Histoire Erotique

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Daniel, Consultant - Chapitre 1

En couple depuis bientôt deux ans, mon métier de consultant me mène à rencontrer de nombreux clients. L'une d'entre eux s'apprête à changer le cour de ma vie

Proposée le 10/05/2022 par Imagine69

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Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman


Le soleil étendait ses rayons sur la ville endormie au moment où j’entrais dans la tour de vingt étages. Je saluais l’agent de sécurité et l’hôte d’accueil avant de prendre l’ascenseur pour le dix-neuvième. Je regardais ma montre, il était encore tôt mais mon coéquipier et ami était peut-être déjà là. Ludovic et moi travaillions dans un cabinet de conseil depuis un an et avions commencé notre mission un mois plus tôt. Le client était facile à vivre, le rythme était paisible mais nous gardions nos mauvais horaires de travail. Nous étions jeunes, tout juste vingt-cinq ans, et voulions tirer profit de notre énergie pour gravir les échelons au plus vite. Je jetais un coup d’œil dans le miroir, recoiffais un peu mes cheveux sombres et ajustais le costume gris que je venais d’acheter. C’était le début des vacances d’été et les locaux étaient quasiment vides. Malgré cela, je m’habillais toujours correctement, juste au cas où. Alessia ne désapprouvait ni mon style, ni ma façon de prendre soin de moi. C’était une jeune femme de notre âge qui travaillait pour le client. En plus d’avoir un joli prénom qui trahissait ses origines milanaises, elle avait un corps parfait, un visage sublime et des formes juste là où il fallait. Nous n’avions pas mis longtemps à établir une relation un peu plus que professionnelle. Quand je la voyais, mon regard pétillait et le sien s’embrasait. Nos sourires avaient toujours une once de malice, de complicité. Nous osions la bise pour nous saluer et rigolions à gorge dépliée pour tout et n’importe quoi. J’avais envie d’elle, et elle de moi. Bien évidemment ma copine Amandine, que j’avais rencontré en dernière année de faculté, n’était au courant de rien.

Notre relation n’avait jamais été passionnelle mais nous nous entendions bien. Nous passions des soirées chez elle ou chez moi, souvent à regarder des films, rarement à faire l’amour. Amandine était le genre de femme un peu plate émotionnellement parlant, le genre de femme à s’allonger sur le lit, écarter les cuisses et se laisser faire. En presque deux ans, elle ne m’avait fait qu’une fellation et le nombre de cunnilingus que j’avais pratiqué se comptaient sur les doigts d’une main. Moi, j’aimais la séduction, les préliminaires, l’amour fou mais ce n’était pas son truc. A chaque fois que j’accélérais un peu le rythme, j’avais le droit à un « Tu me fais mal ». A chaque fois que je proposais une nouvelle position, j’avais le droit à un « On n’est pas des animaux ». A chaque fois que j’éjaculais en elle, j’avais le droit à un « J’ai envie d’être enceinte ». Amandine rêvait d’avoir plusieurs enfants, de tenir un bébé dans ses bras. Je n’étais pas contre l’idée, mais pas tout de suite. J’étais trop jeune pour ces histoires, je voulais que l’on profite de la vie et de ses nombreux plaisirs. Nos discussions à ce sujet m’avaient conforté dans mes idées : c’était trop et trop tôt ! Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et je sortais du sas pour rejoindre l’open space. Sans surprise, je retrouvais Ludovic penché sur son d’ordinateur.

- Salut beau gosse, t’es déjà là ? lançais-je d’un ton taquin en posant mes affaires face à lui.
- Salut Daniel, oui l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt comme on dit ! rétorqua-t-il.
- Alessia n’est pas arrivée ? demandais-je un peu trop vite.
Son regard quitta son écran et un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. Mes joues rougirent.
- Drôle de question pour un mec en couple ! lâcha-t-il.
- C’est purement… professionnel, répondis-je en pouffant.
- C’est ça, oui ! Tu ne vois pas comment elle te dévore du regard ? Qu’est-ce que tu fais encore avec ta sainte-ni-touche ? me questionna-t-il en prenant une gorgée de café.
- C’est pas si facile… commençais-je en m’asseyant. Amandine et moi ça va faire deux ans.
- Et alors ? me coupa Ludovic. Casse avec elle proprement, tu lui feras le plus grand bien. Et à toi aussi par la même occasion. Si tu ne fais rien avec Alessia, c’est moi qui m’y colle !
- Pas touche, le menaçais-je sur le ton de la plaisanterie. Tu n’avais pas du travail ?

Nous échangeâmes un dernier gloussement puis il retourna à son écran tandis que je sortais le mien. Mon téléphone vibra, c’était Amandine : « Bonjour mon coquelicot d’amour, tu as bien dormi ? ». Je posais le portable et roulais des yeux. On ne pouvait pas faire plus niais ! Soudain, je vis Alessia sortir des ascenseurs. Elle était sublime et terriblement attirante. Elle portait des talons ouverts, un pantalon en similicuir moulant, un débardeur noir et une veste en cuir. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules, ses yeux verts étaient sublimés par un mascara intense et ses lèvres légèrement pulpeuses étaient recouvertes d’un rouge mat. J’étais bouche bée et elle, toute souriante.

