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J'en ai toujours rêvé

Plus que tout, comme beaucoup d'hommes, j'ai longtemps rêvé d'avoir deux femmes dans mon lit. En simultané, bien sûr! Mais le lit n'est finalement pas une nécessité... Et lorsque la meilleure amie de ma femme me l'a proposé, aurais-je pu refuser?

Proposée le 26/10/2015 par Plume de bite

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Thème: extra-conjugal
Personnages: FFH
Lieu: Hôtel
Type: Histoire vraie


Rien ne me prédestinait une telle aventure. J'ai toujours été considéré comme réservé, sinon timide. Même si en prenant de l'âge, j'ai gagné en assurance, jamais je n'aurai pensé que le rêve de nombreux hommes deviendrait pour moi une réalité.

Comme tous les autres, j'ai croisé la route de nombreuses femmes, sans pour autant les avoir toutes dans les bras. J'ai également essuyé des échecs, parfois cuisants, des râteaux. Aussi avec une femme, Céline, qui m'avait donné deux beaux enfants, n'avais-je plus de raison de me compliquer la vie. Nous vivions en ménage, parfaitement heureux, se permettant à l'occasion de s'organiser des soirées coquines en confiant les enfants à la famille.

Paradoxalement, c'est une des meilleures amies de ma femme, elle-même passablement trompée par ses compagnons successifs qui a été la première, sous couvert de plaisanterie graveleuse, à tenter de me séduire. Il faut dire qu'une jolie brune aux yeux bleus, comme Hélène, a de quoi attirer les regards et provoquer les sympathies. Et de fait, grâce, surtout, à la complicité qui l'unissait à ma future femme, c'est dès notre seconde ou troisième rencontre que son jeu à débuté.

tu sais, me disait-elle, la stabilité dans un couple c'est bien, mais il faut surtout garder de la fantaisie.

Venant d'une femme de près de dix ans ma cadette, toujours officiellement célibataire, bien qu'en ménage aléatoire, cela me faisait sourire. De fait, chaque conversation, même à trois, passait immanquablement par le chapitre sexe. Et cela ne dérangeait personne, vu que nous plaisantions. Ma femme, nous nous étions mariés depuis quelques mois, participait d'ailleurs aux blagues et n'était pas la dernière à nous mettre en situation.

Céline m'avait plusieurs fois demandé, en présence d'Hélène si je n'aurais pas craqué pour sa copine si je l'avais connue en premier. À chaque fois, c'est gêné que je répondais que je ne savais pas, puisque le sort en avait décidé autrement. Hélène enchaînait aussitôt qu'elle se serait laissé séduire sans hésiter !

Nous habitions à une centaine de kilomètres de distance, d'Hélène. Aussi, le plus souvent, c'était par mail ou téléphone que nous échangions. L'anniversaire de ma femme approchait. Il était la semaine suivante. Hélène m'avait demandé ce que je comptais offrir à mon épouse. Je n'avais pas d'idée précise. Hélène me fit une proposition qui me parût très intéressante, sans arrière pensée de ma part. Elle viendrait le vendredi pour faire les boutiques avec moi. Nous choisirions le cadeau ensemble. En arrêt maladie depuis plusieurs semaines, je ne pouvais pas refuser un peu de compagnie. Elle devait arriver pour déjeuner. Nous irions dans un petit restaurant de ma connaissance prendre un repas simple en tête-à-tête. L'après-midi nous irions dans quelques boutiques en quête de la belle surprise. Céline était partie à Paris le lundi matin et ne rentrait que le vendredi dans la soirée. Ma belle-mère se chargerait des enfants le vendredi midi.

À huit heures trente, en revenant de l'école, j'eus la surprise de voir Hélène, rayonnante devant ma maison. Dans un jean et un bustier impeccablement ajustés sur son corps de trentenaire sportive, sa silhouette se détachait en bleu et blanc sur le noir de la porte.

-Salut, beau gosse, me dit-elle.
-Salut, belle plante, lui répondis-je.

Ces deux formules nous étaient habituelles. Céline, surprise la première fois, en riait allègrement depuis, tout comme nous. Je m'approchais pour faire une bise à Hélène, mais elle s'arrangea pour que nos bouches coïncident. J'y avais déjà pensé, mais n'avais jamais osé. Pourtant, ce premier baiser n'était pas volé par Hélène.
-Tu ne consens à me donner que ta langue, ou je peux te demander le reste de ton corps ? Me demanda-t-elle.
-Tu me laisses ouvrir la porte ?
-Non, on va à l'hôtel, j'ai pris une chambre hier soir en arrivant, me dit-elle les joues roses.
-Je vais chercher ma voiture.
-Non, une copine nous attend au bout de la rue dans sa voiture. Tu es notre passager, aujourd'hui...
-Que veux-tu dire ?
-Tu verras, viens. Tu n'as pas toujours simulé quand nous parlions de baiser devant ta femme. Le moment est venu de concrétiser tes promesses. Et moi, comme je suis une gentille fille, je te propose une femme à ton goût à l'esprit très ouvert. Je t'offre une baise à trois.

