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Léa (Black Swan)

Une fusion entre deux grands groupes aéronautiques cause bien des remous chez Spittrain, Cal devant faire face à l'animosité de sa rivale. L'avenir du groupe pourrait bien dépendre de son self-control.

Proposée le 20/04/2023 par Stan23JR

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme


L comme Léa (Black Swan)

27 Décembre 2021 (quartier d’affaire de La Défense, siège social du groupe Spittrain)

En plein cœur de l’hiver, l’atmosphère était glaciale au siège. Pas à cause de la température, mais plutôt parce que l’ambiance était délétère.

Tout a commencé fin octobre. Un communiqué laconique est tombé aux alentours de 20 heures. Un groupe privé de transports en jet privé australien, McEwen Fly, a annoncé l'entrée en négociation exclusive avec l’américain Power Aeronautics pour une fusion, afin de renforcer leurs présences dans l’espace indo pacifique.

C’était juste un effet d’aubaine, lié au fameux contrat d’armement Aukus, qui encourageait les transferts de technologie entre les deux pays, en plus des Britanniques.

Jusque-là, cette annonce pourrait pouvait paraître banale, mais pas chez Spittrain.

En effet, le groupe avait les deux sociétés comme clients, mais pas dans les mêmes divisions. McEwen dépendait de la division indo pacifique tandis que Power était gérée par la division Atlantique.

Sachant que les deux divisions se livraient une guerre larvée depuis leur création fin 2019, dans le sillage de la rivalité opposant Béa Dumarais à son frère cadet Antonin pour la succession du PDG du groupe Antoine Dumarais.

Les deux vice-Présidents ne reculait devant rien pour essayer de bien se faire voir et pour montrer qu’ils étaient les meilleurs.

Quatre jours plus tard, le Conseil d’Administration qui suivit cette annonce fut particulièrement houleux. Chacun avançait ses pions : Antonin arguant que c’est plus McEwen qui absorbait Power et non l’inverse, Béa lui répondant que le siège du nouveau groupe étant à Seattle, c’était donc à la division Atlantique que revenait le méga-dossier des équipements de leurs appareils.

On parlait quand même d’un contrat à 550 millions de dollars soit l’un des plus gros qu’ait connu le groupe.

Finalement, après, près de quinze heures de négociation, une solution fut trouvée.

Les deux divisions devront devraient travailler de concert et en bonne intelligence pour préparer les prochaines négociations avec la nouvelle entité prévue à la mi-janvier.

Dès la mi-novembre, les équipes commerciales de la division Indo pacifique débarquèrent au siège, les choses auraient pu bien se passer si leur responsable arrivé tout droit de l’agence de Shanghai ne s’était pas mis en tête de mener contre Cal la guéguerre que se livraient Béa et Antonin.

Léa Rosenberg était l’archétype de la working-girl moderne : brune avec une frange rideau, ces boucles brunes étaient bien ambrées notamment sous la lumière, des lunettes cerclée d’or de chez Jimmy Fearly.
Elle était toujours très bien habillée : jupe-tailleur ou pantalon–tailleur (de chez Chanel ou de chez Valentino) tout lui convenait.

Et puis côté physique, elle attirait malgré elle le regard même avec son style très plutôt austère, notamment grâce à son 95 C et aussi parce que sa croupe callipyge suggérait de furieuses envies de levrette.

D’ailleurs, si ça pouvait la faire taire un peu, ce serait pas plus mal. Elle donnait l’impression d’une Hermione qui n’avait jamais perdu son côté casse-pieds et pédant, Madame savait tout, elle avait tout vécu.

Si au début ça pouvait paraître drôle et quelque peu caricaturale, à la longue, c’était vraiment énervant.

De plus, elle avait une dent contre Cal sans que celui-ci ne sache pourquoi. Déjà, elle était passée quatre ans après lui à HEC où elle avait battu chacun des records de Cal : majeur de promo avec les meilleures notes, meilleure note à la soutenance du mémoire, salaires le plus élevés en stage, salaire le plus élevé proposé à la sortie de l’école.

