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L'homme fontaine (4)

Après avoir atteint la deuxième base avec une parfaite inconnue dans le métro, Louis s’apprête à organiser, avec l’aide de sa sœur et coach, sa première boum. Si tout se passe bien, il peut viser le home run !

Proposée le 23/09/2022 par André Halphus

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Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Fantasme


Grâce aux soldes d'été, Louis a maintenant une garde-robe refaite à neuf. Les résultats du bac viennent de tomber : il est reçu, avec mention Bien en prime ! Il peut enfin souffler, et savourer sa victoire en famille, avec ses amis les plus proches.
Bien sûr il ne peut organiser sa "boum" tout seul, en particulier quand il s'agit des invitations, mais Sandra a promis qu'elle l'aiderait. Et elle prend son rôle de grande sœur attentionnée très à cœur. En particulier pour inviter les filles de sa classe : la fameuse Nadège, dont elle entend parler depuis deux mois, et Karine, dont elle a déjà entendu Louis vanter les mérites de ses tenues de sport affriolantes.

Nadège, quoi que ravie, est plutôt surprise de recevoir une invitation de Louis. Il est sympa et charmant, mais plutôt discret et réservé. Elle a travaillé souvent à côté de lui à la bibliothèque pour le bac, et elle a été sa voisine dans la classe toute l'année, mais il n'y a jamais eu plus de camaraderie entre eux. Mais après tout, après avoir travaillé aussi dur pour décrocher son bac, une petite fête lui ferait du bien. Et vu l'invitation, d'autres personnes de la classe devraient être invitées, donc elle pourra bien trouver quelqu'un à qui parler.
En plus ça lui permettra d'essayer ses nouveaux vêtements, qu'elle a eus en récompense de ses résultats. Depuis le temps qu'elle essaye de convaincre sa mère qu'elle a besoin d’un soutien-gorge plus adapté à sa taille, elle a même réussi à se faire offrir un ensemble de lingerie super élégante noire avec des dentelles rouges. De quoi faire tomber les mecs, surtout dans une boum de lycéens en rut !
Plutôt petite, aux cheveux mi-longs ondulés châtain clair, avec des yeux d'un vert émeraude éclatant, Nadège a conscience de "ne pas être moche" comme elle le dit, mais, comme beaucoup d'adolescentes de son âge, accumule les complexes et le manque de confiance en elle. Mais maintenant qu'elle a les bonnes armes, elle compte bien se soigner, et ça commence par la boum de Louis.

Karine attend le courrier avec impatience : son dossier d'inscription en STAPS doit arriver d'un jour à l'autre. 10h30, l'heure de passage habituelle du facteur avec qui elle sympathise depuis une semaine à force de l'attendre devant les boîtes aux lettres de son immeuble. Réglé comme une horloge suisse, ce dernier arrive et sourit à la charmante brune qui l'attend une fois de plus avec impatience. Mais aujourd'hui il a une bonne nouvelle : il a deux lettres pour elles, dont une siglée de l'université Descartes.
Il arbore son sourire le plus charmeur, et, avec un clin d'œil, tend les deux lettres à Karine, qui se jette sur l'enveloppe tant attendue pour y découvrir la bonne nouvelle : elle est prise ! Elle lui saute au cou et lui fait une bise sur la joue, manifestation spontanée de sa joie, puis se ravise et lui prend carrément la tête entre ses mains pour l'embrasser sauvagement.
Le pauvre facteur ne sait plus où il est. Plutôt habitué aux chiens de mémères qui lui aboient dessus, ou aux grincheux qui l'engueulent de n'apporter que des factures, il n'est pas mécontent de recevoir un autre retour pour ses prestations. Et la diablesse embrasse divinement bien !
Karine fait trainer le baiser en longueur, prenant bien soin de démontrer l'agilité de sa langue et la sensualité de ses lèvres. Elle se rapproche doucement du facteur et plaque son corps contre le sien. Elle ne relâche son étreinte que lorsqu'elle sent une bosse se former sur le pantalon en toile de son bienfaiteur. Elle lui fait un clin d'œil mutin et se retourne en lâchant un laconique "à bientôt !" avant de rentrer précipitamment dans son appartement.
Ce n'est qu'une fois remise de ses émotions qu'elle prête attention à la seconde lettre : une invitation à une boum organisée par Louis, un de ses camarades de classe. Elle l'a toujours trouvé un peu étrange, mais une fête est une fête, et elle n'a jamais craché dessus. Sure de son physique de grande brune aux yeux noirs, Karine est une vraie croqueuse d'hommes, et le fantasme de beaucoup de ses camarades. Si elle n'a quasiment jamais chassé à l'école, pour éviter les relations quotidiennes compliquées, elle sait qu'elle n'en recroisera aucun à la fac. Elle peut donc se lâcher, et faire l'honneur de ses charmes au plus méritant.

