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Corruption des données

Récit subjectif d'un adolescent qui fantasme sur l'androïde domestique de sa maison, et qui durant des années a développé un programme pirate pour l'amener à certaines pratiques. Après une longue préparation, le jour est enfin arrivé. (texte difficile à catégoriser - mes excuses)

Proposée le 19/05/2019 par Disciple

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


Mes parents s’étaient absentés toute la soirée. J’avais vérifié plusieurs fois ma situation, et j’avais longtemps attendu le moment. Maintenant j’étais prêt. Face à mon ordinateur, je jetai un dernier coup d’œil sur le programme. Tout y était codé, programmé, prévu dès le lancement du virus. J’avais beaucoup appris dans le domaine, et pendant longtemps ; la seule chose que je ne pouvais obtenir par moi-même, j’avais payé cher pour qu’on me la procure. Sentant mon cœur battre rapidement dans ma poitrine, je fermai l’application et tirai la clé USB du PC.

Je sortis de ma chambre et prêtai l’oreille. Bruits d’assiette, de vaisselle… elle se préparait à mettre la table, et peut-être commencer à préparer le repas.

Cela faisait maintenant huit ans que nous avions un androïde domestique, avant que la pratique ne se démocratise. Mon père travaillait à la société qui avait permis de commercialiser le premier modèle. Celui que nous avions était un des derniers modèle dans la série. Après cela, des lois et politiques avaient radicalement changé l’application de cette technologie. En effet, il y avait eu beaucoup d’abus par la suite, obligeant ainsi la justice à réviser ses lois. L’abus sexuel était le plus répandu. Beaucoup d’usagers dans les premières années avaient « violés » leurs androïdes, qui étaient d’ailleurs plus des cyborgs, en fait, rendant la pratique faisable. D’autres les maltraitaient, ou d’autres pratiques abusives. Le comité d’éthique avait jugé que, même si l’objet en question ne ressentait rien de négatif dans ces pratiques, négatif il y avait pour les personnes qui s’y prêtaient, moralement.

Aujourd’hui donc, les cybers étaient munis de systèmes de protection sophistiqués, et leur réalisme n’était pas aussi poussé, pour éviter toute tentation du genre. Mais notre modèle était un ancien. Et les termes du contrat nous permettaient de le garder, même si l’utilisation que nous en faisions était contrôlée.

J’avais 9 ans quand nous l’avions eue. Mes parents pensaient qu’une grande sœur serait idéale pour moi. Elle avait été créée sur un modèle de jeune femme : dès le départ, je l’avais trouvée magnifique. Puis, à la venue de l’adolescence, je l’avais trouvée plus que magnifique. Et puis j’avais commencé à fantasmer. Dans le même temps, les cybers professionnels – créés pour un métier spécifique – s’étaient développés, et il en était apparu sur le marché de la prostitution – qui s’en était trouvé changé, puisqu’il ne s’agissait plus désormais de prostitution.

C’est alors que j’avais imaginé la possibilité : notre modèle Deed-1, si je parvenais à la faire agir… Alors j’avais commencé à me renseigner, à apprendre. Une application d’un programme de cyberprostituées n’était pas possible, en raison de l’ancienneté de notre modèle. Je devrais donc créer moi-même le programme. Et c’est ce qui m’avait pris cinq ans. Pour finir, j’avais pu avoir le code de sécurité pour la série de notre cyber, par un ami qui était le fils d’un collège de mon père, et qui avait pu accéder à l’information en échange d’un test si je réussissais mon entreprise.

Et le jour était venu.

Je descendis les escaliers pour me rendre dans la cuisine.
— Hé Deed! la hélai-je.
Le cyber se retourna.
— Hé, Jimmy !
Son IA lui permettait d’apprendre, et de comprendre bien les humains. Je lui avais appris à me parler d’une façon qui me plaisait.
— Arrête ce que tu fais un moment. Viens par là, je veux tester un truc sur toi.
Deed posa les assiettes qu’elle tenait et vint vers moi avec le sourire.
— Ouais ?
— Tourne-toi, je vais devoir accéder à ton CPU.
— Je me sens bien.
— T’inquiète, je sais. Je veux juste vérifier un truc.
Au niveau de sa nuque, j’appuyai et sentis le déclic. Le boîtier s’ouvrit, offrant juste une entrée USB, et trois boutons. J’appuyai sur les trois en même temps, et la machinerie émit un petit « bip ». Je pris ma respiration, légèrement tremblant.
— arbre, océan, trois, six, montagne, deux, neuf, un, arbre.
J’avalais ma salive. La voix de Deed s’éleva alors, douce et tranquille.
— Mode administrateur activé.
Je pris la clé USB et l’insérai dans l’entrée. Puis j’espérai.
— Alerte sécurité, programme non reconnu, dit-elle toujours doucement. Continuer ?
— Continuer. Exécuter.
J’entendais presque son processeur tourner, ses circuits crépiter. Mon programme était introduit.
Après un temps relativement long, ses yeux clignèrent. Je compris que c’était fini.
— Programme exécuté.
Oui ! Ça avait fonctionné, enfin jusqu’à maintenant. Pas de bug dans le codage, pas d’erreur, rien. J’avais réussi. Restait à voir si tout fonctionnait comme je l’avais voulu.
J’appuyai à nouveau sur les trois boutons, et un nouveau « bip » se fit entendre. Je refermai le clapet.
— Qu’y a-t-il, Jimmy ?
— Rien, tout va bien, fis-je en lui rendant son sourire. Et toi, aucune anomalie ?
— Non, je vais bien.
— Aucun programme indésirable, aucune intervention récente ?
— Dernière intervention par ton père, il y a cinq jours, pour la maintenance automatique du système. Rien à signaler.
Parfait. Le programme avait intégré la détection de Deed et gérait son invisibilité.
Tremblant, le cœur battant, je me levai et la relevai avec moi. Elle se tint face à moi, me regardant dans les yeux. J’ouvris la bouche.
— In-Deed.

