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La Cachalot Rose (première partie)

À Marseille, Martine et Élisabeth sont de bonnes amies. Cette dernière se plaint de la pauvreté actuelle de sa vie sexuelle, tandis que la première semble épanouie. Martine propose alors à Élisabeth de faire, comme elle, connaissance avec le Cachalot Rose...

Proposée le 17/08/2018 par Philus

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Roman


Le Cachalot Rose

Première partie


Il faisait chaud en ce mois de juin sur le Vieux-Port de Marseille. Le quai des Belges était noir de monde et il aurait fallu se lever de bon matin pour trouver une terrasse de café qui ne fût pas bondée. À l’une de celles-ci, près du départ de la navette pour l’ile du Frioul, se désaltéraient à une table ronde métallique et au dessus de marbre blanc d’Italie deux belles femmes d’une trentaine d’années. L’une d’elles était placée dos au bar et pouvait admirer les bateaux aller et venir sur le port. Elle observait sans se priver les gens qui passaient et repassaient devant elle et ne manquait pas de détailler les hommes qui lui paraissaient à son goût. Élancée, brune, élégante, une poitrine généreuse sans être trop lourde dans un soutien-gorge ajouré, Martine avait conscience de son fort pouvoir de séduction. Dans sa mini-jupe, ses jambes croisées sous la table exhibaient le haut de sa cuisse jusqu’à la naissance de la fesse, car en dehors des strings, elle n’utilisait pas d’autres sous-vêtements. Son amie lui faisait face en veillant, avec plus ou moins de bonheur, à rester sous l’ombre relative d’un parasol fatigué. Élisabeth était jolie, brune également, mais aux cheveux plus courts. Ce qu’elle portait était moins recherché, juste un short moulant bleu ciel et un chemisier blanc translucide qui laissait deviner son soutien-gorge. Ses jambes fines, longues et surtout bronzées, lui donnaient l’air d’une estivante. Après avoir aspiré une interminable gorgée de son diabolo menthe, elle déclara à brûle-pourpoint :

— Tu sais que ça fait plus d’un an que je n’ai pas eu un mec dans mon lit ?
— Un an ? Mais tu fais comment alors ? répondit Martine, les yeux arrondis par la stupeur.
— À ton avis ?... Mon petit doigt bien sûr ou plutôt celui du milieu, souffla Élisabeth, s’assurant d’un coup d’œil circulaire que personne ne pouvait entendre ce qu’elle disait.
Martine pouffa et mit la main sur sa bouche.
— Tu ne vas pas en boîte pour draguer ? questionna-t-elle finalement en se rapprochant de son amie.
— En boîte ?
Élisabeth se força d’un rire sonore et continua, un ton plus bas.
— Il y a trois sortes de types dans les discothèques Tine, déclara Élisabeth solennellement. Les plus jeunes qui voient en moi une initiatrice sexuelle ou bien un substitut de leur mère, les vieux qui ont des yeux salaces et des mains partout quand ils dansent et ceux de notre âge qui ne jurent que par leur femme et qui veulent rester fidèles et tout le toutim. Lorsqu’ils viennent t’inviter à un slow, c’est forcément un de ceux-là, conclut-elle, fataliste.
— Et alors, tu n’essaies pas de forcer le destin ? De t’approcher d’un homme que tu n’as jamais vu ? Tu n’as pas envie de faire des trucs que tu n’as jamais faits auparavant ? De te provoquer des poussées d’adrénaline ?
— Qu’est-ce que tu veux dire Tine ? répondit Élisabeth, intriguée.
— C’est difficile à expliquer, Zabeth, commenta Martine en se repoussant contre le dossier de sa chaise. Pour tout te dire, j’adhère à un groupe un peu spécial qui s’est constitué sur internet et où tout tourne autour du sexe. Alors on aime ou on n’aime pas, mais moi, cela fait deux ans que j’en fais partie et je ne me suis jamais sentie aussi libérée tout en ayant des orgasmes fabuleux.
— C’est un site de rencontres libertines ? C’est ça ? répondit Élisabeth esquissant un geste désabusé de la main.
— Pas vraiment, mais c’est trop dur à expliquer comme ça, tu risques de te braquer. Je préfère te laisser découvrir par toi-même. Écoute, je vais t’envoyer un mail où j’aurai inclus une adresse internet. Clique sur ce lien, visite le site et on se retrouve dans une semaine pour me dire ce que tu en penses. Si tu décides de t’inscrire toi aussi, je te donnerais le code nécessaire, sinon, tu supprimes mon message. OK ?
— D’accord, je peux toujours aller voir, déclara Élisabeth.
— Je te demande la plus grande discrétion en ce qui me concerne…
— Bien sûr, ma chérie.

La conversation s’orienta ensuite sur d’autres sujets ; une heure plus tard, les deux femmes se levèrent et partirent dans la même direction. Martine habitait vers la place Castellane et, après une bise sonore, Élisabeth remonta le boulevard Baille pour la rue François Arago où elle résidait. Cette promenade lui libérait l’esprit et lui permettait de réfléchir à la proposition de Martine qu’elle avait du mal à imaginer.

