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Lisa et moi (1ère partie)

C’est l’histoire de Lisa et moi, de notre couple, de notre évolution, de nos fantasmes. Du petit couple tout mignon du début jusqu’au moment du basculement. Cette envie d’autre chose, ce moment où on sépare le sexe des sentiments. Ces moments où on se lâche, ou on expérimente d’autres choses, avec d’autres personnes, parfois plusieurs personnes…

Proposée le 17/09/2021 par Wiseguy55

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Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Hôtel
Type: Roman


On avait une vingtaine d’année quand j’ai rencontré Lisa la première fois. Je l’ai trouvée mignonne sans plus. Elle avait un sourire ravageur qui mettait du baume au cœur. Sans en être tombé amoureux, j’avais un faible pour elle et recherchais sa compagnie. On a fait quelques sorties ensemble avec une bande d’amis. Ensuite la vie à fait que nous nous sommes perdu de vue. On se voyait de moins en moins jusqu’à ce qu’on ne se voie plus du tout. Et puis un jour, à l’occasion d’une soirée retrouvailles, nous nous sommes revus à un barbecue organisé chez un de nos amis commun. L’ami en question nous avait dit de prendre nos maillots, qu’il avait acheté un jacuzzi gonflable et que ce serait sympa de l’inaugurer avec ses vieux potes.

Me voilà donc au barbecue, 32 ans, célibataire, un boulot dans une grande entreprise de construction qui mange presque tout mon temps. Je vis dans un milieu professionnel peuplé quasi uniquement d’hommes. Mes amis se sont presque tous casé. Bref, ma vie sentimentale est au point mort mis à part quelques trop rares coups d’un soir rencontrés via des sites dédiés.

Lisa est arrivée un peu en retard. Je ne savais pas qu’elle était censée venir ; première surprise. Elle est venue seule alors que je la croyais en couple ; deuxième surprise. Comme elle a embelli en dix ans !!! troisième surprise. La gamine dissimulée sous des sweat trop grands et des lunettes austères s’est transformée en une belle femme élégante d’1m70. Elle est habillée décontracté comme tous les invités. Elle porte une longue jupe bleue légère en coton qui épouse la forme de ses jambes à chacun de ses pas, un top à bretelle blanc et des Stan Smith. Dès qu’elle m’aperçoit elle me saute au cou.
- Je suis trop contente de te revoir ! Ca fait trop longtemps que je n’ai plus de tes nouvelles !
Ne sachant pas bien quoi répondre je la serre dans mes bras. Mes deux mains viennent se plaquer dans le haut de son dos nu, ma joue se blotti contre la sienne. Sa peau est si douce, elle sent incroyablement bon. Quand enfin ses bras relâchent mon cou, je la prends par la taille et l’observe de haut en bas.
- Waouh, comme tu es belle !
Qu’est ce qui m’a pris de dire ça ?! En une fraction de second je me sens gêné, à la fois incroyablement idiot et totalement lourd et déplacé. Que va-t-elle penser de moi ? Je vois bien qu’elle rougit mais de plaisir ou de honte pour moi ? Les copains aux alentours n’ont rien manqué de la scène. J’entends des sifflets, des applaudissements, des « mais quel séducteur !!! ». Ils ne me lâchaient pas il y a 10 ans, il n’y a pas de raison que ça change. Lisa vient à mon secours en riant.
- Il a toujours été le plus gentil d’entre vous, prenez exemple au lieu de vous moquer !
Le ton de la soirée est donné. Les vannes fusent, les blagues plus ou moins sales aussi. Il faut juste faire gaffe aux enfants qui gravitent autour de nous et qui pour certains sont en âge de comprendre deux trois trucs. Car oui, à part Lisa, moi et un autre gars que j’ai toujours apprécié moyennement, tous les autres invités sont en couple et pour certains avec des enfants.
Nous sommes une dizaine de convives. Notre hôte arrive dans le jardin vêtu d’un slip de bain vert fluo ridicule, d’un tablier de cuistot et du chapeau assorti.
- Mettez vos maillots et profitez du jacuzzi, l’apéro risque de s’éterniser.
On va tous enfiler nos maillots, les filles dans une chambre, les garçons dans l’autre. Mes potes ne me lâchent pas sur Lisa. Je ne sais pas si elle subit elle aussi un interrogatoire et si oui, que peut-elle bien leur raconter ?

