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La joggeuse

Réveillé de bonne heure, j'en profite pour aller lire dans un parc, à la fraîche. Une décision riche en rencontres.

Proposée le 7/11/2016 par Korn

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Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Histoire vraie


Lorsque j'étais encore à la fac, j'aimais bien aller réviser, tôt le matin, dans un parc tout proche de chez moi. L'endroit était très calme et regorgeait de recoins discrets où un jeune étudiant comme moi pouvait s'installer sur un banc ou un muret, musique à fond dans les oreilles, sans crainte d'être dérangé.

Ce jour de novembre, deux abrutis m'avaient réveillé à cinq heures du matin en gueulant dans la rue et, incapable de me rendormir, j'avais finalement décidé de me lever et d'aller m'installer tranquillement sous un lampadaire pour lire un roman prêté par Florence quelques jours plus tôt. Il devait être 5h45 lorsqu'une forme me dépassa à toute vitesse. Je levai la tête pour constater qu'il s'agissait d'une joggeuse et qu'elle avait un joli petit cul moulé dans un leggings de sport.

Je me replongeai dans ma lecture en songeant qu'il y avait vraiment des gens motivés pour aller courir avant même le lever du soleil. Dix minutes plus tard, je fus à nouveau dérangé par la joggeuse, qui avait fait le tour du parc et me repassait devant. Attentif, je levai la tête pour son troisième passage, et pus la détailler.

C'était une très jolie femme, la petite trentaine, très fine, avec des cheveux châtains noués en queue de cheval qui dépassaient de sa casquette. Elle portait une tenue de running qui mettait clairement sa silhouette en valeur, chose rare s'il en est. Je la suivis du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse à ma vue, me faisant la remarque qu'elle avait quand même un sacré beau derrière. Je ne me privai pas de la mater à nouveau lors de son quatrième passage.

Il était 6h30 lorsqu'elle termina son cinquième tour et vint s'asseoir à côté de moi sur le banc, en sueur, les joues rougies par l'effort.

- Moi qui pensait être la seule debout à cette heure, fit-elle après avoir repris son souffle.

- Désolé de vous décevoir, répondis-je dans un rire.

J'en profitai pour la regarder un peu plus. Elle était vraiment belle, avec des traits bien dessinés. Sa poitrine, sans doute comprimée par une brassière, n'était pas très grosse, mais tranchait tout de même avec sa minceur.

- J'aime venir lire de bonne heure, on est tranquille.

Elle hocha la tête.

- C'est aussi pour ça que j'aime venir courir si tôt. Mais c'est la première fois que je te vois.

Je haussai les épaules.

- J'ai été réveillé par des gars qui rentraient de boîte. Alors je me suis dit qu'il valait mieux profiter d'être debout pour venir lire un peu.

- Et qu'est-ce que tu lis ?

- Hellraiser, c'est un roman d'horreur.

Ses lèvres fines esquissèrent une moue.

- Je ne connais pas. Et je ne pense pas que ça soit mon genre, entre nous je n'aime pas trop les films et livres d'horreur.

- Pourtant vous venez courir alors qu'il fait encore nuit, c'est que vous n'avez pas froid aux yeux.

Elle eut un rire gêné.

- Ça n'a rien à voir. En fait...

Elle se mordit la lèvre. Elle avait l'air d'être en proie à un véritable combat intérieur.

- En fait, se reprit-elle, je viens courir quand il n'y a personne parce que...

- Parce que ?

- Parce que chaque fois que je fais du sport, j'ai envie. Vraiment très envie.

Je fis mine de ne pas comprendre.

- Envie de ?

Elle se mordit à nouveau la lèvre.

- De sexe. Du coup, je cours quand il n'y a personne pour ne pas tromper mon mari.

- C'est déjà arrivé ?

Elle acquiesça.

- Deux fois. Je n'ai pas réussi à me retenir.

- Mais du coup, pourquoi vous être assise sur ce banc ?

Elle planta son regard dans le mieux. Ses yeux brillaient avec intensité.

- J'ai essayé de passer mon chemin, de continuer sans m'arrêter. Mais je n'ai pas réussi. Quand j'ai vu ta façon de me reluquer, j'ai craqué. J'ai tellement envie de te goûter, je veux te sentir grossir dans ma bouche, je veux que tu me remplisses, que tu exploses dans mes entrailles et déverses ta semence chaude tout au fond de mon ventre. Tu es d'accord ?

Je souris.

- J'aimerai bien, mais je n'ai pas de préservatif, tranchai-je.

- Oh... fit-elle d'un air déçu.

- C'est sûrement mieux comme ça, ça vous évitera de tromper votre mari.

Ses lèvres fines s'élargirent, découvrant des dents blanches et alignées.

- Sucer n'est pas tromper.

- Je vous demande pardon ?

Elle renchérit.

- J'ai dit que sucer n'est pas tromper.

Ses yeux s'embrasèrent. Elle se leva et me prit la main pour m’entraîner à sa suite.

- Viens, c'est l'affaire de cinq minutes. Je vais te tailler la pipe de ta vie et tu vas me remplir la bouche de ton jus.

