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D'un boisé à l'hôtel...

La première fois que Jean m'a séduite alors que je croyais devoir renoncer à lui...

Proposée le 19/06/2017 par MarieAnna

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Histoire vraie


La première fois que nous avons fait l’amour, je ne m’attendais à rien de lui.

J’éprouvais à son égard une attirance irrépressible à laquelle je n’avais nulle envie de me soustraire. N’ayant jamais eu de penchant pour les hommes plus vieux, et lui-même ayant toujours été fidèle même après trente années de mariage, je m’interrogeais sur la puissance de ce qui me poussait dans ses bras. Grand, le cheveu grisonnant, de tempérament taciturne et discret de premier abord, j’avais eu envie de mettre un sourire sur ses lèvres dès qu’il avait été engagé et que j’avais commencé à le côtoyer au bureau. Mes premières tentatives s’étant soldées par un échec, je l’avais cru insensible à ma jeunesse relative, à ma personnalité extravertie et à mon corps bien proportionné. Plutôt grande, je me sentais petite à côté de lui et je devais lever la tête chaque fois que je m’adressais à lui ce que je trouvais plutôt charmant, mais sans plus.

Au boulot, lorsque nous avions terminé un projet, nous devions nous présenter dans une salle afin d’attendre que nous appelle notre patronne et, au fil des jours, j’avais remarqué qu’il s’asseyait toujours à mes côtés et aimait me faire parler de mes anciennes affectations. Contrairement à mes autres collègues masculins, il ne riait pas de mes blagues et son regard pourtant perçant ne s’égarait jamais dans mon décolleté, même si j’avais parfois l’impression qu’il me fixait toujours plus longuement que ne l’auraient voulu les conventions. Je multipliais les sourires, déboutonnais parfois mon corsage un peu plus, prétextant la chaleur et ne manquais jamais de laisser traîner la main sur son bras ou son épaule, mais ne rencontrant aucun assentiment, j’avais compris que nous en resterions là.

Lorsqu’il m’invita à faire quelques pas dans le parc boisé, un soir, au sortir de l’édifice dans lequel nous nous arrachions les neurones, je me félicitai d’avoir enfilé ma jupe moulante et les bottes au genou qui m’obligeaient à balancer les fesses à chaque pas. Honteuse de mes pensées, j’acceptai la promenade comme si cela était normal dans notre boîte. Au détour du petit sentier qu’il m’invitait à emprunter, j’avais enfin réussi à reprendre mes esprits, me répétant que Jean était un homme marié et qu’il m’était inutile de me faire de faux-espoirs en l’imaginant en train de glisser ses grandes mains sous ma jupe ou en pensant que son souffle s’accélérant était dû à autre chose qu’à notre petite promenade. D’ailleurs, il me parlait de sa femme, de leurs trois charmants enfants et des tracas que son nouvel emploi lui occasionnait.

C’est au détour du sentier qu’un banc confortable et bien camouflé parmi la végétation nous incita à un peu de repos. Ses propos changèrent alors du tout au tout et il m’avoua que notre promenade n’avait que pour but de valider si son attirance à mon égard était partagée. J’étais soufflée et n’arrivais plus du tout à réagir, moi qui habituellement ai toujours l’attention de tous et le bon mot pour me sortir de toute situation. Les rôles étaient inversés.