Mais cela s’était poursuivi ensuite chez Spittrain : meilleure première année financière d’un (e) débutant (e), plus jeune personne à faire plus d’un million d’euros de négociation en carrière. Etc… Etc… Etc...

Il faut dire aussi que mademoiselle était le grand espoir d’Antoine Dumarais qui l’avait pris sous son aile avant qu’elle ne devienne la directrice commerciale d’Antonin avec qui elle avait remporté, il ne pouvait pas le nier, d’excellents résultat et beaucoup de nombreux marchés.

Et donc depuis 1 mois et demi, les personnels des deux équipes s’étaient donc habituées aux joutes verbales entre leurs deux responsables sans que cela n’influe sur leurs relations. Le protégé de Béa apprit par ces adjoints que l’ambiance était plutôt bonne. De nombreuses soirées étaient organisées. On assistait même à quelques relations naissantes.

Il en fut ravie et encouragea ses collaborateurs à poursuivre, car la cohésion de groupe, c’était très important. Il lui faudrait juste trouver une façon d’arrondir les angles avec Léa.

Concernant les congés pour les fêtes de Noël, Léa voulait qu’ils travaillent jusqu’aux 24 soir et qu’il reprenne dès le matin du 26, mais pour lui, c’était totalement contre-productif, les salariés n’auraient pas la tête au travail.

La bataille fut serrée, mais il eut finalement gain de cause au soulagement des équipes. La discussion fut âpre et finalement, un compromis fut trouvée pour un départ en congé le 24 à midi et un retour que le 29. Pour le nouvel an, ce seraient 31 midi au 2 midi afin de laisser le temps à tout le monde de décuver et de récupérer.

La mine reconnaissante des membres de l’équipe lors du départ le 24 valait bien les deux jours qu’il allait passer en tête-à-tête avec sa rivale, les responsables n’étant pas concernés par l’accord.

Pour lui, cela ne posait aucun problème, il aurait Max que pour le nouvel an uniquement, et donc passer la soirée du 24 au bureau ne le dérangeait pas. L’ambiance était certes tendue, mais il prenait sur lui et serrait les dents. Il tint bon jusqu’au 27 au soir lorsque l’une des attaques de Léa le fit sortir de ses gonds malgré toute la réserve et la diplomatie qu’il avait mis en œuvre jusque-là en lançant que des attaques neutres.

- Vous pourriez au moins avoir plus de mordant dans vos réponses, vous êtes d’une mollesse, mais bon, j’imagine que c’est parce que votre maîtresse, Béatrice Dumarais ne vous a pas autorisé à dire ce que vous pensez. On dirait un bon petit toutou ! Lui balança - t – elle au visage, sur un ton mi-moqueur, mi-agressif.

Là, il vit rouge. Les conseils de Béa sur le fait de ne pas se laisser emporter sur un terrain conflictuel et ses bonnes résolutions volèrent en éclats.

- Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton, premièrement parce qu'on est de niveau équivalent dans la société et ensuite le respect ce n’est pas seulement une question de niveau social. Vous ne connaissez rien de ma vie pour vous permettre de donner votre avis à tort et à travers. Les relations que j’entretiens avec mes supérieures hiérarchiques n’intéressent que moi et en aucun cas ne vous regardent.

- C’est justement ça le problème, ce sont les « relations » que vous avez avec votre patronne dont il est question, cela vous décrédibilise pour mener cette négociation. Et du coup, c’est tout notre travail commun qui en est décrédibilisé.

- Ah tiens madame croit pouvoir me donner des leçons de morale lui asséna-t-il après lui avoir coupé la parole, tout le monde ici sait comment cela se passe entre Antoine Dumarais et ces collaboratrices et je doute que vous soyez l’exception qui confirme la règle.

