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Le Manoir de la Luxure (part 4 : Interlude Juliette+Sophie et Clarisse)

Deux Duchesses satisfaites sur quatre... Matthieu s’attend à une nuit de repos. C’est sans compter sur les envies de ses servantes et de son hôtesse... qui s’avèrent plus profondes qu’il n’y paraît (sans mauvais jeu de mot).

Proposée le 14/01/2018 par Bob

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Thème: Nympho, vicieuse
Personnages: FFH
Lieu: Hôtel
Type: Roman


Ophélie me laissa finalement repartir en peignoir, après m’avoir affectueusement serré contre ses miches, et je regagnai ma chambre, aux anges.

Déambulant dans les couloirs déserts du manoir, les mains dans les poches de ma robe de chambre, je me sentais bien. Vivant.
C’était sans doute l’effet du sauna : mon corps était tonifié, aéré, comme purgé de toute une crasse lourde. Et mes ébats à répétition... j’étais plein de vitalité, d’un sang frais et clair, battu et fouetté à gros bouillons. Ma queue chaude et à moitié gonflée encore balançait entre mes cuisses, d’un poids de parangon.

Et, exécutant trois petits pas de valse entre les dorures des murs, je songeai que mon esprit aussi se ragaillardissait avec toute cette fornication ; que je prenais confiance en moi, à force de satisfaire ces créatures de rêve. Certes, je trichais avec l’ambroisy... mais me savoir apprécié me mettait un peu de baume au coeur.

J’avais toujours été du genre timide, hésitant... et le sexe m’avait toujours paru être une arène ou le moindre faux pas avec la partenaire équivalait à une mise à mort par la honte. Mais Clarisse et ses protégées avaient tant banalisé la chose pour moi, l’avaient tant désacralisée, que maintenant baiser me semblait facile, naturel, et j’étais bien dans ma peau (ou plutôt dans ma bite), exprimant juste de purs instincts sensuels sans soucis du jugement de l’autre. Je baisais non plus avec la peur de ne pas plaire, mais avec l’envie de partager du plaisir...
MAIS VOUS N’ÊTES PAS LÀ POUR DU DÉVELOPPEMENT DE PERSONNAGE, HEIN ?! Bande de cochons...
J’ouvris la porte de ma chambre en fredonnant... et laissai échapper un cri de surprise en découvrant Juliette et Sophie. L’une qui sautait à grand bonds sur mon lit en lui tirant des couinements de ressort, poussant des gloussements enfantins pleins de son énergie solaire ; l’autre assise sur un des coins du matelas, dans toute sa réserve froide, retranchée derrière ses lunettes. Mais toutes les deux entièrement nues.
« Ah, te v’là patron ! » s’exclama Juliette en se laissant tomber sur l’oreiller, ses seins tressautant dans le rebond comme deux petits flans appétissants « on t’attendait plus ! »
« Qu’est-ce que vous faites là ? » demandai-je. Juliette me lança un regard circonspect par dessus ses verres, l’air de dire : « sérieusement, tu te demandes ce que tes deux soubrettes fichent à poil dans ta chambre dans un bordel géant ? ».
« On est venues te chanter une berceuse » susurra Juliette en s’approchant à quatre pattes sur la couverture, féline et aguicheuse, dandinant son petit cul et pressant ses miches rebondies entre ses bras tendus, me lançant un regard vert lubrique « Un petit plan à trois avec tes dévouées soubrettes, ça te tente, l’Étalon ? »

Mon sang ne fit qu’un tour. Et finit sa course dans ma queue. Je sentis mes veines gonfler et mon brakmar encore chaud avoir un leger soubressaut entre mes cuisses.
« C’est le genre d’offre qui se refuse ? » demandai-je. Le sourire de Juliette s’elargit, et elle sauta à bas du lit. Sophie decroisa les jambes et s’approcha à son tour.
Juliette ramassa des pilules bleues dans la poche de son uniforme qui trainait au sol, et en croqua une.
« Toujours rêvé de tester ce machin. » commenta-t-elle, alors que les deux filles se refermaient sur moi. Elle passa ses bras autour de mon cou, tandis que l’autre me défaisait de mon peignoir avec des caresses expertes mais néanmoins un peu raides. Juliette plaça une pilule d’ambroisy entre ses canines, et me roula un gros patin. Comme d’ordinaire, une bouffee d’adrenaline et de testosterone monta. Ma queue se raidit aussitôt entre les doigts de Sophie, qui se lovait contre mon corps. Juliette prit encore une pastille entre ses dents et galocha cette fois sa camarade. Quelques gouttes de mouille fleurèrent aussitôt à ses lèvres intimes, alors qu’elle serrait les jambes.
Le contact des deux paires de seins collées l’une contre l’autre sur mon torse et le frottement des cuisses contre les miennes m’électrisa. J’embrassai fougueusement le cou de Sophie, lui arrachant un soupir, et glissai deux doigts dans la chatte moite de Juliette, qui miaula.

