Il suffit de l'absence de son mari, Monsieur le Duc, pour que tout bascule dans la vie au château. Violaine de Fougeroles va tout de suite prendre les choses en mains pour le plus grand plaisir du petit personnel peu coutumier de certaines faveurs charnelles.
Proposée le 4/07/2025 par descollages
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: Groupes
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme
La duchesse de Fougeroles
Déjà le soleil se couchait sur les tours du manoir de Baltringue. Monsieur le duc, Albert de Bergerac devait partir sur-le-champ pour traiter quelques affaires urgentes à Versailles, une histoire de terres mal répertoriées au registre de la Cour.
Tandis que que Violaine de Fougeroles le saluait tristement du haut de sa chambre, à l’aide d’un mouchoir en tissu brodé, le faisant virevolter comme une vague mourante sur l’océan de son chagrin. La séparation devait durée plusieurs jours, le temps d’approcher le Roi pour parapher les documents officiels. Son absence était un véritable déchirement.
Pensez donc, le vieux schnock pédéraste, depuis longtemps avait délaissé la belle duchesse, pour jouer avec ses laquais dans les bois un colin maillard de sodomite.
Autant dire que ce soir les choses allaient radicalement changer.
Déjà, une pile de serviettes blanches en coton, attendait sagement près de la baignoire fumante. Auparavant dans la journée, Manon la servante, avait eu des consignes strictes. Le repas habituel devait être servi très tardivement, et du vin de Bourgueil accompagné de toasts sucrés attendaient sur une petite table en marqueterie sur des plats argentés.
Désormais, la duchesse marchait pied nu, ondulant des hanches. Elle ne prit pas la peine d’attendre la bonne pour se débarrasser de son corset et de tout le reste de froufrous inutiles. Les effets en broderie de Calais dispersés sur le parquet montraient le chemin du baquet en métal aux formes suggestives.
Tout d’abord, elle y plongea la main, opinant du chef, gage de satisfaction. Ensuite, Violaine rentra entièrement dans l’eau limpide et fit signe de l’index à Manon d’approcher.
— Apporte-moi l’éponge exfoliante veux-tu ?
— Bien Madame...
Les bougies en cire jaune commencèrent à décliner, laissant couler des larmes sculpturales sur le bougeoir en étain. L’ambiance fut peu à peu plus intime. Manon se déshabilla à son tour, plus timidement. Elle avait de gros seins généreux, lourds comme des fruits à maturité. Quant à sa chatte poilue, elle ressemblait à un triangle bien dessiné comme la pyramide du désir.
— Approche et nettoie-moi complètement ! Pas une toilette de chat, tu m’as bien comprise ! Ordonna la duchesse sur un ton faussement autoritaire.
D’un geste sensuel Manon caressa la nuque délicate de sa Maîtresse qui de son côté commençait déjà à fermer les yeux. Puis, elle courba le dos en avant pour humer la mousse parfumée à la vanille flottant à la surface. Ses épaules goûtaient avec délice les frottements à peine appuyés sur sa peau encore souple pour son âge.
Soudain, Madame de Fougeroles attrapa une clochette à manche, posée sur une table très proche. Plusieurs coups bien distincts résonnèrent joyeusement dans la pièce silencieuse.
Soudain, une porte dérobée, encastrée dans les boiseries peintes à la main de motifs en fleurs de lys, grinça d’un petit gémissement au niveau des charnières mal entretenues.
C’est alors que trois laquais apparurent en file indienne, mains derrière le dos. Ils s'arrêtèrent à quelques mètres de la baignoire ne montrant aucune émotion particulière devant la nudité de Madame. Eux pourtant si jeunes, dix-huit ans maximums et assurément puceaux.
— Approchez voulez-vous ! Invita la Duchesse d’une voix avenante.
Sans hésiter, les serviteurs obéissants, avancèrent d’un pas.
— Plus près je vous en prie ! Insista-t-elle sur un ton agacé.