En sortant de la chambre, je la croise dans le hall de nuit. Elle est décidément très belle dans son petit bikini noir.

C’est une femme assez grande avec de fines jambes interminables, des jolies petites fesses rondes, des épaules assez étroites, un torse menu, des seins pas bien grands mais qui ont l’air d’être fermes. Elle a de fins bras, de fines mains et des longs doigts. Son visage est doux et souriant, des petites taches de rousseur envahissent délicatement ses joues et son nez. Sa grande bouche dévoile des dents blanches et est garnie de lèvre pulpeuses avec, sur le bord droit de la lèvre supérieur, un grain de beauté dont je me souviens bien. Ses grands yeux verts sont mis en valeur par un maquillage discret. Sa longue chevelure auburn est légèrement bouclée. Je remarque une bague d’orteils et une petite salamandre tatouée sur sa cheville. Cette jeune femme dégage une sensualité et une féminité qui me troublent.

On profite tous du jacuzzi, on se chamaille, on s’amuse, on s’éclabousse et Lisa vient se blottir contre moi comme pour se protéger.

La soirée avance, j’arrive à me placer à côté de Lisa, j’arrive même à m’isoler avec elle en fin de soirée. On se rapproche, elle me parle de sa séparation récente, je lui parle de mon célibat pesant. Au moment de se séparer, on se promet de se revoir rapidement et bien que je n’y croie pas elle me demande mon numéro de portable. Elle me dit qu’elle voudrait me revoir dans la semaine. Je l’accompagne à sa voiture, je m’arme de courage, et alors qu’elle est adossée à sa voiture et qu’elle minaude un peu, je l’embrasse. Elle me rend mon baiser. Le contact de sa langue est doux et sensuel comme tout le reste de son corps. Je me retiens de lui sauter dessus. Elle m’a enivré toute la soirée et je suis à un niveau d’excitation tel que je dois me contrôler pour ne pas la peloter comme un ados boutonneux. En réalité c’est elle qui me saute dessus. Elle cherche à se coller à moi le plus possible.
- Viens chez moi, monte dans la voiture.
Je n’hésite pas, je monte dans sa voiture. Tant pis si je plante tous mes potes qui comptaient sur moi pour se finir au whisky. Tant pis si je dois revenir chercher ma voiture en bus ou en stop. Lisa et moi on a des trucs urgents à faire.

Le trajet en voiture dure une petite vingtaine de minutes durant lesquelles on ne se parle pas beaucoup. Je suis excité mais stressé. « Et si je n’assurais pas, et si j’allais trop vite, et si je la brusquais, et si, et si… ». On arrive enfin chez elle, dans l’ascenseur qui nous mène à son étage, on s’embrasse à nouveau. Je suis plus entreprenant et pendant que nos bouches se touchent et s’ouvrent, j’attrape ses fesses à pleines mains. Elle se colle à moi, ses mains plongent dans ma chemise. J’ai une petite appréhension, est-ce que mon petit ventre ne va pas la refroidir? Je ne suis pas du genre – muscu - pas un poil - barres de protéines et crème anti rides. Mais après tout, elle m’a vu en maillot il y a moins de 3 heures. Elle sait à quoi s’attendre. Ou alors elle aime bien mon style un peu brut de décoffrage.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, on se précipite dans son appartement et on file tout droit dans sa chambre ou se trouve un matelas directement posé au sol.

- Mon ex s’est barré avec le sommier.

Peu importe, j’ai envie d’elle et elle de moi. On se couche l’un contre l’autre sans s’être déshabillé. Ma main remonte sa jupe, j’atteins ses cuisses douces et dorées. Plus ma main remonte et plus elle est passive mais plus je lis l’excitation dans son regard. Je suis arrivé tout en haut de ses jolies jambes. Allongée sur le dos, elle entrouvre les cuisses et se cambre. Mes doigts touchent une fine toison soyeuse et humide là où je pensais trouver une barrière de coton ou de dentelle. Mais ma jolie rousse n’avait pas jugé utile de mettre de culotte. Cette situation m’excite encore plus. Je l’embrasse à nouveau alors que ma main prend peu à peu possession de son intimité. Je reste en périphérie et commence par lui caresser ses petites lèvres et son petit bouton. Je m’y éternise, subjugué par tant de douceur. Elle ouvre un peu plus ses jambes m’invitant à la pénétrer de mes doigts devenu poisseux. De sa main, elle entre dans mon jean sans avoir ouvert ma braguette. Elle attrape mon sexe et commence des mouvements lents et amples. On est tellement bien à jouer à touche pipi comme des gamins ! Ma main est de plus en plus envahissante et mes doigts plongent de plus en plus loin en elle qui de son côté accélère ses vas et viens sur mon sexe.