- Salut les puceaux, vous êtes déjà là ? tonna-t-elle jovialement en saluant Ludovic.
- L’avenir appartient à… commença-t-il.
- Tu radotes, non ? le coupa Alessia en pouffant. Tu as mieux en stock Daniel ?
- Euh… c’est celle qui dit qui est ! répondis-je en provoquant un fou rire général.

Elle s’approcha de moi et se pencha pour m’embrasser. Son parfum floral m’enivra.

- Je t’assure que je ne le suis pas, chuchota-t-elle à mon oreille avant de poser son sac.
- Je ne crois que ce que je vois… répondis-je du tac-au-tac.

Elle s’arrêta puis me regarda. La tension était palpable et même Ludovic était en alerte.

- Ne promets pas des choses que tu es incapable de tenir, dit-elle avec défiance.

Elle n’avait pas tort, j’étais toujours en couple ! J’haussais les épaules et épiais discrètement ses fesses :

- En tout cas, tu as de jolis habits, la complimentais-je en souriant avec malice.
- Merci, j’aime bien ton costume aussi… répondit-elle en reluquant la bosse sur mon pantalon.
- Ça fait un peu sado-maso non ? nous coupa Ludovic en gondolant.
- Et alors ? Ça te fait quelque chose si j’aime me faire fesser ? rétorqua Alessia sans broncher.
- Euh… non… je… balbutia mon acolyte en ne sachant plus ou se mettre.

La belle brune s’assit à côté de moi et me lança un regard amusé. Je voulais bien lui donner autant de fessées qu’elle souhaitait ! Elle ouvrit son ordinateur puis enfila ses lunettes carrées qui lui donnaient un air à la fois studieux et obscène. Mon cœur battait la chamade, je n’allais pas arriver à faire grand-chose aujourd’hui. J’allais répondre à Amandine, quand ma voisine enleva sa veste. Son haut était satiné à l’avant et en dentelle transparente à l’arrière :

- C’est un body, murmura-t-elle en surprenant mon regard inquisiteur.
- Ce n’est pas de la lingerie normalement ? la questionnais-je doucement.

Elle sourit malicieusement puis se retourna sur son écran avant que je n’en fasse de même. Ludovic venait de m’envoyer un emoji avec des yeux grands ouverts. Nous discutâmes par écran interposé et je lui confiais qu’elle était vraiment magnifique et attirante, que j’allais vraiment rompre avec Amandine, que je ne pouvais plus tenir. Mon ami me répondit en rigolant qu’il savait que je bandais et qu’il allait proposer de prendre un café au vingtième : « Non, ne fait pas ça Ludo !! ».

- On va prendre un café au-dessus ? demanda-t-il à voix haute en se retenant de rire.
- Oui, j’en ai besoin ! rétorqua Alessia en étirant son sublime corps sur la chaise.

Quel salaud ! Impossible pour moi de refuser mais j’attendais tout de même qu’ils se lèvent avant d’en faire autant. Nous machâmes vers l’ascenseur et je ne pouvais m’empêcher de contempler la chute de rein de notre cliente. J’avais du mal à marcher avec mon pantalon serré et ma verge gonflée. Au moment de monter dans la cabine, Alessia s’arrêta :

- Je vais quand même aller prendre ma veste, je vous rejoins.
- Ça marche, répondit Ludovic en montant dans la cabine.

Dès que les portes se fermèrent, je le sermonnais en rigolant : « T’es insupportable ! ». Il pouffa : « Elle est sacrément bien faite quand même ! ». Il n’avait pas tort. Nous arrivâmes à l’étage cafétéria, restauration et détente. La vue était à couper le souffle. Les locaux étaient toujours aussi vides. Ludovic se fit couler un café puis alla prendre place sur un canapé tandis que je me servais. Je répondais succinctement à Amandine et allais le rejoindre quand Alessia arriva. Elle détailla mon pantalon en souriant puis choisit un cappuccino.

- Tu avais oublié de verrouiller ta session d’ordinateur, me confia-t-elle.

Elle ne dit rien d’autre et je compris qu’elle avait lu ma discussion avec Ludovic, qu’elle était au fait de mon attirance pour elle et de mon érection. Je desserrais un peu ma cravate pour respirer :

- La curiosité est un vilain défaut, susurrais-je à son attention.
- J’ai plein de vilains défauts, dit-elle en me reluquant de bas en haut.

Nous bûmes notre café en nous toisant avec désir. Ludovic me proposa ensuite de faire un baby-foot. Alessia se positionna au bout :

- Faites un match en cinq points, celui qui gagne aura le droit à un baiser.

J’échangeais un regard avec mon collègue qui ne semblait pas disposé à me faciliter la tâche. La partie commença et il me mit trois buts d’affilée. Voulait-il vraiment gagner ce baiser ? Je remontais à ex-aequo, au prix de nombreux efforts. Il en marqua un quatrième et Alessia se rapprocha de lui. Je ne pouvais pas le laisser gagner. Je donnais tout et égalisais : « Balle de match ». La belle brune me toisait. J’étais prêt à tout ! D’un coup sec, la balle partit dans le but de Ludovic qui lâcha un « Non » en se prenant la tête entre les mains. Triomphant, je lançais un sourire à l’italienne qui s’approcha lentement de moi devant le regard médusé du perdant. Elle plaqua son pubis à mon érection, mes mains se posèrent sur ses hanches et elle leva un sourcil aguicheur. J’avais tellement envie d’embrasser ses lèvres ! En m’approchant, ses doigts se posèrent sur mon menton et elle tourna mon visage avant de déposer un baiser sur ma joue :

- Je n’avais pas dit où, lâcha Alessia d’un ton amusé.