Louis attend fébrilement les réponses de ses camarades. Ce n'est jamais simple d'organiser une boum qui marche. Il a toujours été trop timide pour se rapprocher, même amicalement, des filles de Terminale. Et s'il y a trop de filles à sa soirée, loin de jouer les rois de la basse-cour, il sait que ça le bloquera. A l'inverse, s'il y a trop de garçons, la piste de danse risque d'être déserte au moment des slows, et il ne tiendra pas la concurrence pour le quart d'heure américain.
Heureusement pour lui, Sandra est une habituée de l'organisation de fêtes étudiantes, et compte bien préparer une ambiance propice pour que son frère se lâche enfin. Elle s'occupe de tout : la réservation de la salle avec tables et chaises, la playlist avec suffisamment de réserve pour tenir toute la nuit s'il le faut, les boissons, la liste des invitées et invités, et le programme des animations, pour que la soirée ne tourne pas en un ensemble de sit-in ennuyeux à mourir. Elle a même trouvé un copain DJ qui cherche à se faire connaitre dans l'animation de soirées. Evidemment, c'est également elle qui choisit les vêtements de Louis : ce n'est pas parce qu'il a une nouvelle garde-robe qu'il sait l'utiliser correctement !

Le jour J, c'est encore Sandra qui s'occupe de préparer la salle et d'aider à la mise en place de la sono. Mais dès que tout est prêt, et qu'elle a donné les derniers conseils à son frère, elle s'éclipse pour faire "place aux jeunes".
La musique est déjà lancée, Louis attend ses premiers camarades, comme un vigile à l'entrée d'une boîte de nuit. Quand il voit sa première invitée, il ne sait trop quoi dire, il reste interdit par sa beauté et est à deux doigts d'oublier les consignes d'accueil de sa sœur.
- "Salut Louis ! Je suis la première ?"
- "Euh … oui oui, mais viens je vais prendre ton manteau."
Au moment où Nadège, dans une somptueuse robe noire moulante, passe devant lui, il s'approche maladroitement de son visage, gêné par son soldat qui commence déjà à se mettre au garde-à-vous, et essaye de faire, le plus naturellement possible, la bise à sa première invitée.
Aussi incongru que cela puisse paraître, c'est son premier contact physique avec elle. Tout le transporte : l'odeur sucrée de son parfum, la douceur de ses joues, et la vue plongeante sur le décolleté vertigineux de la demoiselle.
Surprise de l'initiative, Nadège fait la bise à Louis avant de lui confier son manteau. Etant la première invitée, elle ne sait pas trop où aller, d'autant que ce n'est pas vraiment une habituée des boums : elle n'en connait pas plus les codes que Louis, qui revient après avoir accroché le manteau de Nadège à la patère prévue à cet effet.
Heureusement pour les deux ados plus gauches l'un que l'autre, un groupe de camarades arrive ensemble. Louis accueille chacun d'entre eux par une poignée de main ferme pour les garçons, et une bise avenante pour les filles avant de prendre leurs affaires pour les "mettre au vestiaire" et de les inviter à se rapprocher de la table d'accueil où des gâteaux apéritifs et des bonbons les attendent.
Louis ne peut que constater l'efficacité du casting de sa sœur : il y a quasiment autant de filles que de garçons, et tous ceux qu'il voulait absolument avoir à sa fête son là, à l'exception de Karine, qui n'a pas répondu à l'invitation.