*

Quelques jours plus tard, Martine, un vin rosé de Cassis à la main, sonnait à la porte d’Élisabeth. Cette dernière ouvrit, un large sourire aux lèvres.
— Ah, ça tombe bien, avoua-t-elle en prenant la bouteille, je n’avais plus d’apéro.
Après la bise rituelle, les deux femmes se retrouvèrent assises sur le canapé. Sur la table basse devant elles trônait un ordinateur portable entre les deux verres de vin que la maîtresse de maison avait remplis. Martine désigna le PC en ajoutant :
— Alors ? Tu as été voir mon site ? Qu’est-ce que tu en penses ?
— Écoute, je suis assez mitigée. Je n’ai pas trop compris le but de l’affaire, et encore moins pourquoi cela s’appelle « Cachalot Rose ». Je ne suis pas allée plus loin et j’avoue que je préfèrerais que tu m’expliques.
Martine s’éclaircit la voix et prit une gorgée de rosé.
— Comme tu veux. D’abord, est-ce que les noms de « défi de la baleine bleue » ou « bluewhale challenge » te disent quelque chose ?
Sur un signe négatif de son amie, Martine continua.
— Le « bluewhale challenge » est un jeu, si on peut appeler ça un jeu, qui a vu le jour en Russie. Celui qui s’inscrit s’engage à réaliser cinquante défis successifs particulièrement dangereux qui lui sont imposés par le site. Le cinquantième et dernier doit être la mise en scène de son propre suicide.
— Mais c’est affreux ! s’écria Élisabeth.
— Oui Zabeth, tu as mille fois raison, c’est horrible.
— Mais Tine, quel rapport avec le « Cachalot Rose » alors ?
— D’abord, le nom a été calqué sur le sinistre « bluewhale challenge ». Ensuite, il a été repris dans ce jeu certaines règles fixes dont l’inscription obligatoire via un tuteur, moi pour toi en l’occurrence. Les défis ne sont pas imposés, mais donnés aléatoirement et sont générateurs de points. Plus le nombre de points est élevé et plus le défi est difficile. On arrête quand on veut ; pour cela, il suffit de rester un mois sans choisir d’épreuve et on est éliminé. C’est une version soft et sexy si tu préfères.
— Si je m’inscris, je pourrais aussi être la tutrice de quelqu’un d’autre ?
— Oui, mais seulement quand tu auras accompli les six premières épreuves.
— Ah ? Et tu as combien de points toi ?
— Un peu plus de treize mille…
— Mais en quoi consistent ces défis ?
— Le mieux est que tu t’inscrives. Tu choisis ton challenge, tu as un mois pour réfléchir si tu le réalises ou non. Si tu ne fais rien, tu seras radiée d’office et on en parlera plus, mais je te jure que si tu le fais, ta vie sexuelle en sera transcendée.
— Mais je pourrais dire que j’ai terminé l’épreuve sans que ce soit vrai ?
— Bien sûr, répondit Martine. Mais cela n’aurait aucun intérêt. C’est un jeu, un véritable jeu. Ce n’est pas le résultat qui est amusant, c’est le jeu lui-même.
— Oui... Bon d’accord, je m’inscris, mais je te préviens, si ça ne me plait pas, j’arrête, fit Élisabeth.
Martine sourit en plissant les yeux.
— C’est drôle, c’est exactement ce que j’ai dit à mon tuteur le jour de mon inscription.
— Parce qu’il y a des hommes aussi ? s’étonna Élisabeth.
— Nous ne sommes pas seules à vouloir nous amuser. Les défis sont naturellement adaptés.

Les formalités d’adhésion furent rapides et Martine donna un code à Élisabeth pour justifier de sa référente. Un écran apparut composé de six boutons : 50 – 100 – 250 – 500 – 1000 – 2500 points, plus un bouton « Annuler ».
— Tu n’es pas obligée de choisir tout de suite, fit Martine, mais si tu ne le fais pas, tu ne sauras pas en quoi consistent les épreuves. Je te conseille d’y aller progressivement.
— D’accord, j’y vais.
Élisabeth positionna le curseur de la souris sur le celui marqué « 50 points », ferma les yeux et cliqua. Elle rouvrit les yeux, l’écran était balayé par des motifs psychédéliques puis un son se fit entendre. Le texte suivant apparut sur un fond rose en même temps qu’une voix synthétique lisait :
« Vous devrez vous rendre dans un cinéma. Vous porterez soit une jupe courte soit un short, mais pas de collant. Au cours de la séance, vous baisserez short et culotte sur les chevilles, ou vous remonterez la jupe, la culotte toujours sur les chevilles. Vous vous masturberez jusqu’à l’orgasme. Quand ce sera fini, vous ne vous rhabillerez qu’à la fin de la séance. Ensuite, vous pourrez partir. »
— Mais c’est complètement dingue ! s’indigna Élisabeth.
— Oui, je sais, fit son amie. Ça fait toujours ça au début. Mais réfléchis, tu veux un peu de piment dans ta vie sexuelle oui ou non ?
— Oui… Bien sûr… mais là…
— Raisonnons un peu. On te propose de te caresser en public dans un cinéma. Si tu vas voir un film d’art et essai, ça fera tache, j’en conviens ; en revanche, si tu vas dans un ciné porno, ça passe et je suis certaine que s’il y a des spectateurs, ils ne seront pas du genre à appeler la police des mœurs !
— Ah, oui, je n’avais pas pensé à ça.
— Il y a un cinéma de ce genre près de chez moi, dans une impasse de l’avenue de Toulon. Si tu le souhaites, je t’accompagne, mais je resterai loin de toi.
— Je veux bien. Ta présence, même lointaine me rassurera.
Martine s’empara de l’ordinateur et regarda le programme du Rexor, puis se tourna vers son amie.
— Nous sommes dimanche. Il y a une séance mardi à 16 h. Mardi, dans l’après-midi, il n’y a pas trop de monde, d’accord comme ça ?
— Mooui… fit timidement Élisabeth.
— Alors, trinquons à la nouvelle recrue ! conclut Martine en levant son verre.