Il me prit le menton, tourna ma tête vers lui et je sentis ses lèvres sur les miennes, douces, fermes, en contrôle. Je ne me dégageai pas et ses bras m’enveloppèrent doucement. Son baiser était appuyé sans être passionné et son étreinte aurait pu être celle d’un frère. Je me sentis pourtant basculer dans un état second. Un gémissement s’échappa de mes lèvres sans que je ne puisse rien y faire, mon souffle s’accéléra et tout mon corps fondit. Ainsi assis, je pouvais voir une bosse dans son entre-jambe alors qu’il se séparait de moi pour constater ma réaction. Je resserrai mon corps contre le sien, chaud, réceptif. Son regard ne se privait plus pour dévorer chaque parcelle de mon corps. À son contact, j’avais l’impression d’être une déesse à lui seul consacrée et je lui ouvris les bras, levai le menton pour qu’il parcourt mon cou de ses lèvres, mes cuisses s’écartèrent pour lui, sans même que mes mouvements soient conscients. Si j’avais pu le chevaucher sans ennuis, je l’aurais fait, juste là, dans ce boisé, sur ce banc. Je me contentai plutôt de prendre l’une de ses mains pour la poser sur ma poitrine, remerciant le ciel d’avoir pensé à mettre ma lingerie préférée ce matin-là. Ses doigts s’animèrent presque instantanément au contact de ma peau et glissèrent doucement entre les boutons défaits de mon chemisier blanc. Il commença par masser négligemment un sein par-dessus mon soutien-gorge pendant qu’il promenait sa langue sur la peau de mon cou. Puis je sentis ses doigts s’introduire sans gêne en direction de mon mamelon. Sa main était chaude et me prodiguait des caresses appuyées avec une confiance que je ne lui connaissais pas. Comment savait-il à quel point j’aimais qu’il roule mes mamelons entre ses doigts avant de les pincer délicatement? Comment arrivait-il à faire coïncider les vagues de plaisir qui montaient dans mon sexe avec les caresses que prodiguait sa bouche près de mon oreille? Jamais un homme n’avait réussi à me mettre dans un état de disponibilité sexuelle aussi grand en quelques minutes seulement comme il venait de le faire.

Lorsque je pris sa main qui pétrissait ma poitrine, il crut d’abord que je souhaitais tout arrêter. Beau joueur, il se redressa vaincu, enfin un sourire aux lèvres. Mais mon intention n’était pas du tout de me refuser à lui, au contraire. Je guidai donc ses doigts jusqu’à l’intérieur de l’une de mes cuisses ouvertes, la jupe déjà remontée jusqu’à ma culotte trempée. Je devais me retenir pour ne pas le pousser directement à l’intérieur de mon sexe d’où perlait ma mouille dégoulinante. Comme je l’aurais bien accueilli, il n’aurait rien regretté! Si ce n’est mon empressement, lui qui semblait tant apprécier tous les petits détails dont nous jouissions tous deux; la succion de sa bouche sur mon lobe d’oreille, la chaleur émanant de nos deux corps, le contact de sa peau légèrement humide que je découvrais sous ma paume, nos regards qui se croisaient chaque fois qu’il abandonnait mon cou, mes jambes qui s’accrochaient aux siennes, les gouttes de soleil qui tombaient sur nous entre les feuilles qui, espérions-nous, nous protégeaient des regards des curieux.

Sa main progressait néanmoins lentement vers l’endroit que j’espérais, mon corsage baillait de belle façon et je ne peux qu’imaginer la vision qu’offrait ma jupe retroussée lorsque Jean repoussa ma jambe et se redressa soudainement en s’écartant de moi, tentant avec tout le flegme que je lui connaissais de reprendre rapidement contenance. N’étant pas douée comme lui dans l’art des apparences, j’éclatai d’un grand rire spontané, tentant de remettre de l’ordre dans mes vêtements avant de voir Sarah ma collègue préférée, nous adresser un salut sibyllin qui m’empêchait de savoir ce dont elle avait été témoin. Pour donner le change, nous nous levâmes pour faire quelques pas rapidement et la conversation s’entama de façon fort artificielle, sur une pièce de théâtre imaginaire que je n’avais en fait jamais vue.

J’étais apeurée par ce que je venais de faire en si peu de temps alors que Jean en semblait amusé. C’était la première fois en dix ans que je commettais une incartade réelle au sein de mon couple. J’étais troublée par la cyprine qui avait détrempé le haut de mes cuisses, par mon cœur qui battait la chamade et par mes mains qui n’aspiraient qu’à caresser le ventre de mon futur amant. Je brûlais de découvrir son pénis que je devinais encore dressé pour moi.

