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Coralie 09: Petra, la nouvelle hôtesse, est allemande

Coralie se trouve dans un bel hôtel de Hambourg. Bien que la chose n'ait pas été préméditée, elle le rejoint dans sa chambre pour ce qu'elle pense être un nouveau chapitre de sa formation.

Proposée le 7/11/2016 par Larges Epaules

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme


La porte s’ouvre, et une fille se lève du fauteuil. Je comprends pourquoi André avait son ordinateur avec lui. C’est la petite sœur de Claudia Schiffer. Grande, blonde à très longs cheveux, elle est habillée avec une classe folle, son tailleur a été conçu pour elle. André s’installe dans le fauteuil et prend une revue. Je m’assieds sur le bord du lit avec la fille, qui s’appelle Petra. Nous parlons tranquillement, comme deux filles qui se seraient rencontrées chez des amis communs. Son anglais est très bon, mais nous changeons vers l’allemand, plus facile pour elle. Tout cela dure dix minutes, et Petra commence par toucher le revers de mon tailleur, comme pour en éprouver la qualité. Elle enlève sa veste, et je devine sa petite poitrine derrière un top léger. Tout cela est doux, calme, élégant, à mille lieues de la brusquerie que j’ai pu connaître avec d’autres filles.

Elle m’embrasse doucement, m’engage à me lever, position plus facile pour se déshabiller, et nous nous retrouvons rapidement en culotte. L’occasion pour moi de me dire qu’il faut absolument que je trouve du temps pour acheter quelque chose de plus glamour que les trucs de petite fille. Petra est à croquer avec sa culotte en dentelle à mi fesse. Il faut dire que son cul est un bonheur. J’aperçois un seconde André qui ne perd rien du spectacle tout en se cachant à moitié derrière le Financial Times.

Nous sommes nues sur le lit, et les caresses, baisers, mordillements de Petra m’emmènent très haut dans le ciel. Tout cela est délicieux, et je fais de mon mieux pour contenter ma nouvelle copine.

Vient ensuite un 69 d’anthologie, Petra en dessous, et moi avec le cul vers le bord du lit. La lecture du FT se termine, j’entends le journal tomber par terre, et André me prend par derrière. C’est divin, doux et lent. Petra est bien placée pour stimuler les couilles d’André et lui masse le périnée. Je jouis fort, et André en moi. Petra n’a pas joui, nous la plaçons entre nous, et faisons-en sorte de la soulager. Elle y arrive assez facilement. Je ne sais si son orgasme est réel, mais s’il ne l’est pas, elle est douée pour la comédie.

Nous sommes couchés sur le lit, et André est au milieu de nous comme un coq parmi ses poules. Nous reprenons une conversation détendue en anglais, comme deux amies dans un salon de thé. Petra est drôle, cultivée et intelligente.

Vient l’heure ou Petra nous quitte, passe à la salle de bains et vient se rhabiller, avec grâce et naturel, devant nous. Je ne perds rien du spectacle. Elle nous salue sans nous embrasser, ayant soudain repris un peu de distance.

- Tu as aimé ?
- Beaucoup, c’est ma première fois dans cette configuration-là. Cette fille est vraiment exceptionnelle.
- L’autre configuration, c’était à la coloc avec Magali et Olivia, j’imagine ?
- Oui. Mais les histoires entre filles, c’est moins mon truc. Ici c’était doux, sensuel, et puissant à la fois avec ton arrivée. Je peux te poser une question ?
- Dis-moi ?
- Tu sais depuis vendredi que je serai là ce soir. Tu as eu le temps de tout arranger ou tu avais prévu Petra avant ?
- J’ai fait venir Petra pour toi car j’ai pensé que cet aspect des choses t’ouvrirait à de nouveaux plaisirs, et je suis content de voir que je ne me suis pas trompé. Arranger le rendez-vous est facile.
- Comment ça se passe ?
- Petra fait partie d’un réseau de call-girls local. Tu envoies un mail, tu donnes une date, un lieu et le type de fille que tu veux et ils te confirment la chose dans l’heure. Très efficace. Ici j’avais demandé Petra, mais ils auraient pu nous en envoyer une autre.
- Tu la connaissais?
- Oui, je l’avais rencontrée deux fois auparavant, et il m’a semblé qu’elle te plairait.
- Je ne l’ai vue emmener d’enveloppe, comment ça se passe ?
- Nous recevons une facture.
- Une facture ?
- Oui, et pour brouiller les pistes, on fait facturer cette prestation au bureau de Madrid, qui nous refacture la chose noyée dans d’autres frais. Ils indiquent l’intitulé que tu veux sur une facture qui ressemble à s’y méprendre à celle d’un consultant indépendant, et le tour est joué.
- Et tu utilises souvent ce genre de services ?
- Pas avec excès, mais il m’arrive d’avoir des coups de blues, et la compagnie d’une jolie femme m’aide à terminer la semaine.
- Tu as donc une femme dans chaque port, comme les marins !
- Non dans chaque aéroport plutôt.

