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L’inconnue du métrolor (2)

Je l'avais connue dans un train TER. Un double hasard, je ne vais au Luxembourg qu'une fois par mois, elle était tombée en panne de voiture. Nous n'étions que deux inconnus au milieu de tant d'autres, mais quelque chose m'attirait chez elle et elle me laissa sa carte de visite (Voir 1ère partie). Ici, c'est la fin de la journée...

Proposée le 19/10/2020 par Antigonos

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman


Après un long baiser, nous étions côte à côte. Je caressais son ventre et elle me prit le sexe…
« Ce que tu as la peau douce !
- Flatteur ! Toutes les femmes ont la peau douce.
- Mais toi tu as une peau de bébé.
- Ce n’est pas la première fois qu’on me le dit. Je suppose que c’est parce que je ne m’expose jamais au soleil. Je suis comme tout le monde, j’aime le soleil, mais je sais qu’il est dangereux.
« A quoi penses-tu ? demanda-t-elle au bout d’un moment.
- A ton sexe complètement rasé, à ta beauté. Tu es une femme très belle.
- Flatteur ! Je suis loin d’être un top-modèle.
- En effet, tu es aussi belle qu’elles, mais il te manque quelque chose. »

Elle s’accouda sur mon torse pour me fixer dans les yeux :
« Et quoi ?
- Tu vois, même celles qui ne seraient pas assez bien pour défiler, pourraient se recycler. Elles pourraient toujours faire croque-mort.
« Toi, non. Tu as toujours ce sourire mystérieux. Tantôt énigmatique, tantôt ironique. Si tu voulais tenter ta chance, il te faudrait avaler un fer à cheval, pour pouvoir faire la gueule correctement.
- Un fer à cheval, s’esclaffa-t-elle avant de reprendre :
« Tu trouves que les top-modèles ne sourient pas assez ?
- Les femmes remarquent toujours tout. Et là, c’est toi qui m’étonnes.
- Je ferai attention la prochaine fois, fit-elle amusée avant de s’esclaffer à nouveau :
« Un fer à cheval. »

Lorsqu’elle partait dans un fou-rire, toute sa peau vibrait de soubresauts…
« Un fer à cheval.
« D’habitude je regarde les défilés à la télé avec des copines, mais elles ne connaissent pas la recette…
« Un fer à cheval. »

Sa tête reposait sur mon torse, et je sentis qu’elle en avait les larmes aux yeux…
« Un fer à cheval. »
Sans doute se libérait-elle du stress accumulé toute la semaine car elle avait du mal à s’arrêter…
Sans prétendre être surmené ou quoi que ce soit, la malaxation d’un sein avait sur moi, ce même effet de bien-être et de béatitude…
Elle masturbait toujours ma verge, mais avec nonchalance. A ce stade, nous n’en étions qu’à savourer la présence de l’autre.

Au bout d’un moment, elle me dit :
« J’ai eu de la chance finalement d’avoir une panne de voiture, mardi.
« Sinon, je n’aurai pas pris le train. Et je ne t’aurai jamais croisé.
« Et tu n’aurais pas regardé aussi lourdement ma cuisse. »
On entendait son sourire…
« Il faisait froid et je n’allais pas mettre un collant dans le bus. J’ai pris le premier train, et… tu connais la suite.
- Elle est toujours en panne ?
- Ils n’ont pas la pièce. Peut-être lundi ou mardi… »

Lorsqu’elle avait parlé de sa cuisse, ma main descendit instinctivement. Mais je n’osais pas aller plus loin. Je voulais revoir cette fente complètement rasée, dans sa position repos. Elle remarqua cette timidité manuelle et se releva. J’étais toujours allongé et elle était debout sur le lit. Elle enjamba ma tête et descendit progressivement. Je mis mes mains sous ses fesses pour lui faire un siège digne de ce nom. J’entraperçus l’anus, mais mes yeux étaient fascinés par cette fente. Si elle avait été recouverte de poils, elle n’aurait été qu’excitante. Si elle avait eu un ticket de métro ou autre connerie du genre, ça n’aurait été qu’une fente. Mais la voir ainsi, c’était comme si quelqu’un l’avait meurtrie. Je l’approchais lentement de ma bouche :
« Ce serait dommage qu’elle cicatrise ! »
A nouveau, son corps était secoué de soubresauts. Comme je la tenais dans mes mais, je vis son anus s’étirer, mais sans plus. J’attendais qu’elle se calmât, avant d’y poser la bouche…
Je me concentrais sur les lèvres ou à l’intérieur de la fente. Ce n’est que lorsqu’elle eut suffisamment gonflé, que ma langue rechercha le clitoris…

Très vite, j’eus besoin de mes mains pour écarter ses lèvres, puis pour y plonger un doigt, puis deux…
Ses gémissements s’accompagnèrent bientôt d’un joli clapotis… Ma langue délaissa son petit bouton, pour se délecter de ses sucs de femme. Son doigt prit la relève pour se masser le clitoris. Elle avait raison, car on n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Moi, égoïstement, je savourais la femme qui haletait de plus en plus… Elle me saisit la tête, et lâcha un jet de cyprine baveux et onctueux…

J’aurais voulu continuer ces amuse-bouche mais elle se retira :
« T’es vraiment un cochon !
- Je n’ai pas vu « Pas d’animaux dans les appartements ».
Bien que sa bouche fût à plus d’un mètre de la mienne, je revis ses dents blanches…

Dans la même position, elle passa ses cuisses sur mon cou, sur mon torse, sur mon ventre et se moqua :
« Tu vas sentir la cocotte quand tu rentres. »
Puis elle s’allongea sur moi en reprenant mon sexe en main.
Je voyais ses yeux pétiller, son sourire magique et un petit bout de nez planté entre les deux. A nouveau, je passais mes mains sur son dos et sur sa fesse. Je voulais la baiser de partout. Mais pour le moment, nous nous fixions et nous nous embrassâmes.