À ce moment, on entendit juste le bruit des gouttes d’eau tomber dans la baignoire. Les deux femmes gloussèrent nerveusement, continuant leur petit manège de caresses sensuelles.
— Vous me trouvez jolie ? Interrogea-t-elle sur un ton badin, balayant du regard les trois hommes à son service.
À son grand désarroi, nul ne répondit.
— Eh bien êtes-vous muets à ce point ? Observa-t-elle en faisant une moue presque enfantine.
Puis, Manon se leva avec mollesse en lâchant son éponge dans le bain devenu tiède. Tout en s’approchant des jeunes mâles terrorisés, elle s’accroupit et défit un à un les trois boutons de chacun des pantalons de ses doigts habiles.
Trois merveilles de la nature, fièrement dressées, goûtèrent un instant de liberté en prenant l’air de la pièce. Elles étaient grosses, fermes, vigoureuse… De véritables friandises indécentes se dressaient devant le visage de Manon restées genoux pliés sur ses talons.
— Vas chercher mon prie-Dieu ! Ordonna sa maîtresse tout en pinçant ses lèvres fines
Dans l’instant, la bonne se leva tout en frôlant le laquais au milieu. Elle lui murmura des mots tendres inaudibles qui le firent tressaillir. Puis Manon se dirigea dans un coin de la chambre dans la pénombre.
Enfin, elle ramena le petit meuble de velours écarlate tout en se mordillant le doigt. Ses yeux brillaient de désir dans l’obscurité, et fixaient avidement les membres toujours gonflés des serviteurs droits comme des I.
En quelques secondes, elle s’installa à genoux sur le tissu rebondi comme pour psalmodier "je vous salue Marie", mais au lieu de cela… Manon plaqua d’une main les fesses de Bertrand pour l’approcher davantage. Sa queue se posa machinalement sur la barre horizontale en bois vernis, juste au niveau de ses lèvres.
— Frotte-toi un peu dessus, tu veux ! Dit-elle en inclinant la tête sur la gauche pour mieux admirer plus en détail les contours de son gland renflé.
La verge toute violacée de désir n’attendant plus que d’être cajolée par une langue délicate.
Il faut dire que Manon connaissait parfaitement les zones sensibles de l’appendice masculin. Il fallait toujours commencer par la base du gland, au niveau du sillon préputial. Cette technique se révélait infaillible.
— Comment est-il possible que vous suçassiez de la sorte ma chère ? S’interrogea la duchesse, éberluée par un tel talent, qui aurait pu faire ombrage à la dernière des dépravées payée pour le faire.
— Madame, pourriez-vous arrêter de formuler vos remarques à l’imparfait du subjonctif ! Au risque que vous lassassiez les lectrices… Répondit la bonne entre deux coups de langues bien appuyés.
— Fort bien, fort bien ! En attendant, j'ai la chatte en feu à vous voir ainsi dans cette posture.
Sans plus attendre, Violaine de Fougeroles se leva lentement comme un fauve hors du bain. Elle prit le temps de se sécher les cheveux et le reste du corps avec une serviette épaisse ; évitant à tout prix de passer la main dans son entrejambe devenu trop vulnérable aux caresses.
Puis, elle s’approcha derrière un des laquais, et fit passer son doigt sur ses épaules larges de bûcheron. Il sentait la sueur délicate d’un homme viril et puissant. Violaine laissa ensuite traîner sa main beaucoup plus bas et empoigna son énorme sexe.
— Ça te plairait de me baiser dis-moi ? Souffla-t-elle en lui mordillant le lobe de l’oreille…
— Eh bien, sachez madame, qu’une idée pareille ne me viendrait jamais à l’esprit ! Balbutia-t-il tout tremblant.
— Menteur ! Ta bite n’a pas l’air de nous dire la même chose petit coquin ! Ma main droite va d’abord venir te branler, je n’ai pas envie que tu viennes te vider trop vite en moi... tu comprends ! Ordonna-t-elle d’une voix douce, mais ferme.