Ni elle ni moi ne voulons en rester là et on enlève très vite nos vêtements. Je la vois enfin toute nue, elle est encore plus belle qu’en bikini. Ses seins que j’avais crus mignons sont en réalité magnifiques, ronds, fermes, parfaitement proportionnés et garnis de petits tétons roses. Le genre de poitrine que j’adore. Je ne peux m’empêcher de la détailler de la tête aux pieds, si belle, si sensuelle. Avec un physique pareil elle peut avoir tous les hommes qu’elle veut alors pourquoi un second choix comme moi ? Je suis là debout à douter et perdre vigueur quand elle se place à genoux au bord du matelas prend délicatement mon sexe entre ses doigts et le porte à sa bouche. Elle suce, lèche et caresse avec application. J’ai beaucoup de mal à résister, je lui demande d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Elle me regarde alors avec son beau sourire et me demande si j’ai un préservatif. En bon célibataire j’en ai toujours un sur moi. Même si je dois reconnaitre qu’ils me servent très rarement. Je me bagarre un peu avec l’emballage, elle vient m’aider à enfiler le bout de caoutchouc et s’allonge sur le dos en ouvrant les jambes aussi largement qu’elle le peut. J’entre en elle avec facilité. Les parois sont étroites mais les préliminaires ont rendu le terrain accueillant. Elle enroule ses jambes autour de ma taille orientant son bassin pour que je la pénètre plus profondément. On ne se parle pas, on gémit, on soupire, on s’accroche l’un à l’autre de toutes nos forces. Plus je suis en elle et plus je me démène. La tendresse du début s’est envolée, muée en plaisir brut. Nos corps nous réclament toujours plus, toujours plus fort, plus profond. Ma langue pénètre sa bouche pendant que mon sexe pénètre le sien. L’envie de jouir est presque incontrôlable mais je ne peux me contenter de si peu de temps en elle. Elle l’a compris, je me retire la fait rouler sur le ventre, lui saisit les hanches. Elle redresse ses fesses et se cambre. Avec la tête dans l’oreiller et le dos creusé, son petit cul tout rond dévoile tous les trésors de son intimité. Sa fine toison est toute perlée d’excitation. Juste au-dessus se trouve le seul endroit que je n’ai pas encore vu, le dernier orifice qui me tente mais que je ne toucherai pas ce soir même si j’en ai terriblement envie.

Je m’agenouille derrière elle et, au lieu de la pénétrer, je lui écarte les fesses de mes mains et je plonge la tête et la langue à sa vulve. Elle gémit et ondule des hanches, elle respire de plus en plus fort à mesure que je ma langue et mes doigts prennent possession de ses lèvres et de son clitoris. Lisa se détend et s’allonge sur le ventre m’invitant à venir sur elle. Je me place à califourchon sur le haut de ses cuisses. Avec mon pouce et mon index, j’ouvre l’entrée de son sexe et y place mon gland. J’entre en elle en même temps que je me penche en avant, venant m’appuyer sur mes mains de part et d’autre de ses épaules. Je la domine complétement. Ses fesses viennent pousser sur mon pubis à chaque coup de reins. La sensation est unique, elle se cambre pour me permettre une fois de plus d’entrer en elle du plus profond qu’il me soit possible d’aller. Elle m’encourage à la prendre plus fort encore et encore. Son vocabulaire devient cru et obscène et on finit par jouir ensemble sous quelques derniers coups de butoir violents.

Je m’écroule à côté d’elle, on se cajole, longtemps, très longtemps.

- Tu es le premier à me faire jouir dès la première fois.
- C’est parce que tu m’inspires. Tu as ce truc que je n’avais jamais rencontré chez une fille.
- Quel truc ?
- Comment t’expliquer ? Jusqu’à présent, quand je couchais avec une fille, j’avais envie, soit de la culbuter, soit de la prendre dans mes bras. Toi tu as ce truc qui fait que j’ai envie de te culbuter ET de te prendre dans mes bras.
- J’ai de la chance alors ?!
- Où c’est moi qui ai de la chance, va savoir.