*

Le mardi en question arriva un peu trop vite pour Élisabeth. À partir de midi, elle n’avait plus d’yeux que pour la pendulette du salon qui marquait les heures et les demies d’un son cristallin. Plus tard, elle passa un mini-short qui laissait voir la naissance de la fesse et sortit retrouver son amie avenue de Toulon. Elles prirent leur billet en même temps à la caisse du cinéma ; le titre du film était « Partouze chez les nudistes » ce qui fit rire Élisabeth et la destressa un peu. La salle était presque vide et, comme convenu, les deux femmes se dirigèrent chacune d’un côté de l’allée centrale. Élisabeth choisit une rangée entièrement libre et s’assit sur l’avant-dernier siège avant le mur. Le film, qui n’était interrompu par aucune publicité ni aucun entracte, débuta sur le gros plan d’un pénis en érection qu’une main féminine caressait doucement. Au loin, on devinait le sable et la mer. Ceci capta l’attention de la jeune femme malgré elle et machinalement, elle glissa ses doigts entre ses cuisses serrées. Au fur et à mesure que l’histoire avançait, Élisabeth sentait son sexe se détremper et la cyprine s’infiltrer désagréablement entre ses fesses.

Elle se souvint soudain pourquoi elle était là. Décidée, elle examina les alentours, la salle était restée pratiquement déserte. Elle tenta d’apercevoir Martine, mais ne put la repérer. Elle dégrafa sa ceinture, baissa la fermeture éclair de sa braguette et d’un seul geste, descendit short et culotte sur ses chevilles. Elle se redressa le cœur battant, les cuisses écartées, les poils pubiens plus ou moins éclairés selon les scènes qui se déroulaient devant ses yeux. Elle glissa le majeur entre ses lèvres mouillées, le fit pénétrer au maximum et le ressortit passablement visqueux. Elle recommença en y ajoutant l’annulaire et poussa un petit cri de bien-être. Quelques mouvements de va-et-vient plus tard, elle sollicita à nouveau le médius et titilla son clitoris avec vigueur. Sans s’en apercevoir, Élisabeth ahanait en cadence. Elle distingua soudain une ombre qui s’approchait et qui s’assit à trois sièges d’elle dans la même rangée. C’était un homme et, affolée, elle dissimula son sexe de ses deux mains.

Voyant que celui-ci ne faisait apparemment pas attention à elle, Élisabeth reprit de plus belle sa masturbation et se remit à souffler comme une forge. Arriva ce qui devait arriver, un orgasme violent envahit la jeune femme et elle couina tant et si bien que quelques regards se tournèrent vers elle, à commencer par celui de son nouveau voisin. Elle termina son spasme voluptueux en se mordant le poing pour ne pas crier plus fort tout en observant l’homme assis dans sa rangée. Essoufflée, Élisabeth garda les jambes écartées sans remettre ses vêtements et savoura cet exhibitionnisme dont elle ignorait jusqu’à présent le bonheur. Soudain, elle aperçut son voisin fourrager dans sa braguette et en sortir une verge raidie. Amusée, elle le regarda faire et il commença à se masturber. Élisabeth recommença à suinter de la cyprine, mais elle n’y fit pas attention ; son regard était vissé sur le pénis de belle taille secoué par une main énergique. Elle ne vit pas le sperme jaillir, mais entendit nettement les soupirs étouffés de l’homme qui éjaculait.

Délaissant momentanément le grand écran, un spectateur de la rangée de devant se tournait régulièrement avec avidité pour se régaler du spectacle de la vulve largement exposée de la jeune femme. Il n’hésitait pas non plus à lorgner verge et testicules qui lui étaient également présentés. Sans doute se tripotait-il en même temps. Élisabeth et l’inconnu laissèrent tous deux leur sexe à l’air et le gardèrent ainsi jusqu’à la fin de la séance. Quand la lumière revint, ils se rhabillèrent précipitamment et sortirent. Sur le trottoir, ils s’entreregardèrent et se sourirent puis l’homme, la cinquantaine grisonnante, s’en alla. Martine rejoignit son amie peu après et l’invita à venir chez elle.