Elle s’est décomposée à cette phrase, ce qui lui permit à notre héros d’enchaîner d’un air narquois :

- À votre tête, on a bien compris que j’ai touché juste et que vous êtes aussi passé à la casserole. Et puis je suis sûr qu’Antonin aussi suit les pas de son père maintenant que vous travaillez pour lui. Tel père, tel fils. Je me trompe ?

Elle fut décontenancée l’espace de quelques secondes. Son visage marquait la surprise, mais aussi la colère. Après quelques secondes de réflexion pour digérer ces remarques, elle reprit son sang-froid.

- De toute façon-là n’est pas la question, c’est moi qui devrais diriger cette équipe, j’ai tout fait mieux que vous de l’école jusqu’ici, je suis la meilleure, j’ai largement mérité d’avoir ce que j’ai, à la différence de vous.

- Ah, vous croyez, vous ne savez pas ce que j’ai sacrifié pour en arriver là, je suis certes l’ami et l’amant de Béa Dumarais, mais bien avant ça, j’ai bousillé mon mariage et ma vie de famille pour cette entreprise. Vous ne pouvez pas savoir comme j’envie tous les papas qui ont la chance de voir leurs enfants grandir en rentrant de leurs journées de travail.

Elle fut soufflée par sa réplique et avant qu’elle ne puisse répondre, il enfonça le clou :

- Pourquoi cette animosité envers moi ? Votre volonté d’être toujours la meilleure en tout, je comprends maintenant, je suis un rival pour vous, celui que vous devez abattre à tout prix. Laissez-moi deviner. Malgré tous vos exploits, on continue à vous parler de moi en bien, c’est bien ça ? Et ça vous gêne.

Elle opina légèrement pour avouer que c’était vrai.

- Vous voulez que je vous dise pourquoi ? Parce que j’ai apporté une vision humaine à mes accomplissements, mes professeurs gardent un très bon souvenir de moi. Je déjeune régulièrement avec certains d’entre eux. Je vois encore très souvent mon mentor sans parler que moi, j’ai des amis qui m’apprécie à ma juste valeur. Je ne suis pas un insupportable « je sais tout », hautain qui se croit supérieur aux autres comme vous l’êtes.

Il sut à la tête que fit Léa, qu’il était peut-être allé un peu trop loin. Il sentait qu’il allait se manger une baffe et finalement, il l’aurait bien cherché. Elle serra le poing, puis balança sa main en avant, mais au lieu de la claque qu’il s’attendait à recevoir, elle l’attrapa par la cravate et l’attira vers elle pour un baiser passionné qui le laissa d’abord de marbre étant totalement surpris.

Mais quand elle le tourna poussa contre la baie vitrée de la salle de conférence et qu’elle intensifia son baiser, il se ressaisit et laissa ses mains partir à la découverte de son corps.

D’abord la veste de son tailleur gris Gucci qu’il enleva puis il passa sa main sous son chemisier grenat pour sentir la peau de son ventre. Elle ronronna contre notre beau héros, mais elle semblait en vouloir plus.

Sans le prévenir, elle remonta ses mains sur son torse, attrapa les deux pans de sa chemise qu’elle arracha violemment faisant voler tous ces boutons.

Elle s’attaqua tout de suite à son torse sur lequel elle laissa glisser ses ongles longs, avant d’embrasser chaque centimètre de peau. Il grognait aux coups de griffes, mais soupira au traitement qu’elle lui faisait subir de sa langue et de ses lèvres.

Son esprit anticipait déjà le plaisir qu’il allait avoir quand elle descendrait plus bas.

Elle ondulait contre son torse, ses pectoraux puis ses abdos qu’elle dessina de ses doigts fins. Léa descendit sa main de plus en plus bas tandis que son opulente poitrine seulement retenue par sa chemise et son soutien - gorge se frottait contre son corps.

La brune tira sur sa boucle de ceinture et après avoir dézippé sa braguette elle empauma son pénis que Léa se mit à branler aidé par sa salive.

C’était un vrai supplice pour Cal, cette attente avant qu’elle ne finisse enfin par se mettre à genoux devant lui et tout en le regardant dans les yeux, elle prit juste son gland en bouche.