Je ne reviens plus sur sa bouche pulpeuse et sur la longueur des baisers, véritables aphrodisiaques. Elle devait en être consciente car je la sentis à plusieurs reprises évaluer de deux doigts, l’épaisseur de ma verge. A nouveau, elle se frottait juste sur mon bas-ventre. Je ne sais pas quel effet produit pour une femme tout épilée, le frottement sur des poils, mais il était certain que cela l’excitait…
A nouveau, elle se dégagea, ouvrit sa table de nuit, mit à préservatif à portée de main, et reprit la même position.

Finalement, elle s’introduisit la chose au plus profond de sa personne, et commença la chevauchée fantastique. Je voyais ses seins se ballotter et je les pris à pleines mains, tout en guettant son regard à la recherche de son plaisir.
Mais j’avais conscience de n’être qu’un objet. Je la pris donc par les fesses et imprimait à mon tour de violents coups de rein. Sans doute plus violents, car elle gémissait plus fort. Avec de temps en temps, ce petit sourire qui orchestrait ses petits cris…

Ensuite, elle se retourna et s’empala de nouveau… J’avais une de ces vues sur son dos, digne d’un impressionniste. Mais ce n’était pas assez, je la saisis par le torse pour qu’elle s’allongeât contre moi. A nouveau, ce fut moi qui orchestrais la danse. J’en profitai pour caresser les alentours du son sexe merveilleusement rasé. J’y retrouvai la douceur de sa peau…
Puis, je descendis vers le clitoris que je massais énergiquement…
La tension pour moi devant bientôt réelle. Je haletais, mordillais son épaule, serrais de plus en plus ses lèvres. Elle haletait de plus en plus… Nous partîmes.

Elle dégagea ma pine, et s’allongea à nouveau à côté de moi. Nous n’avions rien à dire et nous nous embrassâmes…
Subitement, elle s’effraya. Son réveil indiquait une heure critique…

Elle se leva et j’eus droit au spectacle de ses jolies fesses rondes….
« Il faut que je répare ta chemise. »
Je l’avais oublié.
Nous retournâmes à la cuisine et elle ramassa un bouton… Puis un deuxième… Je pense que vu la position, elle ne faisait pas exprès de me provoquer. Mais lorsque penchée pour ramasser un objet, un merveilleux joufflu s’offrait à mon regard, il me vint des idées.

Elle retourna à la chambre et en revint avec du fil à coudre et des épingles…
Moi j’étais déjà assis et elle posa son merveilleux derrière contre ma pine. Puis elle commença son travail de raccommodage…
« Tu n’en as donc pas eu assez ? dit-elle en sentant ma verge s’agiter, tout en continuant à s’appliquer.
« On pourrait se revoir un autre jour ?
« Mais pas ce samedi. J’ai un truc de prévu… Ce n’est pas encore sûr, mais je ne voudrais pas que tu serves de bouche-trous.
- Je veux bien être ton bouche-trous…
- Ce serait incorrect de ma part, dit-elle en souriant.
- Le samedi d’après ? Comme j’aurai ma voiture, je pourrai te raccompagner chez toi. Qu’en dis-tu ?
- Quinze jours ? Ce sera long, dis-je en mettant ma main sur ses cuisses.
- Mais le plaisir n’en sera que meilleur…
« Regarde, pour le deuxième bouton, le tissu est déchiré. Je n’ai pas de machine à coudre.
- Pas grave, fis-je en prenant le café.
- Il est froid, et je n’ai plus le temps de t’en préparer un autre.
- Pas grave. Chez moi, je fais des thermos et il ne dure pas.
« Dis, j’ai vu que tu avais de jolies fesses rondes…
- Tu sais, l’hiver sera long. Il ne faut pas manger toutes tes provisions le même jour. »

Nous n’avions plus le temps de nous doucher. Le dernier bus partait vers les 18h. Elle me raccompagna jusqu’à l’arrêt… Le vent était épouvantable. Une fois, à l’abribus, nous nous embrassâmes à nouveau. Je ne sais pas pour elle, mais les quinze prochains jours allaient être longs.

Dans le bus, elle me fit des signes de la main et je ne verrai plus son sourire pendant une éternité.
Dès le lundi, j’allai chez une fleuriste qui me recommanda des orchidées, capables de durer trois semaines disait-elle. J’hésitai sur le jour. Lundi, c’était trop récent… Et la veille du week-end… J’optais pour le mardi. N’était-ce pas l’anniversaire de notre première semaine de rencontre ? Elle le savait mieux que moi puisque c’était le jour où elle était tombée en panne….

Plus tard, elle m’offrirait le reste. Et une étrange surprise…

A suivre

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