— Alors Zabeth, tu as trouvé ça comment ?
Élisabeth remua pensivement le sucre de son café un petit sourire en coin, puis déclara.
— C’était amusant et j’ai pris un bon pied. Entre mon voisin qui s’est branlé à côté de moi et le type de devant qui n’a pas arrêté de se retourner pour mater ma foufoune, je dois dire que c’était très excitant. Ça me donnerait presque envie d’y revenir, moi qui ne me croyais pas capable d’accomplir une telle chose.
Martine applaudit doucement.
— Bravo, je suis contente que ça t’ait plu. Rendez-vous le mois prochain ?
— Sûrement, mais je me demande ce qu’on va me proposer pour cent points. Et toi, tu n’as pas de défi en cours ? questionna Élisabeth, curieuse. Qu’est-ce que tu dois faire ?
— Si, mais ce sont des challenges de cinq cents points minimum que je choisis. Je ne t’en parle pas parce que tu n’en es pas encore là et je ne veux pas brusquer les choses.
— Alors viens me voir le mois prochain, Tine. Nous mangerons ensemble puis je demanderai une épreuve de cent points. Je préfère que tu sois là.
— C’est entendu, mais ce soir, je te garde pour diner.

*

Début juillet, comme convenu, Martine se présenta chez son amie. L’ordinateur portable était à la même place que la fois précédente, accompagné de quelques bouteilles d’apéritif et de coupelles d’olives et de rondelles de saucisson sec. Toutes deux optèrent pour un verre de porto blanc et s’assirent confortablement dans le canapé.
— Tu sais Tine, quand je repense à ce que j’ai fait le mois dernier, je ne suis pas très à l’aise.
— Oui, je me doute ma Zabeth. Quand le temps passe, le souvenir s’éloigne et on a de plus en plus l’impression d’avoir rêvé. Mais n’abandonne pas tout de suite, s’il te plait. Je te jure que lorsque tu auras assimilé ces épreuves à ta vie de tous les jours, tu verras les choses autrement.
— Soit, répondit Élisabeth en tendant la main vers son portable, mais je sens que je vais avoir encore besoin de toi pour cette fois-ci.
— N’aie crainte, Zabeth. Je serai là pour toi, fit Martine.
Élisabeth s’empara de son ordinateur et s’identifia sur le site du « Cachalot Rose ». Elle dut écrire un compte-rendu succinct de son expérience du mois passé avant de pouvoir choisir un autre défi. Un nœud dans l’estomac, elle cliqua sur le bouton « 100 points » et attendit. Des motifs multicolores traversèrent l’écran puis un son retentit. Un texte apparut sur fond rose et une voix monocorde lut :
« Vous devrez prendre un moyen de transport public très fréquenté tels un train, un bus ou un tramway aux heures de pointe. Vous vous approcherez d’un inconnu en profitant de la promiscuité et vous lui caresserez le sexe. Quand vous vous serez assurée de son accord tacite ou verbal, vous ouvrirez sa braguette et sortirez sa verge pour la masturber. Vous ne vous laisserez vous-même pas toucher. L’homme devra éjaculer, sinon l’épreuve sera à recommencer dans le mois. »

— Bon, je laisse tomber, affirma Élisabeth désappointée en refermant l’ordinateur. Tu te rends compte de ce qu’on me demande ?
— J’ai eu pire… confia Martine à voix basse.
Puis elle continua.
— Comme la dernière fois, réfléchissons. Nous sommes en juillet, c’est-à-dire que le quatorze, c’est la fête nationale. Comme tous les ans à Marseille, il y a un feu d’artifice sur le Vieux-Port qui commence vers 23 h. À minuit, c’est fini et la moitié des spectateurs se ruent dans le métro. C’est à ce moment que tu dois intervenir, d’autant plus qu’à cette heure-ci la plupart des hommes sont un peu éméchés. Habille-toi sexy et je te garantis que tu n’essuieras pas de refus.
— Soit, mais on pourra me voir !
— C’est bien ce qu’il y a d’excitant, déclara Martine en riant. Peut-être que juste à côté, c’est une bigote qui t’observera !
— Et si c’est une religieuse ou un curé ? souffla Élisabeth.
Martine usa d’un ton faussement grave :
— Dans ce cas, tu seras sans doute damnée pour toujours...
Élisabeth haussa les épaules.
— D’accord, mais je choisis la ligne 2, ce n’est pas celle que je prends habituellement.
— Comme tu veux, les deux lignes sont bondées l’une comme l’autre ce jour-là. Je te propose cette fois-ci de monter avec toi et de rester pour empêcher les autres personnes de t’approcher de trop près. D’accord ?
— Oui, mais d’ici là, je vais me faire du souci, conclut Élisabeth.

