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Mes Mémoires érogènes (1)

Quelques épisodes, réels, d'un passé qui me procure encore bien des moments de rêveries agréables. Ces petits récits n'ont rien de fantasmé. S'ils peuvent paraître un peu banals, ils ont le mérite de raconter des expériences à la portée de toutes et de tous, et vont peut-être vous rappeler aussi vos propres souvenirs.

Proposée le 29/01/2021 par Le Gourmandiseur

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Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Histoire vraie


SURPRISES PARTIES

Mes Mémoires érogènes (1)
Dans ma dernière année de Collège, si mes amitiés féminines étaient toujours florissantes, mes amours s’étaient désagrégées et envolées en poussière. Toujours à courir comme un Dom Quichotte vers des filles inaccessibles, ne traduisant la beauté de l’amour que par la beauté de la cause perdue, plutôt que de courir comme un Dom Juan derrière les jupons en brandissant mon vit, au lieu de brandir bêtement mes poèmes obscurs. Je m’adonnais en secret à d’énormes masturbations, parfois plusieurs fois par jour.

L’inadéquation du désir sexuel et de mes choix sentimentaux devenait problématique. Et je ne trouvai pas de solution avant ma vie d’étudiant.

En Troisième, je n’eus seulement que deux expériences sensuelles « partagées » avec une fille.


« Tu vois ce que je veux dire ? »
Dans ma classe, il y avait une certaine Milène, qui ma poursuivait de ses assiduités. Une petite blonde plutôt menue, maigrichonne, mais assez jolie, complètement caractérielle et sujette aux crises d’épilepsie… Un vrai cadeau !
Pendant un cours, en Français, je crois, elle s’était placée non loin de moi, décalée d’une place vers l’arrière. Comme je l’ai regardée plusieurs fois (je n’étais pas un élève très concentré : calme, mais rêveur), elle m’adressa des œillades insistantes. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Mais après quelles minutes, un de mes regards descendant vers le sol, je compris rapidement ce qu’elle voulait me « dire » : elle écarta les jambes et fit voir ostensiblement le triangle de tissu de sa petite culotte blanche… Je crus d’abord à une maladresse. Puis, mon intérêt évidemment alerté, je jetai encore quelques coups d’œil : pas de doute, elle gardait sciemment ses jambes écartées pour que je reluque sa culotte. Et je constatais qu’autour de moi, personne d’autre n’avait remarqué. J’étais bien le destinataire de cette gentille faveur érotique.

Ce fut un curieux mélange d’impressions et de sentiments. Un très agréable agacement sensuel, le regret que cette idée ne soit pas venue à l’esprit d’une fille que je convoitais davantage, une forme de pitié un peu méprisante qui en réalité donnait le change à mon sens moral, et enfin le soupçon intuitif d’être dupé.

Et dire que je n’ai même pas eu la présence d’esprit de profiter par la suite de cet événement, alors que, de toute évidence, cette conquête m’était acquise !


« La boum »
Une des coutumes dont la génération de 60/70 peut-être fière à juste titre, c’est bien celle des « boums »… Un nom idiot qui désignait unes réalité empreinte de mystère, quelque peu sulfureuse.

On y allait pour s’amuser, bien sûr, mais c’était aussi l’occasion de chauds rapprochements.