Quatre ans se sont écoulés depuis ce fameux soir d’été. Lisa et moi on est ce qu’on appelle un couple. Je pense être tombé amoureux d’elle à l’instant pile ou je l’ai embrassée contre sa voiture. On vit une vie heureuse et mon histoire pourrait s’arrêter là, sauf que…

On ne vit pas ensemble malgré mes demandes répétées. J’ai maintenant 36 ans et elle 33. J’aimerais franchir un nouveau cap, vivre avec Lisa. C’est vrai que nos boulots respectifs sont très prenants. Je travaille toujours dans la même société de construction dans laquelle j’ai pris du galon. Du coup j’ai encore plus de travail. Je suis envoyé en moyenne une fois par moi loin de la maison pour des missions de 3 à 5 jours durant lesquelles je loge sur place. Elle travaille comme psy dans une école spécialisée ce qui lui laisse du temps pour sa nouvelle passion, la zumba. Elle a fait des stages et est devenue instructrice. Le papillon Lisa est sorti de sa chrysalide et est resplendissant. Elle attire la lumière et les regards ou qu’elle aille. Elle se sait séduisante et en joue. Parfois un peu trop à mon goût. Néanmoins je la crois quand elle me dit être fidèle. Je l’encourage à me parler de ses attirances pour d’autres hommes, ce qui est naturel, plutôt que de les cacher et les nier. Je sais par exemple qu’à la salle de sport ou elle est instructrice, il y a un coach, un colosse noir d’au moins 2 m et 120 kilos de muscles qui lui fait régulièrement des avances. Elle m’a avoué avoir une fois ou deux été tentées par ses avances et s’être déjà caressée en pensant à lui. Je lui ai avoué à mon tour avoir été allumé et excité par une stagiaire, une gamine de 20 ans à peine lors d’une de mes mission en déplacement. Je n’ai pas trébuché, et Lisa non plus.

Comme tous les couples, on a développé notre manière de faire l’amour. Et cette manière consiste parfois à regarder du porno ensemble et de se toucher mutuellement pendant quelques scènes jusqu’à ce que l’excitation soit trop forte. Habituellement, il faut au moins deux à trois scènes pour que Lisa soit suffisamment excitée. Sauf la dernière fois, il a suffi de quelques minutes pour qu’elle soit complétement déchainée. C’était un film amateur ou une petite blondinette se faisait prendre à la chaine par trois gars dont un black aux proportions impressionnantes sous le regard de son mari. Sous le coup de l’excitation Lisa m’a avoué que son plus grand fantasme est de se faire prendre et de se faire souiller par plusieurs hommes devant moi. Piqué au vif, j’ai laissé tourner la vidéo, je l’ai prises durement à quatre pattes dans le canapé jusqu’à la faire crier et lui ai souillé son si joli visage. Pour toute réponse, elle est venue lécher les dernières gouttes qui coulaient encore de mon gland et m’a embrassé à pleine bouche.

L’idée fait son chemin dans mon petit crâne tout perverti. Et si je provoquais cette situation, et si elle avait le loisir d’assouvir son fantasme ? Je me renseigne anonymement sur des sites de rencontres, des sites libertins ou je poste des annonces sous une fausse identité mais toutes les réponses que j’obtiens sont soit d’une grossièreté crasse, soit venant de gars désespérés, soit encore de gars qui s’imaginent être la nouvelle star du X et qui n’hésitent pas à me réclamer des honoraires pour leurs prestations. Je ne veux rien de tout ça, j’abandonne cette piste et pour tout dire ce projet fou. De toute façon, je dois partir pour une mission exceptionnelle de deux semaines à 450 kms d’ici sur un chantier ou les collègues ont vraiment merdés. Je devrai donc passer le week-end sur place. J’en connais une que ça ne va pas faire rire, alors lui préparer une partouze maintenant…