*

Le feu d’artifice était si réussi, qu’il fit oublier à Élisabeth ce qui devait se passer après. Martine et elle ne cessaient de s’exclamer et d’applaudir à chaque fusée multicolore qui éclatait dans le ciel d’encre. Puis ce fut le bouquet final accompagné de détonations formidables amplifiées par la configuration des lieux. Toute la foule acclama les concepteurs du spectacle, puis les réverbères se rallumèrent.
— Tu es prête Zabeth ? demanda Martine.
Puis, pour détendre l’atmosphère, elle ajouta :
— Des milliers de bites n’attendent que toi…
— Tu ne serais pas là, je rentrerais chez moi, fit Élisabeth.
— Allons, tu verras comme tu te sentiras bien quand ce sera fini.
— Espérons. Nous montons à « Jules Guesde », mais direction « Dromel ».
— Comme tu veux, concéda Martine.

Emportées par la foule, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la bouche du métro. Comme prévu, le quai était bondé et, lorsque la rame arriva, une cohue fébrile s’entassa précipitamment dans les wagons. Les deux amies firent de même, mais furent vite séparées malgré elles. Élisabeth se retrouva isolée et, ne pouvant pas parler à son amie, Martine lui envoya un SMS :

« Vas-y, c’est le moment. Prends celui près de la porte qui donne sur la voie ».

Élisabeth regarda l’endroit proposé et vit un homme tournant le dos à la foule. Il observait, indolent, à travers la vitre, les gens attendant sur le quai d’en face. Il ne bougea pas quand le métro démarra. Élisabeth se décida et se fraya un chemin dans sa direction pour se positionner derrière lui, légèrement sur sa droite.
L’inconnu était vêtu d’un imperméable fin avec de grandes poches sur les côtés. Élisabeth regarda à droite et à gauche et, comme personne ne faisait attention à elle, fourra discrètement sa main dans la poche du vêtement. Le rythme cardiaque s’emballant, elle resta immobile pendant quinze secondes avant d’avancer prudemment le bras. Par chance, la doublure était décousue dans le fond ce qui lui permit de plaquer sa paume nue à l’endroit où elle supposait se trouver la braguette. L’inconnu eut un sursaut, se retourna brièvement, aperçut Élisabeth, sourit, puis sembla repartir dans ses rêveries en scrutant de nouveau à travers la vitre. Le cœur de la jeune femme, prêt à se rompre, se calma. Apparemment, il n’était pas contre se faire peloter. Quant au reste, c’était une autre histoire.

Élisabeth caressa la bosse que formait le sexe sous le pantalon. Elle sentit la verge s’allonger et se durcir, mais l’étroitesse du vêtement rendit l’érection inconfortable pour l’inconnu. Elle accrocha la languette de la fermeture de la braguette entre le pouce et l’index, la descendit le plus loin possible, puis elle attrapa la ceinture du slip pour la passer sous les testicules. Le membre libéré jaillit tout droit du pantalon, Élisabeth s’en saisit à pleine main. Le métro arrivait à la station « Saint-Charles ». Catastrophe. Tout le monde sur le quai opposé allait voir le pénis de l’homme et elle qui le caressait. Élisabeth, le cœur battant, ne sachant que faire, tourna la tête vers Martine qui l’encouragea d’un petit signe. En face, une bande de jeunes d’une vingtaine d’années montraient du doigt le couple étrange en rigolant et en mimant des gestes obscènes. La jeune femme, rouge de honte, se dissimula comme elle put pour ne reprendre ses investigations que lorsque le métro repartit. Ouf ! Pas de problèmes. Juste quelques jeunes qui avaient remarqué le manège, mais elle s’était cachée derrière l’inconnu qui ne bronchait pas.
Élisabeth entama une masturbation dont elle voulait l’issue rapide. Le membre à pleine main, elle allait et venait, faisant disparaitre et apparaitre le gland rose et rond.

Intriguée par le mouvement, une femme se risqua à jeter un coup d’œil et ce qu’elle vit la cloua sur place. Elle s’adressa à Élisabeth en bégayant un peu :
— Mais… Madame… Vous n’avez pas honte ? ! Vous ne pouvez pas faire ça chez vous !
Sans se démonter, Élisabeth se surprit à répondre :
— Vous voulez peut-être ma place ?
— Oh ! C’est un scandale, un scandale, s’indigna la femme en se frayant un chemin loin de ce « couple dépravé ».
L’altercation attisa la curiosité de la foule qui n’avait encore rien vu. Les conversations allaient bon train. Élisabeth fatiguait, avait des crampes dans l’avant-bras. Qu’il est long à jouir !...

