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Les métiers de Sabrina - Agente immobilière (1/3)

Toujours prisonnière d'une boucle spatio-temporelle, je me retrouve à jouer les agentes immobilières... alors qu'une demeure que je dois vendre nécessite encore des travaux, je fais appel à deux vieilles connaissances avec qui je vais essayer de négocier les prix.

Proposée le 8/04/2019 par Imagine69

Votre note pour cette histoire érotique
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.

Thème: Couple, passion
Personnages: FHH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


Je m’appelle Sabrina, j’ai 28 ans et je suis une brune aux yeux verts de taille moyenne. Après avoir été frappée par la foudre, je me retrouve coincée dans une boucle spatio-temporelle. Je vis tous les jours une nouvelle vie, dans un nouvel endroit et avec un nouveau métier dans lequel j’excelle. Ce cercle n’est pas pour déplaire à mes envies coquines, retranscrites dans mes histoires. Bonne lecture !

Le réveil résonna dans ma chambre et je me levais en pleine forme comme à mon habitude. Ma chambre était mon seul point de repère fixe dans cette boucle spatio-temporelle. Rien ne changeait à l’exception de mon calepin posé sur mon bureau, qui affichait un nouveau métier chaque jour, et de mon armoire qui elle aussi contenait de nouveaux vêtements assortis à mon travail. Comme tous les matins, j’avais le sentiment qu’une puissance surnaturelle me dictait mes actions et surtout, je me levais avec une libido explosive que je voulais calmer à tout prix.

Le calepin affichait pour aujourd’hui le métier de « Agente immobilière ». Je pris une douche chaude et me caressa longuement sous la douche sans rien y faire. J’avais envie de me faire prendre ! Je sortais de la douche, me séchais puis ouvrais l’armoire pour voir quels vêtements seraient « mis à ma disposition ». Il y avait un tailleur gris assez court, un chemisier bordeaux ample, un string, un soutien avec des lacets élégants et des bas assortis, ainsi que des talons compensés pourpres. J’enfilais mes habits et sentis l’excitation monter en moi. Cette journée allait être fructueuse. Je sortais de ma chambre puis de mon appartement et me retrouvais dans la rue. C’était la fin de l’été et l’air était agréablement doux. Je marchais jusqu’à ma voiture, mettais le contact et quittais la ville dans laquelle je me trouvais pour rejoindre la proche banlieue. Des maisons luxueuses défilaient derrière la fenêtre et finalement je trouvais celle que je cherchais. C’était une élégante demeure sur deux étages et avant de la présenter à un riche client dans l’après-midi, je tenais à m’assurer que les finissions étaient parfaites. J’avais appelé Fred à la rescousse. Fred et moi avions passé notre scolarité ensemble et avions même été en couple à une certaine époque.

Je me souvins l’avoir masturbé pendant que nous fricotions ensemble lors d’une soirée mais Fred avait tellement été excité qu’il avait éjaculé sur mes habits en seulement quelques secondes. Notre histoire avait pris fin lorsqu’il m’avait surprise en train de sucer Antoine, l’ami de son grand frère Nathan, dans les toilettes du collège. Cette histoire avait fait grand bruit et nous nous étions tous rejeté la faute. Fred était devenu plombier, Nathan carreleur, Antoine avocat et moi agente immobilière. J’espérais qu’aujourd’hui la hache de guerre était enterrait mais mon cœur me disait que des tensions subsistaient. Je sortais de la voiture, redressais mon tailleur qui avait tendance à trop se relever pour dévoiler les prémisses de mes fesses, et avançais vers la maison. Une porte claqua et je me retournais en sursautant. Nathan, le grand frère de Fred, venait à ma rencontre en traversant la route. Il était grand, brun et charismatique mais nos relations avaient été chaotiques et à en juger par son regard méfiant, je sus qu’il ne me portait toujours pas dans son cœur.

- Salut Sabrina, ça fait longtemps, me dit-il en me détaillant de bas en haut sans la moindre chaleur dans la voix. Je vois que tu es toujours aussi sexy, ajouta-t-il plus comme une pique que comme un compliment.
- Salut Nathan, oui ça fait longtemps, répondis-je timidement. J’espère que…
- Ecoute, me coupa-t-il en prenant le dessus sur moi. Fred n’a jamais vraiment digéré ce que tu lui avais fait, alors ne lui brise pas le cœur aujourd’hui et ne lui fait pas de mal, sinon tu auras affaire à moi, me prévint-il sur un ton qui se voulait menaçant.
- Tu n’as pas de crainte à avoir, le réconfortais-je. Je ne l’ai pas appelé pour lui faire du mal, je veux simplement tourner la page.
- Hum, répondis-simplement Nathan d’un air dubitatif. Il t’attend à l’intérieur, ne tardez pas.

J’acquiesçais d’un signe de tête et lui tournais le dos pour me diriger d’un pas incertain vers la demeure. Je sentais le regard de Nathan observer mon déhanché et malgré toute la tension qu’il y avait entre nous, je savais que, comme Antoine, il n’aurait pas refusé une bonne pipe dans les toilettes ce jour-là. J’entrais par la porte de devant qui était entrouverte et me retrouvais face à Fred qui m’attendait dans le hall d’entrée. Mon cœur s’arrêta et un sourire me vint naturellement en le voyant car le temps l’avait vraiment bonifié. Tout comme son frère, il était brun mais plus petit et un peu moins musclé. Il avait des yeux gris sublimes et une barbe bien taillée. Rien n’aurait pu m’indiquer qu’il était plombier. Il portait un jean bleu clair, un t-shirt blanc et des chaussures de ville. Contrairement à l’époque du collège, Fred semblait bien plus confiant et sûr de lui. Il ne put s’empêcher de sourire à son tour en me reluquant rapidement et vint à ma rencontre pour me faire la bise. La hache de guerre semblait bel et bien enterrée.

