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Plat et dessert (Pilote)

Les pérégrinations sexuelles d'un jeune carnassier, philosophe et ambitieux. 20 ans. Le corps rude et beau entretenu par le travail physique. L'esprit virevoltant dressé par l'érudition et la passion.

Proposée le 20/02/2017 par Gorbuscq

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Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie


Affalé sur le lit de ma copine, je venais d'achever Martin Eden de London. Depuis trois jours, le marin et moi nous donnions rendez-vous après mon travail. J'apprenais de lui avec fascination et répulsion. Je travaillais en ce moment comme plâtrier dans un quartier privé du seizième. C'était l'été. Il faisait terriblement chaud et lorsque j'arrivais chez ma copine qui me faisait la grâce de l'hébergement. Je prenais aussitôt une douche pour dissiper la crasse et la sueur, puis je me promenais sans vergogne nu dans le petit appartement - une colocation de deux filles. En présence de la colocataire de ma copine - Emilie -, je m'adaptais tout de même aux conventions sociales en vigueur en ce début de vint-et-unième siècle et je portais un short. Ainsi allait ma routine depuis une semaine.

Je fixais pensivement le plafond, me représentant le parcours initiatique et tragique du personnage de London, quand la porte claqua. Probablement Emilie, ma copine était partie à un concert. Je m'étais attendu à une soirée de tranquillité : habituellement Emilie me fuyait comme la peste et filait chez son copain. C'est que la jolie blonde était quelque peu troublée de mes audaces et de mon caractère. Rien de sexuel. Je lui avais simplement fait subir le traitement que je réserve habituellement aux personnes que je rencontre : discussions intellectuelles, provocations gentillettes mais fermes, etc. Beaucoup de femmes étaient habituées aux platitudes consensuelles que la masse masculine produisait invariablement lors d'un échange. C'était habituellement elles les maitresses du bon goût. Plus particulièrement Emilie : école de magistrature, blonde, tailleur, vingtaine d'années, sportive. Tant de qualificatifs qui la classent à priori parmi les "avions de chasse" auraient proclamé mes compagnons maçons du moment. Pourtant, les premières courtoisies échangées, ce rapport animal, presque impalpable, qui permet aux êtres humains de se situer sur l'échelon de la domination et de la soumission s'était clairement installé en ma faveur. Elle était ennuyeuse, voilà tout. Rien à sa décharge : elle était jeune, accaparée par la course aux bonnes notes et un peu décervelée. Normale, trop normale, donc ennuyeuse, au grand déplaisir de son égo. Pire, j'avais eu le malheur de lancer son copain dans une colère noire - le type de celles qui dévoilent une grande immaturité et faiblesse intellectuelle -, alors que nous avions seulement eu le malheur de discuter de l'actualité politique. Ainsi, Emilie et son mâle avaient toutes les raisons d'éprouver des émotions à mon encontre. C'était bien malheureux qu'ils eussent choisi d'en éprouver des négatives et poisseuses. De mon côté, je m'en accommodais fort bien. Je m'étais résolu depuis longtemps à ne plus jouer la politique de l'indifférence qui semble être la règle de notre société. A vouloir être indifférent, l'on finissait invariablement par l'être. Les soirées sont remplis de gens "gentils", "intéressants", "sympas", mais trop peu d'interlocuteurs dignes de ce nom.
Emilie fila directement à la douche. Elle ignorait peut-être ma présence. Je replongeais dans mes réflexions sur l'individualisme et le propos de London dans son roman.