L’une de ces soirées, à la fin de l’année de Troisième, eut un succès particulier, car elle avait lieu dans une maison de campagne appartenant aux parents de la fille qui invitait, mais loin de la surveillance desdits parents. Notre « sécurité » était assurée par le grand frère, ce qui nous fit bénéficier d’une réelle liberté… C’était une soirée costumée. Parmi les filles présentes, celle qui à ce moment-là m’intéressait beaucoup, Aline, avait revêtu une longue robe un peu chinoise, extrêmement moulante. Toute la soirée, j’ai fantasmé allègrement en la regardant, soupçonnant qu’elle était peut-être nue sous cette robe. Mais je n’avais aucune chance de pouvoir le vérifier.
Par contre, une autre fille, que je connaissais à peine, me permit une petite faveur lors de cette soirée : pendant que les autres s’agitait sur la musique et que je m’étais placé dans un recoin, sur un fauteuil, elle vint s’asseoir sur un petit sofa devant moi et écarta ses jambes ostensiblement alors qu’elle portait une jupe courte. Tout en me lançant quelques regards pour vérifier que je n’étais pas idiot, elle me laissait profiter de cette jolie vue sur l’intimité de son entre-cuisses… Un triangle étroit de tissu blanc, dont je distinguais même le relief un peu bombé. Juste avant de se lever, elle ouvrit plus largement encore ses jambes et dans les plis entre le haut de ses cuisses et les bords de sa culotte les poils noirs qui dépassaient de sa toison furent fugitivement visibles. Mon membre était si raide que je ne pouvais me lever et la suivre…
À l’aube, nous sommes tous allés nous coucher dans les lits et sur les matelas répartis un peu dans toutes les pièces.
Je n’arrivais pas à m’endormir, malgré la fatigue. J’avais l’esprit assailli d’images érotiques où la belle Adeline avait quitté sa robe chinoise…
Je m’aperçus bientôt que je n’étais pas le seul à rester éveillé. Sur le lit d’à-côté, à une courte distance, « la fille à la petite culotte » semblait agitée sous son drap. Je l’observais comme je pouvais dans la lueur lunaire qui venait de la fenêtre. Le mouvement du drap à une certaine hauteur de son corps ne laissait pas de doute sur ce qu’elle était en train de se faire. Quand elle s’est rendu compte que je la regardais, je me suis attendu à ce qu’elle cesse son petit plaisir. Mais, au contraire, elle s’est tournée davantage vers moi, sur le côté, et elle a tiré un peu le drap pour me laisser voir. Elle avait baissé sa jupe à mi-cuisse. Je pouvais entrevoir dans la pénombre sa main plongée dans sa petite culotte et qui remuait dans les replis de chair d’une vulve que je ne voyais pas, mais que mon imagination se figurait facilement… Elle se masturba devant moi, certainement excitée par la présence d’un observateur presque inconnu. Cette situation m’excita moi-même et sans tarder, j’ouvris mon pantalon et sortit ma bite en érection. Je ne sais pas ce qu’elle voyait au juste, mais elle devait au moins distinguer l’ombre du membre raide et tendu dont elle avait provoqué l’excitation. Nous nous sommes donc branlés en même temps, dans le silence général de la pièce où les autres dormaient paisiblement. Lorsqu’elle se figea soudain, en laissant entendre un petit gémissement contenu, je compris qu’elle avait atteint son plaisir. De mon côté, j’en étais à me lustrer la pine avec frénésie, quand d’un seul coup, sans prévenir, mon sperme a violemment jailli devant moi, dans sa direction. Elle a poussé alors une petite exclamation d’étonnement : elle en avait reçu sur elle ; mais je n’ai pas pu savoir à quel endroit.

Nous nous sommes ensuite endormis chacun de notre côté, et le lendemain, nous avons gardé chacun pour soi notre petit secret, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit entre nous par la suite.


Entre ces deux épisodes et la première fois que j’eus enfin le loisir de faire pénétrer mon phallus juvénile entre les cuisses d’une fille, il se passa environ quatre années. Elles ne furent pas sans découvertes, dont la progression tenait surtout à mon embarras, mais qui, en fin de compte, m’apprit à savourer toutes sortes de subtilités d’un plaisir qu’un assouvissement trop direct du coït aurait laissées inaperçues.

