Histoire Erotique

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Chérifa

Chaque femme entretien ses charmes, mais chaque femme a un charme qui lui est propre. Chérifa était une de ces femmes magnétiques. Indifférente aux regards des uns et des autres, elle se faufilait dans le troupeau, s'approchait de sa proie, se faisait oublier, attendait que le gibier s'approche, attaquait, bondissait, mordait. C'était une féline

Proposée le 15/10/2020 par Antigonos

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie


Volontairement ou non, les femmes sont sources d’érotisme. Elles ont une beauté et des charmes à entretenir, mais leur charme propre est unique.
Plus libres que les hommes dans leur habillement, elles peuvent ou non exhiber leurs jambes ou leurs poitrines, à coups de décolletés et de mini-jupes.
Mais même en les cachant, leurs charmes apparaissent. Leur démarche dans un pantalon moulant, c’est un sourire qui oscille d’une fesse à l’autre. Leurs gestes les plus anodins animent parfois, tout ou partie de leur poitrine.
Même les plus fortes d’entre elles, arborent fièrement leur poitrine. Et si la mini-jupe exhibe ouvertement deux jambes qui confluent au paradis, les jeans ou autres pantalons ne sont que des rochers qui dissimulent la caverne d’Ali Baba.

Et puis, après leurs charmes, il reste leur charme. Un sourire, des yeux, un regard, une façon d’être, etc.

Et puis, il y a les félines. Dans ma vie, je n’en ai connu que trois. Ce sont des femmes à qui on ne peut échapper. Une était une collègue, mais elle n’a jamais sorti ses griffes. Une autre était une Tchèque et je m’étais juré d’apprendre sa langue pour l’aborder. Malheureusement pour moi, l’année d’après, j’étais prêt, mais elle avait quitté Prague. Apprendre une langue en un an, c’est déjà être sous l’emprise d’une féline. Elles sont comme les lionnes, elles s’approchent mine de rien, le plus près possible, et attaquent.

Ces trois félines ont en commun, les mêmes atouts féminins. Petites, élancées, très bien proportionnées… Comme beaucoup de filles, d’ailleurs ?
Non. A l’instar des autres, elles n’éprouvent pas le besoin de mettre des hauts-talons. Elles ne montrent rien ou si peu. Elles ont de très longs cheveux. Lorsqu’elles sont en mouvement, elles donnent l’impression de caresser ou de survoler le sol. Elles sont félines jusqu’aux orteils
Il émane d’elles, un cocktail de grâce, de souplesse, de légèreté. Mais aussi de fragilité, si bien qu’on aurait peur de les briser en défonçant leur petite porte.


Chérifa était l’une d’elles. Je faisais un stage à Mulhouse entre 79 et 81, et je la croisais souvent dans les couloirs. Elle avait une superbe chevelure noire qui lui tombait jusqu’au milieu des fesses. Systématiquement vêtue de noir, elle affectionnait les pantalons en cuir moulant. Mais surtout, de longues robes fendues sur le côté. Toutes se ressemblaient. Noires avec un décolleté plus ou moins discret, elles étaient au maximum subtiles. Parfois, le haut de sa poitrine était recouvert d’un tissu transparent qui ne laissait apparaître qu’un strict minimum.
Imaginez cette jambe qui traversait le noir lorsqu’elle se déplaçait. Cette seule jambe avait un magnétisme incomparable. Elle tranchait sur sa couleur préférée… Cette jambe, c’était la bouche d’une panthère noire qui baillait. Autre trait félin, ses yeux semblaient constamment entrouverts, comme si elle craignait la lumière du jour.

Elle faisait partie des amies de ma sœur de sang, et était donc sacrée. C’était un accord tacite entre nous. Un peu comme si un mari présentait son meilleur ami à la meilleure amie de sa femme. Imaginez le désastre dans le couple si leur relation capotait. Elle prenant le parti de son amie, et lui, le sien…

Cette précision faite, je ne sais pas ce qu’une fille et un félin pouvaient se raconter, mais c’était comme ça…

Comme ma sœur et beaucoup d’amis habitaient au même étage, ma chambre était constamment ouverte. Aussi ne fus-je pas surpris quand j’y vis Chérifa. Elle était debout devant moi, laissant apparaître sa jambe sculpturale. Je lui demandais ce qui l’amenait. Elle ne répondit pas…
Au lieu de cela, elle se mit face à moi, devant la fenêtre…
L’ombre du jour caressait ses jambes toujours couvertes de noir, et en dessinait les contours jusqu’à leur confluent.
En la voyant ainsi plus nue vêtue que sans vêtements, je m’émus.

Elle resta immobile un instant et me demanda de m’allonger sur mon lit à une place…
Comme hypnotisé, j’obéis.
Elle attendit encore un instant et vint s’allonger sur moi. Je sentis qu’elle n’avait pas de soutien-gorge, et je vis ses yeux noirs qui me fixaient, qui me sondaient, qui m’envoûtaient…

Au bout d’un moment, elle commença à se frotter contre mon sexe… Je voulus l’attraper par les fesses, glisser ma main sur cette jambe, ou sur autre chose…
« Si tu me touches, je m’en vais. »
Les règles du jeu étaient simples, mais sévères.