Quelques dizaines de minutes passèrent. Je tendais ici l'oreille pour suivre les activités de ma colocataire improvisée, puis je retournais là à mes pensées. Cela faisait plusieurs heures que j'étais allongé sur le lit. Le soir tombait et la faim gagnait mon corps travaillé par la fatigue. Je me levais et me glissais nonchalamment vers la cuisine. Emilie s'était enfermée dans sa chambre et en passant devant sa porte, je devinais qu'elle regardait une de ces infâmes séries que les filles suivent compulsivement. Une fois dans la cuisine, je me préparais un splendide sandwich. Un revigorant mélange de sauces, de viandes et de légumes. Bonne âme et désireux de partager, j'en tranchais un bout pour Emilie qui ressortait probablement d'une longue journée de stage sous-payé dans un bureau mal climatisé. Je m'assis au balcon pour dévorer ma part en observant la nuit qui tombait langoureusement sur Paris. C'était là une des vertus les plus plaisantes du travail physique : le repos. Le modeste café, l'ignoble canapé, la nourriture de mauvaise qualité, tout cela confinait au sublime dans le délassement d'un corps d'ouvrier. Difficilement, je me relevais et rentrais à l'intérieur. Je pris le bout de sandwich que j'avais réservé à Emilie, puis - surmontant ma réserve naturelle - je toquais à sa porte.
- Oui ? demanda-t-elle d'une voix inquiète après quelques secondes.
- Bonsoir Emilie, lui répondis-je, j'ai fait à manger. Je t'en apporte un peu si ça t'intéresse.
Un silence ponctua ma proposition, puis la porte s'ouvrit sur une Emilie en petite tenue : nuisette rose et transparente. Un peu délavée, mais terriblement évocatrice. Elle épousait parfaitement ses formes et s'arrêtait avec juste mesure sur le haut de ses cuisses bronzées. Je regardais avec un peu de surprise l'ensemble. Je n'éprouvais aucune gêne, jusqu'à ce que mon regard heurte les tétons splendides qui trônaient sur des seins parfaitement ronds. Enveloppés par la nuisette, ils sembler vouloir jaillir hors d'elle, la percer.
- Oh Jocelyn, c'est toi ! Tu m'as fais peur, je croyais être se…
Elle devint livide et s'éloigna d'un pas. Si j'étais troublé par l'érotisme improvisé de sa tenue, elle l'était réciproquement par ma nudité. Il est vrai que dans ma gentillesse et mon éternelle distraction, j'avais omis ce détail. Depuis, que j'étais rentré, je m'étais débarrassé de toutes les peaux fibreuses qui m'avaient alourdies la journée. J'étais pourtant venu frappé à sa porte en toute innocence, mais, comme de coutume, je brillais par mon talent pour l’asociabilité.
- Flûte ! lançais-je en me regardant d'un air amusé.
Flûte était mon injure favorite.
Emilie claqua la porte.
Je partis reposer le sandwich dans la cuisine. Elle finirait bien par être saisie par la faim et par apprécier cette attention. Je retournais dans la chambre de ma copine. Il était temps de se mettre au travail. J'étais occasionnellement payé pour la remise en forme et l'épuration du style hachuré et vandaliste des productions des journalistes d'un grand magazine. Un job qui s'accordait peu avec ma personne selon mes proches. L'aspect tâcheron et vile peut-être. Pourtant, c'était un de mes passe-temps favori. Corriger les corrigeurs. En sus, cela m'apportait un surplus d'argent pour vivre, voyager, acheter mes livres, financer mes études.

Emilie finit par quitter sa chambre et se rendre dans la cuisine. J'en étais à mon troisième article et les vingt-deux heures allaient bientôt me pousser au sommeil. Je me levais vers cinq heures le lendemain. Je m'arrêtais quelques secondes pour l'écouter manger ma production. C'était réconfortant et cela me fit plaisir. La tête de nouveau dans le travail, je l'entendis s'affairer pendant quelques minutes. Troublant. Comme beaucoup, j'étais doué d'un instinct - ou d'une imagination, c'est selon - très réceptif. Et celui-ci me tenaillait. Quelque chose se tramait. Cela m'empêcha complètement de travailler et je finis par abandonner mes corrections. A raison, car Emilie s'avança soudain vers la chambre et toqua à la porte.
- Oui ?
Elle ouvrit. Toujours en nuisette. J'étais d'ailleurs moi-même toujours nu.
- Ton sandwich était bon, j'ai fait un petit dessert. Ca te dit ?
Adorable. Elle tenait à la main un petit saladier dans lequel flottait une salade de fruits.
- Oh ! m'exclamais-je, ça c'est bien vu !
Je me levais et m'approchais d'elle. Elle eut un instinctif mouvement de recul, mais ses paupières papillonnèrent. Ma productive imagination s'enflamma de pair avec les battements de mon cœur pour dessiner les prémices d'une scène plaisante
- Attends.
Elle se retourna et se dirigea vers la cuisine. La galbe de ses fesses se profila splendidement dans la pénombre. Je décidais de ne pas attendre et je me dirigeais à mon tour vers la cuisine. Elle avait sorti deux petits bols et entreprenait de les remplir. Délicatement, j'effleurais ses hanches en me glissant à côté d'elle. Pas de réaction.

