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Le golem

Une étudiante en sorcellerie décide de se faire un petit plaisir en créant un golem. Mais pas n'importe lequel, il sera à l'image de Peter Pilehammer, la star du X. Est-ce que son petit trou d'amour va arriver à tenir la distance ?

Proposée le 25/10/2020 par Méchant Lapin

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman


Ça y est j’ai enfin pu acheter cinq cristaux galliriens chargés à bloc ! Il m’a fallu faire pas mal d’extras pour pouvoir me payer ça en plus de mon job d’étudiante à la boutique magique du Boulevard Indigo. Les fêtes d’anniversaire avec les mioches, c’était le pire, j’ai dû faire cracher des kilos de paillettes étincelantes à ma pauvre baguette. Et si je dois encore refaire un seul nuage licorne arc en ciel, je crois que je vais vomir. Avec les cristaux, j’ai tout ce qu’il me faut, je vais enfin pouvoir tenter le rituel d’animation d’un golem. Et pas n’importe lequel je vous prie, un golem de Peter Pilehammer. Allitérations et allusions subtiles. Vous ne vous trompez pas, je parle bien de la star du X. Rendu célèbre pour son interprétation pleine de lyrisme de « Pizza Delivery Boy Vol 1 », et « Vol 2 », et 3, et 4, jusqu’au 28, pour l’instant. Je vous entends, prêts à me juger, mais il faut bien avoir quelques avantages à être une sorcière, non ? OK, étudiante sorcière, mais il me reste moins de deux ans à faire. J’ai déjà le niveau pour animer un golem … normalement.

J’ai positionné le tapis d’invocation au milieu de ma chambre. Un tapis standard avec un pentagramme tissé en fil de cuivre. Les pentagrammes tracés à la hâte avec un bout de craie c’est tout juste bon pour invoquer des lapins dans un chapeau dans une cours de récré. Pour du vrai boulot, il faut un pentagramme bien conducteur parfaitement géométrique. Et puis c’est moins chiant à nettoyer. Je positionne les stabilisateurs de champ holomorphique à chaque pointe du pentagramme après les avoir chargés chacun avec un cristal gallirien. A une autre époque, les sorcières utilisaient des bougies noires pour stabiliser leurs invocations. Autant dire que dans le meilleur des cas elles avaient juste un pauvre petit nuage vacillant. Heureusement que la technologie est passé par là. Les stabilisateurs de champ holomorphique sont aux bougies noires ce que serait un chasseur à réaction à un avion en papier. Leur seul inconvénient ? Ils consomment une énergie magique folle contenue dans ces cristaux galliriens qui coûtent une blinde à recharger. Avec la charge magique que j’ai et la masse invoquée, j’ai calculé que je devrai avoir plus ou moins vingt minutes de stabilité en fonction de l’activité du golem. Et je planifie qu’il sera très actif.

Je positionne la piscine gonflable sur le pentagramme et je la remplis avec tous les ingrédients pour mon golem. Pas mal d’eau, poudre d’œuf, plâtre, sel, gélatine, huile, colorants … En gros tous les composants de base d’un corps humain. Quoi ! allez-vous me dire, un golem c’est en argile. Ouais, mais la poterie, ce n’est pas très souple. Parlez-en à un certain empereur chinois qui s’était payé une armée de golems pour défendre son tombeau. Quand les chercheurs et les bulldozers sont arrivés, il n’y en a pas un qui a levé le petit doigt pour défendre quoi que ce soit. C’est Griselda Tilamenka, une sorcière tchèque du XIXème siècle, qui a découvert la bourde de traduction dans la Kabale à l’origine de cette méprise sur les golems. Avec les bons ingrédients qui se rapprochent le plus possible du corps à dupliquer on peut faire un golem très convaincant.