Elle me rendait fou, et elle le savait ! Déçu mais toujours aussi excité, je leur proposais de retourner travailler. Les locaux se remplirent progressivement mais l’ambiance n’était pas au travail et certains employés ne restèrent que la matinée. A midi, nous déjeunâmes une salade avec d’autres collègues. Je sentais que beaucoup d’entre eux, notamment des quadra et quinqua, étaient attirés par la jeune Alessia. Elle se savait attirante, en jouait un peu, mais gardait une certaine retenue. Mon téléphone vibra à nouveau : « Je vais boire un verre avec les filles ce soir. On se voit demain ? Bisous, Amandine ». Etonnamment froid comme message venant d’elle ! Je sentais l’italienne regarder par-dessus mon épaule et cachais l’écran avant qu’elle ne lise « Coquelicot d’amour ».

- Pas de plan torride ce soir avec sa copine ? me demanda-t-elle avec un air faussement triste.
- Non…, commençais-je. Pas avec sa copine.

Alessia capta le sous-entendu mais fit comme si de rien n’était.

- On peut aller boire un verre en face si vous voulez ? proposa-t-elle.
- Oh oui ! rétorqua Ludovic, visiblement impatient d’arrêter le travail.

J’acquiesçais également en essayant de cacher mon excitation. L’après-midi passa rapidement et sur les coups de dix-huit heures, nous laissâmes nos affaires et quittâmes les locaux complètement vides pour descendre au bar. Ludovic et Alessia allèrent s’installer à une table haute tandis que je commandais trois bouteilles de bière. Je les voyais ricaner en regardant dans ma direction. Que pouvaient-ils bien dire sur moi ? Encore des âneries je suppose ! Je les rejoignais et comme prévu, ils ne pipèrent mot sur ce qu’ils s’étaient dit. Nous trinquâmes et bûmes en discutant. L’italienne était somptueuse et mon regard, un peu trop pesant, lui confirmait mes sentiments. Un groupe d’hommes se leva pour partir et Alessia nous invita pour la tournée suivante. Elle alla au bar et commanda. L’un des hommes s’approcha d’elle. Il engagea la discussion et mon cœur se mit à battre la chamade.

- Oula, ça ne sent pas bon ! commenta Ludovic.

Je me levais et rejoignais la jeune femme pour montrer à l’inconnu qu’elle n’était pas seule. A ma grande surprise, elle était griffonnais un numéro de téléphone sur un morceau de papier.

- Merci ma belle et à bientôt j’espère, lança le quadragénaire en me fusillant du regard.
- Tu lui a filé ton numéro de téléphone ? demandais-je à Alessia avec un pincement au cœur.

Elle ne répondit pas et se contenta de prendre les bières que le barman lui tendait. J’étais jaloux, terriblement jaloux ! Nous nous réinstallâmes à table. J’essayais de l’interroger du regard mais elle me fuyait. Le silence devenait pesant. Gêné, Ludovic se leva et partit aux toilettes. Je me levais et m’approchais d’Alessia. Son regard remonta vers le mien. Il était électrisant, presque insolent.

- Tu lui as donné ton numéro ? demandais-je en sentant mon portable vibrer dans ma poche.
- Tu as reçu un message, dit-elle d’un air amusé en sirotant sa bière.

Courroucé, je sortais mon téléphone en me disant que ce c’était encore Amandine. Un numéro inconnu s’afficha, j’ouvrais le message : « Salut ma belle, je suis l’homme du bar. Bisous, Thierry ». Mon cerveau mit deux secondes avant de comprendre qu’elle lui avait donné mon numéro. Alessia éclata de rire. Mon regard passa de l’écran à son visage. Elle n’avait que trop joué avec mes sentiments ! Je posais une main sur sa joue, ses traits se détendirent et mes lèvres se posèrent sur les siennes. Ses mains se postèrent immédiatement sur mes épaules avant de partirent vers mes cheveux. Nos langues se délièrent et se découvrirent dans une valse sensuelle : « C’est pas trop tôt ! ». Mes mains passèrent sous sa veste, étreignirent ses hanches et caressèrent son dos par-dessus son body : « C’est le baiser que tu me devais ». Nous repartîmes à l’assaut l’un de l’autre sans nous soucier du public qui devait nous épier avec intérêt. Les doigts d’Alessia descendirent sur la bosse de mon pantalon et la pétrirent doucement : « Alors comme ça je te fais bander ? ». Elle n’avait pas froid aux yeux : « Enormément ». Elle sourit, puis passa un coup de langue sur mes lèvres : « Je ne crois que ce que je vois ». Ludovic revint à ce moment-là. Nous nous redressâmes comme si de rien n’était mais je fus surpris de constater que l’italienne garda sa main sous ma ceinture.

- Ah ! C’était pas trop tôt, se pâma-t-il avant de se rendre compte de ce qu’Alessia me faisait.
- C’est ce que je lui ai dit, répondit-elle en resserrant sa prise sans broncher.
- Bon, bon, bon, il est temps pour moi de vous laisser à… voilà quoi ! Je vous dis à demain.