Karine est une experte en soirée lycéenne, et compte bien le prouver ce soir encore. Elle n'a pas répondu à l'invitation de Louis, pour ménager le suspense, et prend bien son temps pour se préparer. Jamais complexée par sa menue poitrine qu'elle assume totalement, elle se permet même de ne pas mettre de soutien-gorge. De toute façon, elle n'en a pas vraiment besoin, et elle n'en a aucun qui va avec son nouveau string turquoise qui, en revanche, est exactement de la même couleur que son petit top dos-nu, qui s'arrête juste au-dessus du nombril, laissant apparaître son tatouage en forme de soleil entourant ce dernier. Elle assortit son minishort noir ultra moulant avec ses nouvelles bottines. Une pointe de maquillage, ses cheveux tenus dans une longue natte façon Lara Croft, et elle est prête.
Faisant bien attention d'avoir au moins une heure de retard, histoire de passer le début toujours difficile des boums, et surtout pour être sûre de ne plus être attendue, elle arrive finalement à la salle réservée par Louis. Elle est plutôt surprise de l'endroit, et du bruit qu'elle entend à travers la porte fermée : manifestement l'ambiance est déjà au rendez-vous. Louis cacherait-il ses talents de clubber sous son air austère ?

Louis est ravi du début de sa boum : ses camarades ont l'air de s'amuser, le DJ s'assure que l'ambiance s'installe au plus vite, et la table d'accueil est déjà dévalisée. Il est occupé à la débarrasser, pour y mettre le bar et les amuse-bouche quand il entend frapper à la porte. Surpris et méfiant, il ouvre doucement la porte et découvre la splendide sportive de la classe, dans une tenue à réveiller les morts. Plus encore que pour Nadège, il reste planté devant elle, incapable de réagir, tout du moins volontairement. Parce que son mât, une fois de plus, prend l'initiative et se dresse instantanément pour lever les couleurs.

Lorsque la porte s'ouvre, Karine se retrouve nez à nez avec un dadais plus immobile encore que le chambranle de la porte qu'il tient. En revanche, elle constate avec délectation qu'elle lui fait de l'effet : la bosse qui grossit à vue d'œil à l'entrejambe est même plutôt prometteuse. Elle pousse alors la provocation jusqu'au bout, et, au lieu de faire la bise à son hôte, l'embrasse directement sur la bouche et pénètre dans l'antre de la fête.

Louis reste bouche bée devant l'audace de Karine. Elle ne lui avait quasiment jamais adressé la parole de toute l'année, et elle vient de l'embrasser sur la bouche. Et il n'a pas pu s'empêcher de suivre le mouvement de la langue dans sa bouche quand elle a bien insisté sur le 'L' de son "Bonjour Louis !". Tout comme il ne peut s'empêcher de constater l'absence manifeste de soutien-gorge sous le dos-nu de Karine, à qui il n'a même pas retourné le bonjour !
Sans vraiment reprendre ses esprits, il referme la porte et se réajuste : son sexe est presque sorti de son boxer, qui commence déjà à se mouiller de ses sécrétions d'excitation. Il cherche du regard son invitée surprise, pour essayer de reprendre la main, mais elle évolue déjà en territoire conquis : un verre à la main, elle se déhanche déjà au milieu d'un groupe de copains sur les rythmes latinos que le DJ enchaine.