- Ça fait tellement longtemps, lui dis-je après lui avoir fait la bise.
- Ce n’est pas peu dire, confirma-t-il. Ça doit bien faire dix ans, non ?
- Oui, sinon plus, ajoutais-je en souriant. Peut-être que l’on pourrait aller boire un verre quand cette maison sera vendue ? proposais-je sans y réfléchir à deux fois.
- On verra, dit-il d’un air un peu moins enjoué en se remémorant mes actes. Bien ! Tu me fais le tour du propriétaire ? me demanda-t-il en accompagnant ses mots par un mouvement de tête.
- Oui, répondis-je en me maudissant d’avoir été si peu attentionnée à son égard. Suis-moi.

Je prenais les devants et nous commençâmes à inspecter le rez-de-chaussée. Je l’imaginais en train de lutter pour ne pas succomber à nouveau devant mes formes et ma sensualité. Je faisais comme si de rien n’était et lui montrais des joints vieillis, des zones où la peinture était écaillée ainsi que des modifications à apporter dans la disposition du mobilier afin qu’il puisse prendre note de ce qu’il devait faire. Il nous fallut environ dix minutes pour faire le niveau inférieur de la maison et environ le double pour faire le haut. J’avais bien insisté sur mon déhanché afin qu’il n’en loupe pas une miette, si toutefois il était vraiment intéressé. Après tout, je devais mettre toutes les chances de mon côté pour espérer pouvoir conclure un bon arrangement l’après-midi même. Nous nous retrouvâmes finalement dans un salon au premier étage qui donnait sur un grand jardin, pour finaliser notre accord.

- Vous pourriez donc faire ces travaux avant 16 heures ? lui demandais-je en lui souriant.
- Oui, je pense que cela ne devrait pas poser trop de problème, me dit-il avec un certain détachement en regardant son calepin sur lequel il avait pris les notes.
- Et pour la facturation ? demandais-je timidement en jouant nerveusement avec mes doigts.
- Alors, si mes comptes sont bons, ça te fera 2 500 euros hors taxes.
- 2 500 euros ! m’exclamais-je désarçonnée. Il n’y a pas une remise pour les amis ? tentais-je en tendant le bâton pour me faire battre.
- Sabrina, ça fait plus de dix ans que l’on ne s’est pas parlé et, franchement, après ce que tu m’as fait au collège je devrais même augmenter la note, me rétorqua-t-il avec une pointe de véhémence dans la voix.
- On doit pouvoir trouver un arrangement, dis-je en rompant le silence qui s’installait et en sentant l’idée germer en moi. Et si je te propose de… commençais-je en déboutonnant lentement mon chemisier et en avançant vers lui.
- Je t’arrête tout de suite, me stoppa-t-il. Je ne veux pas revivre ce que j’ai déjà vécu. Je t’ai quand même pris en train de sucer l’ami de Nathan…
- Et je voudrais m’en excuser et me rattraper, le coupais-je à mon tour en continuant de défaire mon chemisier.
- Non, non… répéta-t-il en regardant mon soutien-gorge noir et ma poitrine s’offrir à lui.
- Je veux simplement finir ce que j’avais commencé avec toi, à cette soirée étudiante, lui murmurais-je alors que nos corps étaient presque l’un contre l’autre. Tu te souviens ? lui demandais-je.
- C’est possible, balbutia-t-il en soufflant.
- Alors laisse-moi finir le travail, le suppliais-je en m’agenouillant sur le sol devant lui. Un travail pour un travail ? suggérais-je en commençant à masser son sexe à travers son pantalon.
- Tu es vraiment folle et culottée, me confia-t-il en voulant marquer sa désapprobation.
- Je peux être tout ce que tu veux, dis-je en le regardant dans les yeux et en commençant à déboutonner son pantalon discrètement.

Fred souffla une nouvelle fois puis sembla me donner son accord sans mot dire. Je lui souris et ouvris la fermeture éclair de son pantalon sans qu’il ne m’en empêche. J’épinglais son pantalon et son boxer avec mes doigts puis les baissèrent simultanément avec délicatesse. Le sexe de Fred apparut devant mes yeux. Il était beau, décalotté, imberbe et plus gros que dans mes souvenirs.

- Quelques années et quelques centimètres en plus, le complimentais-je en lui souriant malicieusement.
- Et toi tu me fais toujours autant d’effet, me confia-t-il.
- J’espérais secrètement que l’on puisse entrer dans ce type de négociations, lui dis-je en léchouillant légèrement le bout de son gland.
- Tu es vraiment toujours aussi mal intentionnée ! me tanna-t-il en rigolant.
- Je veux juste que tu puisses avoir une meilleure image de moi, répondis-je en faisant monter la tension. Peut-être que ça pourrait commencer comme ça…