« On peut toucher »
Marc, un de mes amis du lycée en Première, avait une sœur qui s’appelait Sabine.
Depuis que je passais certains après-midis chez lui, Sabine venait de plus en plus souvent nous voir et les conversations avec elle duraient de plus en plus longtemps. J’avais en outre remarqué que son allure et ses attitudes évoluaient, pour, au moment de l’hiver, devenir clairement séductrices à mon égard. Dans la chaleur de la maison, elle se permettait de porter notamment des jupes fort courtes et des chemisiers aux teintes pâles qui laissaient entrevoir l’armature de ses soutien-gorge dont les balconnets, déjà amples pour cet âge, ne laissaient pas indifférent mon regard.
Elle savait que son jeu produisait l’effet espéré. Je ne quittais plus des yeux cette fille dont la silhouette, les courbes, les rondeurs me revenaient de plus en plus en mémoire lorsque je me masturbais.
L’agacement fut à son comble lorsqu’un après-midi que j’étais venu, elle m’apprit que son frère était absent et qu’elle me reçut dans le salon avec une petite jupe-tulipe très moulante et un chemisier sciemment échancré, dont trois boutons sur les six n’étaient pas attachés.
Elle me servit un thé, assise dans un fauteuil Voltaire placé à ma gauche, à angle droit du sofa où je me trouvais... ma tasse à la main… pas très à l’aise, mais très décidé à rester le plus longtemps possible.
- Je me fais des idées, ou tu es en train de lorgner sur mes seins ?
- Eh bien… Tu ne te fais pas des idées, mais c’est moi qui ne voudrais pas m’en faire.
Je savais qu’avec Sabine, il fallait assurer un peu d’aisance d’esprit, sans quoi tout était perdu.
- On est seuls. Si tu veux… Je peux te les montrer…
Je savais également qu’il valait mieux surtout ne plus rien dire, ne pas faire le gamin.
Elle détacha donc les derniers boutons, ouvrant tout à fait le chemisier, dégagea ses épaules et le laissa tomber contre le dossier du Voltaire. Elle portait un soutien-gorge à dentelles, rose pâle, et le volume de sa poitrine, tout ce que je pouvais déjà en voir, m’a fait poser immédiatement la tasse sur la table basse devant moi.
Elle a passé les mains dans son dos puis a dégrafé l’armature : elle me montrait donc ses seins tout à fait nus… Je me rappelle parfaitement leur forme : des seins bien dodus et dont les pointes se dressaient avec une certaine arrogance. Les bouts en étaient plutôt larges, bien saillants, et d’un rose qui faisait penser à une confiserie, des demi-cerises confites.
« Tu peux les toucher. Je ne sais pas comment ça fait quand c’est quelqu’un d’autre que moi qui les touche ».
Je me suis mis à genoux devant elle, qui s’est alors avancée jusqu’au bord, pour mieux me les offrir. Je n’avais jamais encore caressé de seins : je m’y pris le plus soigneusement et le plus sensuellement possible, effleurant toute leur rondeur, couvrant leur surface de toutes mes mains, les massant, les sous-pesant, les palpant. Elle m’a indiqué comment faire pour qu’elle ressente davantage de plaisir, jusqu’à vouloir que je titille entre mes doigts ses petites tétines que j’ai vues se dresser encore plus, que j’ai senties se durcir, et dont les auréoles se frisaient comme la surface de l’eau : je n’aurais pas été plus subjugué par un tour de magie.
Je me suis rendu compte à ce moment que Sabine avait retroussée sa jupe et que pendant les soins que j’apportais à ses mamelons, elle avait glissé la main dans sa culotte et se masturbait.
Très encouragé par cette évolution des choses, j’ai léché ses tétines du bout de ma langue. Elle laissait faire et gémissait même de plus en plus. Je me suis donc mis à la téter…
Tout en restant sur mes genoux, je me suis redressé, car mon membre devenait vraiment raide et j’en sentais suinter l’extrémité. C’est à ce moment que j’étais alors à sa portée, à la portée de sa main gauche, avec laquelle elle m’a palpé par-dessus mon pantalon, avant de venir faufiler cette main habile et curieuse entre ma ceinture et mon ventre pour atteindre le bout de mon phallus et le tenir. Jamais encore une fille ne l’avait pris dans sa main. Elle s’est mise à faire aller-et-venir le prépuce sur mon gland et j’ai lâché ses seins, car l’effet fut assez rapide : en moins d’une minute, sans doute, j’ai senti mes coulées chaudes jaillir et inonder mon slip… Elle a ressorti sa main, et ses doigts étaient tout enduits et luisants de ma semence. Elle les a portés à ses lèvres. C’était là une audace hallucinante !
Mais cette fête étourdissante de plaisirs a été complète quand je l’ai regardée, peu d’instants après, en train de jouir en remuant frénétiquement sa main dans sa culotte, et les doigts de son autre main à l’intérieur de sa bouche, là, sous mes yeux, devant moi.

Remis un peu de nos émotions, on s’est embrassé.
Puis elle s’est rhabillée, et j’ai dû passé par la salle de bain avant de pouvoir repartir.

La confiance étant établie, on se revoyait de temps en temps, ne pouvant la plupart du temps, selon les contextes, que nous embrasser et nous caresser. Nous n’avons pas voulu laisser paraître notre relation, certainement aussi pour nous en protéger. Mais nous avons eu encore deux occasions de jouir ainsi ensemble, et en allant un peu plus loin.