Sans qu’il put répondre, il sentit sa queue se faire décalotter par la duchesse. Tantôt serrée tantôt relâchée, les phalanges effilées astiquaient mécaniquement la colonne de chair aussi dure que du marbre, mais tellement chaude.
À force d’avaler entièrement sa douce gourmandise, Manon, reçu de son côté la récompense tant espérée. Un jet épais lui emplit le fond de sa gorge par plusieurs salves de moins en moins généreuses.
— Sa semence est-elle à ton goût ? Interrogea la duchesse continuant ses mouvements manuels de plus en plus saccadés.
— Oh oui, c’est savoureux , mais un peu spécial à la fin ! Je ne m’en lasse pas ça me rappelle…
— Épargne-moi les détails et viens plutôt ici, j’ai encore quelque chose pour toi… en plus, tu vas avoir la chance de comparer les saveurs… petite cochonne !
— Une minute madame, je n’ai pas fini avec celui-ci, il en reste encore… Dit-elle les yeux implorants.
Manon pompa avec vigueur le gland flétri, qui ne tarda pas à se réanimer sous les sollicitations de cette bouche décidément vorace, décidée à ne laisser aucune trace du liquide épais.
— Je, je vais venir !… grogna l’autre laquais tamponnant son front avec un mouchoir en soie.
— Manon, il suffit, venez vite ! Vociféra la duchesse les yeux fixés sur son ouvrage.
La bonne se déplaça sur les genoux maladroitement et ouvrit en grand sa bouche accueillante. Le fond de sa gorge brillait encore d’une substance blanche et gluante.
À cet instant, Violaine serra de toutes ses forces l’autre verge, dont les veines bleues trahissaient une certaine douleur. La duchesse en profita pour enfoncer ses ongles pointus dans la chair tendre du phallus à l’agonie.
— Je veux que tu jouisses maintenant ! Cria-t-elle d’une voix rauque à peine reconnaissable.
À ces mots évocateurs, il ne put se retenir davantage. Quand il cracha son nectar, ce fut si violent que le jet manqua sa cible, pour atterrir sur le petit front de la bonne. Une cascade opalescente descendit pour engluer les paupières de la jeune femme blonde. Puis enfin, la dernière sommation finit par atterrir au fond de sa gorge béante.
Les yeux toujours fermés, Manon avala d’un trait la liqueur encore tiède. Celui-ci était plus épicé, voire exotique. Le mélange des deux était un ravissement pour ses papilles si délicates.
— Je préfère le deuxième, il a plus de caractéristiques gustatives prononcées ! Finit-elle par dire dans un soupir de satisfaction. Quand est-ce que Madame va-t-elle se décider à enfin goûter cette chose si… particulière ?
— Je vous l’ai déjà dit mille fois, c’est tellement répugnant ! Rétorqua la duchesse, sachant toutefois que ce soir, elle allait peut-être faire une petite exception ?…
L’ambiance s’était détendue d’un seul coup. Sauf qu’un des trois laquais semblait tellement malheureux.
— Oh mon pauvre, on t’avait presque oublié ! Tu es si jeune… Dit la duchesse en minaudant, suçant le bout de son majeur avec délectation. C’est sûrement ton jour de chance… on dirait !
Le jeune valet chétif et timide baissa la tête, se demandant à quelle sauce il allait être mangé. Son sexe continuait de battre la mesure sans faillir. Sa longueur était assez étonnante, fine, mais très longue comme une couleuvre sans écailles.
— À force de voir le plaisir que ma petite Manon en tire à chaque fois, j’ai envie de te prendre dans ma bouche pour une fois. Mais pas un mot à quiconque, sinon je te mettrais aux fers toute ta vie ! Est-ce clair ? Finit-elle par dire en haussant le ton de manière impérative.
Tout le monde fut instamment prié de regarder madame prendre avec soin la verge rougeoyante dans sa bouche. Au fur et à mesure, elle prit vite confiance. La duchesse s’en donnait à cœur joie, ayant même l’audace d’exagérer les bruits d’aspirations au moment de reprendre son souffle.