Arrivés à sa voiture, il m’ouvrit la portière sans me révéler l’endroit où il comptait m’amener. Je montai sans dire un mot, j’avais finalement trouvé quelqu’un qui savait me faire taire. Dans sa voiture, il s’occupa tout d’abord à nous mettre du Haendel avant de reposer sa main sur ma cuisse, remontant lentement ma jupe au passage. Il avait l’air entièrement absorbé par sa conduite, mais ses doigts habiles se frayaient un chemin jusqu’à mon sexe dont il caressa d’abord l’entrée, protégée par ma culotte. Puis, au hasard d’un feu rouge, alors que son index s’était attardé sur mon clitoris, il tassa le tissu de quelques centimètres avant de revenir à la charge entre mes lèvres. Il passa son doigt doucement entre mes grandes lèvres, me rendant folle de désir, m’obligeant à m’adosser fortement à mon siège et à regarder fixement vers l’avant pour ne pas hurler de plaisir. Je ne pouvais croire qu’il ne m’avait encore pénétrée d’aucune façon et que seuls ses doigts m’effleurant me mettaient dans un tel état. Ses caresses s’intensifièrent et ses doigts remontant régulièrement jusqu’à mon clitoris se mirent à me faire craindre l’orgasme solo qui s’annonçait. De peur d’interférer avec sa conduite, je n’osais poser la main sur son sexe qui m’attirait dangereusement. J’avais si hâte de l’entourer de mes lèvres, de le mouiller de ma salive, de le masser avec ma langue, de lever les yeux vers lui, les joues creusées par la succion, d’entourer sa hampe de mes doigts et de jouer avec son plaisir. Je voulais l’entendre râler, je voulais qu’il me supplie de le faire jouir, qu’il se soulage dans ma bouche, sur moi. Je désirais connaître le goût de sa semence.

Il arrêta sa voiture après une trentaine de minutes de route. Nous étions sortis de la ville, la nuit était presque tombée et nous étions dans le stationnement d’un hôtel coquet. Il se tourna vers moi, me regarda longuement de la tête aux pieds alors que je n’osais toujours rien faire ou dire. Puis, il saisit ma tête entre ses mains et m’embrassa fougueusement. Je gémissais tout autant sous ses baisers que lorsqu’il me caressait en conduisant. Je pus enfin diriger mes caresses vers son ventre plat que j’avais envie de sentir depuis longtemps. Une main s’y attarda alors que je poussais de l’autre main l’exploration à l’intérieur de son pantalon, sans toutefois le détacher. Lentement, ainsi que je sentais qu’il le désirait, mes doigts s’enhardissaient vers l’objet de mon désir alors qu’il s’abandonnait de plus en plus à mon contact. Je déboutonnai son pantalon afin de mieux caresser sa verge encore chastement à l’intérieur de son sous-vêtement, mais il remonta mes mains. Je me rabattis donc sur sa chemise que j’entrouvris, insinuant tout d’abord quelques doigts vers ses pectoraux. Son odeur m’enveloppa et j’y plongeai instinctivement le nez, embrassant la peau rasée de sa poitrine. J’aimais le petit sillon qui la séparait en deux et m’y attardai longuement, cependant que Jean en profitait pour caresser ma nuque d’une main et passer le pouce à l’intérieur de mon soutien-gorge pour sentir le côté de l'un de mes seins.

Puis, sans dire un mot, il se reboutonna, sortit de sa voiture, ouvrit ma portière et m'invita à l'accompagner à l'intérieur.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

MarieAnna
Merci de vos commentaires. :)
Posté le 27/06/2017

First79
J'attend la suite avec impatience
Posté le 20/06/2017

Donatien
Excellent début, qui nous laisse un peu sur notre faim !
Posté le 19/06/2017


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