Je suis pensive, assise sur le lit. André me caresse tendrement le dos. Je vois qu’il s’endort, et je rejoins ma chambre.
Je prends quelques minutes au bord de la fenêtre, et j’observe à nouveau les araignées qui chargent les Lego, maintenant dans une débauche de lumières, au fond du port sombre. La vie ne s’arrête jamais. Mon esprit divague d’une chose à l’autre, et je fais un point sur ma situation : J’ai un boulot que j’adore, je vais vivre dans une ville qui me plaît, ma libido est débloquée, mais il me manque un homme avec lequel vivre, et j’ai peu d’amis. Le bilan est globalement positif, mais j’aimerais avoir le temps de m’attaquer aux points plus faibles.

Le lendemain, petit déjeuner à 8 heures. L’hôtel nous offre une débauche de cochonnailles, de toutes formes, couleurs et consistances. Une chance qu’on n’emmène pas un porc ici, il nous ferait une grève de la faim. Heureusement aussi un grand choix de pains, comme seuls les allemands en proposent, c’est un des seuls points agréables de leur alimentation, que je trouve généralement rustre et peu raffinée.

Taxi vers le siège allemand du client. C’est aussi la plus grande usine du groupe, après Toulouse. On y fabrique des avions de plus petite taille, prisés par les compagnies low-cost, nouvel eldorado de l’industrie. Le client a annoncé récemment de nouvelles motorisations, ainsi que quelques améliorations techniques qui permettront de diminuer la consommation de carburant de 15%, saut technologique fondamental dans notre monde qui voit s’épuiser les réserves de pétrole. Le client a maintenant un carnet de commandes fermes qui correspond à 8 années de production, et il est fondamental de pouvoir augmenter sensiblement le rythme de production, si le client ne veut pas perdre de parts de marchés sur ce segment crucial.

Nous avons une réunion avec le comité de direction de Hambourg, huit hommes et deux femmes, tous allemands. La séance est présidée par le CEO.

André leur présente un plan d’action en dix étapes, qui ferait passer la croissance de production, prévue à 5% aujourd’hui à potentiellement 15% dans trois ans. Le plan implique une augmentation des cadences parallèle chez les fournisseurs, et cinq d’entre eux sont identifiés comme cruciaux, dont une société de Brême, que nous allons visiter l’après-midi. Le management est un peu sceptique sur ce plan, mais il est imposé par le siège du client à Paris, et leur marge de manœuvre est nulle. Il reste souvent chez les allemands, même les plus compétents et éduqués, un fond de mentalité « Übermensch », qui fait que tout ce qui ne vient pas d’Allemagne part avec un a priori défavorable. Surtout quand il s’agit de français.

André continue à expliquer son projet, dans un assez grand niveau de détail, dont je ne saisis pas tous les éléments. Je comprends néanmoins que cela va correspondre à un boulot très important pour nous, et des engagements sont pris sur le timing et les moyens à mettre en place de leur côté.

Je leur suis présentée en fin de réunion comme la directrice du nouveau bureau de Toulouse. André expose brièvement mon rôle, et j’explique me tenir à leur disposition pour toute aide que je pourrais leur fournir.

En fin de réunion, André a un aparté, et tout le monde se désaltère, et Frau Meier, une accorte dame de 50 ans responsable des RH à Hambourg m’aborde.
- Fraulein Coralie, j’aimerais cet été visiter la région de Toulouse avec ma famille pendant quelques jours. Pensez-vous que vous pourriez m’indiquer quelques endroits intéressants à voir ? Je pourrais demander à l’office du Tourisme, mais ce serait plus facile avec vous, qui parlez si bien notre langue.
- Certainement Frau Meier. Je ne connais pas encore tellement bien le coin, mais je m’en occuperai avec plaisir, et pourrai aussi vous faire accompagner par quelqu’un certains jours, si vous voulez.