Nous basculâmes vite sur le lit. Sophie s’allongea, attrapa le sommier et écarta les jambes, exposant son abricot suintant. Juliette se jeta à plat ventre sur les draps, et lappa l’entrejambe de sa collègue en lui tirant un frisson. Pour ma part, je l’attrapai par la croupe et, à genoux, l’empalai en levrette. Elle ronronna, étouffant son cri dans les draps, et galba son dos en écrasant ses seins a croquer sur le matelas.
La chaîne commença. Ma bite cognait dans la chatte de Juliette, la langue de celle-ci dans celle de Sophie... qui gémissait, la bouche entrouverte, en me lançant un regard de feu émeraude qui m’excitait à mort.

Je décochai un coup de bite plus violent. Juliette se redressa en criant, cambrant magnifiquement son dos et redressant ses deux petites pommes rondes, que je m’empressai d’aggripper. Sophie s’ajouta à notre etreinte en venant coller ses tetons dressés a ceux de Juliette, et en venant masser mes boules d’une main sous la chatte ruisselante de sa camarade, tout en malaxant mon cul de l’autre. Pour faire bonne mesure, elle embrassa langoureusement Juliette.
Je levai les yeux au plafond, haletant, sans ralentir mon pilon. Dieu que c’était bon ! Je n’avais jamais tenté le plan à trois... je croyais commencer à m’y connaître, avec mes multiples expériences de ces derniers jours, mais là le sexe prenait une toute nouvelle dimension.

C’etait aussi un nouveau defi : j’avais deux demoiselles à satisfaire. Et si Juliette semblait aux anges, un large sourire fendant son visage rayonnant de volupté alors que je martelais sa chatte et malaxais à pleines mains sa poitrine, je sentais toujours la roideur de Sophie, derrière ses lunettes bien droites et ses mouvements experts, bien rodés, automatiques.
Une ombre me traversa l’esprit. Et si elle était aussi froide à cause de son métier ? Le sexe s’était banalisé, s’était dénué de toute passion. Elle était mécanisée à donner du plaisir, sans en rechercher.

Une empathie réelle monta dans mon coeur pour la soubrette (telle qu’elle manqua de me faire débander... mais les miaulements torrides de Juliette la maintinrent rigide comme barre de fer). La Sophie, je l’avais déjà palpée. J’avais réussi à la faire jouir, et ça l’avait troublée. Le travail était déjà entamé : à présent il fallait que je l’apprivoise, que je lui redonne un peu goût à la chair, que je lui fasse redécouvrir son corps et ses plaisirs.
...et pour ça, je devais d’abord clore le front « Juliette ».
Je pris une grande inspiration, reprenant le contrôle de mon excitation qui montait un peu trop promptement. J’allais tenter une position un peu atypique que m’avait montré Clarisse durant ma « nuit d’initiation », dans son appartement.
Je saisis Juliette par la taille, retirai mon pénis luisant de sa vulve et la plaquai sur le lit. Là, écartant ses jambes pour bien dégager ses lèvres roses, je caressai brièvement l’intérieur de ses cuisses pour titiller ses zones érogènes. En effet, un frisson parcourut le corps svelte et juvénile de ma partenaire, qui ronronna. Puis, là, empoignant ma queue raide, je la transperçai d’un violent coup de bassin. Elle poussa un hurlement, et se cramponna aux draps.

En apnée, je bourrinnai comme un forcené dans son vagin, tapant comme un sourd contre ses parois brûlantes avec mon gourdin. Ses cris grimpaient les aigus, son visage se crispait de délice, la langue entre les dents, et son corps cuivré se tordait de plaisir intense. Puis enfin, elle atteignit l’orgasme dans un piaillement aigu, et se cabra sur les draps. J’assénai un ultime coup de bélier au fond de l’utérus, et lâchai le torrent de semence, qui moussa jusqu’aux commissures de ses lèvres intimes avec un bruit spongieux.
Je m’arrachai à sa chatte, la laissant étalée sur le dos les jambes écartées et du sperme coulant de sa fente, une expression d’extase déviante, la langue tirée dans un sourir béat, et un rouge enflammé sur le visage. Puis, hors d’haleine, le gland à vif et encore giclant, je me tournai vers Sophie. Nos regards se croisèrent avec intensité, et elle se pencha, écartant une mèche blonde, pour me débarbouiller la bite de sa langue experte.
Je l’arrêtai d’un doigt, lui relevai le menton, et lui dis avec douceur « c’est moi qui veux te faire plaisir ». Elle ouvrit de grands yeux déconcertés.
La prenant délicatement par les épaules, je l’étendis sur le lit et m’arquai au-dessus d’elle de toute ma musculature, protecteur et ardent.
J’avais donné la Bête à Juliette, mais je réservai un Prince plus doux à Sophie.