La soirée bat son plein, le DJ tient toutes ses promesses en faisant doucement monter la chaleur, jusqu'à lancer le fameux quart d'heure américain, pour éviter que les garçons ne s'assoient à l'arrivée des slows.
Karine prend l'initiative et invite l'hôte de la soirée. Elle l'a un peu observé depuis son arrivée : même s'il regarde souvent Nadège, elle sait qu'elle ne le laisse pas indifférent non plus, comme son érection l'a montré à son arrivée. Elle a bien pris soin depuis le début de lui faire quelques petits sourires, pour l'aguicher un peu, et voir s'il aurait le courage de l'aborder. Mais, s'il a un peu dansé sur la piste, et de façon plutôt sympa, il n'a osé aucune approche vers les filles : organisateur de soirée ou pas, il reste timide, et ça, c'est un type de proie qu'elle aime bien chasser, pour s'amuser et s'échauffer, avant en général de passer à des garçons un peu plus sûrs d'eux, souvent plus à-même de faire preuve de doigté dans les moments critiques.
Mais Louis l'intrigue toujours autant : il n'a quasiment pas débandé de la soirée, et ne peut pas s'empêcher de mater les filles, plus ou moins discrètement. Soit c'est un faux timide en repérage, en attendant de fondre sur la proie qu'il choisira au dernier moment, soit c'est vraiment un lourdaud incapable de se donner les moyens de ses envies, et dans ce cas très certainement puceau.
Elle ne lui laisse pas le choix : elle le prend par le bras et l'emmène au centre de la piste de danse, pour montrer l'exemple aux autres filles. Elle se colle complètement à Louis, qui met maladroitement ses mains sur les reins de Karine, et tente de garder sa tête éloignée des seins de sa partenaire : une fois de plus sa petite taille face à la silhouette élancée de sa danseuse le met dans une situation embarrassante.
Karine s'amuse de la réaction du pauvre Louis et l'entoure complètement de ses bras, forçant ce dernier à écraser sa tête sur sa poitrine, libre de tout support. Elle sent immédiatement l'effet de cette position rapprochée dans le pantalon de Louis : une proéminence très dure se plaque sur le haut de sa cuisse droite, qu'elle appuie davantage sur son partenaire qui apprécie autant qu'il redoute ce moment d'extase. Cette fois elle a sa réponse : elle n'a pas à faire à un chasseur qui cache son jeu, mais à un authentique puceau niais, timide et visiblement incapable de se contrôler. D'habitude ça ne l'attire pas particulièrement : les puceaux ne savent rien faire, et elle n'a pas l'âme d'un prof d’éducation sexuelle. Mais celui-ci semble plutôt bien monté, et s'il y a bien une personne qu'elle est absolument sûre de ne jamais recroiser ni à la fac ni en dehors, c'est bien Louis : une cible parfaite pour ce soir.

Il faut battre le fer tant qu’il est chaud, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est chaud comme la braise. Karine invite donc Louis pour un deuxième slow "kolé séré". Si la chemise de Louis masque visuellement le serpent en éveil dans son boxer, son pantalon en fine toile ne cache rien de son excitation à sa sensuelle partenaire qui ondule outrageusement son bassin pour profiter de cette virilité offerte.

Après le troisième slow, pour achever de monter à tout le monde que Louis est désormais sa proie, elle entraine ce dernier dans la réserve et ferme la porte à clé. Un rapide coup d’œil dans la pièce lui démontre sa double fonction évidente. Sandra a préparé les réserves en boisson et nourriture sur une table, et clairement laissé une autre table libre pour des activités plus lubriques, avec pour seuls accessoires deux coussins négligemment abandonnés, et une petite bourse remplie de préservatifs.
- « C’est toi qui la préparé la salle ? » demande Karine
- « Non, c’est ma sœur. Elle est bien plus experte dans le domaine … »
- « Je vois. Tu pourras lui confirmer que c’est effectivement une bonne organisatrice de soirée. Mais pour l’instant tu ne dis plus rien, et tu me laisses faire, OK ? »
- « Euh … OK »
Louis n’a pas le temps de terminer sa réponse que Karine l’embrasse déjà à pleine bouche, en faisant courir sa langue sur la commissure des lèvres, tout en faisant descendre ses mains vers l’objet de son envie.
A peine effleure-t-elle le gland de Louis à travers le pantalon qu’elle sent la verge frémir, ce qui bien sûr l’excite (elle apprécie toujours de voir l’effet qu’elle provoque sur les hommes), mais l’inquiète également : s’il est aussi sensible, il risque de ne pas tenir très longtemps.
Elle décide malgré tout d’aller voir la bête de plus près et s’agenouille devant un Louis médusé mais ravi. En descendant, elle en profite pour tirer le pantalon et le boxer aux chevilles de son étalon, et grogne de plaisir devant le vit qui bondit face à elle. Il est effectivement imposant, et comme animé d’une vie propre tant les pulsations de la hampe le secouent à chaque battement de cœur.
Pendant qu’elle empoigne autoritairement le mât brûlant de sa main gauche, elle plonge sa main droite dans la bourse pour récupérer un préservatif. Obligée d’allonger son bras sur la table, elle en profite pour gober d’un coup le gland et une bonne partie de la hampe de Louis, qui ne peut retenir un cri de surprise devant la double emprise dont il est la cible. Heureusement que Karine lui presse fortement la base de sa colonne, sinon il aurait déjà explosé.