Je pris son sexe bandé dans ma bouche et commença à le sucer sensuellement. Fred respira un grand coup en gémissant et j’enserrais sa hampe avec ma main pour la masturber avec délicatesse. Je creusais mes joues en aspirant son gland gouteux que je dorlotais avec ma langue. J’abandonnais parfois la fellation pour regarder mon amant admirer le spectacle, pour lécher son gland, embrasser sa hampe et suçoter ses bourses langoureusement. Puis je le reprenais en bouche et le suçais avec toujours plus d’intensité. Fred passa ses mains dans mes cheveux, sans pour autant presser ma tête. Il ondulait son bassin machinalement comme pour répondre à mes succions. Je posais mes mains sur ses hanches et ne guidais son membre qu’avec mes lèvres et ma langue. Le bas de mon tailleur remontais et je sentais l’air caresser son entrejambe luisant d’excitation. Le plombier ne perdait rien du spectacle ni de ma poitrine ou de mes jambes recouvertes de bas noirs. Son sexe était si bon et si dur, que de l’enfoncer dans ma gorge me parut comme une évidence. J’avais envie de le sentir au plus profond de moi comme j’avais envie de me faire pardonner. Fred resta bouche bée en me voyant m’empaler entièrement sur son mât jusqu’à toucher son pubis du nez. Cela montrait toutes mes bonnes intentions, mais aussi que j’avais dû pratiquer un certain nombre de fellations pour pouvoir parvenir à ce résultat.

- Tu vas encore me faire passer pour un puceau précoce, me dit-il en contactant son sexe et en déformant ma gorge.
- Pourquoi ? lui demandais-je après avoir lentement retiré son sexe de ma bouche et en lui souriant.
- Tu sais pourquoi ! rétorqua-t-il timidement.
- Tu peux le dire tu sais, ce n’est pas un gros mot, le taquinais-je en le masturbant doucement.
- Parce que tu vas me faire éjaculer, se confessa-t-il.
- Tu sais, je le prendrais comme un compliment, susurrais-je suavement. Tu peux éjaculer où tu veux et quand tu veux. Je suis sûre que je pourrais te refaire bander, ajoutais-je en souriant.
- Hum, tu aimerais que j’éjacule dans ta bouche ? demanda-t-il d’un air circonspect prouvant qu’il n’avait jamais fait ça avec une femme.
- Oui, répondis-je simplement en suçotant son gland.
- Alors je me ferais un plaisir de le faire, mais plus tard. Relève-toi.

Fred me saisit par les bras et me releva sans demander mon avis. Il m’embrassa de façon torride en plaquant son sexe trempé contre mon ventre bouillonnant, ôta mon chemisier et remonta le bas de mon tailleur pour pouvoir pétrir mes fesses et sentir la petite ficelle de mon string passer dans leur sillon. Il bandait comme un taureau mais ses gestes étaient mesurés bien qu’envieux. Il défit mon soutien-gorge d’une main experte et mit à nu ma poitrine. Il l’avait touchée par le passé mais ne l’avait jamais vue. Il prit donc le temps d’admirer mes rondeurs fermes ainsi que mes tétons puis m’embrassa de nouveau. Il me retourna ensuite dos au sofa du salon et m’allongea sur la méridienne en accompagnant mon corps. Mes jambes s’écartèrent machinalement pour laisser son corps s’allonger sur le mien et je sentis son sexe se poser contre le tissu de mon string. Il m’embrassait comme auparavant, avec passion et savoir-faire. Nos paupières étaient fermées pour mieux apprécier le goût et la sensualité de nos bouches. Il posa ses mains sur la méridienne pour prendre appui et quitta mes lèvres pour m’embrasser dans le cou. Un frisson parcouru mon corps et mes tétons se mirent à pointer encore plus durement. Il me faisait de l’effet, beaucoup d’effet, et mon string s’imbiba rapidement de cyprine chaude.

Fred poursuivit ses baisers jusqu’à ma poitrine où il couvrit chaque parcelle de mes seins en finissant par mes tétons. Il les suçota, les mordit, les lécha et les embrassa en me faisant gémir longuement. Son corps coulissait entre mes cuisses qui restaient rehaussées et écartées autour de lui. Ses lèvres goutaient mon ventre et descendaient inexorablement vers mon bassin. Il remonta précautionneusement mon tailleur autour de mes hanches et l’outrepassa pour venir embrasser mon bas ventre, puis l’intérieur de mes cuisses. Je frémissais d’envie et mon amant savait entretenir le suspense. J’étais offerte à lui, mes jambes ouvertes devant son regard qui se posa un instant sur le tissu de mon string pour deviner les formes de mon intimité. Mes joues s’empourprèrent et l’air se fit rare tant ma respiration était sujette à des fluctuations particulières. Nous échangeâmes un regard fiévreux, plein de souvenirs passés et d’envies présentes. Ses doigts se saisir de l’élastique de mon sous-vêtement. Je refermais mes jambes pour faciliter son œuvre et sentis mon string glisser sur mes cuisses puis sur mes bas et mes talons compensés avant de finir parterre. Fred posa tendrement ses mains sur mes cuisses et je les ouvris de nouveau pour qu’il puisse contempler ce qu’il s’apprêtait à déguster.