La voyant dans cet état d’excitation, Manon comprit qu’il fallait agir au plus vite. Elle s’agenouilla à côté de sa maîtresse et pris soin de passer entre ses fesses le tranchant de sa main pour attendre les lèvres ruisselantes de plaisir.
— Oh oui, c'est ça, occupez-vous de moi en même temps ! Dit-elle dans un état second.
À cet instant la bonne titilla, avec le majeur, le clitoris éclos de madame. Elle jouait avec son doigt comme on joue de la harpe sur les lèvres humides, puis pris la liberté de rentrer dans la fente accueillante et moite.
Ravie que Manon ait pris cette initiative inattendue, Violaine redoubla ses coups de langue sur le gland de façon plus anarchique. Elle suçait le valet avec un telle ferveur que la bonne en fut même admirative.
— Manon, continuez ainsi avec votre phalange et surtout ne perdez par le rythme ! Je vous en conjure… Implora la Duchesse comme absorbée dans un tourbillon de plaisir incontrôlé.
La bonne n’eut pas d’autre choix de continuer ses va-et-vient délicats sur les parties intimes, dont l’effet n’était d’obtenir un clapot de plus en plus bruyant. Violaine ruisselait comme un petit ruisseau de printemps aux premières ondées de mars.
En parlant de ruisseau, un tout autre finit par jaillir. Il était épais, savoureux, agréable en bouche, comme un bon cru qu’il faut savoir apprécier dans de rares occasions. Ce fut le cas, lorsque Violaine reçu la semence juvénile du valet en extase.
Quelques secondes plus tard, elle sentit un déferlement de décharges électriques au niveau du bassin qui ondulait dans tous les sens. Son sexe libéra un filet onctueux, très léger et fluide, qui finit par former une petite flaque sur le parquet ciré.
Au moment de crier son orgasme, elle prit soin d’avaler la verge du valet pour étouffer ses cris, redoutant une honte maladive. Une femme de son rang ne voulait pas montrer de façon sonore, à quel point elle fut secouée par ce plaisir violent aux portes de l’évanouissement.
Puis, les deux femmes se levèrent le visage souriant. Manon savait que la soirée venait tout juste de commencer, il fallait épancher la soif des convives et surtout les rendre un peu plus entreprenant. Ça tombait bien, cinq bouteilles de vin de Bougueil étaient disposées sur la table de la chambre, accompagnées de diverses pâtisseries. Les verres étaient larges et haut, invitant à les remplir sans plus tarder.
— Avant de vous installer à table, je veux vous voir complètement nus ! Ordonna la Duchesse encore toute cotonneuse.
Une fois terminé, Manon prit soin de ramasser les vêtements des valets devenus un peu moins fiers.
De son côté, le feu de la cheminée avait grandement besoin d’être ranimé. Quelques bûches de chêne sec feraient bien l’affaire pour la nuit. Mais, comme le foyer dans l’âtre ne partit pas comme prévu, la bonne jeta les pantalons, chemises et chausses de ces messieurs : les flammes montèrent d’un seul coup.
— Vous êtes absolument folle ! Gronda la Duchesse avec un sourire malicieux.
Alors, le tire-bouchon s’enfonça dans le goulot, puis le bouchon parti accompagné d’un "poc" caractéristique. Le vin fut versé dans chacun des verres, sa couleur pourpre légèrement sombre révélait qu’il s’agissait d’un grand cru.
Aussi, les hommes ne se firent pas prier, ils burent d’un trait, et trinquèrent joyeusement. Le manège dura environ une bonne heure. Les femmes quant à elles restèrent plus raisonnables, buvant par petites gorgées. Il fallait rester maître de la situation…
Les bouteilles tristement vides jonchaient la table remplie de miettes de gâteaux dont il n’en restait aucune trace. Mais les petites mignardises ne suffirent pas à stopper les effets de l’alcool dans le sang imbibé des mâles devenus totalement incontrôlables.