Puis, le métro entra dans la station « Noailles ». De rares personnes attendaient sur le quai d’en face. Ce fut lorsque les portes s’ouvrirent, qu’il n’y avait plus un bruit alentour, que l’inconnu poussa un cri. Il éjacula sur la vitre sous les yeux ébaubis des gens en face de lui. Le sperme s’accrocha au carreau puis coula doucement en laissant une traînée blanchâtre. Le soupir d’orgasme avait été entendu par la moitié du wagon. Constatant ce qu’il s’était passé, quelques jeunes hommes applaudirent quand d’autres détournaient le regard, indignés ou amusés.
Élisabeth prit peur, elle n’avait jamais eu une telle honte de sa vie. Sous les huées des uns et les vivats des autres, elle jaillit sur le quai suivie de l’inconnu qu’elle avait masturbé et qui venait, semblait-il, de réaliser lui aussi la loufoquerie de la situation dans laquelle il s’était fourré. Elle s’enfuit en courant dans une direction au hasard et une centaine de mètres plus loin, essoufflée, elle ralentit le rythme pour marcher. Enfin, les gens ne la regardaient plus, ne faisaient plus attention à elle, ne se moquaient plus, ne la désignaient plus du doigt.

Élisabeth emprunta la première sortie pour la surface et se retrouva sous des arbres imposants dans la fraîcheur relative de cette inoubliable nuit du Quatorze Juillet. Elle rentra chez elle à pied et coupa son portable. Elle ne voulait plus entendre parler de Martine ni de son « Cachalot Rose ». Elle se déshabilla rapidement, se coucha nue, se rendit compte que ses cuisses étaient mouillées et se masturba longuement en repensant à sa performance. Son orgasme fut hors du commun.

*

Trois jours s’écoulèrent avant qu’Élisabeth ne se décidât à rallumer son téléphone. Naturellement, il y avait autant de SMS que de messages vocaux de la part de Martine. Elle répondit à l’un d’eux et, sobrement, écrivit « Passe chez moi ce soir s’il te plait ».
Martine n’était pas très à l’aise, elle avait bien deviné que ce défi avait mis le sang-froid de son amie à rude épreuve. Devant l’apéritif rituel, elle tenait toutefois à la féliciter.
— Tu t’es sacrément bien débrouillée, dois-je admettre.
— Ce n’est pas toi qui as été rouge de honte devant tout le monde ! Tu sais que je ne sors presque plus de chez moi de peur de rencontrer quelqu’un qui m’aurait vue dans le métro…
Martine posa son verre et sérieusement demanda.
— Serais-tu capable de reconnaître l’une de ces personnes ? Le type même que tu as branlé ? La femme qui t’a invectivée ?
Silence d’Élisabeth.
— Alors ?
— Non, naturellement.
— Tu penses que les gens sont différents et qu’ils se souviendraient de toi ? Non, pas plus que toi.
— Tu as raison, concéda Élisabeth. Mais là, franchement, je n’ai plus envie de continuer.
— Moi aussi j’ai eu honte, Zabeth. Figure-toi que l’épreuve à cent points que j’ai passée consistait à me masturber avec une courgette dans des latrines publiques, sans bien sûr, fermer le loquet. Des femmes venaient et repartaient en me voyant. Certaines riaient, d’autres étaient offusquées. J’ai eu un orgasme juste avant qu’une femme flic, certainement prévenue par une bonne âme, n’entrât dans les toilettes. Elle m’a fait la morale et je suis partie tout de suite sous les quolibets des grenouilles de bénitier du coin…
Élisabeth ne put s’empêcher de sourire.
— Une courgette ? Tiens, tu me donnes une idée…
Les deux amies rirent aux éclats.
— Tu vois que c’est drôle, continua Martine.
— Allez, choisis une autre épreuve.
Ragaillardie, Élisabeth se rendit sur le site du « Cachalot Rose » et s’identifia. Les sept boutons apparurent après enregistrement du compte-rendu, puis la jeune femme cliqua sur « 250 points ». L’écran adopta les couleurs de l’arc-en-ciel, vira au rose, et s’immobilisa. Deux secondes plus tard, un bruit retentit et un texte s’inscrivit.
Élisabeth lut en même temps que la voix électronique :
« Vous prendrez un taxi à une station fréquentée. Le chauffeur devra être un homme. Vous l’emmènerez dans un lieu désert et pratiquerez une fellation complète dont vous avalerez le sperme. Vous vous ferez reconduire à la station, sans répondre aux questions éventuelles du chauffeur. »
Élisabeth sourit, sous les yeux ravis de son amie.
— Eh bien ! J’attends tes idées sur le sujet, dit-elle en riant.