Elle me lança sur ma journée en me tendant un bol. Je lui racontais de manière expéditive. Elle avait toujours été fascinée par mes activités, mais c'était si étranger à son monde qu'elle s'échouait toujours à de navrants commentaires : "oh c'est intéressant" ; "oh ça doit être sympa". Puis, elle me raconta la sienne. J’acquiesçais et la relançais du mieux que je pus. Tout deux debout dans la cuisine, nu ou quasiment nue. La scène était superbement incongrue. Elle rationalisait pour y survivre, me racontant les racontars, dissertant sur les affaires "classées secrètes" du tribunal. Moi, je goûtais avec délice à la singularité de la chose. J'imaginais mille dénouements, mille interruptions. Et si ma copine revenait ? Son concert avorté ? Je pense qu'elle peinerait autant qu'Emilie et moi à croire la scène qui se déroulait dans la cuisine.
Les mots coulaient. Emilie était à la fois méfiante et sur ses gardes, mais elle riait aux éclats à la moindre pointe d'humour. Nos bols étaient terminés et bientôt nous n'avions plus rien à nous dire. Je m'approchais d'elle délicatement. Pas de réaction apparente. Je posais ma main gauche sur la courbe de son dos. Silence et regard tendu. Je décidais d'y aller franchement et je l'embrassa soudainement. Elle me répondit presque aussitôt et poussa un petit cri de délivrance lorsqu'elle put se détacher de ma bouche. La main toujours posée sur sa hanche, je glissa la seconde sous sa nuisette pour la caresser. Voilà, la folie nous prenait désormais et il m'importait juste de la prendre. Ses petits bras formaient un cercle sur mes épaules solides et elle ne cessait de pousser des petits cris de délivrance. Je lui diagnostiquais une libération impromptue de frustration et pour confirmer l'idée, je la pénétrais avec mon doigt. Un grand frisson. Bien vu. Je retirais mon doigt et elle jeta aussitôt ses jambes autour de mes abdominaux. Je la rattrapais avec surprise, ses deux fesses rondes et lisses pressées dans mes mains. Sa nuisette était en désordre et un sein avait enfin réussi à s'en échapper pour se coller à mon torse. Je bandais comme une bête et le bout de mon pénis caressait de temps à autre ses cuisses, son sexe, son cul au gré de nos baisers.