Lentement, j’enfonçai ma queue encore droite dans le con de ma compagne. Elle poussa un petit gémissement.
Alors, commenca le balancier doux, rythmé, mais non pas depourvu de force. Chaque coup de bassin etait mesuré, puissant mais non brusque. Plein d’une fougue passionnée mais contrôlée.
Son corps pâle ondulait sous le jeu de mon brakmar, dont les formes rudes se dessinaient en relief sous son bas ventre. Ses seins médiums haletaient, dans le ressac de mes hanches et les hauts le corps de ses soupirs aériens. Son visage s’ouvrait, une certaine sensibilité se dévoilant dans ses paupières closes presque de pudeur derrière ses lunettes qui glissaient de travers, au milieu d’une corolle de cheveux blonds qui se répandait sur l’oreiller.

Alors, tranquillement, sans violence, vint son orgasme, qui se résuma à un rosissement et à un soupir plus guttural et long, empreint de chaleur pure, qui remonta tout le long de sa gorge en soulevant ses seins une ultime fois. Je donnai trois derniers assauts, lâchai la seconde salve dans un souffle, et me laissai tomber, épuisé, entre mes deux servantes. L’une étendue, les jambes tous azimuts, la chatte dégoulinante de dépravation écumante et le visage béat, rouge de luxure jusqu’aux oreilles ; l’autre allongée paisiblement, les cuisses un peu refermées avec pudeur, un leger souffle sifflant s’exhalant de ses lèvres au milieu de sa face rosie par un plaisir apaisé.
Là, dans un long soupir fatigué, je me laissai lourdement couler dans le sommeil.

Je me réveillai brusquement, un peu plus tard. La bouche pâteuse. Les deux soubrettes dormaient a poings fermés, à mes cotés, toutes nues, leurs poitrines soulevées par le souffle doux du sommeil.
Puis soudain je la vis. Une demi molle monta a une vitesse fulgurante.
Clarisse. À la fenêtre. Entièrement dénudée dans une espèce de nuisette voluptueuse, transparente, qui reposait sur ses formes sculpturales comme un voile de nuage. Elle regardait à l’extérieur, pensive, d’un air attristé qui ne lui ressemblait pas. La lune donnait des reflets d’argent à sa chevelure d’or.
Subitement, elle me remarqua. Un sourire tranquille s’esquissa sur son visage.
« oh, je t’ai réveillé ? » murmura-t-elle « Désolée... après tous ces ébats, tu as besoin de dormir... »
« J’etais juste venue réfléchir ici » dit-elle en rejetant son regard mélancolique à l’extérieur, caressant negligemment d’un doigt un de ses tétons qui pointait à travers le tissu translucide « j’aime cette chambre. On a une belle vue sur les douves, la nuit. »
« Je réfléchissais à ce Manoir. » poursuivit-elle « est-ce vraiment la bonne chose à faire ? Est-ce que mes petites protégées sont vraiment heureuses ? Je croyais les protéger du regard méprisant de la société, ici. Leur permettre d’assouvir leurs pulsions, dans un foyer stable. Mais je me rends compte que les clients ne les traitent que comme des vide-boules, sans aucune considération. Elles ne se plaignent pas, il y en a que ca excite, comme Juliette... mais certaines finissent comme Sophie : désabusées, aigries, n’atteignant plus l’orgasme qu’avec des aphrodisiaques à force de s’être faite baisée par des rustres... Ici, elles ne peuvent pas s’attacher, avoir un petit copain, quelqu’un qui les connaisse, leur permette d’explorer leur sexualité personnelle. Elles ont tout quitté : famille, amis... je me demande si c’est donc vraiment leur foyer, ici. Ou simplement un chenil pour chiennes neurasthéniques assoiffées de plaisirs charnels. »

Elle resta ainsi, sombre, mais avec son sourire affable que je lui avais toujours connu. Elle était belle, dans sa petite quarantaine, sa nuisette voluptueuse et le clair de lune.
« Dis moi, Matthieu... » souffla-t-elle « Tu veux bien me faire l’amour, là ? Pour me remonter le moral. Juste ici, calmement. Sans faire de bruit pour ne pas réveiller les autres ».
Elle n’avait pas dit baiser. Juste « faire l’amour ».
Sans que j’aie repondu, elle s’approcha du lit à pas vifs et légers d’enfant, grimpa sur le matelas et, se faufilant entre les filles, se dressa au dessus de moi sur ses cuisses.
Elle fit tomber sa chemise vaporeuse le long de ses bras, dévoilant son corps de déesse dont j’étais venu à presque oublier les courbes.