Nous prenons accord, en discutant entre autres de l’âge de ses enfants, pour que nous puissions prévoir des activités adaptées. Cette dame a certainement des moyens importants, pourrait se débrouiller seule, mais a tout de même besoin de nous pour organiser ses vacances. Je suis là pour plaire aux clients, donc je fais de mon mieux.

Nous sautons dans un taxi qui nous mène à Brême pour la présentation de l’après-midi. André est silencieux, il relit son document et passe quelques coups de fil, et je passe en revue mon emploi du temps. J’ai un backlog de 200 mails non traités et une montagne de boulot en retard. Je vais avoir du mal à y arriver. J’en parlerai ce soir à André, dans le taxi du retour.

Nous allons voir une société au nom étonnamment français, tristement célèbre pour avoir fabriqué des avions de chasse pendant la seconde guerre mondiale. Ces avions qui ajoutaient par leurs sirènes de l’effroi à l’horreur qu’ils répandaient par leurs projectiles.

Nous sommes accueillis, froidement mais poliment, par le CEO, Herr Doctor Fritz, dont le nom de famille n'est le même que celui de l’entreprise, bien qu'il en soit un des héritiers. C’est un homme d’une soixantaine d’année, sans doute luthérien comme beaucoup de monde dans la région. Il a un profil d’aigle, un corps sculpté par le sport et l’austérité qu’il doit s’imposer. Pas vraiment le genre de personnage avec qui on voudrait passer des vacances, mais on n’est pas là pour en planifier.

Cette société est un fournisseur majeur du programme de Hambourg, et livre aussi d’autres éléments à Toulouse. Le client les pousse à produire plus, mais ils ont des problèmes importants pour y arriver. Ils n’ont aucune place disponible pour s’étendre car ils sont maintenant au milieu de quartiers résidentiels. Ils ont en outre un grave problème lié au manque de main d’œuvre, qui les bloquerait de toute façon s’ils construisaient une usine dans la région.

Nous sommes mandatés par le client, et venons leur proposer un plan. Ce plan prévoit le déménagement à Toulouse de la production qui est destinée à l’usine locale, ce qui libère de la place à Brême pour augmenter la production des pièces destinées à Hambourg. Pas d’usine à Toulouse ? Alors on en construit une. Tout cela semble simple comme tout, et pourquoi payer un consultant pour cette idée digne d’un enfant de douze ans? Parce que de l’idée à la réalisation, il y a quelques étapes cruciales, dont par exemple le fait que le déménagement de l’outillage de Brême à Toulouse va signifier deux mois d’arrêt pour ces machines dont la production est en flux tendu. On va donc produire plus pendant un an, pour constituer un stock suffisant pour ne pas interrompre la production d’avions. Et que cela a une influence sur le tempo de production des fournisseurs.
Tout cela doit se passer dans les douze mois. Et est stratégique pour tout le monde. André présente son plan d’attaque et son offre que je découvre. Nous aurons quinze personnes chez eux à Brême dès septembre, et vingt de plus en janvier. Pour un montant à tomber à la renverse. Mais il faut ce qu’il faut ma bonne dame.

Le CEO pose une question:
- Cher monsieur, nous n’avons personne en France, et nous devrions immédiatement prendre action pour notre installation de Toulouse. Pouvez-vous nous aider?
- Bien entendu, c’est pour cela que j’ai demandé à la directrice de notre nouveau bureau de Toulouse de m’accompagner. Elle se tient à votre disposition pour coordonner toutes vos actions de recherche de terrain, d’engagement de personnel. Nous pourrions mettre également des bureaux à votre disposition, en attendant que votre usine soit construite.
- Comment voyez-vous les choses mademoiselle?
Dans un moment de pure grâce, sans doute inspirée par les évènements récents, je leur sors ma salade, et commence à mentir comme une charretière. J’ai déjà fait ce genre de choses dans un job précédent, et je suis entouré de gens aussi disponibles que compétents, qui feront de ce projet un succès mondial. Tout cela dans un allemand qu’ils comprennent. Le CEO reprend la parole
- Je pense donc que nous ferons appel à vous, mademoiselle. Nous avons besoin d’aller vite, et d’être bien épaulés. Le fait que vous soyez germanophone va également faciliter beaucoup de choses.
Il s’adresse à un des participants de la réunion.
- Dieter, vous prendrez au plus vite contact avec Mademoiselle, irez au besoin la voir à Toulouse rapidement, pour que nous puissions prendre une décision après l’été.
- Très bien Monsieur.