*

D’un commun accord et deux semaines plus tard, c’est la station de taxis de la gare Saint Charles qui fut sélectionnée. Martine avait suggéré également de s’y trouver à l’heure du dernier TGV en provenance de Paris, c’est-à-dire 23 h 45. Dans la file d’attente, Élisabeth ne pouvait toutefois pas choisir le genre du chauffeur et lorsqu’elle vit une femme au volant, elle dut laisser sa place à une cliente qui attendait derrière elle. Le taxi suivant lui convenait. Conduit par un homme d’une cinquantaine d’années, cheveux gris et rasé de près, il avait tout l’air d’un bon père de famille. Elle monta sur la banquette arrière sous les yeux amusés de Martine, attablée à une terrasse encore ouverte malgré l’heure tardive. Le chauffeur lui demanda sa destination. Aussi naturellement que possible, Élisabeth répondit :
— Au parking du col de la Gineste, sur la route de Cassis, s’il vous plait.
— Je sais bien où c’est, dit le conducteur. Mais qu’allez-vous faire par là ? C’est désert à cette heure…
Elle aurait pu répliquer que ça ne le regardait pas, mais préféra donner un peu de vraisemblance à sa demande incongrue.
— J’ai rendez-vous avec mon petit ami, il me ramènera après.
— Après quoi ? demanda l’homme malicieusement.
— Je vous fais un dessin ? continua Élisabeth sur le même ton.

Le chauffeur rit doucement, enclencha la première et le véhicule démarra.
Passé le quartier Mazargues, Élisabeth déclara :
— S’il vous plait, Monsieur, je vais être malade à l’arrière avec tous ces lacets. Je voudrais monter à côté de vous.
Le taxi, considérant qu’il n’avait rien à craindre d’une jeune et jolie femme et n’ayant pas envie de nettoyer sa voiture, se gara sur le bas-côté et laissa sa passagère s’installer sur le fauteuil de devant. Il repartit aussitôt et ne s’arrêta qu’à destination. Bien sûr il n’y avait personne, sauf un véhicule gris qu’ils ne virent pas, car soigneusement dissimulé derrière un gros rocher.

— Il semblerait bien que votre petit ami vous ait fait faux bond ! remarqua le conducteur.
Élisabeth poussa un soupir de dépit.
— Oui, j’avais tellement envie de lui faire une gâterie, fit Élisabeth, l’air sincèrement désolé. Dites Monsieur, je peux vous sucer à la place ? Je ne dirai rien à personne.
L’homme, dans un premier réflexe, refusa.
— Vous n’y pensez pas, Mademoiselle. Je suis marié et puis je dois rapporter le prix de ma course.
— La course, je vous la paye bien entendu, mais pour le reste, ça me ferait vraiment plaisir, je m’y étais trop préparée… minauda Élisabeth.
Le chauffeur regarda une nouvelle fois dehors, s’assura que sa passagère et lui étaient bien seuls et déclara en même temps qu’il enlevait son velours :
— D’accord, mais c’est bien parce que vous insistez.
— Bien sûr, je comprends, reprit Élisabeth en souriant intérieurement.

Le pantalon et le slip kangourou blanc sur les chevilles, le conducteur du taxi exhiba une verge molle de petite taille. Il ferma les yeux et attendit. Élisabeth, fidèle à son « contrat », approcha ses lèvres du pénis et enfourna la totalité du membre. Elle fit tourner sa langue rapidement à la base du gland et sentit très nettement, la verge se développer en longueur et en volume. Ses caresses portaient leurs fruits, car l’homme poussait des soupirs qui en disaient long sur la manière dont il appréciait la bouche experte d’Élisabeth. Il lui posa la main derrière le crâne et enfonça son dard très loin. Élisabeth stoppa son geste, resta ainsi un moment puis se retira doucement en masturbant de ses doigts souples la verge raidie. Le conducteur du taxi ne put résister bien longtemps à la jeune femme et s’écria, comme pour la prévenir :
— Je vais jouir ! Je vais jouir !
Élisabeth n’attendait que ça. Ensuite, elle rentrerait à la station de Saint-Charles puis chez elle avec Martine. Cette fois-ci, il n’y aurait pas eu de surprise, c’est du moins ce qu’elle croyait.

Le chauffeur poussa soudain un râle prolongé et simultanément, Élisabeth sentit une longue éjaculation lui remplir la bouche. Plusieurs petits cris s’ensuivirent, chacun accompagné d’une bonne dose de sperme que la jeune femme gardait dans les joues. L’homme se retira enfin, la main en conque autour de son sexe ; il ne voulait plus se laisser toucher. Élisabeth déglutit d’un bruit de gorge appuyé et déclara étonnée :
— Vous ne lésinez pas sur la quantité, sacré nom.
— Je sais, j’ai une verge plus courte que la moyenne, mais j’éjacule trois fois plus.
Quand le chauffeur remit son pantalon, deux hommes, précédemment descendus de la voiture dissimulée, s’approchèrent du taxi.
— Dis voir taxi, je t’ai pris en photo pendant que la dame s’occupait de ton cas. Je me demande ce que dirait ton employeur s’il savait que tu t’envoies des putes pendant le boulot.
— Mais, mais… Madame n’est pas une pute !
— C’est ça et moi je suis le père Noël. Alors toi la gonzesse, tu sors et tu nous fais la même chose, gratuitement bien sûr, à mon copain et à moi et on sera quitte. Si tu refuses, ton taxi se retrouve au chômage et peut-être même divorcé.

