Histoire Erotique

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Une proposition pas trop audacieuse

Où comment une plaisanterie d'un soir se transforme en adultère caractérisé.

Proposée le 15/07/2015 par Korn

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Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Histoire vraie


Cette histoire s'est déroulée il y a déjà plusieurs années, alors que j'étais encore à la fac, quelque part du côté du nord de la France. A cette époque, mon couple battait de l'aile, je me sentais prisonnier d'une relation franchement destructrice. A cette époque toujours, je comptais parmi mes ami(e)s une certaine Florence, une fille dont j'étais très proche mais avec laquelle il n'y avait pas d'ambiguïté, du moins le pensé-je. 

Florence, c'était pas vraiment une nana qui me plaisait. Son visage était assez quelconque, et pas franchement à mon goût (alors que je ne pense pas être difficile, loin de là), elle avait surement quelques kilos de trop (mais ça ne m'a jamais dérangé, elle était d'ailleurs plus mince que ma copine de l'époque), et une énorme poitrine (un bonnet E qui faisait rêver la plupart des mecs, mais qui pour ma part ne m'inspirait pas du tout : je préfère une petite poitrine ferme à une grosse pendante). Par contre, je dois admettre qu'elle avait un derrière incroyable : des fesses parfaitement rondes qui accompagnaient des hanches avec juste ce qu'il faut de largeur et des jambes longues et plutôt fines. Bref, je préférai largement l'avoir pour amie que dans mon lit, même si je ne me privais pas de reluquer son derrière quand je pouvais. Mais sans arrière-pensées cela dit, je regardai juste pour la beauté de la chose. 

On parlait souvent par sms ou par msn, moins en vrai parce que ma copine était extrêmement jalouse. On se voyait aussi pour les réunions de notre association étudiante, spécialisée dans le jeu de société et, ça a son importance pour la suite, le jeu de rôle. Car oui, comme pas mal d'étudiants je pense, nous étions rolistes et c'est ce passe-temps qui est à l'origine de ce que je vais vous raconter.

Or donc, avec quelques personnes de l'asso, nous avions décidé de lancer une petite campagne en dehors des horaires qui nous étaient dévolus, dans une salle de cours désaffectée en cette période de révisions de partiels. Lorsque j'en ai parlé à Florence, elle a immédiatement voulu se joindre à nous en me demandant ce qu'il faudrait faire pour se joindre à la table. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai répondu « suffira juste de me tailler une pipe en string et de me laisser jouir sur ton visage », la fatigue sans doute (on discutait souvent jusqu'à 2 ou 3 heures du matin), mais je me suis soudainement trouvé horrifié par une telle audace. Déjà parce que je savais que ma copine ne se privait pas de lire mes conversations msn quand j'avais le dos tourné, mais aussi parce que je risquais d'y perdre une amie. J'étais en train de taper un « t'inquiète, je déconne » quand j'ai eu sa réponse.

« Ok :) »

Je crois que j'ai failli faire un arrêt cardiaque à ce moment. Trop de choses se sont bousculées dans ma tête, entre la peur, l'excitation, ma copine, et tout un tas de choses. Je lui ai dit qu'on en reparlera le lendemain, et je suis parti me coucher. 

Dire que j'avais les idées au clair en me levant serait un énorme mensonge. En fait, je crois que je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit et que j'ai été dans un état second toute la journée. Quand dans la journée j'ai reçu un sms de Florence pour me demander comment on allait régler notre « accord », j'ai répondu sur l'impulsion du moment en lui proposant de nous retrouver avant la première partie de la campagne dans une salle de la fac dont j'avais les clefs et où je nous savais tranquilles pour faire notre affaire.

Il faut bien comprendre qu'à ce moment, j'avais déjà accumulé pas mal de copines (une dizaine en tout, pour une durée qui allait de 1 mois à 2 ans) et que je n'avais jamais, JAMAIS, été infidèle. Pas même un bisou sur la joue ou une caresse fugitive. Autant dire que je me sentais aussi mal à l'aise qu'excité. Mais je crois que vous vous en fichez. 

