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Un rêve devenu réalité : Bruxelles, salon du livre (2ème et dernière partie)

Voici une histoire où j'écris ma version, au masculin, d'une nouvelle érotique qui a écrite par une connaissance et qui été publiée dans un recueil de nouvelles érotiques il y a quelques années. Que se passerait-il si l'on se rencontrerait un jour ? Où aurait lieu notre rencontre ?

Proposée le 27/11/2023 par Mysteriotic

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Fantasme


Le salon du livre de Bruxelles passe au second plan. Les livres que tu as fait dédicacer, tu ne les liras que lorsque tu seras confortablement installée chez toi. Ici, maintenant, dans cette salle où il nous est normalement interdit d'être, aujourd'hui, nous sommes enfin ensemble et nous faisons l'amour. Les minutes sont torrides et l'interdit met un peu plus de piment à la situation. Ça m'excite. Je me doute bien que ça t'excite, toi aussi. Nos yeux se captent et ne se quittent plus. Mon sexe est dans le tien mais je ne bouge pas. Nos bouches sont entrouvertes mais il n'y a ni mot ni son qui en émanent. Mon sexe dans le tien, les yeux dans les yeux, l'image est belle. Pour un peu, je l'immortaliserais sous la forme d'une photo. C'est doux, à l'intérieur de toi. C'est humide et c'est agréable. Je m'y sens bien. Si je ne bouge pas encore, c'est qu'il y a une raison.

Je veux profiter le plus longtemps possible de cette sensation unique.
Oui. Il s'agit là d'une sensation incomparable qui est celle de mon pénis enfoncé dans ton vagin. Tu me regardes. Tes yeux pétillent. C'est limite si tu es au bord des larmes. Mais je ne dois pas me méprendre. Non. Ce ne seraient pas des larmes de tristesse. Il s'agirait là de larmes d'émotion et de bonheur. L'émotion que notre rencontre a comme effet sur toi. Le bonheur que ton vagin accueille mon pénis. La table sur laquelle tu es allongée n'ayant pas le confort d'un lit, je prends mon temps et je veille à ce que ce soit agréable pour toi. Cette opportunité de faire l'amour ensemble ne se représentera probablement pas. Je ne suis pas crédule et j'ai conscience de ça. Je veux que ce soit mémorable, pour toi comme pour moi.  Les yeux dans les yeux, je commence enfin à bouger. Petit à petit, mon sexe coulisse à l'intérieur du tien.
Même si nos ébats ont une part d'interdit, j'ai envie que l'on prenne notre temps, toi et moi. Qu'on profite et qu'on savoure. Je n'ai de cesse de te regarder. Tu es jolie. Je n'ai de cesse de t'écouter. Tu exprimes ton plaisir d'accueillir ma verge dans ta vulve. Plus un mot n'est prononcé. Seuls les soupirs de bien-être et autres râles de plaisir s'échappent de nos bouches.
Si tu n'avais pas de plaisir, je te dirais que tu mens. Ton langage corporel te trahit. Je sais que c'est... bon, aussi bien pour toi que pour moi. Ton corps se couvre de rouge et de chair de poule. Tu te sens bien.



Tu fermes les yeux. Des gémissements ainsi que des soupirs s'échappent de ta bouche. L'image que j'ai de toi m'émeut. Elle m'attendrit. Tu es une belle femme. Tu l'es, lorsque tu fais l'amour. Et j'aime ça, faire l'amour avec toi. Tes jambes trouvent une assise en se posant sur mes épaules. La pénétration est agréable. Ton humidité est capitale car elle rend les sensations délicieuses. Ton corps te donne du plaisir et il m'en donne tout autant.
C'est ça. Laisse-toi aller. Ne fais qu'un avec moi. Fais abstraction de ces hommes et de ces femmes qui sont là, à deux pas. Fais abstraction de ta vie de tous les jours. C'est avec moi que tu es. Depuis le temps que tu attendais que ce moment puisse se produire... Le rêve est devenu réalité. De toutes les femmes sur Terre, tu es celle dont j'ai envie. C'est avec toi que je fais l'amour. Depuis le temps que j'attendais que ce moment puisse se produire, moi aussi... L'image que tu me renvois me fascine. Je suis comme hypnotisé. Allongée sur le dos, les yeux fermés, tes jambes sur mes épaules, tu es bien. Dis oui au plaisir. Tu veux ? Ton plaisir est ce que je recherche.