Je sors ma baguette pour préparer le sort. C’est une Samsung WND33, pas le top du top, mais elle supporte les quatre alphabets runiques classiques, assistance à l’invocation, espace de stockage de plus 256kilorunes pour les sorts et surtout une interface standard pour objets d’assistance magique. Je vérifie le couplage des stabilisateurs et je charge l’image de Peter Pilehammer. Je l’ai bidouillée à partir de plusieurs séquences holos. Elle n’est pas parfaite mais elle devrait faire l’affaire, j’ai surtout pris soin d’avoir la bonne taille pour le … vous savez bien quoi. C’est ce qui va me servir le plus. Je revois une dernière fois les instructions pour le golem, c’est ce qui sera chargé dans sa mémoire à l’invocation. Je suis resté sur la trame de base de la série des « Pizza Delivery Boy » : le livreur livre des pizzas, la fille ne peut pas payer, le livreur baise la fille. Oui, la trame scénaristique d’une saga de 28 films résumée en trois phrases. Ce n’est pas très glorieux. Ce qui m’arrange bien parce que je suis loin d’être à l’aise avec MagOS 12. Avec un truc aussi simple je ne pense pas m’être plantée dans le codage runique.
Bon allez, je me lance. Je mets mes lunettes de protection et j’active le sort d’animation sur ma baguette. Les projections de runes fusent dans la pièce qui est envahie d’étincelles de couleur dans tout le spectre voire même au-delà. Derrière mes verres fumés je vois la masse gluante dans la piscine qui s’agite et prend peu à peu forme humaine. J’entend enfin les trois bips de la fin de lancement du sort. Les crépitements ont cessé et il reste plus dans la pièce que le grésillement à la limite de l’audible des stabilisateurs en pleine action. Je relève mes lunettes. Peter Pilehammer est debout en face de moi. Enfin, Golem Peter. J’ai réussi !

- C’est le livreur de p-p-pizzaaa

Aïe, pas terrible l’élocution. Il faut remarquer que le modèle de base n’était pas top non plus. Enfin, il n’avait pas été recruté pour ça.

- C’est le livreur de p-p-pizzaaa

Cornes sacrées ! il faut que je réponde sinon il va finir par planter

- Oui, c’est bien ici pour les pizzas
- Ça fera 24$
- Mais c’est que je n’ai pas d’argent sur moi
- Comment allons-nous f-f-faire alors ?
- Je pourrais vous payer en nature
- C’est d’accord, viens me s-s-sucer petite s-s-salope.

Je vous l’accorde, c’est loin de mériter un Oscar pour les dialogues mais tout s’est déroulé comme prévu. Je m’avance dans le pentagramme pour poursuivre le rôle de mon personnage. Pas le temps de trop tergiverser, je me jette sur sa queue et commence à le sucer. Flute, je crois que j’ai mis trop de sucre. Mais ce n’est pas mauvais. Sa queue est déjà bien raide, 24cm de pur bonheur que je m’emploie à sucer énergiquement pour bien le mettre en forme. Pas facile de manœuvrer cet engin, je vais finir par me déboiter la mâchoire pour avaler tout ça. Bon, de toute façon, il est déjà chauffé à fond et c’est moi qui dois prendre mon pied ici. Je laisse tomber la pipe et je m’assoie en écartant les jambes pour activer la deuxième partie de son programme : le cunnilingus. J’avais déjà la chatte trempée d’excitation avant même de presser le bouton d’invocation. Donc là on est plus dans le préliminaire, mais se faire lécher par Peter Pilehammer himself, ça ne refuse pas. Qui aurait cru qu’une grosse brute comme ça avec un QI d’opossum sous Lexomil s’occuperait avec tant de délicatesse de mon petit clitoris. D’accord, tout ça c’est le miracle de mes petits doigts de fée de codeuse runique. Sans fausse modestie, je crois que j’ai trouvé la bonne combinaison de mouvement d’aspiration, succion, léchage et autres petits mordillements. J’aurai aimé profiter quelques instants de plus de sa langue râpeuse et humide, mais l’heure tourne. Je l’attire vers moi pour la partie trois du programme : la Baise. Notez la majuscule.