Bref, on se retrouve donc le jour dit, deux heures avant le début de la partie, dans cette fameuse pièce. C'était plutôt le genre glauque, au sous-sol, mal éclairée et poussiéreuse, mais je ne voyais pas d'endroit. Comme d'habitude, on discute de tout et de rien, on se raconte nos vies, le dernier jeu vidéo qu'on a fini, ce genre de trucs. Et au fur et à mesure que l'heure passe, le malaise grandit. On sait tous les deux qu'on est là pour un truc précis, mais il y a quelque chose qui nous bloque. Quatre ans d'amitié, ma copine, le lieu pas idéal, le fait que tout soit passé par sms et donc très intangible... J'ai une boule dans la poitrine causée par un mélange de peur, d'excitation et de scrupules. Ça doit faire 15 minutes que je suis en érection (par intermittence, je vous rassure), et je sais déjà que je ne tiendrai de toute façon pas longtemps. 

Finalement, je regarde l'heure. Dans trente minutes, on doit être dans une salle proche pour commencer la partie. Je le lui dis, elle me répond « Bah on s'y met alors ? » en commençant à déboutonner sa chemise. D'un seul coup, la glace est brisée, je me lève, l'attrape par la taille et la colle contre moi, chemise ouverte sur sa peau nue. Elle m'embrasse, nos langues se mélangent. Elle a un goût de cigarette froide, mais comme moi aussi ce n'est pas grave. Sa main se fraie un chemin jusqu'à mon entrejambe, à travers le jean elle peut constater que je suis au garde-à-vous. Elle me repousse gentiment.

« On va être à la bourre si on fait pas ça rapidement » me dit-elle. 

Elle se déshabille rapidement, me demande la permission de garder ses bottines : on est en hiver et le sol est glacé. Bien entendu qu'elle peut, je ne comprends même pas qu'elle m'ait posé la question. Après moins d'une minute, elle se retrouve debout devant moi, n'arborant qu'un string noir qui passe entre ses fesses. Elle m'embrasse une dernière fois et s'accroupit pour se mettre au niveau de ma braguette, déboutonne mon jean et sort mon sexe.

Elle le regarde quelques secondes, je crois qu'elle non plus ne réaliste pas vraiment ce qu'elle est en train de faire. Puis elle commence de petits mouvements de va-et-vient avec sa main, avant d'approcher sa bouche. Elle donne un petit coup de langue hésitant sur le bout du gland, je suis figé. Puis elle gagne en audace, passe sa langue sur toute la longueur de mon pénis et, une fois arrivée en haut, l'engloutit. 

Elle ne va pas bien loin, s'arrête au gland, mais comme elle joue en même temps avec sa langue et sa main, c'est un délice. En fait, à cet instant, je crois qu'on ne m'a jamais sucé aussi bien. Et après seulement quelques mouvements, je me sens déjà au bord de l'orgasme. Je lui dis de ralentir la cadence, de ne pas me faire partir tout de suite, mais au contraire elle accélère. Je prends un pied monstrueux et j'ai tout juste le temps d'arracher mon sexe à sa bouche au moment où je jouis. 

Je n'ai pas regardé pendant que j'éjaculais, j'avais les yeux fermés à cause du plaisir, mais quand je les ai rouverts, Florence me regardait en se retenant à grand peine de rire. Elle avait une longue traînée de sperme qui courait de la commissure de ses lèvres à son oreille droite et une autre qui avait zébré son menton et remontait jusqu'à son œil. Elle en avait aussi sur les seins et dans les cheveux. Je me confondis en excuses tout en me rhabillant, elle riait en s'essuyant et en disant que ce n'était pas grave. La vérité, c'est que j'avais déjà joui une fois ou deux sur ma copine, par accident, et qu'il n'y avait jamais eu une telle quantité de sperme. En fait, je n'avais jamais eu de tel orgasme de toute ma vie, alors que ça n'avait pas duré deux minutes. 

Pendant qu'elle remettait ses vêtements, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ma copine, à ce que j'avais fait. Non seulement je l'avais trompée, mais j'avais pris un pied monstrueux et j'avais prémédité mon acte, ce qui n'arrangeait rien. Je pense que Florence le vit, car elle n'essaya pas de m'embrasser ni de faire un commentaire. Nous quittâmes la pièce rapidement, presque sans un regard l'un pour l'autre et fîmes comme si de rien n'était pendant plusieurs semaines. La vie continuait, jusqu'à ce que... 

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