J'ai lu ce que tu écris. Ce n'est pas un secret que j'aime ton écriture. La variété des situations, comment tu les rends coquines etc. Ça me parle. Et ça me plaît. Là, ce n'est pas sur papier que l'amour se fait.
La réalité, ça a bien plus de saveur. On a beau faire preuve d'imagination quand on lit, le rendu n'est pas le même. La réalité, c'est incomparable. S'entendre dire que l'on plaît à quelqu'un, c'est gratifiant. Ressentir la chaleur d'un corps contre le sien, c'est unique. Écouter le pouls d'un être après avoir fait l'amour, c'est une expérience sensuelle. Avoir le goût d'une personne après l'avoir embrassée, c'est avoir un échantillon infime de ce qu'elle est ET de qui elle est. C'est beau, la magie du moment. Prolongeons-la. Tu veux ? C'est toi. Pas une autre dont j'ai envie mais toi. Nous sommes nus. Ça vaut aussi bien pour nos corps que pour nos âmes. Je veux que tu aies du plaisir. Et si tu jouis, tu liras dans mes yeux que tu m'en verras ravi. Je ne me pose pas de question et je me déconnecte de ce qu'il n'a pas lieu d'être, ici, maintenant. J'écoute mon cœur. J'écoute mon instinct. Il n'y a pas à réfléchir. Je te vois et je t'entends. Tu n'as pas idée de l'effet que tu me fais. Je vais et je viens un peu plus vite, un peu plus fort, entre tes reins. Je pose tout doucement le bout de mes doigts sur ton clitoris. Là. Je le caresse. C'est le moment que tu choisis pour rouvrir les yeux.



Le bleu de tes yeux ressort particulièrement dans ce regard que tu m'adresses. La pureté de ce regard me touche et m'émeut. Je me souviendrai à jamais de ce jour, de ce moment. C'est sûr. Je me souviendrai pour toujours de ce salon du livre de Bruxelles, de cette réserve interdite au public. C'est certain. Tes gémissements m'excitent. Ils me font comprendre que tu as du plaisir. Tu aimes ça. Allongée sur cette table, te voilà donc dans la peau des héroïnes des romans que tu lis. À la différence majeure, justement, que ce n'est pas un roman qui s'écrit. C'est l'amour, ce que nous faisons. Et je suis là, en chair et en os, à Bruxelles. Je te souris. Nos yeux ne se quittent pas, depuis que tu les as rouverts. À ton tour de sourire. Tu es belle quand tu fais l'amour, tu sais ? Tu es irrésistible quand tu as le sourire aux lèvres. On te l'a déjà dit ? Peu importe. C'est moi qui te le dis et c'est ce qui compte. Si nous étions ailleurs, dans un lieu plus intime, je pourrais te prendre pendant des heures...
L'interdit du lieu et de la situation met du piquant à notre partie de jambes en l'air. Je pourrais te faire l'amour pendant des heures, dans cette réserve, sur cette table. Nos deux sexes sont unis. Ils sont enfin réunis et n'en font qu'un. Ton vagin est douillet. Je m'y sens bien. Mes va-et-vient comme mes coups de rein ne te laissent pas insensible. Comment je le sais ? Ton corps parle pour toi. Tu accompagnes mes mouvements. Tu te mords la lèvre. Tes yeux ont cette expression particulière de bonheur, cette nuance magnifique de brillance. Tu prends ton pied.