Il but une dernière gorgée de bière puis prit ses affaires, me donna un coup de main affectif sur l’épaule et partit. Je me retournais vers Alessia puis vers sa main :

- Madame à les mains baladeuses, commentais-je en souriant à la belle brune.
- Tu ne connais pas mes lèvres encore, susurra-t-elle à mon oreille en reprenant son massage.
- Tu veux faire quoi ? lui demandais-je en remontant mes mains sous ses seins.
- Hum, réfléchit-elle en prenant sa bière de sa main libre, tu devrais peut-être rentrer et te coucher sagement dans ton lit. Moi je vais commencer par finir ma bière…

Elle porta le goulot à ses lèvres mais au lieu de boire elle suça l’extrémité sur plusieurs centimètres. Je déglutissais et mon sexe se contracta entre ses doigts. Elle retira la bouteille et la posa :

- … puis retourner au bureau, conclut-elle.
- Désolé, j’ai un plan torride qui m’attend avec une femme aussi sublime qu’insolente.
- Si elle est insolente, il faut lui apprendre les bonnes manières. Est-ce que c’est une salope ?

Est-ce que c’était une question piège ? Possible mais l’alcool aidant, je me laissais aller, déposais un baiser sur sa joue et murmurais : « Oui… c’est une salope ». Je reculais et contemplais l’air faussement outré que prenait Alessia. Je saisissais sa main et l’attirais avec moi. Nous quittâmes le bar au pas de course et retournâmes dans la tour. La tension était à son comble, nous avions tellement envie l’un de l’autre. Nous passâmes devant l’agent de sécurité, qui nous regarda d’un œil suspect, et nous précipitâmes vers l’ascenseur. J’appuyais sur le bouton du vingtième, plaquais mon amante contre le miroir du fond et l’embrassais fougueusement. Nos langues tournoyaient et nos souffles se mêlaient. Alessia palpait mon sexe avec entrain. Mes doigts déboutonnèrent son pantalon et le baissèrent à la moitié de ses cuisses. Je nous ramenais au milieu de la cabine et regardais ses fesses fermes dans le reflet. Je les pétrissais puis glissais mes doigts sous le tissu pour mieux les enrober :

- Tu as vraiment un cul parfait, la complimentais-je avant de lui donner une petite fessée.
- Ah ! T’es vraiment un pervers ! ajouta-t-elle en m’embrassant. J’adore.

J’insinuais une main entre ses cuisses et malaxais son sexe au travers du tissu gorgé de cyprine.

- Hum, mademoiselle est excitée on dirait ? dis-je en exerçant une pression sur son clitoris.
- C’est une façon très intrusive de le découvrir, se lamenta-t-elle en grimaçant de plaisir.
- Tu as raison…, conclus-je.

Je la retournais contre moi, face au miroir puis défaisais les deux boutons poussoirs entre ses cuisses. Le tissu légèrement élastique remonta sur son ventre en dévoilant un pubis fraichement épilé et des lèvres fines : « Tu es magnifique ». Mon majeur plongea dans la fente trempée de son vagin et commença à taquiner son clitoris. Alessia gémit fiévreusement en posant sa tête sur mon épaule et en écartant ses jambes au maximum. Je l’embrassais dans le cou puis plongeais ma main libre dans son décolleté pour pétrir son sein nu. Il était plus volumineux qu’il n’y paraissait mais était aussi ferme que dans mes rêves. Je la masturbais puis la doigtais avec soin. L’italienne m’encourageait à continuer tout en se trémoussant contre mon érection. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent mais je poursuivais mes caresses. Ses muscles se tendirent, l’orgasme arrivait. Je l’emprisonnais contre moi et activais mes doigts. Ca me faisait du bien de faire plaisir à une femme. Alessia épia mon reflet, les gémissements sporadiques se transformèrent en un râle long et continu. Elle serra les dents et m’embrassa. Je la sentais tressauter. Sa main se posa sur la mienne et la guida vers son plaisir.

- Tu es mignonne quand tu essayes de cacher ton orgasme. C’est quoi, de la fierté, de la compétition ou de l’insolence qui t’en empêche ? lui demandais-je en câlinant ses lèvres.
- Je n’ai pas jouis ! mentit-elle avant qu’un spasme ne la trahisse. Tu vas voir !

Elle retira ma main, se retourna et me poussa à l’extérieur, jusqu’à la porte de l’ascenseur opposé. Elle m’embrassa en défaisant mon pantalon puis en malaxant mon sexe par-dessus mon boxer :

- On dirait que tu n’es pas totalement sec non plus, dit-elle en référence à la tâche qui s’étendait sur le tissu. Je prends ça pour un compliment… surtout venant d’un puceau.

