelure, lui imposant de continuer sa tétée.

Hector ouvrit son haut-de-chausses et s’allongea entre les cuisses de Jeannette. Il enfourna son dard rigide dans sa chatte accueillante. Il la besogna lentement, en prenant son temps. Il avait senti que sa victime était au bord de l’orgasme et il voulait terminer son œuvre. Jeannette gémissait sous les doux coups de boutoir de Monsieur le Comte. Elle sentait son chibre coulisser dans son ventre. Il était gros ce chibre, elle se sentait remplie. Avant de succomber aux vagues de plaisir qui montait de son ventre, elle repensa à ce que l’on disait de lui, qu’il baisait comme un lapin parce que son vit n’était pas plus gros que celui d’un lapin. « C’est faux, le vit de Monsieur le Comte est très gros ». Cette pensée salace mit le feu en elle. Elle se cambra, ouvrit grand ses jambes, son corps fut secoué par les spasmes de l’orgasme. Elle poussa un long cri qui affola les deux chèvres, venues brouter près du couple, intriguées.

Hector accéléra ses coups de reins jusqu’à se vider en elle, longuement, continuant de la besogner jusqu’à ce que le flot de semence se tarisse complètement. Il se releva, se rajusta, fit voler un brin d’herbe sèche collé à ses chausses. Il remonta sur son cheval et disparut au galop, laissant Jeannette encore écartelée par son plaisir finissant, toujours ouverte, inerte.

Jeannette se releva péniblement. Elle quitta ses bas et ses sabots. Elle se lava accroupie sur le bord de la rivière, introduisant ses doigts dans son ventre autant qu’elle le pouvait pour en extraire cette semence maudite.

Mais neuf mois plus tard, elle mettait au monde un gros garçon pourvue d’une abondante tignasse rouge. La sage-femme présenta le bébé à Louis. Sa seule réaction fut une crispation des mâchoires et de ses poings. Il ne dit rien. A quoi bon parler. Jamais ils n’échangèrent un seul mot sur la raison de cette couleur de poil. Quand Louis présenta le bébé au curé de Rochefeuille, le vieux curé eut la même réaction. Depuis vingt-ans, une bonne cinquantaine de bébé aux cheveux rouges étaient passé sur les fonts baptismaux. Il écarta les bras légèrement en signe d’impuissance et baptisa le nourrisson.

Jeannette reprit son labeur après cette évocation silencieuse, une larme coulait sur sa joue. Son Louis allait bientôt rentrer. Elle devait terminer la préparation du repas.

Louis mangeait avec appétit la soupe que lui avait préparée Jeannette. Celle-ci mangeait debout près de la cheminée en compagnie de Margot et de ses frères et sœurs. Quand il eut terminé, il repoussa son écuelle en bois et demanda à son épouse :

• Dis-donc, Jeannette, tu n’as pas bonne mine. Tu es malade ?
• Non mais ce matin Léon, le régisseur est passé.
• Léon ? Et que voulait-il ?
• Madame la Comtesse a besoin d’une servante. Elle veut que j’emmène Margot demain tantôt au château.
• Ah.

Ce simple mot clôt la conversation. Là encore il n’y avait rien à dire. Louis se leva et sortit d’un pas lourd. Un peu plus lourd que d’habitude.

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Commentaires de l'histoire :

Antigonos
Super !
Posté le 12/10/2020

Donatien
Mais c'est un jolie début ! Voyons la suite.
Posté le 4/02/2019


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