D'un commun et silencieux accord - le même qui nous avait poussé à nous lancer dans cette entreprise - je la porta à sa chambre. La porte était ouverte et je me dirigea droit vers son lit. C'était la première fois que j'y mettais les pieds. Joli. Ci et là trainaient des cahiers, des livres ou les caleçons de son copain.
Je l'allongeais sur le lit et l'embrassa. Elle poussait toujours ses petits gémissements animaux. Assurément elle avait beaucoup fantasmé. Et le mélange de ressentiment, d'incompréhension et de désir l'avait mené à cet état de quasi transe. Je dévorais de mes mains son corps et plus particulièrement son dos et ses fesses. Mes doigts glissaient d'un trou à un autre, chatte ou cul, je ne saurais dire. Ils rentraient et sortaient, c'est tout ce qui importait. Les préliminaires s'annonçaient bien, mais elle saisit rapidement ma bite alors qu'elle était allongée et la tira vers son vagin. Je lui obéis avec grande joie et la pénétra jusqu'à la garde d'un coup sec. J'en fus moi-même étonnée. Elle mouillait tellement. Un véritable râle de plaisir s'échappa de sa bouche, de son nez, de ses yeux. Je crus qu'elle avait eu un orgasme sur l'instant, mais elle écarta encore plus grand ses jambes et posa ses mains sur mes fesses pour me pousser plus loin. Mon sexe était de bonne taille et j'occupais déjà tout l'espace qu'il était donné d'occuper dans sa chatte. Je commença à la limer. D'abord doucement, par courtoisie ; j'abandonnais rapidement la politesse au profit de la rudesse. La nuisette mystérieusement déchirée, les jambes en l'air, elle s'offrait complètement à moi. Je la débarrassais des vestiges de son vêtement, puis la contemplais, tout en brutalisant avec vigueur son trou.
Rapidement, le simple missionnaire nous lassa. Elle se jeta à quatre pattes, les fesses tendues en offrande vers moi, le visage tourné vers la fenêtre ouverte. Bientôt, tout le quartier entendit les cris d'allégresse qui résonnaient dans la nuit chaude et soporifique de l'été. Je la ramonais avec tant de ferveur. Plusieurs orgasmes la saisirent, identifiables par un long silence entrecoupés de spasmes. C'était la première fois que je voyais un tel relâchement. Cela avait des airs de délivrance. Sous son corset d'habitudes, de morales, de peurs, là voilà qui se livrait enfin à l'extase. Elle avait décidé de ne plus être ennuyeuse et j'étais le dieu auquel elle se sacrifiait toute entière. Chaque coup de ma bite était un souffle de vie qui se répandait dans son organisme maltraité par la passivité, l'automatisme, le contrôle. Elle avait connu d'autres hommes, plus vieux, plus jeunes, plus riches, plus pauvres, mais je savais - à ses cris, aux vibrations qui parcouraient ses deux fesses écrasées par mes mains, à l'inondation qui avait lieu dans son vagin - que j'étais le premier à la faire jouir.
La baise dura encore un temps infiniment long et court à la fois, à la fin duquel je finis par me déverser en elle. L'équivalent de deux jours de production spermatique lui remplit la chatte et - faute d'espace - s'écoula le long de ses cuisses. J'étais si profondément ancré en elle que je ne parvins pas à m'écarter tout de suite. Le derrière collé contre mes hanches, elle attendait docilement que chaque goutte que je lui destinais parvienne à sa destination. Quand enfin, je me détachais d'elle, un flot blanc s'échappa de son con et se déversa sur le lit. Elle poussa un soupir de joie, s'allongea et me regarda avec ferveur.

Je fis mine de m'échapper, mais elle me saisit aussitôt le bras avec une mine suppliante. Aucun de nous n'avait parlé. Nous n'en avions pas besoin. Je me rapprochais d'elle et après un baiser presque amoureux, je lui saisis avec délicatesse, mais fermeté, les cheveux. C'était le signal qu'elle attendait. Je n'avais pas débandé un pouce et elle se plia pour engouffrer mon sexe dans sa jolie bouche rouge. Elle nettoya d'abord la semence restante à la langue et avec grand soin, puis commença à me sucer. C'était splendide. Je la regardais. Ses jolies jambes tremblaient, encore impressionnées par le traitement infligé à son corps. Ses mains aussi étaient parcourues de tremblements. Tout son corps. Sa pipe, c'était sa façon de me remercier de cette expérience psychédélique. Un petit orgasme me saisit et j'éjaculais une fois de plus. Elle toussa sous la surprise, mais ne se détacha pas. Elle attendit quelques secondes avant de recommencer, je devinais qu'elle avait avalé. Je m'étais préparé à des excuses, mais ce n'était apparemment pas nécessaire. Elle me suçait toujours avec application. Peut-être pour une troisième volée. Cette fille venait décidément d'exploser. Elle était désormais libérée. Une vie de joie et de libertinage s'offrait à elle et venait remplacer la promesse mortifère de l'existence bourgeoise qu'on lui avait jusque là toujours préconisé de suivre. J'étais son guide et je l'avais menée vers ces chemins plus exaltants. Pourtant, le sevrage n'était pas encore complet. Je sentais - alors qu'elle continuait à me pomper - qu'elle n'était encore qu'une créature effrayée et timide. Il fallait que je lui offre un dernier présent.
Pendant que sa chevelure blonde s'agitait sur mes parties, je me penchais pour atteindre son cul. Deux fruits éclatants. Je les caressais avec appétit, puis aventurais mon doigt vers son anus. Elle se pétrifia. Pour ne pas la brusquer, je fis des petits cercles concentriques avec mes doigts, une spirale qui allait bientôt s'échouer directement au cœur de son intimité. Elle se détendit progressivement. Elle était prête. Je la pénétrais doucement, jusqu'à la première phalange. Etroit. Elle avait cessé de me sucer et sa tête reposait sur ma cuisse. Elle était attentive. Curieuse et apeurée, mais j'étais son maître et je ressentais sa pleine confiance. Je poursuivais jusqu'à la deuxième phalange. Elle me lança un "vas-y vas-y". Les premiers mots, mais ils sonnaient si animal que c'était presque l'injonction de ses hormones. Je retirais mon doigt et me glissais derrière elle, en cuillère, l'immobilisant avec autorité. Elle tendait à nouveau son derrière vers moi et écarta de son propre chef avec sa main celle qui était tournée vers le plafond. Sa chatte était encore dégoulinante de mouille et de sperme. J'humidifiais rapidement mon sexe avec, puis pressa mon gland contre son anus. Il pénétra lentement et les fesses s'ouvrirent magistralement en sésame au fur et à mesure de sa progression. Emilie était silencieuse. Elle ne savait pas quoi faire, c'était à l'évidence sa première fois.
Comme une symphonie malicieuse, je commençais mes vas-et-viens avec subtilité. Sous le progrès de l'imaginaire musique, j'accélérais progressivement le rythme. Bientôt, son conduit anal fut presque aussi dilaté que sa chatte. J'accélérais. Emilie tira avec encore plus de vigueur sa fesse et poussa d'étranges grognements. J'accélérai. Elle tourna sa tête sur le côté pour m'embrasser, nos langues s'entrechoquèrent. J'accélérais. Ses seins dressés étaient secoués mécaniquement par mes ferveurs d'amant, c'était magnifique, j'en saisis un et l’agrippais. J'accélérais. A l'acmé du délicieux concerto, je lui ramonais le cul comme jamais je n'aurais osé lui ramoner la chatte. Elle se masturbait d'une main et m'encourageait de l'autre en me pressant le dos. Je finis par exploser : la bite plantée au plus loin qu'il m'était donné d'aller dans son cul. Je repoussais les ultimes limites de nos anatomies, de nos squelettes pour pouvoir arroser son intestin de semence. J'avais mal et elle plus encore, mais elle suivait mon intention et m'avait fait totalement don de son corps. Je jouis toutes mes ultimes réserves aux tréfonds de son cul. S'il m'eut été donné d'atteindre son estomac, son coeur, de la transpercer, je l'aurais fait et elle m'en aurait supplié.