S’agissant d’une mission plus longue, j’ai le choix de l’hôtel et un budget confortable. Je choisis un établissement pas loin du centre-ville. Je réserve une chambre un peu plus luxueuse que les chambres habituelles et qui comprend un petit bureau séparé. C’est mieux pour les longues soirées de rédaction de rapports qui m’attendent. Une fois arrivé sur place je dois bien admettre que la ville est assez jolie, ça doit être sympa de la visiter. Et si je demandais à Lisa de me rejoindre ce week-end ? Après-tout, il y a un TGV qui relie les deux villes. Elle pourrait arriver vendredi soir et repartir le lundi. Je sais qu’elle est en congé ce lundi. L’école est fermée et elle ne donne ces cours de zumba qu’à partir de 20H00. Ça lui laisse tout le temps. Je l’appelle.
-…oui ok, je comprends, vendredi soir c’est chaud après ta semaine de boulot. On dit samedi matin alors. Je viens te chercher à la gare à 11h00. Je t’aime…

La première semaine se passe comme prévu : réunion de préparation entre collègues, déjeuné, réunion avec le client, debriefing, hôtels, plateau repas devant la télé, rédaction et envoi des rapports journaliers à la direction, eat-work-sleep-repeat. Lors d’un déjeuner, un collègue plutôt sympa me demande dans quel hôtel je suis. Ma réponse provoque l’hilarité de la table.
- Ben mon vieux, je ne pensais pas que tu étais ce genre de gars !
- De quoi tu parles ? Il a quoi cet hôtel ?
- L’hôtel rien, c’est le bar…
- Quel bar ? Le « Club » c’est ça ?
- Oui enfin ici on l’appelle le « Cougar Club ». Va y faire un tour vendredi soir mais fait gaffe à ta vertu.
- Ah bravo, c’est malin.
La semaine se termine, pas fâché de souffler un peu. Vivement demain, Lisa me manque. Quand on ne se voit pas quelques jours d’affilé mais qu’on sait qu’on pourrait se voir en moins de 30 minutes le manque est moins fort que quand on sait qu’on ne pourra pas se voir. C’est bête mais c’est comme ça. Je tourne en rond et je m’ennuie ferme dans ma chambre d’hôtel. Je suis surtout curieux de voir à quoi ressemble ce fameux « Cougar Club ».

De prime abord ce bar n’a vraiment rien de spéciale. Un comptoir, des tabourets, des tables et chaises dans la partie centrale et des banquettes le long des murs. Quelques alcôves et rien de plus. La carte est sympa par contre, allons-y pour un single malt. Après tout, demain je peux dormir un peu. Environ ½ heure après mon arrivée, le bar s’est rempli. Beaucoup d’hommes dans la trentaine. Un peu moins de femmes et plutôt entre 40 et 50 ans qui viennent entre copines et quelques couples. Et là, le manège se met en route, les groupes se mélangent, hommes femmes couples tout le monde semble avoir quelque chose à dire ou à faire avec des gens qu’ils semblaient ne pas connaître en arrivant. Très vite un couple dans la cinquantaine repart avec un jeune gars qui ne doit pas avoir 25 ans. Une petite blonde dodue de plus de 50 ans se fait allégrement peloter par deux gars dans une des alcôves. Une femme assez classe qui paraît avoir 40 ans assise sur une banquette à côté de ce qui semble être son mari croise et décroise ses jambes se prenant pour Sharon Stone dans Basic Instinct, je parie qu’elle n’a pas de culotte. Gagné ! A part ça, rien que des choses normales dans un bar ou les gens viennent se détendre après leur semaine de taff.

Je me rends aux toilettes et je recroise la petite blonde boulotte. Elle est accroupie en train de sucer alternativement les deux gars. Ma présence ne semble pas le gêner le moins du monde. Je reprends ma place à l’extrémité du bar. Je ne veux pas me mêler aux gens présents. Je n’ai pas l’intention de consommer autre chose que mon verre. La petite dame sort des toilettes, elle rajuste son corsage et passe devant moi. Elle interpelle le barman, lui demande un verre de vin blanc et retourne s’installer dans son alcôve. Ses deux compagnons ont disparu. Elle disparaîtra elle aussi une fois son verre vidé. La quadra sans culotte continue ses mouvements de jambes et tout le bar s’en est maintenant rendu compte. La tête de cerbère de son mari suffit à dissuader quiconque de les approcher. Bizarre comme petit jeux. Mais bon, après tout si c’est leur truc, pourquoi pas. J’ai fini mon deuxième verre. J’en ai assez vu pour ce soir, je remonte dans ma chambre.