« Mets ton doigt »
On s’est retrouvés une autre fois seuls dans la maison et nous sommes allés tout de suite dans sa chambre. La décoration en était chargée, avec de nombreux petits meubles, des tableaux, tapis, doubles rideaux, dais à voilage au-dessus du lit. Il semblait que rien n’avait beaucoup changé depuis la fin du XIXe siècle. Cet ensemble de tissus, de mobilier ancien, et la lumière tamisée donnait l’impression, dont je n’étais pas alors conscient, d’une même entité, d’une même matière entre la chambre, les vêtements de Sabine et son corps, entre l’alcôve et ses intimités charnelles.
A n’en pas douter, j’ai été profondément marqué et mes goûts ont été formés par ces charmes qui sont ceux de la bourgeoisie, mais une bourgeoisie discrète, soucieuse de jouissances que l’on cache non par hypocrisie, mais par précaution, par soin de ce que l’on aime – un esprit bourgeois qui peut-être bien n’existe plus de nos jours. Et, de plus, je l’ai sans doute idéalisée dans ma jeunesse : nous étions aux âges des confidences comme à celui des audaces où même l’ordre bourgeois se voyait mis en cause… Plus tard, ces jeunes filles qui m’ont offert tant de plaisirs secrets ont rejoint le troupeau des insupportables mères conformistes, méprisantes et intéressées.
Sabine voulait me regarder me masturber.
Elle s’est assise à la tête du lit, sur son oreiller, a relevé sa jupe et a ouvert ses jambes : elle n’avait pas mis de culotte. Je voyais pour la première fois, réellement, juste devant moi, le sexe si fascinant d’une femme. Bien sûr, comme tous les garçons, j’en avais vu de toutes les sortes dans les magazines érotiques, mais l’on sait que rien ne peut égaler la réalité.
Délicatement, du bouts de ses doigts, elle écarta les deux lèvres et m’exhiba le creux de son entrée mystérieuse, au corail luisant. Puis elle découvrit entre l’index et le majeur la perle rose de son clitoris. Elle me détaillait son sexe.
« Tu bandes ? Fais-moi voir. Enlève ton pantalon»
J’ai obéi, non sans quelques tremblements dans mes gestes.
« Mets-toi là, en face de moi. Sors-le… »
J’ai donc sorti mon même en effet tout raide et dressé.
« Branle-toi… pendant que je me caresse. »
La regardant se toucher j’ai saisi ma bite et je me suis mis à me masturber devant elle.
« C’est bien, j’adore, continue. » Ses encouragements me faisaient comprendre qu’elle voulait me voir jouir.
« Rapproche-toi… Mets un doigt là. » Elle me montrait l’entrée de son vagin. Pendant que je me lustrais d’une main, je tendis l’autre main vers son sexe et je touchai creux de sa chair, tout gorgé de liquide qui coulait sur le drap, entre ses fesses. J’ai introduit le majeur dans cette petite bouche et me suis enfoncé aussi loin que possible.
Je n’ai pas pu tenir très longtemps et soudain mes flots de sperme ont jailli et se sont répandu en longs traits sur les plis de sa jupe retroussé, juste au-dessus de sa chatte.
Elle n’a pas tardé ensuite à jouir aussi.

Elle est sortie de sa place, a retiré sa jupe et a traversé la chambre en me montrant de très jolies fesses que je n’ai pas encore eu l’opportunité d’admirer. Elle a fourré son vêtement dans un des tiroirs de sa commode. « Tu m’en as mis partout, il faut que je me change ».

La seconde occasion se présenta à la fin de l’année, au mois de juin.
Toujours dans sa chambre.
Alors qu’elle m’avait à nouveau, assise sur son lit, offert sa jolie et ferme poitrine, j’avais sorti ma queue et c’est elle-même qui me l’a prise en main… « Cette fois, c’est moi qui vais te branler. »
Le plaisir fut immense de sentir cette petite main féminine agiter mon membre avec la ferme intention d’en faire jaillir la pluie chaude et épaisse. Et cela ne tarda pas car l’issue qui s’en laissait deviner était extrêmement excitante : mes salves arrosèrent ses seins.
Après que j’ai joui, nous sommes restés un moment immobiles, moi avec ma queue encore dégoulinante qui retrouvait le repos, et elle avec mes coulées mes grosses gouttes de semence qui étaient éparpillées sur sa poitrine.
Elle se mit alors à se masser les seins en étalant partout mon sperme comme une pommade.
« C’est peut-être bon pour la peau » me dit-elle d’un air amusé.

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Commentaires de l'histoire :

Micfou53
Bien écrit, bien bandant tout en simplicité qui souffle l'authenticité !
Posté le 30/01/2021


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