Les fesses à l’air, elle s’accroupit devant moi et baissa mon sous-vêtement jusqu’à la moitié de mes cuisses. Mon sexe se redressa comme un ressort face à une Alessia obnubilée. Parce que j’étais grand, je ne considérais pas avoir un sexe hors norme mais l’italienne pensait visiblement le contraire :

- Pas mal, lâcha-t-elle en enserrant ma hampe et décalottant mon gland huileux.
- Alessia, il y a des caméras de sécurité ici…

Trop tard ! L’italienne enfonça ma verge entre ses lèvres pulpeuses et entama des vas et viens impatients et profonds. Je gémissais de plaisir en la regardant s’activer avec tant de vivacité. Voilà une femme que je n’aurais pas à supplier ! Elle recula un peu et lécha mon gland en faisant des mouvements circulaires : « Ta… queue est délicieuse ». Ses mots m’excitaient et me ravissaient. Amandine ne les aurait jamais prononcés. Alessia reprit sa torride fellation en gémissant de plaisir. Je contemplais ses yeux verts, ses lèvres baveuses, ses mains habiles et ses joues creusées : « Tu es divine Alessia…». Elle plissa les yeux puis se retira en haletant : « Comment je fais pour m’arrêter maintenant ? ». Et moi, comment je fais pour ne pas la supplier de continuer ? Pour esquiver le coup de foudre qui était en train de s’abattre sur moi ? Je ne le pouvais tout simplement pas. Je guidais à nouveau mon sexe en elle et regroupais ses cheveux vers l’arrière de sa tête qui reprenait ses allers retours. Les bruits de succions, de glotte et de bave raisonnaient dans le sas. Peu à peu, mon bassin se laissa emporter par le rythme de sa tête. Mes mains commencèrent à influer davantage sur celui-ci. Loin de s’offusquer, Alessia retira ses mains et me laissa user de sa bouche.
Je ralentissais la cadence, la pénétrais doucement mais amplement pour sentir ses lèvres collées à ma hampe. Mon sexe se contracta en elle et je me retirais avant de passer le point de non-retour. Alessia tenta de revenir à la charge mais je la repoussais et la relevais. Son regard fiévreux attisait mon excitation et je ne pus m’empêcher d’embrasser fougueusement ses lèvres luisantes :

- Tu allais me faire jouir, avouais-je.
- Intéressant ! Tu ne voulais pas éjaculer dans ma bouche ? me demanda-t-elle avec malice.
- Ca ne te dégoute pas ? la questionnais-je en retour, avec intérêt.
- Je n’ai jamais essayé mais tu n’as pas répondu à ma question, me reprit-elle.
- Si, j’aimerais éjaculer dans ta… commençais-je.
- Moi aussi j’aimerais ! J’aimerais te sentir faillir et exploser en moi, j’aimerais gouter ton sperme et l’avaler, j’aimerais te faire plaisir, tout le temps, n’importe où…

Je la coupais avec un baiser franc et tendre puis remontais mon pantalon avant de la porter.

- Si ça ne te dérange, j’aimerais d’abord te faire l’amour et jouir dans ton sexe.

Elle opina en souriant : « Alors prend-moi ». Je l’emmenais dans la salle sombre et silencieuse pour l’allonger sur un canapé. J’enlevais ses talons et son pantalon tandis qu’elle ôtait son body et dévoilait sa sublime poitrine. Je contemplais les lignes parfaites de son corps puis m’installais entre ses cuisses écartées, embrassais avidement ses lèvres, son cou, ses épaules, ses seins et son ventre. J’avais envie de la dévorer, de pouvoir chérir son corps tous les jours. Je descendais vers son pubis et Alessia écarta ses jambes en grand. Elle ne le savait pas, mais je trouvais excitant le fait qu’elle ne soit pas pudique et qu’elle me signifie clairement ses envies. J’admirais le sexe qui m’était offert. Il était aussi parfait que le reste de son corps. Sans attendre, je glissais ma langue dans sa fente chaude et humide puis m’attaquais à son clitoris gonflé. L’italienne gémit, posa sa main derrière ma tête et ondula son bassin. Je séparais ses lèvres avec mes doigts et dégustais son intimité pendant de longues minutes : « Je pourrais te lécher toute la nuit ». Elle se mordit la lèvre puis murmura : « J’ai envie de toi ».

Après un dernier coup de langue, je me redressais et enlevais ma veste. Alessia tira sur ma cravate pour m’embrasser puis l’enleva et commença à déboutonner ma chemise. Je pris la relève et elle s’attaqua à mon pantalon. Sans surprise elle reprit mon sexe en bouche et me suça soigneusement le temps que je finisse d’enlever mon haut. Je la repoussais à contre cœur et elle s’allongea en se caressant malicieusement le temps que je finisse de me déshabiller.
Une fois nu, je m’allongeais entre les cuisses de mon amante. Ses mains étreignirent directement mon sexe et le guidèrent à l’entrée de son intimité. Dans la continuité de son mouvement, mon bassin s’avança et je la pénétrais profondément en la faisant grimacer. Je la regardais avec un mélange de fierté et de plaisir. Je l’embrassais tout en lui assénant des coups de reins lents mais assurés. Ce que j’étais bien en elle ! Ma main caressa sa cuisse et remonta vers son sein pour le palper : « Tu as vraiment un gros sexe, j’adore le sentir se contracter en moi ». Je ne savais pas comment décrire ce moment qui était à la fois tendre et intense, torride et sensuel : « Je suis bien en toi Alessia. Jamais je n’aurais cru pouvoir te plaire ou te faire l’amour ». Elle sourit, puis m’invita à m’assoir sur le canapé. Je m’exécutais et elle vint se mettre à califourchon sur moi, s’empala sur mon mât : « Tu rigoles j’espère ! C’est moi qui pensais ne jamais avoir l’opportunité. Tu es beau, intelligent, drôle… enfin ça dépend… ». Nous échangeâmes un rire tandis que son bassin montait et descendait sur moi et que son clitoris se frottait à mon pubis. Mes mains étreignirent ses hanches puis palpèrent ses fesses : « Et je suis pervers aussi ? ». Elle saisit mon menton et m’embrassa en gémissant : « Un gros pervers ! Mais qui me fait beaucoup de bien ». Sur ces mots, je lui assénais un coup de reins virile et elle entama ses oscillations endiablées. Elle était sublime avec ses sourcils froncés, ses spasmes et ses seins qui rebondissaient à chaque mouvement.