Je prends l’ascenseur et au moment où les portes se referment, notre Sharon Stone locale se faufile et entre avec moi.
- Bonsoir
- Bonsoir, quel étage ?
- Deuxième
- Moi aussi
Un silence gêné s’installe. Elle sait que j’étais dans le bar et qu’elle m’a exposé son intimité une partie de la soirée. Les portes s’ouvrent et je la laisse sortir en premier. Elle a une jolie silhouette mise en valeur par une petite robe ajustée noire garnie d’un beau décolleté. Assez petite malgré ses escarpins elle est de corpulence frêle avec des seins un peu trop gros et trop rebondis pour être naturels. Des cheveux noirs lisses coupés en carré plongeant, des yeux clairs, gris je pense mais je n’ai pas bien vu et une petite bouche charnue. Elle est maquillée d’un rouge à lèvres vif et de mascara très foncé faisant ressortir ses beaux yeux. Elle porte un parfum capiteux très agréable. Je dois bien reconnaître qu’elle m’excite.

Dans le couloir des chambres elle semble hésiter. Je passe devant elle et me dirige vers ma chambre. Elle me suit. Je m’arrête devant la porte de ma chambre et prend ma carte magnétique. Je pense alors qu’elle va me dépasser et une fraction de seconde, je me mets à espérer qu’elle et son mari occupent la chambre voisine. Après leur petit jeu de ce soir, ils vont certainement vouloir s’envoyer en l’air et vu l’épaisseur ridicule des cloisons, j’aurai une émission de radio-porno en live. Au lieu de cela elle s’arrête à ma hauteur.
- Je vous plais ?
- Pardon ?
- Est-ce que je vous plais ?
- Euh oui, vous êtes une jolie femme. Mais votre question est un peu embarrassante.
- Vous me faites entrer dans votre chambre ?
- Là ça devient franchement gênant.
- Vous me faite entrer oui ou non ?
Je l’invite à entrer, à la fois pris de court et curieux de voir ou cela va me mener. Elle entre, traverse le petit bureau et va directement au pied du lit.

- Je peux savoir ce que vous faites ?
- C’est un jeu pervers que je joue avec mon mari. Et j’ai envie d’y jouer avec toi.

Elle a enlevé sa robe et son soutien en me parlant. La voilà uniquement vêtue de ses escarpins et de bas auto-fixant noirs. Entre ses jolis faux seins, un collier de perles. Elle a une peau mate naturelle, un petit rectangle de poils noirs très bien entretenu à son pubis. Je sais déjà que le reste de sa vulve est lisse. Des fesses rondes et musclées. Un énorme tatouage couvre toute la partie haute de sa cuisse droite, sa hanche et une grande partie de son dos.

Mon cerveau me dit de la remercier, de l’inviter à se rhabiller et lui demander de partir. Mais mon « petit cerveau » en décide autrement et alors que je reste debout devant elle, je pose mes mains sur ses hanches et la rapproche de moi comme pour l’embrasser. A ce moment-là, je ne pense plus du tout à Lisa.
- On ne s’embrassera pas, tu ne connaîtras pas mon prénom et je me fiche de connaître le tien. On baise et je m’en vais.
Elle s’accroupi devant moi, ouvre mon pantalon, sort mon sexe du boxer dans lequel il était prisonnier et le met en bouche. Je la laisse faire, je lui caresse les cheveux sans forcer. Elle s’applique et m’aspire en entier. Cette séance dure un long moment avant qu’elle ne s’arrête brutalement.

- Tu veux mon cul ?
Tu parles que je veux. En quatre ans avec Lisa, j’ai à peine pu lui introduire un doigt après de longues négociations.
La femme sort un préservatif et un tube de lubrifiant de son sac. Alors que je suis toujours debout devant elle avec une érection de dingue, elle déballe le préservatif de son emballage et me le met. Elle enduit ensuite le tout de lubrifiant. La femme se couche sur le dos au bord du lit et bascule ses jambes sur sa poitrine non sans s’être enduit l’anus de gel.
Dans cette position elle ressemble à une de ces filles dans ces productions amateurs de mauvaise qualité. Des rougeurs sur ses fesses me font penser qu’elle a dû recevoir une fessée appuyée. Et malgré moi, ça m’excite encore plus.
- Viens, prends-moi.
J’entre dans son cul plus facilement que je ne l’aurais cru. Je ne pense pas être le premier à la pénétrer par là. Mes mains attrapent ses jambes à hauteur du creux de ses genoux et les repousse vers l’arrière encore un peu plus. Je donne des coups de reins et très vite j’ai enfoncé tout mon sexe en elle. Je me défoule sur cette inconnue, je la pilonne de toutes mes forces, mes testicules viennent claquer ses fesse. Son visage jusqu’alors de marbre se détend et elle commence à gémir légèrement. Elle commence à prendre du plaisir. Jusque-là elle agissait un peu comme un robot et maintenant il semble qu’elle ait envie de profiter elle aussi de la situation.