Elle ne fit rien d’abord et attendit en le regardant. Au moment où il allait bouger son bassin, elle mit en route sa langue et se mit à le pomper sans l’aide de ses mains.

Voir sa tête qui allait d’avant en arrière, tout en fermant par moment les yeux pour savourer sa friandise était un régal.
Cal dut se retenir plusieurs fois.

Mais bientôt, Léa s’arrêta et le fixa. Elle voulait apparemment voir sa capacité de prendre les commandes. Le directeur commercial regarda alors vers le bas, passa le bras et attrapa ses cheveux qu’il prit en boule, il agrippa sa queue-de-cheval dans son poing avant de mettre un gros coup de bassin, il ressortit complètement son sexe de la bouche de sa collègue et recommença l’opération plusieurs fois à la suite.

Sa salive coulait abondamment sur son chemisier. Il voulait toucher sa glotte donc notre héros la repoussa sur le siège de bureau en cuir, posa sa jambe gauche sur le bord de table, mis les mains de Léa sur ses fesses à lui et s’enfonça d’une traite dans sa gorge.
Son rythme endiablé lui permettait d’aller toujours plus loin vers le fond de sa gorge. La chaleur irradiait de ses reins et là, il ne fit rien pour retenir.
Au dernier moment, Cal se dégagea pour expédier sa cargaison sur les verres de lunettes et les joues de Léa, avant de remettre sa bite entre ses lèvres pour faire sortir les dernières gouttes.

Elle le nettoya consciencieusement et récupéra les dernières gouttes sur sa queue et sur ses lunettes pour ne rien perdre. La chrysalide était devenue un papillon, une envie primale monta en lui.

Il lui attrapa les cheveux, la releva et aussi doucement qu’elle avait fait avec sa chemise, lui arracha son chemisier grenat pour découvrir un soutien-gorge en satin Bordeaux : collection Star Lift de chez Dita Von Teese.

Note beau brun admira le spectacle quelques secondes puis sous le regard surpris de Léa, lui arracha également en tirant sur les bretelles.
Notre héros joua un moment avec les pointes de ses seins. C’était une poitrine bien en chair avec des auréoles bien rose qu’il lécha l’un après l’autre.

Puis il la plaqua la jeune fille le ventre tout contre la baie vitrée. Le carreau froid contre ces bouts hypersensibles la rendait folle. En s’agenouillant derrière elle, Cal découvrit en remontant sa jupe le reste de la parure, à savoir un porte-jarretelles Star Lift et une culotte haute de couleur Bordeaux.

Il lui lapa d’abord la chatte en abaissant légèrement la culotte puis remonta dans la foulée sur son anus, qu’il lécha aussi après avoir écarté ces globes fessiers bien charnue, il alterna ces coups de langue, en haut, en bas tantôt lentement puis plus rapidement et parfois à l’aide de ses doigts.

Ses paumes, plaquées contre le verre et sa bouche toute proche de la vitre, formaient un halo blanc et une buée opaque. Ils étaient certes au soixante-cinquième étage, mais quelqu’un dehors depuis le parc pouvait quand même les voir s’il était équipé d’une paire de jumelles.

Le crissement de ses ongles sur le carreau prouvait qu’elle était proche de la jouissance. La belle Léa se hissa sur ses talons au moment où elle parvint à l’orgasme.

Il ne lui laissa que peu de répit. Le temps d’enfiler une capote et alors que ses pieds se remettaient à plat au sol, qu’encore chancelante, elle reprenait l’équilibre, il la cambra et s’enfonça dans son antre chaud où Cal imprima un rythme régulier.

Dans le même temps, il dilatait son sphincter à l’aide de son majeur qu’il tournait et retournait dans son cul, bientôt rejoint par un deuxième doigt.

Le cadre dirigeant la baisait fort, sa tête frappait contre le carreau, mais il s’en foutait. Le compagnon de Béa voulait lui faire payer ses outrances à son égard. Cal lui attrapa les cheveux et tira fortement en arrière pour encore plus la cambrer et se remit à la pistonner encore plus fort.