Mon pubis imberbe appelait sa bouche tandis que mon intimité implorait sa langue. J’avais envie qu’il me lèche, qu’il concrétise ce dont il avait toujours eu envie. Il me regarda à nouveau en me disant que j’avais un sexe aussi magnifique que le reste de mon corps, puis il se pencha en avant et je sentis ses lèvres entrer en contact avec les miennes. Elles entouraient la zone où se trouvait mon clitoris et l’instant d’après sa langue entra dans la danse et atteignit ma zone érogène de plein fouet. Je gémis de plaisir et posais mes mains sur la tête de Fred en ondulant mon bassin et en contractant mes muscles. Il positionna les siennes sous mes jambes pour les maintenir écartées et pour les supporter tandis qu’il léchait avec tact mon sexe. Il était précis dans ses mouvements, sensuel dans ses intentions et excitant aussi visuellement que sentimentalement. Il goutait à mon excitation sans se poser de question et alla jusqu’à chercher mon nectar à sa source en plongeant sa langue en moi. Je ramenais une main vers ma poitrine et pétrissais l’un de mes seins sous son regard sauvage. L’une de ses mains quitta sa position et je sentis, l’instant d’après, un doigt pénétrer mon vagin bien hydraté tandis que la langue de mon amant retournait taquiner mon clitoris.

Il me doigta avec érotisme sans en faire trop et je pus comprendre ce qu’il ressentait pour moi, notamment du respect. Il retira son doigt et fit remonter sa main le long de mon corps pour caresser mes seins en même temps que moi. Une fois qu’il eut finit son œuvre il se releva entre mes cuisses et s’allongea de nouveau sur moi. Il m’embrassa de ses lèvres luisantes et je sentis son sexe, toujours aussi dur, caresser mon intimité sans toutefois la pénétrer. Je fis glisser une main entre nos deux corps, enserrais légèrement son sexe et le présentais à l’entrée du mien. Fred cessa de m’embrasser pour me regarder. Nos yeux se dévoraient et une grimace déforma mes traits de visage lorsque son membre amorça sa pénétration. Je sentais mon vagin se dilater par la force et son sexe contracté se plonger au plus profond de mes entrailles. Nous gémîmes de concert et Fred entama des allers retours lents mais puissants. Chaque coup de rein montrait à quel point il avait attendu ce moment. Son pubis se frottait contre mon clitoris et l’excitation m’emportait. Je saisis son t-shirt blanc d’une poigne de fer et contractait mes muscles instinctivement.

- On dirait que c’est toi qui va gagner cette fois-ci, lui murmurais-je en repliant mes mollets sur ses fesses.

Fred comprit ou je voulais en venir lorsque j’atteignis l’orgasme. Il était puissant et mes cris résonnèrent probablement au-delà de la porte. Je sentais mon vagin évacuer de la cyprine en masse tandis mon corps devenait fébrile, voire vulnérable, devant mon amant et ex petit copain. Il savait précisément comment me pénétrer à ce moment pour étendre mon plaisir plus qu’il ne l’aurait été en temps normal. Un sourire de fierté se lisait sur ses lèvres et il pouvait en effet l’être. Je jouissais rarement aussi vite. Peut-être était-ce moi qui avait attendu le plus notre rencontre pendant toutes ces années. Tandis que je reprenais ma respiration, Fred continuait de me faire l’amour à un rythme plus lent.

- Tu as aimé ? me demanda-t-il en restant en moi.
- Tu n’as pas entendu ? lui répondis-je en souriant. On dirait que tu as appris à te maitriser, ajoutais-je. Ou peut-être que je ne te plais plus ?
- Ne dis pas de sottises, je suis en ce moment même en train de lutter pour ne pas éjaculer.
- Hum, intéressant, dis-je en collant mon bassin au sien. Peut-être que tu devrais te retirer dans ce cas.

Je le poussais gentiment au niveau du torse et, même s’il ne voulait pas me quitter, il dû tout de même s’y résigner. Je le regardais malicieusement me questionner sur la suite des évènements avec ses yeux gris et décidais de ne pas le faire attendre plus longtemps. Je me retournais sur la méridienne et me mettais à quatre pattes en lui tournant le dos. Mes genoux étaient écartés, posés sur le bord du sofa et mon entrejambe lui était une nouvelle fois offert, complètement offert. Je savais son regard posé sur mes fesses, mon petit trou et mon sexe. Je bombais mon postérieur, creusais mon dos et le regardais par-dessus mon épaule en secouant légèrement mon bassin comme pour l’inviter. Fred hésita un instant car il était obnubilé par cette vision mais il se décida enfin à se rapprocher de moi. D’une main, il guida son sexe vers le mien et l’enfonça de nouveau entre mes petites lèvres. Il posa ensuite ses deux mains sur mes hanches tandis que j’entamais les allers retours qu’il n’osait faire par timidité. Je savais pertinemment que cette position le faisait bander.

Comme cela, les hommes avaient l’impression d’avoir le dessus et d’être emportés dans des ébats sauvages. Rapidement, son bassin accompagna le mien et s’écrasa sur mes fesses avec constance. Ce petit bruit excitait Fred qui bandait énormément en moi et qui accélérait de plus en plus la cadence. La vue de mes fesses et de mon petit trou offert à sa contemplation faillit le faire perdre pied mais la porte du salon s’ouvrit soudainement. Nathan se tenait sur le seuil et regardait son frère me prendre en levrette sur le canapé. Ses yeux se posèrent un instant sur mon corps nu et je sentis qu’il avait envie de moi. Mais il resta de marbre.

- Eh bien, je croyais t’avoir dit de ne plus approcher mon frère Sabrina, dit-il d’un ton menaçant tandis que Fred restait en moi en stoppant ses vas et viens.
- Il me semblait que tu m’avais dit de ne pas lui faire de mal, rétorquais-je entre deux râles. Et je ne crois pas que je suis en train de lui faire du mal, m’avançais-je en jetant un coup d’œil à mon amant.
- Quand vous aurez fini, vous me le direz dans ce cas, dit-il froidement avant de disparaitre.