— Toi la bourgeoise, tu vas voir comment on va s’occuper de toi ! Dit le plus grand, d’une voix claquante.
— Du calme mon ami, on ne m’a jamais parlé ainsi ! Ricana la Duchesse lui faisant signe de s’approcher vers le lit à baldaquin.
— Alors c’est là que tu t’envoies en l’air avec ce vieux baronnet ! Je vais te montrer ce que c’est qu’un homme ma petite fleur d’amour !… Tonna le valet tout en caressant son ventre musclé.
Assurément, il avait tout du mâle dominant de la meute. Ce n’était pas pour déplaire à Violaine, qui la plupart du temps commandait la maisonnée. Le rapport de force ainsi établit la fit même tressaillir de plaisir. Sur le moment, elle accepta volontiers le ton brutal de ce laquais insolent, car le contexte s’y prêtait, mais attention à ne pas franchir les limites...
— J’aime les hommes directs ! Coupa net la Duchesse.
Alors commença une séance de pelotage. Ses mains étaient douces et savaient s’y prendre. Les doigts larges parcourraient les mamelons gonflés dans un déluge de sensations exquises.
De son côté, Manon était déjà très occupée avec ses deux compagnons. Les langues allaient et venaient changeant de bouche au gré de leurs désirs. Ils avaient choisi de rester assis autour de la table, goûtant à la chaleur presque insupportable de la cheminée rougeoyante.
La domestique sentait les doigts fouiller sa chatte poilue. Ils titillaient chacun à leur manière son clitoris rosé et saillant. L’un d’entre eux prit même la liberté de faire des petits cercles sur le bouton d’amour ; son plaisir monta crescendo dans ce petit concerto charnel.
Pour les remercier, elle les branla en même temps, serrant fermement ces verges à la taille si avantageuses. Manon avait l’impression de tenir deux belles bûches trouvées dans la remise. Elles étaient si chaudes et vibrantes, ses doigts sentaient de mieux en mieux les palpitations de chaque veine gorgées de sang violet.
— Vous êtes tellement durs ! Chuchota-t-elle à mi-voix les paupières presque closes.
— Manon, depuis le temps qu’on envie de te baiser ma belle ! Dit le plus jeune avec un ton dans la voix trahissant une fausse timidité.
À quelques mètres, Les deux autres dans le lit conjugal n’avaient pas pris le temps faire la conversation d’usage. Oubliant même les préliminaires.
À cet instant, Violaine de Fougeroles, Maîtresse du duché de Bourgogne, écartait les jambes pour accueillir le pieu vigoureux de son laquais qui ne ménageait pas ses efforts. Son membre large dilatait la chaire élastique de la fente entourée de poils frisés et blonds.
Le sentant ainsi aller et venir en elle, la Duchesse allongée, tendit les bras vers le haut dans un étirement de satisfaction. Il en profita pour lui mordiller le bout de ses seins.
Les tétines marron ressemblaient à des cornichons atrophiés, mais si appétissante. Sa langue pointue connaissait exactement les savants contours à adopter, tel un serpent agile cherchant à faire succomber sa proie.
Au bout d’un moment le rythme de ses assauts profonds fut plus intense. Violaine adorait sentir sa paire de couilles pendantes caresser le haut de petit trou serré. Jamais elle n’avait éprouvé une telle plénitude. Ses yeux en profitèrent pour admirer cet homme musclé, ruisselant de sueur, lui faire l’amour tel un étalon essoufflé.
— Rhha Duchesse, je vais…
— Ne dit rien ! Reste au fond de moi et donne-moi tout ! Soupira Violaine d’une voix faible comme un miaulement érotique.
Tandis que son amant d’un soir se crispa un instant, la Duchesse reçu la récompense tant attendue au plus profond de son intimité bouillonnante, comme un chaudron de jouissance. Le flot épais la fit crier une première fois, puis son corps tout entier s’abandonna dans un déluge de sentiments confus, mais très agréables.