L’orgasme s’approcha à grand pas pour elle comme pour moi. Je me retenais de finir le temps qu’elle me rejoigne au bord du précipice. Nos corps se raidirent, nos doigts se plantèrent l’un dans l’autre, le silence se fit : « Je t’aime Alessia ». Elle écarquilla les yeux, m’embrassa et déclencha le cataclysme d’un coup de hanche. Nous jouîmes bruyamment, sans retenue. J’agrippais l’un de ses seins et éjaculais puissamment en elle. Si j’avais déjà connu une telle extase, ça faisait longtemps que je ne m’en souvenais plus : « Moi aussi je t’aime Daniel ». Nous nous embrassâmes et finîmes de redescendre ensemble. Elle recula puis continua de valser nonchalamment sur moi en reprenant son souffle. Nous nous toisâmes en souriant, nous caressâmes fébrilement : « Heureusement que tu n’as pas finis dans ma bouche, je me serais étouffée ». Je rigolais en soupesant son sein : « J’ai adoré ». Elle posa ses mains sur le haut du dossier et se déhancha suavement : « Moi aussi ! J’espère qu’on pourra recommencer… mais en attendant il va me falloir une sacrée quantité de mouchoirs pour éponger tes méfaits ». Nous regardâmes aux alentours et vîmes une boite sur une table à une dizaines de mètres du canapé. Je la saisissais par les cuisses et me levais en la portant. Ses bras se croisèrent autour de ma nuque, de même que ses chevilles derrière mon dos : « Hum, tu as de la force ».

Je la posais sur la table et elle se pencha en arrière pour saisir les mouchoirs : « Je suis prête, tu te retires quand tu veux ». Un sourire s’afficha sur mes lèvres : « Quand je veux ? ». Mon bassin recula puis retourna au contact du sien. En comprenant que je n’allais pas m’arrêter là, elle sourit et écarta les cuisses en grand. Cette fois-ci, nos ébats s’annoncèrent plus sauvages. Je la pris ainsi pendant dix minutes. Dix minutes pendant lesquelles nos corps s’entrechoquèrent et notre amour s’enflamma. Je posais une jambe sur mon épaule, puis deux. Je testais ses limites et elle se laissa manipuler. Elle s’appuyait sur ses coudes puis s’allongeait en agrippant le rebord opposé de la table. Les rebonds de ses seins étaient aussi hypnotisant qu’attirant. Je les saisissais puis redoublais d’intensité dans mes mouvements. Alessia atteignit l’orgasme une nouvelle fois : « Tu me rends folle Daniel ! Tu ne veux pas éjaculer en moi ? ». Je me penchais pour l’embrasser et la taquiner : « Non je ne pense pas que tu le mérites ». Elle mordilla ma lèvre puis me repoussa et se retourna contre la table.

- Je persiste ! Tu as vraiment un cul parfait, avouais-je en épiant ses fesses tendues.
- Baise-moi au lieu de me draguer, dit-elle par-dessus son épaule en souriant.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je plongeais mon sexe en elle, étreignais ses hanches puis entamais des vas et viens viriles en contemplant ses rondeurs s’écraser contre moi. Elle avait une jolie tâche de naissance, à peine visible, sur la fesse droite. Elle creusait son dos en collant ses cuisses et se mettant sur la pointe des pieds. Jamais je n’avais pris Amandine de la sorte. Je m’arrêtais soudainement pour ne pas jouir. Je n’avais pas sentis l’orgasme arriver et étais sur le point de finir. L’italienne me regarda à nouveau, avec intensité :

- Tu t’arrêtes ? demanda-t-elle innocemment. Laisse-toi faire.

Je m’immobilisais et Alessia entama un déhanché sensuel en jouant de ses genoux. Il lui fallut cinq secondes pour me faire basculer. Je l’agrippais par les épaules et lui assénais trois coups de reins vigoureux. Elle rigolait, grimaçait et encaissait fièrement mes assauts avant que je ne finisse une nouvelle fois en elle. Nous restâmes un instant ainsi puis je la relevais contre moi et l’embrassais par-dessus son épaule : « C’est toi qui me rend fou Alessia ». Je la penchais délicatement sur la table, prenais des mouchoirs et me retirais. Je m’accroupissais et admirais ma semence ruisseler dans la fente de son vagin. J’épongeais doucement, embrassais ses fesses et contemplais son petit œillet.

- C’est purement par altruisme que tu fais ça ou c’est pour mater ? me demanda-t-elle.
- Par altruisme voyons ! Pour qui me prends-tu ? rétorquais-je en rigolant.