Je me relevais en forçant Fred à se retirer puis, comprenant mes intentions, il acquiesça d’un mouvement de tête et je partis derrière Nathan quasiment nue. L’ainé allait atteindre les escaliers quand je l’interpellais. Il se tourna vers moi, me regarda de haut en bas, non sans un certain intérêt, et attendit que j’atteigne son niveau comme s’il s’attendait à ce que l’on discute. Sans lui laisser le temps de parler, je le plaquais contre le mur et l’embrassais sur la bouche. Je posais une main sur la bosse qui déformait son pantalon et de l’autre, je prenais l’une de ses mains, la passais sur mes fesses en exerçant une pression dessus puis, tout en la tenant, je fis demi-tour et l’attirais derrière moi jusque dans le salon. Maintenant que je savais que je l’excitais, je pouvais avancer plus sereinement. Je sentais son regard, en apparence si froid, reluquer mes fesses nues qui se dandinaient devant lui.

- Mais enfin c’est quoi ce bordel, s’insurgea-t-il en regardant son frère nu dès que nous entrâmes dans la pièce.
- Ne fais pas semblant, je sais que tu as envie de nous rejoindre, lui lançais-je en souriant malicieusement quand son regard se porta sur mes seins.

Nathan faisait mine de ne pas comprendre, voire d’être outré par mon comportement, mais il savait bien en réalité où je voulais en venir. Il ne se débattait pas et semblait plutôt excité par la situation à en juger par son pantalon qui se déformait toujours plus. Je le poussais au fond de la méridienne, le dos contre le dossier, tandis que je reprenais ma place en présentant mes fesses à Fred. Nathan avait les jambes écartées et mon visage se trouvait au-dessus de son bassin. Ma main passa sur la bosse qui déformait son pantalon et il jeta un regard à son petit frère qui attendait que je prenne mes aises pour me pénétrer de nouveau. Je me dépêchais de défaire le pantalon de l’ainé qui semblait paralysé. A cause de l’angle de ses jambes je ne pouvais baisser son pantalon et son caleçon. Je vis cependant que ce dernier comportait une ouverture permettant de sortir son sexe sans avoir à le baisser. Sans lui demander la permission, je glissais ma main dans cette fente et atteignis son pieux. Je me mordis machinalement la lèvre inférieure et Nathan sembla apprécier cet enthousiasme car son sexe se contracta sous le tissu. Je parvins tant bien que mal à extraire son phallus ainsi que ses bourses sans me heurter à un refus de sa part.

Son sexe était à peine plus petit que celui de Fred mais était plus large. Je le masturbais indiciblement et lançais un regard à Nathan qui ne semblait toujours pas réaliser ce qu’il se passait. Pour lui faire comprendre, j’enfonçais son gland dans ma bouche et commençais à le sucer. J’essayais de retenir mon excitation mais c’était très compliqué car je mourrais d’envie de dévorer son sexe en me faisant pénétrer par celui de son frère. Pour ne pas que celui-ci se remémore de mauvais souvenirs, je l’invitais à me prendre à nouveau par derrière. Je posais une main sur ma fesse et la tapotais pour lui demander de s’occuper de mon intimité. J’étais aux anges et cette journée commençait bien pour moi. Fred me pénétra à nouveau et retrouva rapidement un rythme cadencé et puissant. Le fait de voir ma tête s’activer sur le bassin de son frère semblait lui plaire. Mes fesses se faisaient percuter par son bassin qui, de temps à autres, restait collé à moi pour que son sexe puisse me pénétrer profondément. Il m’asséna quelques petites fessées qui me firent gémir et aimer un peu plus ce moment. Quant à Nathan, il se fit rapidement à l’idée qu’il était en train de se faire sucer par une fille de deux ans sa cadette qui se faisait pénétrée par son propre frère. Secrètement, je réalisais l’un de ses rêves. Suite à l’histoire avec Antoine, il avait imaginé être à sa place et pouvoir voir mes lèvres engloutir son sexe sans retenue. Aujourd’hui je lui offrais ce plaisir et m’appliquais à bien le faire.

Mes lèvres étaient tirées à cause de ses mensurations et de la bave coulait sur sa hampe épaisse. J’essayais de le sucer le plus profondément possible mais n’y parvenait pas à cause des chocs que mon corps absorbait par derrière. Nathan posa ses mains sur ma tête et, contrairement à son cadet, exerça une pression dessus pour m’inviter à accélérer la cadence. Je le masturbais énergiquement et sentais ses bourses se contracter de plaisir. J’étais très excitée et les deux hommes l’étaient tout autant.

- Est-ce que je te fais du mal ? demandais-je à Nathan en sortant son sexe de ma bouche et en lui souriant.
- Enormément ! mentit-il en rentrant dans mon jeu. Continue !

Il pressa légèrement sur ma tête et m’invita à poursuivre ma fellation. Cette fois-ci, son bassin se décollait du sofa et venait chercher directement ma bouche immobile. Les deux frères étaient à la fois similaires, complémentaires et différents dans leur approche, ce qui ne faisait que faire monter mon excitation. Contrairement à son cadet, et malgré son air toujours hautain et froid, Nathan semblait plus à même d’oublier les bonnes manières car il pénétrait intensément ma bouche sans avoir demandé ma permission. Soit il me testait, soit il savait que j’aimais cela ! Je sentis Fred accélérer la cadence et me limer le vagin sans vergogne en faisant claquer ses bourses sur mon clitoris. Mes cris étaient étouffés dans ma gorge mais le plaisir était bien réel. Les deux hommes gémissaient également puis Fred se retira subitement et vint se positionner à côté de la méridienne. Il consulta son frère du regard puis ce dernier décida de lui céder ma bouche. J’aspirais une dernière fois le gland de Nathan puis me redressais en respirant du mieux que je pouvais. J’enfonçais le sexe de Fred dans ma bouche.