Après quelques minutes à ce rythme, il changea de position, il voulait la voir autrement qu’à travers le reflet de la vitre.

Calvin la tourna, lui retira ce qu’il restait de son chemisier et son soutien-gorge, la colla le dos contre la vitre. Ses fesses nues et son dos étaient contre le carreau froid, lui leva sa jambe gauche et la plaça sur son épaule.

Il commença à l’enculer tout en observant sa réaction, le reflet de la vitre lui renvoyait le rictus de satisfaction qu’il affichait.

Manifestement, elle essayait de ne pas trop afficher son plaisir pour ne pas perdre la face, mais quand il entra deux doigts dans son con et qu’il pinça son bouton d’amour, elle se mit alors à crier son plaisir.

Elle pouvait se lâcher, il n’y avait plus personne à part eux. Il la serra encore plus fort contre la vitre, si bien que sa jambe droite se retrouvait en lévitation dans le vide. Tout en agrippant ses fesses et en la soulevant du sol. Il tendit quand même la tête pour attraper ses lèvres dans un baiser passionné.

Le beau brun commençait un peu au bout d’un moment à faiblir, alors en l’allongeant en travers sur le bureau, il plaça ses deux jambes collées l’une à l’autre, parallèle à lui avant de s’enfoncer de nouveau dans son cul, sauf que cette fois-ci, il alternait entre le cul et la chatte pour leurs plus grands plaisirs.

La vision était splendide, elle avait les cheveux défaits, son maquillage avait coulé, sa jupe était remontée sur sa taille et lui allait et venait dans son cul qui était totalement élastique désormais.

Calvin lui écarta ses jambes au maximum sur le bureau face à lui, il lui montra sa capote. Elle lui marqua son approbation de la tête, alors il retira le préservatif et s’enfonça une dernière fois dans son antre très chaud.

Quel plaisir de sentir ses chairs contre lui sans le plastique autour de son pénis, ils savaient tous les deux ce qu’ils faisaient.

Et donc au bout de quelques mouvements de va et viens, Cal se consuma dans la chatte de Léa, lâchant sa semence en elle dans un beau creampie.

Le temps que sa bite ramollisse, il resta un peu et ressortie pour s’asseoir dans le siège en face d’où il regarda son sperme qui s’écoulait de sa chatte dont les parois étaient rouges à force d’assauts.

Elle récupéra comme tout à l’heure un peu de sperme qu’elle lécha.
S’il pouvait, il lui aurait bien remis le couvert, mais là, il était totalement à sec.

Il l’attira vers lui sur le fauteuil et la fit s’asseoir sur ses genoux pour un moment câlin.

Ils finirent par se relever et se rhabillèrent tant bien que mal avec leurs vêtements en lambeaux, c’est elle qui prononça les premiers mots :

- Je tenais Cal à m’excuser pour mon attitude, je n’aurai pas dû. J’ai imaginé beaucoup de choses sur toi et puis j’étais jalouse de ta réussite et de ta facilité dans les relations humaines. Sans oublier qu’Antonin m’a clairement fait comprendre que je serai dans la charrette si Béa accédait à la Présidence.

- Écoute, ce qui vient de se passer solde les comptes. On oublie tout ce que l’on s’est dit ces dernières semaines et on remet les compteurs à zéro.
Le problème du groupe à l’heure actuelle, c’est Antoine et Antonin, ils créent ce contexte délétère.
J’ai conscience que ce sont eux qui t’ont formée, mais c’est plus possible de continuer comme cela.
Je te promets une chose, Béa n’est pas idiote, elle sait être magnanime et pragmatique surtout dans l’intérêt de l’entreprise.

- Oui, je la connais depuis quelques années, je sais qu’elle fera ce qu’il faut surtout qu’elle, elle est…

Elle s’arrêta net dans sa phrase et regarda partout comme si quelqu’un les surveillait ou les écoutait.