Nimbées d’un argent qui les sculptaient dans l’ombre dans un clair obscur digne de Sin City, ses formes parfaites rayonnaient : ses seins merveilleusement soutenus et galbés, mamelons dehors ; ses epaules ensevelies sous sa blondeur châtain, ses clavicules, son cou, sa poitrine soulevee par un leger souffle excité ; son ventre plat, qui s’évasait délicieusement vers son vagin déjà moite ; ses cuisses sveltes en extension de part et d’autre de mon bassin. Et son visage, souriant et doux, au regard pétillant dans la pénombre. Non plus habité par une perversité démente, mais par une douce envie teintée de mélancolie.
Elle ne faisait vraiment pas ses quarante ans.
De ses mains douces et expertes, elle sembla modeler ma queue flasque comme un épieu d’argile, l’érigeant d’une caresse enroulée autour du gland et de la grosse veine bleue. Elle l’empoigna avec délicatesse, et l’enfonça doucement entre ses lèvres intimes. Elle lâcha un soupir corsé, et moi un râle sourd, alors que mon dard pénétrait dans sa cavité chaude, humide et accueillante, qui me pressait comme un coussin moite.
Alors, elle commença son ondulation, fit jouer ses splendides hanches sur mon mât encore engourdi de sommeil. Elle ferma les yeux, se mordit la levre, se prit les cheveux, se malaxa un sein, lâcha force râles et soupirs voluptueux au milieu des souffles paisibles de mes servantes endormies.
Puis elle accéléra la cadence, et l’ondulation se changea en va et vient de bas en haut, plus rythmé et fougueux. Elle nouait sa chevelure derrière sa nuque en levant les bras, ses soupirs se faisaient plus passionnés encore, ses sourcils se froncaient en alternance avec des sourirs et des mordillements de lèvres. Des petits cris, des petits « Ah ! » surgissaient parfois.
Ensommeillé, je me sentais ouaté. Ma queue paraissait lointaine, et en même temps le plaisir se faisait bien sentir, mais à un niveau constant, calme, non pas dans une excitation haletante de cavalcade, mais dans un plaisir pur et primal.
Enfin, Clarisse toucha le septième ciel. Elle ravala un cri d’orgasme, et resta suspendue dans son élan de volupté, son dos cambré, présentant sa poitrine relevée vers le plafond. Le clair de lune a travers les carreaux imprima son image : son visage decomposé dans l’orgasme béat mais coi, les paupieres closes ; ses obus déployés vers le ciel dans toute leur splendeur, exposant sa gorge plantureuse et sensuelle ; son abdomen sculpté, ses cuisses toniques sur lesquelles choyait en desordre sa tunique vaporeuse.
Ce fut cette vision, incarnation de l’erotisme pur, qui me fit éjaculer dans une bouffée d’air sain, de plaisir charnel fusionnel.
Nous restâmes quelques instants l’un dans l’autre, silencieux comme deux ombres. Puis Clarisse rassembla les plis de sa nuisette autour d’elle, les mit en paquet dans ses bras, croisés sous ses seins en les rehaussant. Elle quitta le lit en lui arrachant un petit grincement, se glissa vers la porte sans un bruit en me montrant son beau petit cul et son dos pur où se déployaient ses cheveux d’or, puis s’éclipsa dans la porte de la chambre, en me lançant un ultime regard complexe.
La fatigue me regagna presque aussitôt. Mais alors que je m’abîmais dans le sommeil, et que mon ébat nocturne virait déjà au mirage, une pensée me traversa l’esprit.
Nous avions bai... non : nous avions fait l’amour sans capote, sans ambroisy. Sans artifices. Sans jeu lubrique. Avec simplicité et passion. Non plus comme un jeune homme en manque de sensations et sa MILF de voisine provocante et chaude du cul ; non plus comme l’heureux « bêta-testeur de viagra sur créatures de rêves » et son hôtesse nymphomane ; mais comme deux êtres humains en quête de plaisir, qui avaient atteint la volupté dans un échange intime, réciproque.
Nous n’avions définitivement pas « baisé », ou « niqué », ce soir là. Nous avions « fait l’amour ».

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Commentaires de l'histoire :

Anonyme
Ah mais ce n’est pas la fin, fan21 ! Il reste deux duchesses à rassasier... et un chapitre final retentissant, croyez moi !
Posté le 15/01/2018

fan21
merci à l'auteur surtout pour cette fin qui correspond bien à ma pensée . Bravo Continue
Posté le 15/01/2018


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