Un tic de sa tête m’indiqua que le mot clé avait fonctionné, et la reconnaissance vocale de même. Un sourire différent se dessina sur son visage. Oui ! C’était ma modélisation. Ses yeux se firent plus perçants, et, baissant légèrement la tête en me regardant, ses cheveux tombèrent en avant.

Pour un premier test, il fallait quelque chose de simple et de rapide. J’y pensais déjà depuis des semaines. J’avais intégré une foule de modèles de comportements utilisant ses codes habituels en plus des miens rajoutés, et de séquences d’actions et de réactions correspondantes à des codes alphanumériques pour certaines… prestations. Et mon programme comportait également un système de mises à jour de cette base de données, lui aussi invisible à la détection.
— 0, R, H, 5, T, 4, N, D.

Aussitôt, Deed bougea. Mon programme lui faisait également répondre à certains de mes mouvements ou stimuli. Encore une fois, des ajouts de sa programmation de base. Finalement, je n’avais pas créé grand-chose, mais plutôt créé un mode de fonctionnement parallèle. Voulant tester son efficacité, je portai ma main droite sur sa taille et passai mes doigts sous son top. Je touchai sa peau nue au contact indéniablement synthétique mais d’une tiédeur contrôlée. Habituellement, déjà, Deed aurait émit une objection et aurait fini par se détourner. Mais pas In-Deed.

Elle répondit à mon amorce. Alors que ma main remontait sous son top, sur ses côtes, jusqu’à son soutien-gorge, elle croisa les mains à sa taille et souleva son habit. Je découvris son torse, son buste presque nu et son réalisme, pour la première fois. Je rêvais de cet instant depuis que j’étais en âge de désirer sexuellement. Elle n’avait pas changé de corps , restant la jeune femme d’une vingtaine d’années en apparence. Elle laissa tomber son top à terre. Je tendis la main et agrippai son soutien-gorge blanc, le tirant légèrement. Elle réagit également et passa les mains derrière son dos, pour le défaire. Le sous-vêtement tomba, et découvrit ses seins, parfaitement inutiles et cosmétiques. Mais aussi parfaits que pouvait l’être une poitrine de femme. Mon sexe se durcissait dans mon pantalon. Sans nouveaux stimulus, elle reprit la commande que je lui avais engagée plus tôt. Mais je n’avais pas fini. Tendant à nouveau mes mains, je saisis l’avant de son jean, et défis le premier bouton. Elle se mit aussitôt en mouvement et entrepris de se défaire de son pantalon. Je découvris ses cuisses, ses jambes, et je me baissai avec elle pour lui faire ôter ses chaussures et chaussettes.

Puis je me tins debout devant elle, et me décidai à ne plus bouger jusqu’à la fin. Elle était légèrement plus petite que moi ; j’avais bien grandi, depuis qu’elle était là.

Je l’observai. Elle ne portait maintenant plus que sa culotte blanche. Je pensais déjà à ce qui allait venir, dans les jours suivants.

Deed s’approcha et s’accroupit devant moi, mettant sa tête au niveau de ma taille. Je la regardai. Elle déboutonna mon pantalon, puis le baissa sur mes chevilles. Puis elle tira mon slip. De mon côté, j’ôtai mon t-shirt. Je vis mon sexe encore peu érigé, et pensais à mes modélisations, à son programme, à sa reconnaissance, et devinais ce qu’elle allait faire.

Elle saisit mon pénis dans sa main droite. De temps en temps, elle levait un regard vers moi, en souriant, toujours avec ce visage espiègle de In-Deed. Elle commença à me masturber. Rapidement, mon érection grandit. Quand elle sembla reconnaître l’érection maximale, elle approcha son visage. J’étais déjà au bord de l’extase. Je la regardai, de dessus. Elle ouvrit sa bouche et guida mon pénis vers elle. Je vis mon gland gonflé, découvert, passer ses lèvres, et sentis bientôt la chaleur de sa bouche. Quelle œuvre de réalisme ! Sa bouche se referma sur ma verge, et elle entama le mouvement de fellation. Automatiquement, mes mains vinrent se poser à l’arrière de sa tête, et, sentant ses mouvements changer légèrement, je me souvins de ce que j’avais associé à ce stimulus. Le visage de Deed s’avança plus encore contre mon pubis, et je sentis ses lèvres progresser de plus en plus loin sur ma verge, alors que mon gland pénétrait de plus en plus profondément au fond de sa bouche. Son mouvement allait maintenant de mon gland sur ses lèvres jusqu’à ses lèvres contre mon pubis, et je sentais que je n’allais pas pouvoir durer plus longtemps. Deed continua jusqu’à ce que je sens les contractions qui m’étourdirent, et que mes mains poussent fort sa tête contre moi. Mon pénis resta entièrement dans sa bouche, et le contact de son intérieur me fit éjaculer longuement. Le réalisme de son système digestif superficiel la fit tout avaler, sperme qui allait s’évacuer avec les autres liquides de vidanges, chaque semaine.

Je me retirai enfin, et la fis se relever. C’était une totale réussite.
—In-Deed off.
Puis je remontai les escaliers pour aller à la salle de bain.
Quand je redescendis, elle s’était rhabillée, et on aurait jamais pu deviner ce qui venait de se passer.
— Le repas sera bientôt prêt, Jimmy, dit-elle avec un sourire serviable.

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