Son goût était légèrement altéré à cause de ma cyprine et très probablement de son sperme qui ne demandait qu’à être déchargé en moi. Probablement par mimétisme, Fred tendait à copier l’approche de son frère. Il posa ses mains sur ma tête et commença à onduler son bassin pour baiser sensuellement mes lèvres rougies par l’effort. Tantôt il me laissait respirer et relâcher la pression sur ma tête, tantôt il la bloquait contre son bassin en caressant ma gorge sur laquelle s’imprimait la silhouette de son sexe. L’ainé semblait jaloux que je fasse ce type de fellation profonde à son frère et pas à lui, mais en réalité je n’avais pas vraiment eu le choix. Il ramena ses jambes entre mes cuisses et glissa sur la méridienne jusqu’à ce que son bassin se retrouve sous le mien. Là, il parcouru la fente de mes lèvres avec le bout de son gland et enfonça sensuellement son sexe en moi. Je gémis en écartant mes cuisses au maximum et Nathan entama des allers retours assez intenses en montant et descendant son bassin.

Ses doigts vinrent s’emparer de mes tétons, qui ne cessaient de pointer, et les pincèrent affectueusement. Il devint à nouveau compliqué pour moi de faire des gorges profondes tant mon corps gigotait à cause des chocs. Fred avait relâché son étreinte sur ma tête et je prenais plaisir à le sucer et à le masturber toujours aussi intensément. J’adorais être au milieu de ces deux frères, pouvoir leur offrir mon corps et pouvoir recevoir en retour leurs sexes bandés en moi. Les mains de Nathan qui pétrissaient mes seins descendirent sur mon corps en me faisant frissonner et vinrent se poser sur mes fesses. Tout en redressant son buste vers le mien pour sucer mes seins il m’assena quelques fessées. Cette fois-ci s’en était de trop. J’arrêtais un instant de sucer Fred et me retournait vers Nathan qui dévorait mes seins fermes avec gourmandise.

- Plutôt droitier ou gaucher ? lui demandais-je en souriant.
- Hum, plutôt droitier, répondit Nathan sans comprendre où je voulais en venir.

Je saisis sa main droite, portais son majeur à mes lèvres et le suçais entièrement comme s’il s’agissait d’un sexe. Le mât de Nathan se contracta en moi par plaisir et les deux frères me regardèrent faire avec obnubilation. Le suspense atteignit son paroxysme lorsque ma main guida celle du cadet vers mes fesses puis posa le bout de mon majeur sur mon anus. Le message était clair et Nathan n’hésita pas à pénétrer lentement mon petit trou. Fred, compris à la vue de la grimace que je faisais en me mordant les lèvres, que son frère investissait mon anus avec son doigt. Il se pencha en avant et m’embrassa passionnément tandis que Nathan se remit à sucer mes seins en enfonçant pleinement son majeur en moi. Je masturbais le plombier qui m’embrassait puis le reprit en bouche une fois nos lèvres séparées. Je le suçais doucement en sentant mon entrejambe se faire pénétrer langoureusement par un sexe volumineux et un doigt agile. Nous continuâmes ainsi un certain moment puis quand je m’en sentie capable, je relevais mon bassin, saisissait le sexe de Nathan et présentais son gland à l’entrée de mon anus.

Il retira doucement son doigt, je pris une grande respiration puis entama une lente descente sur son phallus. Quand son gland écarta mon sphincter, ma respiration se fit plus cadencée et le jeune homme gémit de plaisir. Son sexe s’enfonça peu à peu dans ma cavité anale jusqu’à ce que je sois complètement assise dessus. C’était désormais au tour de Fred de jalouser son frère mais je le rassurais en lui disant que son tour viendrait. Les mains de Nathan se posèrent sur mes fesses et les écartèrent pour m’aider dans mon œuvre. Il se contentait de me regarder faire et n’essayait pas d’imposer ses propres envies, pourtant bien présentes. Je commençais à monter et descendre sur lui puis invitais son frère à rapprocher son sexe de ma poitrine. Je le saisis et callais sa hampe entre mes seins, initiant ainsi une branlette espagnole en même temps que je montais et descendais sur le membre de Nathan. J’accélérais la cadence en plantant mon regard dans celui de Fred. Au bout de quelques instants, il poussa le haut de mon corps vers l’arrière et je dû prendre appui avec mes mains sur la méridienne pour ne pas tomber. Nathan s’allongea tandis que Fred me dévorait du regard en maintenant mon corps penché en arrière.