Si le patron est peut-être un descendant du fondateur de l’entreprise, Dieter est sans doute le descendant du charcutier du coin. 40 ans, il a des yeux porcins, avec des cils très blonds, et il aurait fait honneur à notre buffet de petit déjeuner.
La réunion se termine, nous avons le contrat, et André a un aparté avec le CEO. Pendant ce temps Dieter s’approche de moi.

- Mademoiselle, je suis ravi de travailler avec vous sur ce projet, vous pourrez m’aider car je ne connais pas du tout la France.
- Faites-moi plaisir, appelez-moi Coralie, je suis là pour vous aider.
- Vous m’appellerez Dieter alors, dit-il en rougissant un peu, ce qui met encore mieux en valeur ses cils d’albinos. Quand puis-je venir vous voir à Toulouse?
- Que diriez-vous de lundi dans dix jours?
- C’est parfait pour moi. Je vous communique mes dates de vol. Pouvez-vous me recommander un hôtel?
- Bien entendu, je le réserverai pour vous. D’ici-là nous nous préparerons le plus possible, et ce serait utile que vous nous envoyiez rapidement vos éléments.
- Faisons cela, au revoir Fraulein Coralie.
- Au revoir Dieter.

Il est clair que Dieter se réjouit de cette tâche qui va l’amener loin de ses brumes habituelles. J’espère que sa maman va lui acheter de la crème solaire, et surtout qu’il ne compte pas sur moi pour l’étendre. Ce type est lubrique.
Nous repartons vers Hambourg dans le taxi qui nous attendu. Le chauffeur ne parle rien d’autre que l’allemand, je peux donc parler avec André.

- Belle prestation.
- Oui, c’est un très beau contrat, nous serons encore chez eux dans trois ans.
- Tu savais qu’ils allaient nous emmener dans cette histoire d’implantation à Toulouse? J’aurais pu me préparer mieux.
- Non je ne savais pas, mais c’est logique qu’ils nous posent la question, et tout ce que nous pouvons faire pour ces gens est grassement rémunéré. Je trouve que tu t’en es très bien sortie, félicitations!
- Mon nouvel ami Dieter vient à Toulouse dans dix jours. J’ai pensé que je pourrais sans doute avoir un petit bureau chez le client en attendant les nouveaux.
- Très bonne idée, appelle Martin demain. Ils te trouveront de la place rapidement.

Martin est un employé de notre boîte qui dirige l’équipe de Toulouse. Je ne l’ai jamais rencontré, mais nous avons souvent communiqué.

- Coralie, reprend André, c’est une très belle opportunité pour nous, ce que tu vas faire avec Dieter.
- Les choses ne sont pas faites, mais j’ai une petite idée pour les faciliter.
- Comment ça?
- Il m’a l’air d’aimer les gros seins, Dieter. Je comptais demander à Loana d’enfoncer ses tétons dans ses yeux porcins. Je pense que c’est un investissement à haut rendement.

André éclate de rire.

- Coralie, tu apprends très vite, c’est utile, et puis je ne me souviens pas avoir eu de relations aussi agréables dans le boulot.
- Merci, je prends tout cela pour un compliment.
- Il est sincère.

Le voyage continue vers Hambourg sur une autoroute pleine de camions. Nous consultons nos mails.

- André, il y a aussi que je ne m’en sortirai pas à Toulouse dans les prochaines semaines, entre l’existant, Dieter et Frau Meier. Je pense demander à Zoé de commencer plus tôt, elle pourrait m’aider sur des choses qui me bouffent un temps précieux, comme balader Frau Meier par exemple ou aller ouvrir les portes du bureau pour le plombier.
- Bien entendu Coralie, tu ne dois même plus me parler de ce genre de choses pour lesquelles je te fais une confiance aveugle. Tu as carte blanche, à Toulouse et ailleurs. M’informer de tes décisions suffit.
- Bien noté, mon capitaine!
- À propos, que fais-tu pendant les vacances?
- Je n’ai pas encore osé y penser, mais mon planning…
- Coralie, chère enfant, j’attends pour lundi prochain un mail de ta part, ou tu m’indiques les dates de tes trois semaines de vacances. Tu m’amèneras ton ordinateur le premier jour, et je l’enfermerai dans un coffre à la banque jusqu’à ton retour. Il est essentiel que tu fasses un break, je te veux pimpante et reposée en septembre, les cheveux plus longs, détendue et bronzée, si possible partout.
- Tu vérifieras?
- Certainement, début septembre à Toulouse et ne reviens pas avec les fesses pâles.
- J’ai pensé à une stratégie pour cela. Je compte rapidement changer ma lingerie basique par une comme celle de Petra.
- Je fermais les yeux quand elle se déshabillait, je ne vois pas ce que tu veux dire.
- Ah oui je me souviens que tu avais un air dégoûté. Une culotte à mi fesse avec de la dentelle partout. C’est assez classe je trouve, et cela me permet de te montrer mon bronzage intégral sans l’enlever. Car, comme tu me l’as enseigné, il ne faut pas mélanger plaisir et boulot.
- Je crois que je serai motivé pour reprendre le collier. Et je crois aussi que ces dépenses en lingerie sont un bon investissement. Comment comptes-tu t’y prendre pour mettre les frais sur la boîte?
- Laisse-moi réfléchir…. Une facture avec l’intitulé: “fournitures et accessoires pour le séminaire interne de motivation des futurs directeurs généraux.”
- Bonne idée. Et ne lésine pas sur la dépense. C’est important la motivation des futurs directeurs généraux.
André me prend la main pour le restant du voyage, et s’assoupit un peu. J’ai de l’admiration pour lui et me demande comment il tient le coup avec ses voyages permanents.