J’appréhende un peu l’entrée de son membre XXL dans ma pauvre choupinette qui n’en n’a pas vu d’autres. Golem Peter se présente face à mon petit trou et enfonce d’un seul coup son outil. La putain de gargouille maudite de sa race elfique ! Est-ce que c’est le moment où je regrette les mensurations que j’ai donné au monstre ? On repassera pour la subtilité. Aïe, mon petit trou d’amour, si tu survis à ça, je te promets de venir te câliner tous les jours avec mon petit doigt. Passée la surprise et la douleur initiale, le mouvement rapide du fameux marteau pilon qui défonce mes entrailles avec énergie est loin d’être désagréable. J’ai l’impression d’avoir mis ma baguette Hitachi, celle qui n’est pas magique, sur du 380V. Qu’est ce que c’est bon, je ne regrette pas de d’avoir galéré pour obtenir ça. Golem Peter est un peu un stakhanoviste du cul. Il me bourrine comme il irait à l’usine et il est payé au rendement. Ses coups de boutoir claquent sur mon fondement, font tressauter mes seins et presque claquer mes dents. Je pousse un cri de plaisir continu qui est modulé par les secousses. Vous souvenez du gars qui vous a dit « l’important avec les femmes, c’est de les faire rire ». Ouais, c’était de la grosse connerie. L’important c’est le gros gland qui est train de m’enflammer en labourant des sillons de plaisir dans mon sexe. Un peu trop profonds ces sillons là en fait. Je ne vais plus marcher droit pendant au moins une semaine. Mais attendez une minute, l’année dernière la petite intello à lunette qui se la pétait en cours d’invocation. Son soi-disant week-end randonnée équestre … non ! La saloooope !

Ouch, Je ne suis pas équipée pour résister longtemps à une baise à neuf sur l’échelle de Richter. Je le repousse fermement pour le mettre sur le dos et je me positionne pour le chevaucher. Vu la taille du machin je préfère garder le contrôle sur les mouvements, pour pouvoir apprécier un peu. Je m’enfile doucement sur le membre dressé. Bitembois ! Eh non, même à vitesse réduite je le sens quand même bien passer. Je laisse quelques instant la baguette au four sans rien toucher pour que mes muscles se détendent et acceptent le gros intrus. Je commence à faire jouer doucement mon bassin pour stimuler mon clitoris et mon vagin dans un même mouvement de balancier. Génial, j’ai toujours voulu faire du poney ! Je contrôle bien mieux la pénétration et je la garde dans les limites du raisonnable pour faire monter mon plaisir sans passer par la case douleur. Mon fourreau s’est dilaté et je peux me concentrer sur les ondes bienfaisantes que laisse le gros pieu à chacun ses passages.

Mais je me disperse ! Le temps passe trop vite, il faut que j’enchaine avec la dernière phase : la levrette. J’ai choisi cette position pour la jouissance finale. Me faire prendre comme une petite chienne, ça m’excite vraiment. Je me mets à quatre pattes, et je le sens qui se positionne derrière moi en me tenant les hanches. Le Leviathan se fraie de nouveau un chemin en moi, mais c’est de plus en plus facile. C’est que je commence à m’habituer à la Ferrari, ça risque me faire drôle quand je vais devoir remonter dans une Twingo. Je sens son gland qui fouille mon ventre, ses coups de boutoir sur mon cul, ses claques sur mes fesses. Il est en train de m’emmener au septième ciel le bougre. Mes mains sont crispées sur les boudins de la petite piscine que j’essaie de ne pas mordre. C’est là que j’entend les bips de batterie des stabilisateurs. Oh non non non, les cristaux sont presque vides, j’ai pris trop de temps. Putain j’y suis presque. Je concentre sur la queue et ses va et vient. Les bips se font plus pressants. Je sens le feu qui monte, mes muscles qui se tendent alors que ma chatte aspire la colonne d’Hercule et, ouiiiii ! Je jouis enfin et je suis emportée par une vague chaude qui remonte de mon entrejambe. Au même moment le bip devient continu, le champ de stabilisation se coupe et j’ai plus de 100Kg de matière gluante et visqueuse qui s’effondre sur moi. Aïe. Pas prévu, ça. Je reste tétanisée encore de longues secondes dans la grosse flaque dégoutante et chaude secouée par les spasmes de la jouissance. De grosses gouttes collantes tombent de mon corps avec des bruits mous.

Putain de merde ça en valait la peine, ça c’était de l’orgasme. Bon, il reste plus qu’à nettoyer tout ce bordel maintenant. Note pour la prochaine fois : prévoir une bâche.

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