Elle se dérobe, se couche sur le ventre et cale un oreiller sous son bassin. Elle se cambre et m’invite à venir sur elle reprendre ma pénétration. Je sens maintenant ses fesses musclées s’écraser contre mon pubis. Je reprends mes coups de reins entre ses fesses. Je suis au bord de l’orgasme. Je suppose qu’elle s’en rend compte.
- Ne jouis pas dans mon cul, j’ai une surprise pour toi.
Je me retire et me place à côté d’elle. Elle se place sur le dos, m’enlève la capote et me regarde avec un sourire complice. C’est la première fois que je la vois sourire.

- Viens sur moi, viens entre mes seins.
Je me place à califourchon sur son buste, mon sexe entre ses deux gros seins raides de silicone. J’entame des mouvements de va et viens. Elle pousse ses deux seins l’un contre l’autre avec ses mains. La peau douce de sa poitrine frotte mon gland. Je me cambre afin de profiter au maximum de cette caresse inédite et j’en profite pour chercher son clitoris de ma main placée derrière mon dos.
- Ne me touche pas là, je n’ai pas le droit.
- Comment ça pas le droit ?!
- Un deal avec mon mari. Il ne veut pas que je prenne du plaisir.
- Je ne dirai rien…
Mes doigts la frôlent entre ses petites lèvres qui se sont humidifiées et j’entame des caresses de son orifice interdit. Ca plus le frottement de mon sexe entre ses seins, c’en est beaucoup trop et je jouis abondamment en saccades puissantes sur sa gorge et son visage. Nos regards se croisent, dans le mien on peut lire un peu de culpabilité, dans le sien de l’excitation.

- Tu veux que je m’occupe de toi ?
- Je te l’ai dit, mon mari ne veut pas que je prenne du plaisir.
- Je te répète : je ne lui dirai pas.
Alors qu’elle est toujours sur le dos, je glisse ma tête entre ses jambes. Je lui lèche, suce, aspire le clitoris et les petites lèvres. Je titille de mes doigts humides ses orifices sans les pénétrer. Mon menton et ma bouche son couverts de ses abondantes sécrétions. Il ne lui faut que quelques minutes avant de jouir en poussant un cri violent qui semble venir du plus profond de son corps. Elle se raidit et ensuite s’écroule avant de reprendre ses esprits.

- Tu veux prendre une douche ?
- Non, je vais me rhabiller, traverser l’hôtel le visage plein de sperme et le sexe gluant. Je vais aller retrouver mon pervers de mari au bar, l’embrasser, lui faire toucher ma chatte trempée et ensuite lui dire que ses petits jeux de tordus c’est terminé et que je le plaque. J’ai payé bien trop cher mon infidélité... Au fait, je m’appelle Catherine.
- Hum, amusant !
- Pourquoi ?
- Au bar ton jeu de jambes m’a fait penser à Catherine Tramell, le personnage interprété par Sharon Stone dans Basic Instinct.
- Merci, c’est flatteur.
- Pas de quoi, au fait moi c’est…
- Chhhht, je ne veux pas le savoir.

Infidélité !!! Ce mot vient me cogner dans le crâne comme un coup de marteau. Quel con je suis, pourquoi j’ai fait ça à Lisa. Elle qui me fait une confiance aveugle. J’avais hâte de la voire demain, maintenant je redoute de croiser son regard.



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Commentaires de l'histoire :

humeuriste
Merci et bonsoir (ou l'inverse, lol) pour ce récit très érotique... Didier
Posté le 2/10/2021

Pongo21
Très excitant. J'ai envie de savoir la suite...
Posté le 20/09/2021


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