Nous arrivons à l’aéroport, nous avons encore un quart d’heure avant d’embarquer dans des avions différents.
- André, je voudrais te parler de Sandra, et c’était la raison principale de ma demande de te voir personnellement.
- Dis-moi.
- Tu sais, ou tu ne sais pas encore peut-être que j’ai proposé à Sandra de cohabiter à Toulouse. Elle voudrait faire deux ans d’urbanisme là-bas, et elle est un peu bloquée par son manque de moyens. Elle a un comportement un peu bizarre, qui ressemble un peu à de la parano, et je voulais t’en parler avant, car je ne sais pas trop comment me comporter face à cela.
- Coralie, c’est une très bonne idée, je pense, d’écarter Sandra de la coloc, et je te sais gré de t’occuper de cette fille qui en vaut vraiment la peine.
- Je me demandais si tu accepterais que nous cohabitions au Palais. Je sais que j’y serai chez moi, mais je préfère t’en parler tout de même.
- Je comprends. Aucun problème pour moi, c’est une très bonne idée.
- Et sa santé ?
- Tu as raison, Sandra a parfois quelques petites crises de ce qui est une forme de parano. Elle va beaucoup mieux maintenant, et elle suit encore un traitement, mais son comportement est sans danger. Il faut simplement qu’elle continue à se soigner. Je propose tu contactes Monique à ce propos, qui te dira tout ce que tu dois savoir, et te recommandera sans doute auprès d’un collègue là-bas.
- Puis-je demander ce qui a provoqué cela ?
- Coralie, permets-moi de ne pas te raconter dans le détail ce qui a provoqué ce traumatisme. Sache simplement que Sandra a vécu des évènements très durs il y a quelques années. Les premiers temps ont été pénibles pour elle, mais elle a été prise en charge au mieux, et tout le monde a bon espoir que cela soit oublié bientôt.
Je n’en saurai pas plus, mais suis rassurée par le fait que tout est clair pour Toulouse.
- Juste un dernier mot, André. Je voudrais te remercier pour la leçon d’hier soir, je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire, c’était merveilleux. D’autant plus merveilleux que c’était inattendu.
- J’ai participé au plaisir, comme tu as vu. Penses-tu avoir encore besoin de leçons ?
- Je ne sais pas, c’est le professeur qui doit le dire. En ce qui me concerne, l’une ou l’autre session d’approfondissement m’irait assez bien.
- Je pense qu’on a maintenant achevé le cycle des leçons de base, mais qu’à ce stade, les cours supplémentaires sont toujours un bonus. Le professeur a toujours du plaisir à fignoler la formation d’une élève douée. Tu reprendras rendez-vous à ta meilleure convenance.
Dans le business lounge à Hambourg, certes clairsemé mais pas complètement vide, André s’autorise à embrasser Coralie. Brièvement sur la bouche, puis sur les joues. Elle a mis les bras autour de ses épaules pour une étreinte appuyée.
- Coralie, j’aimerais être plus jeune, et pouvoir t’emmener loin, pour toujours.
- Oui André, j’y pense souvent, et je me laisse emporter sur ton tapis volant virtuel. Je t’aime…fort.
Il s’envole vers Madrid, moi vers Paris, ou j’arrive assez tard à la coloc. Sandra y est seule, et je voudrais lui dire que tout est en ordre pour elle à Toulouse, et que je lui ai sans doute trouvé un stage. Son doigt sur la bouche, auquel je réponds par un hochement de tête, m’empêche de lui parler ce soir. Il pleut dehors et je suis crevée. Je lui propose une promenade demain soir.
Deux jours au bureau, occupée en permanence, et d’abord un coup de téléphone à Martin, qui me dit qu’il peut sans problème me réserver une pièce chez le client, une petite salle de réunion dans laquelle on peut travailler à quatre, avec les connexions sécurisées. Il faut que je lui communique dès que possible les identités des gens qui y seront régulièrement pour préparer les badges. Il ne faudra plus que l’enregistrement des empreintes pour accéder au bâtiment. OK pour lundi 09h30
- Salut Zoé, c’est Coralie
- Oh bonjour Madame euh Mademoiselle!
- Je pense qu’il est trop tôt pour se tutoyer, mais tu peux m’appeler Coralie.
- Parfait.
- Dis-moi, je me trouve à Paris et j’ai en main ton contrat qui commence en septembre. On doit se voir lundi pour que tu le signes, mais j’ai pensé qu’on pourrait éventuellement commencer à travailler ensemble plus tôt, dès lundi si possible?
- Euh… oui pas de problème pour moi. Il y a juste que j’avais prévu de prendre deux semaines de vacances en août, mais je pourrais encore les annuler, si nécessaire.
- Non ne fais pas cela. Garde tes vacances, mais on commence lundi.
Quand je vous disais qu’elle a la bonne attitude.
Appel à Loana.
- Salut Loana, tout roule à Toulouse?
- Il fait chaud, mais tout va bien. Je comptais justement t’appeler, on a encore l’un ou l’autre petit truc à régler.
- Parfait. Mardi 11h30 à ton bureau ok pour toi?
- Très bien.
- Réserve-moi aussi ton temps jusque 14 heures, j’aimerais te parler d’un truc ou l’autre.
- Rien à préparer?
- Rien à préparer.