La respiration de Louis s’accélère soudain fortement lorsque Karine lâche la verge pour ouvrir le préservatif, tout en l’enfonçant le plus loin possible dans sa bouche. Louis ne sait plus comment il s’appelle, ni où il habite. Tout ce qui occupe son esprit en cet instant est cette sublime créature qui vient d’avaler entièrement son sexe, une fois de plus à deux doigts d’exploser.
Ce sont les petits coups de dents de Karine qui l’en empêchent : elle a bien compris qu’il ne serait pas long à venir, et use de tout son savoir pour retarder l’explosion. Avec un préservatif, il sera sûrement plus long à partir, et elle pourra se concentrer sur son plaisir à elle, vu qu’elle n’a manifestement pas grand-chose à faire pour son plaisir à lui !
Elle se retire donc complètement du pénis maintenant bien lubrifié de Louis, dépose le préservatif sur le gland, et redescend sa bouche jusqu’au bout, en pinçant le préservatif avec ses lèvres pour le dérouler.
Au deuxième aller-retour, le préservatif est en place, et le sex-toy Louis prêt à l’emploi. Elle n’a d’ordinaire pas de problème de lubrification, mais vu la taille de l’engin qu’elle s’apprête à monter, il est sûrement plus prudent de bien le lubrifier.
Mais la troisième fois est de trop. Alors qu’elle attire le sexe tendu au fond de sa gorge, elle sent Louis se crisper, et une série de cognements dans le fond de sa gorge : les jets de sperme de Louis sont si puissants dans le préservatif qu’elle ressent chacun d’eux.
Partagée entre la flatterie et l’ennui, elle décide d’attendre la fin de l’averse pour enlever le préservatif et en mettre un nouveau. Il est jeune et visiblement très excité, il devrait bien réussir à rester dur, et au moins, maintenant, il tiendra plus longtemps.

Mais lorsqu’elle se retire à nouveau pour prendre le préservatif, Karine est stupéfaite par l’incroyable quantité de sperme dans le préservatif. Elle qui a pourtant une certaine expérience des hommes n’en a jamais vu autant. Pas en une seule fois en tous cas.
Louis essaye d’articuler des excuses, mais Karine l’embrasse à nouveau à pleine bouche pour lui intimer l’ordre de se taire. La situation est exactement celle qui la pousse d’ordinaire à fuir les puceaux et rechercher la compagnie des hommes plus expérimentés, mais maintenant qu’elle y est, elle compte bien prendre sa part de plaisir.
Elle retire donc le préservatif de Louis, en ouvre un nouveau et le place, à la main cette fois, sur le bâton toujours aussi dur de son jouet du soir. Puisqu’elle ne peut pas lubrifier le sexe de Louis, elle n’a plus qu’à lubrifier le sien :
- « Assieds-toi sur cette chaise, tire la langue, et laisse-moi faire. »
Sans être particulièrement sado-maso, Louis est complètement hypnotisé par la voix de Karine dont l’autorité dégage une sensualité irrésistible. Il s’assoit donc sur la chaise et sort la langue de sa bouche, comme un petit chien prêt à laper son écuelle.
Après avoir enlevé short et string, Karine se met sur la pointe du pied gauche, et pose le droit sur le dossier de la chaise, en attirant la tête de Louis sur son minou impatient. Elle se frotte littéralement sur la langue de Louis. Elle l’exhorte à la tirer le plus possible et la fait aller et venir de son anus à son Mont de Vénus totalement rasé.
Sa respiration, tout comme celle de Louis, s’accélère au fur et à mesure qu’elle s’excite elle-même sur la bouche du bienheureux niais, qui se laisse totalement faire.
Elle ne s’arrête que lorsque Louis se crispe et pousse des petits cris, qu’elle interprète comme un signe d’étouffement : à force de l’utiliser comme un sex-toy, elle en a un peu oublié que c’est un sex-toy qui a besoin de respirer !
Elle se recule donc et s’apprête à s’assoir sur le manche de Louis quand elle se rend compte que le préservatif est à nouveau plein. Tant agacée par l’incapacité de Louis à se retenir, qu’étonnée par la quantité de sperme à nouveau émise, Karine prépare la manœuvre suivante :
- « Ne dis rien. Surtout, ne dis rien, ne gâche pas tout. Aux grands maux les grands remèdes, et t’as intérêt à tenir cette fois ! »