Oh et puis merde. Cette femme était plus bandante que la plupart des nanas de mon âge, et sans aucun doute plus douée de sa langue. Et de toute façon, j'étais moi-même déjà tellement avancé sur le chemin de l'infidélité qu'à ce stade je n'en avais déjà plus rien à foutre.

Elle me guida vers un petit bosquet, très à l'abri des regards. Nous étions dans le noir quasi-complet, je ne distinguais d'elle qu'une vague silhouette dans la pénombre. Elle pressa soudain son corps souple contre le mien. Elle ne m'embrassa pas, elle se frottait juste à moi avec une bestiale sensualité.

- Oh bon sang, susurra-t-elle à mon oreille, je n'en peux plus, il faut que je te fasse jouir.

Je n'en pouvais plus non plus, elle m'excitait tellement que j'étais au bord de l'explosion spontanée. Je n'osais même plus bouger, de peur d'éjaculer si je posais les mains sur cette entêtante créature.

- Ça te dérange si je me masturbe en même temps ?

Je secouai la tête, elle retira son pantalon de running et le suspendit à une branche. Je baissai mon jean et mon boxer, le froid fit un peu redescendre mon excitation et m'empêcha de jouir quand elle posa ses doigts sur mon membre bandé à mort.

- Tu as une jolie queue, commenta-t-elle en me masturbant délicatement.

- Euh, merci, répondis-je un peu gauchement.

Ses caresses étaient très agréables, elle ne serrait pas assez pour me branler vraiment, mais juste ce qu'il fallait pour me faire beaucoup de bien. Son autre main avait glissé sous son haut et pétrissait son sein. Elle s'approcha encore de moi, je sentis mon gland courir contre son bouton, écarter délicatement ses lèvres détrempées en frottant contre son sexe. Je la voulais tellement.

Je voulais lui faire l'amour sur l'herbe, tendrement et délicatement. Jouir en elle et avec elle. Je voulais la prendre sauvagement contre un arbre, flatter ses courbes, pétrir ses seins. Je voulais recouvrir son beau visage de sperme, la sodomiser sans ménagement, la regarder se gaver de ma semence. Je voulais goûter sa vulve et la sentir jouir sur ma langue. Je voulais la voir s'empaler sur moi et donner la cadence. Je voulais la salir et la cajoler. La dominer et la laisser me dominer.

Je sentis mon sexe se contracter brusquement contre le sien, mes pensées avaient eu raison de mes dernières réticences, mon sperme jaillit, s'étala sur sa vulve et ses cuisses, sur ses doigts et sur ses chaussures. Elle porta sa main à ses lèvres, lécha la semence qui s'y trouvait.

- Je suis désolé, bafouillai-je. Je n'ai pas pu me retenir.

- Je vais le prendre comme un compliment.

- Vous pouvez !

Elle sourit.

- Merci.

Pris d'un subit instinct, je l'agrippai par la taille et la pressai contre moi. Elle ne se déroba pas lorsque mes lèvres se posèrent sur les siennes, ni lorsque ma langue força l'entrée de sa bouche. Elle ne se déroba pas lorsque je palpai ses fesses rondes et musclées, ni lorsque mes doigts s'infiltrèrent entre nous et caressèrent sa vulve maculée de sperme.

Elle ne se déroba pas, non, elle m'accompagna et me guida. C'est elle qui enfonça mon majeur et mon index dans son antre. C'est elle qui leva une jambe pour l'enrouler autour de moi et m'ouvrir plus encore la caverne des délices. C'est elle toujours qui pressa mon pouce sur son bouton. C'est elle enfin qui imprima le rythme, me fit accélérer ou ralentir.

Le temps était suspendu, elle était rouge et en sueur, mais cette fois plus à cause de son footing. Accrochée à moi, la tête renversée, elle respirait de plus en plus fort, de plus en plus vite.

- Je viens, gémit-elle, je viens.

Elle pressa ma main plus fort en elle et sur elle. Je sentais son vagin se contracter autour de mes doigts. Elle poussa un long grognement, se raidit. Et me retira délicatement.

- Merci, fit-elle en arrangeant une mèche qui collait à sa joue.

Elle était beaucoup plus détendue, moins féline, à présent qu'elle avait joui. Elle récupéra son pantalon et se rhabilla. Je tentai de l'embrasser, mais elle me repoussa délicatement.

- Désolée, mais tu devras te contenter de ce qu'il vient de se passer. J'ai déjà fait assez de mal comme ça, je vais y aller.

Je tentai de lui adresser un sourire, mais n'arrivai à afficher qu'un rictus désabusé. Je la saluai malgré tout, tandis qu'elle sortait du bosquet, et admirai une dernière fois son joli petit cul. Dehors, le soleil se levait et quelques courageux arpentaient le parc. Je retournai au banc, mais quelqu'un m'avait fauché mon bouquin.

Heureusement, pensai-je, que je n'avais pas pris mon sac à dos ce matin-là.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

Innocent Justin
j'aime vraiment ce texte
Posté le 9/11/2016

Anonyme
Très content de vous relire Kom, les précédentes histoires m'avaient emballé, et ce retour est prometteur ! Encore !!
Posté le 8/11/2016


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