Elle posa un genou sur la table en écartant un peu plus ses fesses. J’adorais son manque de pudeur. J’avais l’impression de la connaitre et de l’aimer depuis longtemps. Je me relevais :

- Ne reste pas trop comme ça sinon je vais encore te faire l’amour, l’avertissais-je.

Elle haussa un sourcil. Nous avions tous deux envie de reprendre mais nos corps étaient éreintés. Elle baissa sa jambe et se blottit contre moi en m’embrassant.

- Tu étais sincère quand tu as dit que tu m’aimais ? me demanda-t-elle avec ses yeux brillants.
- Absolument ! Et toi ? Ce n’étais pas par mimétisme ? la questionnais-je en souriant.
- Si, bien sûr que si, répondit-elle avant de pouffer. Je t’aime Daniel.
- Moi aussi je t’aime Alessia.

Nous restâmes un instant là, au dernier étage de la tour, à profiter de nos sentiments. Nous finîmes par nous rhabiller et quitter les lieux. L’agent de sécurité nous regarda d’un œil malicieux et nous comprîmes qu’il savait. Je raccompagnais Alessia au bas de son immeuble, à une dizaine de minutes du bureau.

- Voilà, j’habite là… si jamais un jour tu veux passer, dit-elle en souriant. Tu vas rentrer ?
- Ce sera avec plaisir. Oui je vais rentrer. Mais avant, je vais passer voir Amandine.
Alessia écarquilla les yeux et je sentais son cœur se serrer.
- Ne t’en fais pas, la réconfortais-je en caressant sa joue, c’est toi que j’aime.

Nous nous embrassâmes une dernière fois et elle disparut derrière la porte. Je pris un grand souffle et me mis en marche en direction de l’appartement d’Amandine. Comment allait-elle le prendre ? Quinze minutes plus tard, je montais les escaliers et me présentais à sa porte. J’allais frapper quand des couinements raisonnèrent de l’autre côté : « Oui Bertrand, fais-moi jouir ! Ah, oui, ah ». Je n’en croyais pas mes oreilles, ma copine se tapait son meilleur ami qui était soit disant gay. J’aurais dû m’en douter ! Un poids s’ôta de ma poitrine. Cela allait grandement faciliter les choses. J’allais toquer puis me retenais pour les laisser finir. Après tout, je ne voulais pas gâcher les festivités et j’étais curieux d’entendre le reste. Des grognements se firent entendre et Bertrand ordonna à Amandine de s’agenouiller : « Oui, suce moi ! Ne t’arrête pas ! Ah…ah…ahhh. Avale ! ». Je ne reconnaissais pas la femme avec qui j’étais en couple depuis deux ans. J’attendais un instant, puis toquais. Derrière la porte, j’entendais qu’on s’activait. Vingt secondes plus tard, Amandine apparut en peignoir.

- Daniel ? dit-elle les yeux grands ouverts. Qu’est… Qu’est-ce que tu fais là ?
- Ne t’en fait pas Amandine, je ne vais pas rester longtemps… commençais-je d’un ton neutre.
- Non Daniel, ce n’est pas ce que tu crois… laisse-moi t’expliquer…, balbutia-t-elle.
- Amandine ! la coupais-je. Je ne t’en veux pas. Il fallait que notre histoire s’arrête tôt ou tard, continuais-je posément. Si ça peut te rassurer, moi aussi j’ai eu une aventure ce soir.
- Mais… mais…, peina-t-elle en larmoyant.
- C’étaient de bons moment, et je te suis infiniment reconnaissant. Je te souhaite le meilleur.
- On peut prendre un café demain pour en discuter ? souffla-t-elle.
- Il ne vaut mieux pas, bonne soirée Amandine et mes salutations à Bertrand.

Sans en rajouter, je reprenais les escaliers et m’en allais chez moi. Depuis quand me trompait-elle ? Pourquoi n’avait-elle jamais pimenté notre vie de couple ? Beaucoup de questions dont les réponses m’importaient, au final, peu. J’étais comblé et impatient d’être au lendemain. Après une douche chaude, je m’allongeais dans le lit et repensais à Alessia. Je m’endormais le cœur léger et me réveillais le lendemain en pleine forme. Je prenais une douche fraiche, m’habillais et partais au travail. L’agent de sécurité avait changé. Je le saluais avant de monter dans l’ascenseur. J’hésitais un instant, puis cliquais sur le vingtième. Je fis couler un café, contemplais la vue puis le canapé et la table sur lesquels Alessia et moi avions fait l’amour quelques heures auparavant :

- Tu es nostalgique ? demanda une voix que je ne connaissais que trop bien.

Je me retournais vers Alessia qui portait une superbe robe bleue marine à poids blancs et des talons qui allongeaient un peu plus ses jambes de mannequin.

- C’est possible oui, répondis-je un peu froidement.
- Possible ? répéta-t-elle, déçue. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose avec Amandine ?
- Beaucoup de choses, oui, lâchais-je toujours aussi stoïquement.

Je prenais mon café et le posais sur la machine pour qu’Alessia puisse se servir. Elle ne bougea pas, elle était pendue à mes lèvres. Je ne pus m’empêcher de sourire et de la prendre dans mes bras.

- Je me suis séparé de mon ex et je suis tombé amoureux, ajoutais-je en la portant sur le bar.