Une flamme brulait dans son regard et j’avais hâte de découvrir la suite des évènements. Le duo reprenait le contrôle de la situation. Le large sexe de Nathan reprit ses allers retours dans mon anus en forçant mon sphincter à se dilater complètement. Je gémissais longuement et de plus en plus fort tandis que mes seins rebondissaient en rythme avec les pénétrations. L’excitation était telle que j’avais envie, ou plutôt besoin, de sucer Fred. Ce dernier sembla le comprendre car il se positionna au niveau de ma tête et me tendit son sexe. Au moment où mes lèvres entourèrent son gland il le retira furtivement. Il recommença l’opération deux fois pour me taquiner. Mes yeux l’implorant n’y changèrent rien. Au lieu de ça, il se pencha en avant, plongea sa langue dans ma bouche et m’embrassa passionnément. Son frère me sodomisait toujours intensément et je ne vis pas la main de Fred s’approcher de mon entrejambe. Je la sentis m’attaquer soudainement. Il maintint son baiser tout en malaxant mon clitoris tel un diable. Mes gémissements se perdirent dans sa bouche puis mes dents attrapèrent sa lèvre inférieure pour la mordiller. A ce moment, il enfonça deux doigts dans mon intimité brulante et me doigta frénétiquement. Son frère accéléra également la cadence et pilonna sensuellement mon petit cul.

- Laisse-moi te sucer, je t’en supplie, gémissais-je à l’attention de Fred en le regardant fiévreusement me doigter.
- Shut, répondit-il en poursuivant son œuvre.
- Je veux ta queue, je veux ton sperme, j’en ai besoin, poursuivis-je en sentant l’orgasme arriver rapidement.
- Tu les auras, mais ce moment est pour toi ma belle, me dit-il en venant malaxer mon clitoris sensible et gonflé.
- Je ferai tout ce que tu voudras, essayais-je une dernière fois. S’il-te-plait…

Fred hésita un instant puis finit par céder. Il passa sensuellement sa main dans mes cheveux puis tout en continuant de me masturber, l’amena virilement contre son bassin. J’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche que son sexe se planta dedans jusqu’à ce que son gland finisse au fond de ma gorge. Bizarrement je me sentais revivre et l’orgasme finit par éclater. Alors que tous mes orifices étaient remplis et pilonnés, une décharge parcouru mon corps. Au milieu du vacarme que faisaient nos corps mes cris de plaisir remontèrent de ma gorge et moururent presque aussitôt contre le gland de Fred. Je me sentais appartenir à ces deux hommes, autant qu’ils m’appartenaient. Nous étions en complète symbiose. Fred retira ses doigts inondés de mon intimité et son sexe trempé de ma bouche. Il me releva en me prenant par les bras. Nathan nous regardait sans rien dire même si je devinais en lui l’envie de poursuivre ses vas et viens dans mon petit cul. Comprenant où voulait en venir son cadet, il se mis debout sur la méridienne. Je titubais du haut de mes talons compensés tandis que Fred me manipulait comme une poupée, avec envie et virilité. Il me pencha en avant sans trop de ménagement et mes mains trouvèrent appui sur les hanches de Nathan tandis que celle de son frère enserrèrent les miennes. Je fléchissais légèrement mes jambes pour m’adapter à la hauteur de Fred puis creusais mon dos.

Les deux frères semblaient vouloir en découdre une bonne fois pour toute. Nathan profita que je ne sois pas encore sollicitée pour enfoncer son sexe imposant entre mes lèvres. Mes joues se rétractèrent instinctivement pour aspirer son mât et quand son gland exerça une pression sur ma glotte, je compris qu’il voulait plus. Il me fallut une poignée de secondes pour m’ouvrir à lui et seulement une pour qu’il commence à me besogner les lèvres et la gorge. L’instant d’après, le pieux de Fred s’enfonça dans mon anus, préalablement dilaté par son frère. Lui non plus ne pris pas de pincette et je me retrouvais prise en sandwich entre les deux étalons. Ils ne laissaient aucun temps d’adaptation ou de récupération à mes orifices. L’excitation, la douleur et le manque d’oxygène firent rouler mes yeux dans leurs orbites. J’adorais vivre ces moments pendant lesquels tous les verrous sautent et les désirs parlent d’eux-mêmes. J’étais dans un état second, un état de transe. Je distinguais le bassin de Nathan se rapprocher et s’éloigner rapidement, sentais son sexe emplir ma bouche et ma gorge avec ferveur. Les mains de Fred agrippèrent mes épaules et ses vas et viens se firent plus saccadés, plus puissants. J’étais pilonnée de toute part.

- J’ai envie d’éjaculer, confia le plus jeune en râlant.

Il se retira hâtivement, laissant un trou béant qui se referma presque immédiatement. Je délaissais immédiatement le sexe de Nathan pour venir m’agenouiller sur le sol en ouvrant mes lèvres. Fred posa son gland à l’orée de ces dernières et se masturba intensément en regardant mes yeux fiévreux l’implorer. J’étais toujours dans cet état de stase lorsqu’il atteignit un orgasme bien mérité. Ses bourses dévidèrent avec fluidité son sperme dans ma bouche et ma main vint instinctivement caresser mon sexe sous l’effet du plaisir que cela me procurait. Fred tapota légèrement son gland sur ma lèvre inférieure afin de se défaire des dernières gouttes de foutre qui coulaient de son urètre. Il laissa ensuite la place à son frère, qui se masturbait avec une lueur sauvage dans le regard. Lui qui était habituellement si froid, semblait sur le point de s’embraser. Il posa sa main sur ma tête, en signe de domination. Il voulait se décharger, dans ma bouche, de toutes les frustrations qui l’habitaient depuis le lycée. Je le toisais avec défiance. Bien que cela aurait pu me plaire, je ne voulais pas d’une relation malsaine avec lui. Je pris sa main qui me soumettait, et la gardais dans la mienne en la serrant affectueusement.