En une seconde, le valet s’écroula de tout son poids tel un cheval fourbu d’une course effrénée. Ses narines se dilataient tandis que sa bouche envoyait un souffle léger sur les seins brûlants de sa maîtresse. Inutile de préciser que le rythme de son cœur battait comme un tambour prêt à éclater hors de ses pectoraux joliment dessinés.
Tendrement Violaine lui caressa les cheveux, puis descendit la main le long de son dos, pour terminer sa course au niveau de ses fesses galbées. Oh mon Dieu ! Aucun mot ne put décrire son fort joli cul… Elle ne se laissait pas de le prendre à pleine main pour tester à nouveau sa fermeté.
Soudain, le lit à baldaquin bougea sous le poids du trio amoureux qui vint les rejoindre. Manon, entourée de ses deux mâles, pas encore rassasiés, eut envie de montrer à sa maîtresse ses talents dans ce lit large et douillet.
Certes, elle aurait pu être prise en levrette près de la cheminée, mais son esprit volage attendait que sa maîtresse puisse participer pourquoi pas à son interlude charnel.
Apparemment, l’initiative dut plaire à Madame. Cette dernière repoussa de toutes ses forces le corps de son prétendant qui comprit que sa présence devenait inutile. Le gaillard se leva en direction de la cheminée l’air désabusé.
Nonchalamment, il prit un broc d’eau bouillante, qu’il versa dans la baignoire restée tiède. Malgré son statut de serviteur, Bertrand avait un point d’honneur à rester propre en toutes circonstances. Son corps plongea avec délice dans l’eau remplie de mousse parfumée. D’une main agile, il se nettoya le haut du corps avec l’éponge épaisse, sous l’œil attentif des deux femmes prises sous le charme.
— Comme il est beau ! Soupira Manon
— Encore plus quand il prend son bain ! Répondit Violaine qui caressait les seins.
Cette petite remarque ne manqua pas de rendre jaloux les deux valets échauffés comme jamais. Leurs dards massifs trépignaient d’impatience, durs comme de la pierre, tendus vers le plafond.
Lentement Manon vint se blottir contre la duchesse tout en la caressant mollement.
— Que vous êtes radieuse quand vous venez de faire l’amour ! Dit-elle en la fixant droit dans les yeux.
— A ce point ! Répondit-elle flattée
Mais elle sentit qu’il se passait autre chose. La bonne en profita pour glisser un peu plus bas sur le lit, et écarta doucement les cuisses rosées de sa maîtresse, pour y passer la tête au niveau de ses poils pubiens.
— C’est l’heure de la toilette ! Chuchota-t-elle d’une voix à peine audible.
Sans attendre l’aval de Madame, Manon s’appliqua à lécher la vulve souillée du liquide spongieux et odorant mélangé aux parfums intimes féminins.
Du bout de la langue, elle fit des cercles sur les fines pétales du sexe approbateur. On eût dit qu’elle butinait une fleur dont le clitoris en serait le pistil sorti pour l’occasion.
— Qu’est-ce donc cette fantaisie tellement agréable ? Soupira d’aise la Duchesse se tortillant comme une anguille tout en ajustant son oreiller sous sa tête comme pour mieux contempler le spectacle.
Bien entendu, l’autre ne put répondre et pour cause, sa langue était bien trop occupée à faire des mouvements sinueux sur les chairs si tendres et sensibles. Le moindre contact buccal faisait réagir cette vulve dont un petit ruisseau translucide vint à couler soudainement.
Nos deux valets ne boudaient pas leur plaisir, en se paluchant lentement, goûtant à leur manière à cet entracte très excitant.
— Approchez messieurs ! Pendant que je lèche Madame, j’ai bien envie de vous branler ! Prit-elle le temps de leur dire, un peu essoufflée.
L’opération allait être délicate, mais à croire que notre bonne n’était pas à son premier coup d’essai. Le quatuor érotique trouva sa place rapidement, et ce fut Manon la chef d’orchestre.