Quitte à faire un remake d’American Pie, autant aller jusqu’au bout : elle enfile cette fois deux préservatifs sur la verge toujours aussi gonflée de Louis, qui a au moins le mérite d’être endurant dans l’effort, à défaut d’être endurant dans le plaisir. Elle met sa dextérité à profit pour retirer le préservatif plein et en enfiler deux nouveaux à la place, sans perdre son excitation. Elle a visiblement intérêt à prendre rapidement son pied avec un Speedy Gonzales pareil.
Plus le temps de faire des chichis : elle veut jouir. Elle s’enfonce donc sans ménagement sur l’étendard pointé vers le ciel, ce qui les fait tous deux crier. Elle entame alors un va-et-vient endiablé, sur toute la longueur de la verge, en se laissant lourdement tomber à chaque fois.
Sa grande pratique sportive et ses nombreuses expériences sexuelles lui ont appris à transformer toute tension musculaire en tension sexuelle, et à maitriser sa respiration. Elle s’agrippe donc à la chaise comme si elle voulait la déchiqueter et bande ses muscles à la limite du claquage. Dans une sorte de transe tantrique elle accélère sa respiration pour faire coller le rythme de ses halètements à ses mouvements.
Mais la violence de la pénétration est une fois de plus fatale à Louis qui montre rapidement des signes de jouissance. Il gémit et grogne comme un gibier acculé par la meute de chasseurs, s’agrippe aux fesses de sa succube de partenaire et décharge à nouveau dans le fourreau endiablé.

En voyant l’attitude de Louis, Karine sent que le double chapeau ne suffit pas à le faire tenir assez longtemps pour qu’elle atteigne elle aussi l’orgasme. Mais cette fois pas question de s’arrêter : son plaisir monte, et si elle s’arrête maintenant ce sera la fois de trop.
Pour ne pas risquer d’endommager les préservatifs, au premier signe de contraction de Louis, Karine se plaque sur ses cuisses, qu’elle entoure, avec l’assise de la chaise, de ses jambes musclées, et colle son torse sur celui de Louis. Elle se contente d’onduler très faiblement son bassin pour limiter les frottements sur les préservatifs.
Dans cette position, le bâton vibrant est profondément enfiché en elle : elle ressent chacun de ses soubresauts, chacune de ses expulsions, qui ne semblent pas vouloir s’arrêter.
Et pendant que Louis éjacule en continue, Karine finit par atteindre la délivrance dans un cri mêlé de plaisir et de rage. Elle continue d’onduler légèrement son bassin, pour prolonger le plaisir le plus longtemps possible, et sent encore les palpitations de la verge et les jets de sperme continuer à frapper le réservoir des préservatifs contre son col.

Une fois la tempête calmée, Karine détend peu à peu ses muscles et se relève pour constater les dégâts : le sexe de Louis commence seulement à ramollir, pendant que les dernières gouttes sont expulsées dans le préservatif, qui est intégralement rempli de sperme translucide. Ses bourses sont également maculées de l’abondante semence, preuve de la fuite du trop-plein. Le spectacle est tout bonnement ahurissant : elle pourrait quasiment remplir un verre avec la quantité de sperme que Louis vient d’éjaculer. La surprise de cette découverte en éclipserait presque la déception et la frustration qu’elle ressent après ce rapport si difficile à conclure, pour elle tout du moins !
Elle se rhabille lentement, l’esprit encore atone, comme si son cerveau ne parvenait pas à accepter l’information visuelle : une telle quantité n’est pas humainement possible, ce doit être un rêve.
Avant de rouvrir la salle, Karine se tourne vers Louis et lui lance, avec un clin d’œil mutin :
- « Apprend à utiliser ton engin, à te contrôler un peu, et, si tu arrives à me retrouver, reviens me voir. Je serais ravie d’essayer la version fonctionnelle de ton bazar ».