Elle continua un moment. Instinctivement, j’écartais les cuisses pour mieux profiter de ses frottements vêtements contre vêtements, robe contre jean…

Avec une extrême lenteur, elle commença à déboutonner ma chemise, bouton après bouton… Et toujours en me fixant dans les yeux, elle dégagea mon torse et vint y frotter ses seins qui pointaient sous la robe…

Même Toutankhamon aurait eu une érection ! Et moi, pauvre mortel !
Pourtant, j’étais plus fasciné qu’excité. Je ne sais pas ce qu’est l’hypnose ou une transe. Mais je pense qu’à ce moment-là, je n’en étais pas loin. Elle ne séduisait pas, elle envoûtait.
C’était elle qui orchestrait tout. A moi d’obéir sous peine de briser le charme…

Tout en continuant, elle câlina mon torse et mon dos. Parfois, je sentais ses ongles pointus sans savoir si c’était une menace ou une caresse… Toujours en se frottant contre moi, elle reculait discrètement, avec la souplesse du félin. Elle le faisait si discrètement que je ne puis dire aujourd’hui, si vraiment je m’en rendis compte…

Avec son front, ses joues, son menton, elle cherchait le contact des poils de mon torse. Je sentis alors sa superbe crinière qui m’électrisait de chaque côté.
Elle continua ainsi sans m’accorder le moindre baiser… Peut-être voulait-elle marquer son territoire ou humer sa proie… C’était une féline.

Satisfaite, elle remonta sensuellement vers mon visage. A nouveau, je découvris ses yeux noirs et un léger sourire…
Elle continuait ainsi à me fixer quand je sentis deux mains extrêmement fines s’affairer sur ma fermeture éclair…
Je sentis qu’elle dégageait ma verge en érection, puis les testicules qu’elle soupesa…

Avec la souplesse du félin, elle se releva. Ecarta ses jambes et guida mon sexe vers l’entrée de son sanctuaire. Je me doutais qu’elle était suffisamment lubrifiée, mais qu’elle était étroite !
Elle s’empala, prit un instant, avant de me chevaucher…

Je voulus la prendre par la taille, mais elle saisit mes mains pour les repousser le plus loin possible.
Elle ondulait sur ma pine d’une manière inouïe. Elle imprimait chaque mouvement, orchestrait chaque sensation… C’était une féline.
Avec ses yeux noirs, elle me sondait pendant mes ahanements… Son sourire était de moins en moins discret… A son tour elle émit des gémissements à peine audibles… Subitement, elle s’effondra sur moi. J’en profitais pour éjaculer tout mon souk…

Elle se releva brutalement, contourna l’armoire. J’entendis la porte claquer, et je me levais…
« Coyotte ! Je suis toujours là ! »
Vaincu, mais agréablement surpris, je me rallongeai. C’était une féline !

La porte était restée ouverte. Elle l’avait simplement fermée pour se nettoyer dans le lavabo derrière l’armoire…
Je l’imaginais en train de faire une toilette intime…

Et j’envisageais avec optimisme, la suite des évènements. Elle finirait bien par me montrer ses fesses, ses seins, son sexe…

Au bout d’un moment, je l’entendis faire glisser les portes de mon placard. Elle cherchait quelque chose sans me demander quoi…

Finalement, elle réapparut avec un mouchoir, et vint essuyer les taches de sperme autour de mon sexe avant l’enserrer dans le tissu pour le nettoyer complètement. Considérées comme avilissantes, il faut aussi se souvenir qu’à l’aube des années 80, les caresses buccales étaient taboues.
Je pense que Chérifa avait agi ainsi, pour ne pas souiller sa robe, tout simplement.

Ensuite, elle s’allongea à nouveau sur moi et recommença le même manège. Se frottant, glissant, remontant, me forçant à écarter les cuisses pour profiter au maximum de ces caresses contre sa robe… C’était une féline.

Mêmes causes, mêmes effets. Elle me força à enlever ma chemise. Evidemment, je m’exécutais, mais si j’osais le moindre geste susceptible de la toucher, elle me transperçait du regard…
C’était elle qui se préparait. Moi, je n’étais qu’une proie. C’était une féline.

A nouveau elle huma l’homme qui était à sa merci. Et miracle ! Elle m’accorda un baiser. Un baiser si voluptueux que je sentis ses griffes me labourer le dos…
Je lui avais pris sauvagement la tête pour prolonger ce baiser. La sanction fut immédiate : une superbe griffure. C’était une féline.

Elle me fixa à nouveau dans les yeux avec un sourire moqueur qui voulait dire : « Ne recommence pas ».

Malgré cela, elle continuait à se frotter contre moi…

Lorsqu’elle se sentit prête, elle s’empala comme la première fois, et se remit à m’aspirer la verge avec ses muscles vaginaux…

Soudain, elle se pencha vers moi, et plongea ses yeux noirs dans les miens. Je sentis ses tétons à travers la robe qui caressait mon torse…
Je gémissais comme un supplicié. Et elle, toujours avec de petits cris très discrets, partit… A nouveau, j’éjaculais dans son coquillage…

A nouveau, elle se retira… Et avant qu’elle ne disparût :
« Chérifa ?
- Oui ?
- Puis-je embrasser ta jambe ?
- A ce point ? s’étonna-t-elle en me la présentant sur le lit. »
Je caressais la douceur de sa peau. Et comme la position me le permettait, je baisais le haut de sa cuisse, là où elle était le plus délicate. Mais cela ne dura pas…
« Coyotte, il faut que je prenne une douche » dit-elle à regret.
Et elle disparut.

Je la croisais toujours dans les couloirs avec sa signature dans mon dos. Elle faisait comme si rien ne s’était passé. Je pense qu’elle avait déjà capturé plusieurs mâles, car jamais je n’avais entendu quelqu’un convoiter ou dénigrer la féline.

Avant ou après nos conversations se limitaient à un sujet. Elle voulait savoir si ma sœur était chez elle. Je répondais par l’affirmative ou la négative. Parfois, elle me demandait si et quand elle rentrerait. Je répondais. Et elle continuait son chemin, avec sa démarche de félin.

J’imagine à peine ce qu’elle aurait pu faire sans les tabous de l’époque. Et je ne tire qu’une gloire de cette histoire, celle d’avoir été digne de figurer à son palmarès.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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