Malgré des crampes insoutenables, la bonne continuait ses va-et-vient, le plus adroitement possible. Puis, Damien et Gontran crièrent à l’unisson expulsant chacun des jets d’un blanc épais et mat.
Ce fut Madame la Duchesse qui en fit toute honorée. Les filets dégoulinèrent sur son bas-ventre, dessinant de grands "S" pour se rejoindre au nombril, et former un petit puits.
— Oh que c’est bon de se faire souiller ainsi ! Dit-elle à demi comateuse.
De son côté, Manon laissa les garçons s’essuyer dans les draps beiges. Faisaient-ils cela par empressement, ou pour laisser une trace animale de leur passage… Allez savoir. En tout cas, ils furent complètement ravis à regarder leurs visages lumineux malgré l’obscurité grandissante.
Enfin, ce fut au tour de Madame la duchesse de venir rejoindre les cieux de la luxure. Elle serra si fort la tête de Manon avec ses cuisses, que cette dernière devint sourde quelques secondes. Violaine de Fougeroles envoya un grand coup de rein vers le plafond et mordit sa main droite hurlant comme une hystérique.
— Petite cochonne ! tu vas me rendre absolument folle avec ta langue ! Finit-elle par dire au moment de reprendre sa respiration.
Sans attendre, la servante leva le museau pour contempler le corps de sa maîtresse. Elle remonta bouche ouverte, puis sortit sa langue pour nettoyer les traces visqueuses laissées par les hommes soulagés.
Enfin, elle ne put s’empêcher d’embrasser à pleine langue Madame la duchesse qui n’eût d’autre réflexe que de lui rendre la pareille dans un baiser langoureux et tendre.
Quelle heure était-il ? Nul ne le savait. En tout cas chacun se sentit las.
Bertrand avait terminé son bain, il en sortit pour se sécher, approchant de la cheminée encore ardente. Les charbons rougeoyants dans l’âtre noir de cendre et lui rappelaient qu’il n’avait pas encore eu sa dose. En effet, la toilette intégrale venait de réveiller son corps tout entier, prêt à reprendre du service.
Puis, voyant que les autres somnolaient dans le lit à baldaquin, le valet prit la liberté d’éteindre toutes les bougies, en les soufflant une à une. Une fumée blanche et odorante envahit la pièce devenue soudainement plus inquiétante.
Lorsque le valet posa un petit bougeoir sur la table de chevet, Les corps inanimés se caressaient sans force, à peine protégés par les draps froissés. Mais toujours sur ses gardes, Violaine l’observa, les yeux mi-clos en lui adressant un sourire énigmatique.
D’un seul coup d’œil, ils comprirent que la nuit était loin d’être terminée. En bon mâle dominant, Bertrand fit de la place pour se coller à sa maîtresse, écartant les éventuels prétendants.
À son tour Manon, se mit juste derrière lui, plaquant son sexe humide contre les fesses tendres du bel étalon. "Et moi alors, personne n’y a pensé…" se dit-elle arborant une moue enfantine.
— On oublie le petit personnel duchesse ? Susurra le valet en mordillant le lobe de l’oreille de celle-ci.
— Mais je… Répondit Violaine complètement désarçonnée
— Tu vas lui manger son petit abricot d’accord ! Ordonna Bertrand sur un ton qui n’encourageait en rien à désobéir.
Langoureusement, la bonne ne se fit pas prier et se mit en position. Les deux jambes pliées de part et d’autre de la tête de sa maîtresse, ne laissant à celle-ci que le choix de s’occuper de son intimité si proche.
Déjà, la duchesse sentit l’odeur maritime et musquée à quelques centimètres de ses narines dilatées. De son côté Manon ajusta son chignon en un tour de main et descendit très lentement encore plus près sur les lèvres déjà entrouvertes de madame de Fougeroles.
Le nez de Violaine vint presser le petit bouton rougeoyant de désir. Manon en profita pour se frotter sur l’appendice nasal de sa bienfaitrice, en se dandinant légèrement.