Nous restâmes immobiles pendant plus d'une minute. Je ne pouvais me résoudre à quitter son fessier. Je lui caressais les cheveux avec tendresse et, finalement, je me résolus à me retirer. Doucement. Avec réticence. Je quittais le lit. Nos regards se croisèrent. Elle était belle. Un mince filet de foutre avait échappé à sa vigilance et formé une trace à la commissure d'une de ses lèvres. Son corps bronzé était étendu, paralysé. La chatte malmenée se repaissait de la semence que je lui avais offerte. Ses fesses étaient complètement éclatées, le sperme n'avait pas encore eu le temps de redescendre, mais un mince filet rouge indiquait que mes assauts l'avaient blessée. Elle n'en avait pas l'air le moins du monde affectée et elle me contemplait, fiévreuse. Je lui offris un dernier baiser, suivi d'une longue caresse sur le ventre, puis la quitta pour la chambre de ma copine. Il était tard et je devais être en forme pour demain.

Ma copine revint vers deux ou trois heures du matin. Complètement bourrée. Elle se mit en tête de me sucer et pesta devant l'odeur de mon pénis - encore encrassé par sa douce colocataire - mais l'avala goulûment. A demi-ensommeillé, je goûtais - comme dans un rêve - au plaisir physique de la fellation et au plaisir psychologique de sa colocataire qui, à deux cloisons de là, se remettait de nos vigueurs, le corps traumatisé et honoré.

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Commentaires de l'histoire :

Rochelle Athenaïs
Bravo ! C'est majestueux ! C'est tellement bien écrit, fluide, j'en redemande... Phèdre a raison, pour moi également c'est l'un des meilleurs textes qu'il m'ai été donné de lire... Vous êtes une gourmandise...
Posté le 29/03/2017

Phèdre
Texte incroyable, d'une poésie enivrante et agréable, loin de la vulgarité de certains. Les scènes sont sublimées, avec des crescendi vibrants d'érotisme et de talent. Un texte très réussi, et certainement l'un des meilleurs qu'il m'est arrivé de lire.
Posté le 21/02/2017


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