Élisabeth réfléchissait à cent à l’heure. C’est elle qui avait emmené ce pauvre type dans cette histoire. Il est marié, il a un boulot stable, elle ne pouvait pas tout gâcher ainsi… Elle se dit également qu’avaler le sperme d’un seul homme ou de trois, ça ne changera pas le cours de sa vie. Elle sentit une poussée de cyprine dans sa culotte à l’idée de sucer deux autres bites et admit finalement qu’elle en avait furieusement envie.
— OK, je sors.
Les deux inconnus s’allongèrent côte à côte sur le capot de la voiture et regardèrent le ciel en attendant. Élisabeth dégrafa les ceintures puis abaissa pantalons et sous-vêtements. Engloutissant l’une des verges, elle masturba savamment l’autre. Quelques instants plus tard, elle inversa les rôles et ainsi et de suite. Quand l’un des deux hommes se tendit, elle comprit que l’orgasme n’était pas loin et se prépara à recevoir la giclée de sperme qui arriva peu après. Elle avala rapidement et se précipita sur l’autre pénis qui lui déchargea dans la bouche comme le premier. Elle déglutit à nouveau et s’essuya les lèvres d’un revers de main.
— Voilà, Messieurs, j’espère que ça vous a plu. Donnez-moi vos smartphones maintenant s’il vous plait.
Les deux individus, un peu groggy et gênés, s’exécutèrent et Élisabeth effaça les photos compromettantes. Enfin, elle regagna le taxi et le véhicule démarra pendant que les deux hommes remontaient leur pantalon, seuls et penauds sur le parking désert du col de la Gineste.

— Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi ce soir, fit le conducteur sincèrement ému.
— Je vous en prie et ce n’est pas fini, soupira Élisabeth.
Devant l’air d’incompréhension du chauffeur, elle retroussa sa robe, baissa sa culotte et glissa ses doigts dans sa vulve. L’orgasme eut lieu juste avant d’entrer dans le quartier Mazargues, là où la rue est éclairée.
À la station Saint-Charles, Élisabeth régla la course. Avant qu’elle ne quittât le véhicule, le conducteur lui déclara :
— Vous m’avez encore fait bander dans la descente.
— Pourboire ! répondit-elle, joyeuse.
Comme il était tard, elle rentra directement à son appartement après avoir envoyé un bref SMS à Martine pour l’inviter chez elle le jour suivant.

Martine ne s’était pas fait prier et, le lendemain, elle ne manqua pas de venir chez son amie. Élisabeth lui raconta avec force détails son aventure avec le chauffeur de taxi, les deux inconnus et l’orgasme qu’elle s’était procuré en redescendant sur Marseille. Elle en riait et Martine était ravie de la tournure des évènements. Élisabeth allait continuer, cela seul comptait. Rendez-vous fut donc donné chez Martine dans dix jours pour parler du défi suivant.

*

Le jour venu, la télévision murale qui, chez Martine, servait aussi de moniteur d’ordinateur affichait les sept boutons habituels. Élisabeth sourit :
— J’ai déjà renseigné le compte-rendu. Voyons ce qu’on me propose pour cinq cents points, fit-elle en cliquant joyeusement sur le bouton correspondant.
L’écran passa par toutes les couleurs, un bruit retentit, puis un texte apparut. Les deux femmes écoutèrent la voix synthétique, puis relurent ce qui était écrit. Martine jeta furtivement un œil sur son amie immobile, la bouche béante et qui fixait l’écran, comme hypnotisée.

Enfin, elles échangèrent un regard, puis ensemble éclatèrent de rire.



Fin de la première partie

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Commentaires de l'histoire :

Philus
Merci mumu !
Posté le 29/04/2020

mumu
Super !
Posté le 29/02/2020

Philus
Merci Micdom13 pour votre appréciation. Il n'y a pas encore eu les travaux à la station de métro Noailles et le bar à la station de taxis va bientôt ouvrir ! :-D Mes nouvelles ont lieu dans diverses villes de France, merci google maps, ou dans des villes imaginaires. Je suis désolé ici pour les Marseillais, mais Elisabeth se tient prête à les consoler de mes erreurs.
Posté le 22/08/2018

Micdom13
Bonjour. Merci pour cette histoire excitante et bravo pour l'idée d'un tel club. Un réel plaisir de lire un récit écrit dans un français parfait. Un seul bémol... la description de la station de métro Noailles qui n'a qu'un seul quai central relativement court et l'absence de terrasse de bar au niveau d la station de taxi St Charles.(gênant pour un lecteur marseillais). Mais encore bravo et vite la suite s'il vous plait. Cordialement.
Posté le 22/08/2018

Philus
Merci Mystérieux pour votre commentaire. La première partie de cette histoire se termine volontairement par un cliffhanger, l'histoire complète aurait été trop longue. J'écris déjà des nouvelles bien plus longues que la plupart de celles que je peux lire ici. La deuxième partie est donc finie et prête à être publiée, mais encore un peu de patience !
Posté le 19/08/2018

Mystérieux
Magnifiquement écrit, et très excitant, bravo continuez, j’attends la suite avec impatience.
Posté le 19/08/2018


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