Je sentais la pression retomber en elle et elle m’asséna une petite tape. Ses mains se nouèrent autour de ma nuque et ses lèvres s’approchèrent de moi, sans pour autant m’embrasser.

- Ça fait beaucoup de choses, dit-elle en scrutant mes traits. Qui est l’heureuse élue ?
- Une jeune femme très sexy avec qui je travaille, répondis-je en essayant de l’embrasser mais en essuyant un échec.
- Hum, j’espère que vous ne mélangez pas vie pro et vie perso ! me tanna-t-elle en rigolant.
- C’est possible qu’on ai fait l’amour ici-même hier soir et qu’elle m’ait fait jouir deux fois.
- Elle doit être douée alors ! Est-ce que tu sais si elle t’aime aussi ?
- Je crois que non… je n’étais qu’une histoire passagère pour elle…

Elle me fit taire en m’embrassant fougueusement et en glissant une main sur mon érection.

- Quand tu auras fini de dire des bêtises, j’ai volontairement oublié de mettre une culotte ce matin, avoua-t-elle.

Je remontais le bas de sa robe et contemplais son pubis imberbe et ses lèvres offertes.

- Hum, Madame joue avec le feu de bon matin ? constatais-je en défaisant rapidement mon pantalon pour sortir mon sexe droit.
- Tiens, ce n’est plus « Mademoiselle » ? demanda-t-elle en soulevant un sourcil aguicheur.

Je présentais mon gland à l’entrée de son intimité puis la pénétrais généreusement en la faisant râler.

- Non, pas avec ma femme ! rétorquais-je en souriant. Tu m’as manqué Alessia !

Mes bras passèrent sous ses cuisses écartées puis mes mains étreignirent ses côtes. Nos lèvres se retrouvèrent et nos langues valsèrent érotiquement. Je la pénétrais envieusement. J’avais beau avoir jouit deux fois la veille, je n’allais pas durer des heures et elle non plus. Au bout de cinq minutes, elle atteignit l’orgasme en masquant ses râles puis me somma de m’arrêter et de me retirer.

- Je ne peux pas passer toute la journée avec ton sperme qui coule, dit-elle en haletant.

Déçu, j’allais me rhabiller quand elle descendit du plan de travail, attacha grossièrement ses cheveux avec un élastique, me retourna et s’agenouilla face à moi.

- Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser comme ça ? souffla-t-elle en souriant.

Sa bouche accueillie mon sexe et sa tête entama des vas et viens soutenus et bienvenus. Je gémissais en regardant ses lèvres aller et venir, ses joues se gonfler et se creuser, sa bave s’étaler sur ma hampe déjà recouverte de cyprine. Elle était bouillonnante de bon matin.

- Salut les amis… commença Ludovic avant de s’arrêter. Désolé, à toute…

Il fit demi-tour. Alessia n’avait même pas ralentit, nos regards ne s’étaient même pas quittés. Mon ventre se creusa et mes muscles se crispèrent. L’italienne retira ses lèvres, s’agrippa à mes cuisses et ouvrit sa bouche en grand : « A toi l’honneur ». Je levais un sourcil inquisiteur puis saisissais mon sexe, me masturbais rapidement, m’arrêtais et éjaculais finalement sur la langue de ma copine qui me suppliait du regard. Elle me laissa contempler mon œuvre un instant avant de déglutir et de me montrer sa langue propre. Je la relevais et l’embrassais passionnément en refaisant mon pantalon.

- Tu es folle Alessia ! Ca ne t’a pas dégouté alors ? lui demandais-je.
- Pas du tout ! répondit-elle. Tu viens juste de me faire découvrir une nouvelle addiction. Je vais tellement te faire éjaculer que tu risques peut-être de regretter à un moment.
- Hum, j’en doute fortement ! Bon, maintenant il va falloir que j’explique à Ludovic pourquoi notre cliente était en train de me faire une fellation au bureau à sept heures du matin.
- Tu n’as qu’à lui dire que je suis ta femme, conclut-elle avec un air comblé.

Nous nous embrassâmes amoureusement et j’envoyais un message à Ludovic pour qu’il nous rejoigne. Deux minutes plus tard, il apparut : « On dirait que j’en ai loupé des choses ». J’allais répondre mais Alessia me devança : « Juste ton ami qui m’a fait jouir trois fois depuis hier soir ». Je le reprenais en rigolant : « Et l’ascenseur ? ». Elle mordilla sa lèvre : « Bon d’accord, quatre fois ». Ludovic desserra sa cravate : « Et vous n’avez pas peur de… faire ça ici le matin ? ». Nous échangeâmes un sourire complice avec la belle brune : « Je pourrais dire que Monsieur a fait un excellent travail de consultant et que pour le récompenser je lui faisais juste une pipe de bon matin… du moins jusqu’à ce qu’il… ». Sa phrase resta en suspens mais mon acolyte comprit l’idée et déglutit : « Moi aussi j’ai fait un excellent travail ! ». Je le fusillais du regard. L’italienne posa son café et commença à s’agenouiller avec que Ludovic n’ajoute : « Je rigole ». Elle se releva et m’embrassa sensuellement : « Tant pis pour lui ». Je commençais à découvrir l’étendue de son personnage : provocateur, séducteur, irrésistible. Je l’aimais encore plus !

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