Cal comprit qu’elle ne se confierait pas plus ici et qu’on était peut-être à un tournant majeur de l’Histoire récente de l’entreprise.

Ils sortirent de l’immeuble et prirent sa voiture pour aller vers Le Pecq. Une heure avant Léa était quelqu’un en qui il ne pensait qu’avoir une confiance limitée, mais là, il pressentait qu’il lui pouvait lui accorder cette fameuse confiance.

C’est donc attablé chez lui devant un verre de gin qu’elle s’ouvrît enfin à notre héros.

- Ce que je n’ai pas voulu finir tout à l’heure par peur que nous soyons sur écoute, c’est que je sais que Béa, elle au moins est loyale au groupe et pour moi, c’est une notion ultra importante. Je place ma loyauté au groupe Spittrain avant tout, ce sont eux qui m’ont offert mon premier poste à la sortie de l’école. Eux aussi qui m’ont fait progresser pour arriver au niveau où je suis maintenant, ce qui est carrément unique vu mon jeune âge.

Elle but un peu de son gin avant de reprendre :

- Il se trouve que lors de la dernière visite à Shanghai d’Antonin, au cours d’une réunion en tête-à-tête, il a reçu un appel de sa nouvelle conquête. Il est sorti précipitamment pour répondre en oubliant de verrouiller sa session et quelques secondes après, un mail est arrivé et je n’ai pas pu de m’empêcher de le lire.

Elle sortit de son sac, d’une des poches intérieures de sa pochette, ce qui devait être la copie du mail. Ce qu’il y lut le stupéfia :

Il émanait d’Igor Lazarov, le Directeur Opérationnelle de la société Digital Med Ltd, une société de gestion d’image numérique basée au Kazakhstan (selon l’indicatif de domaine du mail). Igor informait Antonin qu’il avait bien reçu le paiement des dernières prestations et que l’opération « Stuckas 72 » suivait son cours comme prévu.

Calvin regarda Léa et comprit la même chose qu’elle. Elle ajouta :

- Stuckas 72, c’est un des principaux comptes qui nous attaquent très souvent sur les réseaux sociaux et notamment Twitter depuis 2 ans. Je pense que les comptes « Baron Rouge », « Clearstream 14 » et « Watergate 99 » lui sont notamment liés, ce sont eux qui ont répandu la rumeur sur les coûts de rénovation de la maison du directeur d’Agence de Tokyo et sur les subventions d’Etat, mais aussi sur les « affaires de mœurs légères » du directeur Opérationnelle pour l’Afrique de l’Ouest.

- Oui, ça me parle. Ce sont eux qui ont émis des bruits sur les rapports pas très pro entre Béa et moi. Sans parler des attaques sur notre politique de démarchage agressive en Amérique du Sud, de la prétendue « double vie » du Directeur d’Agence de Paris et des mensonges sur notre soi-disant flotte de 60 jets privés qui participe à la destruction climatique.

Après quelques secondes de réflexion, il reprit :

- C’est très grave, si on en croit ce mail, cela veut dire qu’Antonin et peut être même Antoine ont payé une entreprise privée pour mener une campagne médiatique très violente de dénigrement médiatique contre leurs propres groupes. C’est tout simplement incroyable et sacrément couillu de leur part. Je prends contact dès demain avec Béa.

Voyant son regard affolé, il s’empressa d’ajouter :

- Ne t’inquiète pas, on a nos propres moyens de communication cryptée et puis elle saura rester discrète sur ce que tu m’as révélé et sur ton rôle.
En attendant, je pense nécessaire au siège que nous continuions notre petite gué guerre afin de donner le change, on verra par la suite comment on fait…

Sa dernière phrase resta coincée dans sa gorge, elle venait d’écarter ses jambes et la coquine n’avait pas remis sa culotte haute si bien que sa fente bien baveuse était bien visible et elle semblait avoir envie de repartir pour un rodéo. Cal ne la fit pas attendre, il dézippa son pantalon et s’avança vers elle.

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