Le soir, promenade avec Sandra, ou je lui parle de la coloc que j’ai trouvée pour l’été puis de l’appartement du palais, puis aussi du stage possible chez l’architecte. Il faudrait qu’elle envoie à l’avance son CV ainsi que quelques travaux pour qu’il puisse se rendre compte avant. Elle s’engage à le faire. J’hésite un instant à signaler qu’André est au courant de tout. Je décide de ne pas le faire car je ne sais pas grand-chose des évènements qui ont amené sa crise de parano, et donc si André y est mêlé ou non.
Sandra est très heureuse me couvre de remerciements, et me dit que sa vie changera du tout au tout dès qu’elle aura changé de logement c’est à dire dans 10 jours. Je lui indique que je l’emmènerai à Toulouse avec ses affaires le 1 er juillet. En réfléchissant un peu, je me dis que je pourrai embarquer toutes ses affaires dans ce voyage, j’ai toujours mes aller et retour réguliers en avion pour les miennes.
Sandra semble consciente de son état, et tout à fait capable de se soigner. Mais je réalise que je me suis peut-être mis un boulet au pied. Je me souviens de la suggestion d’André d’avoir une conversation avec Monique. Je décide d’attendre pour la provoquer.
Tout le samedi et la moitié du dimanche à essayer de résorber ma montagne de boulot. Je vais au bureau pour faciliter les accès aux serveurs, et pouvoir me concentrer. Dimanche midi, je suis très loin du compte, mais j’ai tout de même pas mal avancé. Une après-midi pour mettre de l’air frais dans mes petits poumons. Capucine est en déplacement, mais elle m’a dit que tout roulait. Les filles de la coloc sont plus que jamais concentrées sur leurs études. Bonne occasion de penser à mes vacances. Ai-je envie de passer deux semaines en Bretagne? Seule, certainement pas, et une semaine avec mes parents et frère me suffisent. Quoi alors? Il va faire crevant de chaud à Toulouse. Emmener Sandra en Bretagne? Oui quelques jours peut-être. Les filles de la coloc? Je ne suis pas certaine que mon psycho-rigide de père survivra aux tenues de Magali. L’idéal serait qu’un de ces beaux médecins de Toulouse tombe sous mes charmes et m’emmène dans un endroit ensoleillé, chaud mais pas trop, et soit au service de mon corps de rêve. J’ai encore un mois pour en séduire un. Mais le constat est amer. J’ai rencontré beaucoup de gens ces derniers mois, mais je n’ai toujours pas d’amis.

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