La lueur dans son regard changea et sa masturbation s’arrêta sèchement. Un sentiment de honte l’inonda mais avant qu’il n’ait raison de lui, je remplaçais sa main par la mienne et reprenais sa masturbation en positionnant ma bouche à moitié remplie face à son gland. Ma main serra la sienne avec plus de pression et bientôt tous les muscles de son corps se contractèrent. Mon regard était toujours planté dans le sien avec défiance, mais une défiance malicieuse et sensuelle. Lorsqu’un râle rauque s’échappa de ses lèvres, je suspendis mes mouvements puis sentis avec délectation sa semence finir de remplir ma bouche. Ma langue émergea de cette marée blanche pour venir récolter les dernières gouttes s’échappant de son gland. Fred s’avança au niveau de Nathan et les deux hommes contemplèrent leur œuvre commune. Une fois rassasiés par la vue, je fermais les lèvres et avalais, non sans difficulté, cette combinaison succulente de sperme. Les frères étaient estomaqués en découvrant ma bouche vide et mon sourire fier. Fred passa une main câline sur ma joue.

- Je pense qu’on peut te faire une remise de 10% sur le prix, dit-il en s’empêchant de rire et en adressant un clin d’œil à son frère.
- Vous êtes décidément très durs en affaire tous les deux, m’insurgeais-je.
- Que veux-tu ? On essaye de l’être dans tout ce qu’on entreprend, ajouta Nathan sans laisser place au doute quant à son sous-entendu.
- J’ai quand même l’impression que vous l’êtes plus avec moi, commentais-je en lorgnant leurs sexes toujours bandés puis en jetant mon dévolu sur celui de Fred pour le suçoter tendrement.
- Je crois qu’on ne peut pas le nier, chuchota-t-il en admirant son gland se faire dorloter par mes lèvres. C’est bon, tu auras tout ce dont tu as besoin pour cet après-midi, finit-il par lâcher en rigolant.

Je le remerciais en souriant mais continuais de taquiner son sexe avant de passer à celui de Nathan. Je voulais qu’ils comprennent que je n’avais pas fait tout ça juste pour l’argent, même si au départ c’était une de mes motivations.

- Tu joues avec le feu belle brune, lança Nathan qui sentait l’excitation remonter en lui très rapidement.
- Tu sais que j’adore ça, répondis-je en léchouillant son urètre. Mais je ne peux pas tarder, je suis déjà en retard pour mon prochain rendez-vous, ajoutais-je rapidement pour ne pas leur donner de faux espoirs. J’ai un deal à vous proposer. Si j’arrive à vendre cette maison aujourd’hui, et Dieu sait de quoi je suis capable, on remet ça, ici, ce soir.

Les deux frères se regardèrent sans savoir quoi penser et je rajoutais :

- Le temps que le futur propriétaire remplisse les papiers et s’installe, nous aurons largement de quoi rattraper ça. En fait, nous aurons plus qu’une soirée pour nous, argumentais-je en regardant leurs sexes bandés avec avidité. Par contre, continuais-je en venant me placer entre les deux pieux et en les masturbant doucement, c’est à vos risques et périls. Je vais tellement vous faire bander et vous faire jouir que vous risquez d’en avoir mal.

- Ça vaut pour toi aussi dans ce cas, non ? demanda l’ainé en souriant.
- Très certainement oui, et alors je vous ferai jouir davantage.
- C’est un cercle vertueux ou…, commença Fred.
- Vicieux ? le coupais-je. Après tout, qui de nous trois ne l’est pas, au moins un petit peu ?

Sur ces mots, je rapprochais les deux glands de mes lèvres, les léchais simultanément puis les suçais à tour de rôle avant de me relever. Mes lèvres se posèrent sur celles de Fred puis sur celles de Nathan. Et mes mains quittèrent finalement leurs sexes. Tandis que je remettais mon tailleur gris et mon chemisier bordeaux, le cadet me tendit mes sous-vêtements.

- Je vous les offre, comme cadeau et comme souvenir, répondis-je avec un sourire coquin.

J’embrassais Nathan sur les lèvres pour le remercier et le saluais avant de sortir du salon avec Fred sur mes talons. Il me suivit jusqu’à la voiture et alors que j’allais ouvrir la portière, il me retourna, me plaqua contre la carrosserie et m’embrassa passionnément. Ses mains relevèrent mon tailleur et je sentis le métal froid contre mes fesses. Son bassin était plaqué contre le mien et son sexe cherchait à passer au travers des couches de tissu pour me pénétrer.

- J’ai envie de toi, murmura-t-il entre deux baisers.
- Moi aussi, répondis-je du fond du cœur.

Si je n’étais pas pressée j’aurais ouvert son pantalon et me serais faite culbuters sauvagement une dernière fois, en plein milieu de la rue, sans aucune hésitation. Je du cependant lui rappeler mes impératifs et après un dernier baiser il recula pour me laisser ouvrir la porte. Je m’installais dans l’habitacle et sentis le tailleur se relever, avec la pression, en dévoilant mon pubis. Je souris intérieurement puis ouvris la vitre. Fred regardait le spectacle avec envie.

- J’espère que tu n’auras pas trop à user de tes charmes pour ton rendez-vous.

Je ne répondis pas. Je me contentais de lui sourire, de me mordre sensuellement la lèvre inférieure, d’écarter mes cuisses et d’enclencher la première pour partir. Tandis que je dévalais la rue, je le vis dans mon rétroviseur central. La hache de guerre était bien enterrée.

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