Pendant ce temps, la boum a continué sans les deux amants. Karine, qui aimerait bien trouver une autre cible capable de lui donner un vrai orgasme, retourne vers le groupe d’amis avec lequel elle avait entamé la soirée. Ils sont jeunes, sympas, plutôt agréables à regarder pour la plupart, et dégagent des tourbillons de testostérone. Elle trouvera bien son bonheur dans le tas, et pourquoi pas avec le groupe en entier…

Louis de son côté est comblé de cette brève mais intense expérience. Il se moque des regards interrogateurs et étonnés des observateurs suffisamment attentifs pour repérer le manège des deux amants, et en particulier la faible durée des débats privés : lui, il s’est tapé Karine. Ils peuvent le regarder et commenter autant qu’ils veulent, Karine ne restera pour eux qu’un fantasme.

Le reste de la soirée se déroule très bien entre danse, rapprochements plus ou moins forts, boissons et gâteaux à volonté tant les quantités prévues par Sandra sont larges. Finalement, les invités partent peu à peu en remerciant chaleureusement leur hôte. Louis remarque néanmoins que Karine, arrivée seule, repart avec un groupe de 3 de ses camarades, qu’elle n’a d’ailleurs pas quitté de toute la soirée après leur petite escapade coquine.
Première arrivée, Nadège est également la dernière partie, ce qui plonge Louis dans le même embarras.
- « Tu es seul pour ranger la salle, tu as besoin d’aide ? » lui propose-t-elle, les joues légèrement rosies par ce qu’elle estime être de l’audace.
- « Non, non, c’est bon : Nicolas – le DJ – s’occupe de son matos, et ma sœur va m’aider à ranger. Elle ne devrait pas tarder maintenant. »
Louis adorerait passer un moment intime avec Nadège, mais son escapade avec Karine, bien que bénéfique pour son moral, ne lui a pas donné assez confiance en lui pour prendre les rennes et courtiser Nadège. Avec Karine il n’avait qu’à se laisser faire : elle voulait jouer avec lui, et il est ravi d’avoir été son jouet. Avec Nadège, c’est différent. D’une part elle n’est pas beaucoup moins timide que lui, et d’autre part ses sentiments pour elle sont plus profonds. Il ne s’agit pas seulement d’une attirance physique comme il avait pour Karine. Quand il est proche de Nadège, ce n’est pas seulement son vit qui s’emballe, c’est son cœur qui bat la chamade, sa respiration qui est plus difficile. Il n’y avait jamais réfléchi jusqu’alors, mais maintenant qu’elle est là, face à lui, dans une tenue si sensuelle, à lui proposer de l’aider, il doit se rendre à l’évidence : il est amoureux de cette fille.
Il ne saurait pas quoi lui dire, et il vient de baiser avec Karine. Pas les conditions idéales pour flirter avec Nadège, d’autant que sa proposition doit sûrement relever davantage de sa gentillesse habituelle que d’une improbable attirance pour lui.
Il voit déjà sa sœur l’encourager à dire oui, et, plus tard, l’engueuler quand il lui racontera qu’il a éconduit l’invitée principale de sa soirée. Mais la peur de l’inconnu est plus forte que le faux courroux de sa sœur.
- « OK. Bon, ben, j’y vais alors. Merci pour la soirée Louis, et peut-être à bientôt ? »
- « Merci, bonnes vacances, et on se reverra peut-être à la rentrée … »
Louis parvient néanmoins à dépasser sa gêne pour faire la bise à Nadège, en espérant avoir le courage, à la rentrée, de la draguer.

Nadège est un peu déçue. Plus tôt dans la soirée, Karine lui a dit que Louis en pinçait pour elle, et lui a recommandée d’être plus attentive à ses coups d’œil plus ou moins furtifs. Et effectivement elle a constaté à plusieurs reprises que Louis la regardait avec insistance, quand il pensait qu’elle ne le voyait pas.
Mais Karine et elle avaient peut-être tort, et elle n’est pas assez entreprenante pour essayer d’en savoir plus. De toutes façons les grandes vacances arrivent, et elle n’est même pas sûre de le revoir à la rentrée.
Elle accepte volontiers la bise de Louis et retourne chez elle, fatiguée, mais heureuse, comme si cette soirée avait balayé tout le stress du bac et des résultats.

La suite des aventures de Louis au prochain numéro ;)

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