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Souvenirs d'Adolescente

Quelques souvenirs de mes premiers pas érotiques...

Proposée le 31/05/2017 par Anna Mauriac

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Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie


On était en mars, l’année du bac. Les jacinthes s’élançaient hors de la jardinière accrochée au garde-fou. Depuis le lit, on pouvait voir leur spectacle comme des dizaines de petites bouches ouvertes gorgées de désir, leurs tiges immobiles et fières, légèrement penchées. Avant de se laisser être déshabillé, de s’avancer vers le lit poussé par la faim de l’autre, ils n’avaient pas pensé à tirer les rideaux. Même après une fois que lui bandait et qu’elle arborait fièrement son corps entièrement lisse donnant à voir ses lèvres froissées, rougissantes et gonflées, aucun d’eux n’avait pensé aux rideaux.

Souvenirs d'Adolescente Lui n’avait jamais pensé qu’ainsi ils s’offraient au regard des gens vivant dans les immeubles d’en face. Il était timide et ne pensait qu’au corps qu’il perçait avec douceur et acharnement. Un sens étrange de responsabilité d’avoir ce corps frêle sous lui. Il était un homme. Il touchait le fond d’elle. Elle tenait son cou, elle lui demandait s’il sentait qu’il était au fond d’elle. Elle relevait encore davantage les jambes, jusqu’à sentir une légère douleur. Elle voulait qu’il se rende compte qu’il était au plus profond d’elle-même, qu’il lui dise comme d’autres l’avait dit avant lui. Lui se sentait simplement homme d’être à l’intérieur d’elle. Rien de plus de semblait pouvoir rajouter à l’excitation du moment. Tout s’était ensuite passé très vite, trop vite.

Elle, elle savait que les rideaux auraient dû être tiré mais n’avait rien dit, elle l’avait introduit en elle en le fixant droit dans les yeux. Parfois, ses yeux se perdaient vers les fenêtres qui semblaient veiller sur leurs silhouettes en plein jour. Donner en spectacle leur chair, leurs spasmes et leur jouissance achevait de la mettre hors d’elle-même. Elle s’épanouissait de cette probable surenchère exhibitionniste. Peut-être même était-ce pour cela qu’elle avait fini par s’accroupir face à lui, l’avait enfoncé sans hésiter dans sa bouche et avait attendu, les mains sur ses fesses, que le sperme coule dans sa gorge, les secousses de son sexe creusant le désir qu’elle avait d’être offerte et lui brûlait tellement les lèvres que si un inconnu à ce moment s’était introduit en elle, elle l’aurait laissé faire et aurait simplement imprimer le mouvement de ses hanches sur sa queue rendue glissante par l’humidité d’elle. Il s’était retiré de sa bouche. Elle avait sourit fière d’être pleine de lui. Elle aurait voulu qu’il touche son sexe, qu’il la touche, elle, amoureuse et visqueuse. Il l’avait prise sur son torse et, ils avaient commencé à parler. Elle avait connu le bonheur accroché doucement à sa peau lisse de jeune homme. Elle n’avait soufflé un mot de l’excitation qu’elle avait eu. Elle était honteuse de la boîte de Pandore qui semblait s’ouvrir en elle dès qu’elle ouvrait ses cuisses, brûlante encore du souvenir de son premier amour quelque mois auparavant.

Elle en a ce souvenir de s’être livrée en toute confiance à un chien fou. Le cou, les bras, le dos se couvrent de marques. Certaines se retirent avant le jour comme une marée basse, d’autres restent terribles et fières, rouges comme des griffures ou douloureuses marques aux couleurs changeantes comme des bleus qui se rappellent à chaque geste. Le matin, au moment de porter la tasse de café à ses lèvres, face à ses parents. Elle buvait vite ce café chaud qui brûlerait presque la langue mais elle le veut dans sa bouche avec la même ardeur, qu’elle l’a réclamé quelques heures plus tôt, sur le champ, sans attendre, sans avoir peur de l’enfoncer profondément jusqu’à ce que son corps lui disent non, que sa gorge le rejette alors qu’elle voudrait encore, sentir sa queue racler sa gorge jusqu’à provoquer cette réaction animale, physique – elle voudrait que ce moment presque orgasmique de plaisir qui correspond de rejet de sa gorge se prolonge pendant des secondes, encore, encore. Elle voudrait l’avoir partout, partout où cela est plus tabou que sa chatte. Elle ne dit rien, elle suce. Elle avait promis de le supplier, de l’insulter, de prier de se faire bourrer pour lui. Mais elle est silencieuse, vautrée dans le bonheur de le sucer. Jamais elle ne voulait pas être aimé, elle ne voulait pas le rendre heureux. Cette patience bienheureuse la laissait attendre que le sperme tombe sur des joues, de ses lèvres avec la douceur d’une pluie simplement plus lourde. Elle aurait appelé de ses voeux davantage, Que cette apaisement dure plus longtemps que son éjaculation.

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Commentaires de l'histoire :

Donatien
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Posté le 31/05/2017


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