Moi aussi, je le prends, mon pied. Ce n'est donc pas par hasard si je vais et si je viens encore un peu plus vite, encore un peu plus fort. C'est confortable, dans ton vagin. Je m'y épanouis. Mon sexe y a trouvé refuge et ne semble plus décidé à s'en déloger. Ton vagin est un Éden. Le plaisir que j'en tire m'entrouvre les portes du paradis. Le sexe est... bon, avec toi. Je le note pour moi, ça. Pour que je m'en souvienne pour toujours et à jamais. Plus je te prends, plus je t'entends. C'est un tout, chez toi, qui m'excite. À travers la tendresse dont je fais preuve, à travers les yeux que je braque sur toi, je veux te montrer à quel point je peux me mettre à nu. Je veux que tu lises en moi comme dans un livre ouvert. À mon tour de laisser s'exprimer mon plaisir. Le plaisir monte en intensité. Il est de plus en plus délicieux. Si nous continuons ainsi pendant un temps indéfini, je ne serai pas en mesure de me retenir tant les sensations sont voluptueuses. De plus, si nous continuons ainsi pendant encore un moment, nous prenons le risque d'être pris en flagrant délit parce que nous faisons l'amour dans un lieu public. Disons les choses telles qu'elles sont. Le plaisir est de plus en plus intense pour toi aussi. Ton corps rougit. Tu as le souffle court. Ta peau est luisante de sueur. Des mèches de ta longue chevelure blonde se collent sur ton visage. Du fait que tu es nue, tu te mets à trembler. Est-ce parce que tu commences à prendre froid ? Est-ce plutôt parce que le plaisir est particulièrement fort ? Toujours est-il que ça attire mon attention et que ça titille ma curiosité. Je prête par conséquent encore un peu plus d'attention aux bruits que tu fais. Je me focalise sur le langage de ton corps. Mes yeux se posent plus précisément sur ta poitrine généreuse qui s'agite. Cette vision me fascine.



Tu prononces mon prénom. Tu me demandes de maintenir ce rythme. Tu es dis que c'est... bon. Ce ne sont pas des gémissements que j'entends. Voilà que tu cries, à présent...



Ça tombe bien. Je ne veux pas que tu sois silencieuse. Quand tu soupires, quand tu halètes, tu exprimes le plaisir que tu ressens. Quand tu gémis, quand tu hoquettes de plaisir, tu me fais comprendre qu'elle est délicieuse, cette sensation voluptueuse qui se diffuse dans l'intégralité de ton corps.
Tu me regardes. Ton regard ne me lâche plus depuis que tu as rouverts les yeux. Les bruits que tu fais, c'est le moyen de communication que tu utilises pour me parler. Il ne faut pas négliger le langage corporel. Je me concentre dessus et je m'y attarde. Tu ne le sais pas mais j'enregistre tout ce que nous vivons. Ne t'inquiètes pas. C'est et ça restera uniquement dans ma mémoire. On ne sait pas si une occasion pareille se reproduira. Ce que je sais, c'est que tu captes mon attention. Tu t'y prends bien. Tu te mords la lèvre, tu me souris. Tes seins s'agitent, ton corps est en sueur. Tu exprimes ton plaisir, tu n'as de cesse de mouiller. Oui. J'aime faire l'amour avec toi.
Tu remues les lèvres. Tu me dis que tu es bien. Tu pousses un soupir. Tu me préviens que tu es proche. Toute proche. Si proche...
Ce que tu dis, ça rentre par une oreille mais ça ne ressort pas par l'autre. Moi aussi, je suis proche. Tout proche. Si proche... Je m'allonge alors presque sur toi et je colle mes lèvres sur les tiennes. Je veux être au plus près de toi.
Je veux être tout contre toi. Je veux mourir dans tes bras.



Au tour de mon corps de se couvrir de chair de poule. Tes mains y sont pour quelque chose. Je les sens sur moi. Elles sont douces. Elles me caressent. Si quelqu'un nous voyait, est-ce que cette personne partirait parce que notre étreinte la gênerait ? Resterait-elle, plutôt, parce que notre étreinte est belle ?
Je suis en pilotage automatique. Ton vagin est un fourreau humide à souhait et je veux m'y abandonner. Si tu continues de me toucher comme tu le fais, si nous continuons de nous embrasser, je vais m'abandonner en toi. Tes bruits me ramènent à la raison. Tes muscles se contractent soudain, brusquement...


Tu ne te retiens pas du tout. Tu n'y vas pas de main morte, toi, quand tu as un orgasme. Ton cri réveillerait les morts. Tu halètes. Ton corps tremble. Je continue de te pénétrer. En revanche, je suis en perte de vitesse. Je suis en manque de force, à force. Mes lèvres se détachent des tiennes. À la place, je pose un doigt dessus et je les caresse. Elles sont douces. Elles sont pulpeuses. 


Collé à toi, fatigué, en sueur, sous ton charme, je laisse volontiers la petite mort m'emporter. Je m'abandonne dans ton corps.

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