Nous arrivions à la voiture. Un grand monospace dans lequel on se sentait en sécurité du fait de l'assise haute. Hélène me présenta Erika, une jeune femme espagnole de deux ans sa cadette. Elle s'étaient rencontrées en boîte à l'époque où ma future femme et elle sortaient ensemble. Par la suite, nous nous étions rencontrés avec Céline, et seules les deux copines avaient continué leurs frasques nocturnes. C'est ainsi qu'Erika avait initié Hélène a un plaisir dont elle m'avait toujours dit qu'il la dégoûtait. Non seulement elle m'avait bien caché son jeu, mais si elle me l'avait avoué, nous aurions couché ensemble bien plus tôt. Les deux coquines avaient couché ensemble un nombre incalculable de fois depuis leur première rencontre. Elles étaient toutes les deux bisexuelles, mais Hélène me jura que j'étais le premier à qui elle l'avouait. Le premier avec qui elle allait partager sa petite Espagnole. Il n'était pas encore neuf heures du matin, et ma journée s'annonçait très inattendue !

Je n'avais aucune idée du type d'hôtel ou elles étaient descendues. En quelques instants, nous étions à destination. C'est devant une petite et très coquette résidence hôtelière que la voiture s'arrêta. Ce choix nous assurait donc une certaine indépendance. J'avais pris place devant à côté d'Erika. Hélène était assise derrière la conductrice. Elle me demanda, en gentleman, de descendre le premier et de leur ouvrir la porte à toutes les deux.

J'avais remarqué le courte robe d'Erika dès que j'étais monté dans sa voiture. Elle avait de longues jambes effilées et sa blondeur, à priori naturelle, en faisait une très jolie jeune femme. Ses yeux vert reflétaient un caractère malicieux. Son sourire faisait sans doute craquer tout le monde. Nous échangeâmes juste une bise lorsque je m'assis à côté d'elle. Lorsqu'elle pivota de son siège, je lui tendis la main, mais c'est plus bas que mon regard était attiré. Sur le string rouge qui apparaissait immanquablement dans la posture excessive qu'elle avait adopté.

-Il te plaît ? Me demanda-t-elle avec son léger accent espagnol.
-Beaucoup, mais moins que celle qui le porte, ajoutai-je imaginant déjà la suite probable.
-Ne sois pas impatient, beau chevalier... ajouta-t-elle, avec son air aguicheur.

Était-ce un signe de domination ? J'ignorais tout de ce qui m'attendait. Hélène, a qui j'ouvrais maintenant la porte, ne m'avais prévenu -faut-il le rappeler?- d'absolument rien. Elles avaient toutes les deux approximativement la même taille, autour d'un mètre soixante quinze, mais avec les talons qu'elles portait aujourd'hui, elles faisaient quasiment ma taille qui est d'un mètre quatre-vingt deux.

Extérieurement, l'immeuble était très récent, mais assez discret. Dès l'entrée dans le hall, il en allait tout autrement. Du marbre, des dorures, des miroirs et beaucoup de lumières indirectes mais très efficaces donnaient l'illusion du plein jour sans aucune ouverture sur l'extérieur.

-Cet immeuble et tous les apparts sont propriété de ma famille, me dit Erika. Je suis la cadette d'une famille de la noblesse espagnole. Comme je ne peux pas prétendre à vivre en princesse, dans le monde moderne, je me suis lancée dans l'hôtellerie avec l'aide de mes parents. Je suis la directrice générale du groupe. J'ai donc en permanence une suite disponible dans chaque ville où nous sommes implantés.
-Et comme elle est une copine sympa, elle en fait profiter ses amis, ajouta Hélène en me passant le bras autour du cou.
-C'est charmant, dis-je en faisant une révérence à notre hôtesse.
-Relève-toi, preux chevalier, tu vas avoir tout le temps de nous servir d'ici ce soir, me dit la belle Erika. Prenons l'ascenseur. Nous allons au troisième étage. L'accès est codé.

Lorsque la cabine s'arrêta et que s'ouvrirent les portes, je découvris une épaisse moquette rouge vif, menant à une porte unique en bois sculpté.

(à suivre)

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Commentaires de l'histoire :

maximilien7
Ce texte mérite d'être lu, il estparfaitement construit, bien étoffé, ne vous arrêté pas d'écrire!
Posté le 2/04/2017


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