Encore toute étourdie par cette nouvelle expérience, la duchesse finit par plonger sa langue dans la fente entrouverte obéissant à son instinct de femme. Elle savait pertinemment qu’il fallait prendre son temps et surtout lécher en formant de savants dessins sinueux, tout en alternant avec des aspirations mesurées.
Malgré sa faible expérience en la matière, on peut dire que la bonne semblait grandement apprécier les prouesses de la maîtresse débutante, à entendre ses râles plaintifs qui montèrent crescendo.
Aussi, au bout d’un moment les deux valets passifs sentirent qu’ils étaient de trop dans cette partie désormais jouée à trois. Ils se levèrent en bâillant, et rejoignirent la porte du fond en la fermant discrètement.
Mais Bertrand, par sécurité, vint tourner la clé dans la serrure, pour plus de tranquillité. En passant devant la cheminée, il distingua un objet étrange. Un globe monté sur un manche terminé par son pied arrondi pour supporter le tout. C’était le bilboquet de Violaine, un cadeau sans doute…
Puis le valet prit le temps d’examiner l’objet et retira la boule. Ses yeux furent traversés par un éclair très bref. Il vit une certaine usure au niveau du vernis, et par réflexe huma l’extrémité du promontoire. Ses sens olfactifs ne l'avaient pas trompé, il s’agissait bien d’une odeur reconnaissable entre toutes. Ainsi Madame s’amusait avec, par un moyen quelque peu détourné.
Pendant que les deux femmes n’en finissaient plus de goûter à des plaisirs saphiques, Bertrand incita la duchesse à plier les jambes, pieds posés sur le matelas et l’invita à écarter les cuisses sans qu’elle protesta sous aucune manière.
La vulve de la duchesse ruisselait gentiment, à tel point que des perles brillantes terminaient leur chemin dans sa raie des fesses luisante. Visiblement, la petite fontaine perdue au milieu des poils blonds attendait que quelqu’un s’en occupe.
Au moment où la duchesse sentit le manche s’introduire, elle sut tout de suite de quoi il s’agissait. Associé à ses orgasmes en solitaire, elle vit dans son esprit sous formes d’images confuses, tous les moments intenses qu’elle avait vécu avec cet instrument aux vertus bien plus que ludiques.
— Alors, tu le reconnais, on dirait… ? À mon tour de jouer avec ce soir Violaine de Fougeroles ! Dit le valet sur un ton énigmatique.
Après quelques va-et-vient, la duchesse souleva sauvagement ses hanches en poussant un cri animal, la bouche noyée par le torrent brûlant de sa partenaire qui secouait la tête dans tous les sens.
Cette extase à l’unisson les fit toutes deux défaillir. Les corps exténués de plaisir, fusionnèrent pour savourer encore mieux la descente délicieuse de cet orgasme partagé. Manon baisa à pleine bouche sa maîtresse pour la remercier, et profita de recueillir sur sa langue les sucs de son propre sexe mélangés à la salive épaisse de sa partenaire.
— Bertrand, de grâce tu vas nous laisser un temps de repos, tu veux bien ? Murmura la duchesse en caressant du bout des ongles la servante couchée sur son sein gauche.
— Il faut vous ménager, j’ai bien cru que j’allais vous perdre toutes les deux ! Plaisanta le valet tout en jouant avec le manche du bilboquet sur le galbe des fesses de Manon.
— Il fait froid tout à coup, tu pourrais mettre deux grosses bûches dans la cheminée, tu serais un amour ! Proposa tendrement la servante, les yeux encore perdus dans les brumes du plaisir.
Le jeune homme se dirigea sans discuter vers le panier à bûches en osier tressé. Les deux femmes complices s’extasièrent à nouveau, observant ce corps magnifique se déplacer dans la chambre, savourant ainsi la chance de sa présence.
— Je ne m’en lasse pas ! Dit Manon en embrassant bruyamment la joue sa maîtresse, arborant son plus joli sourire.
— Chut regarde-le qui revient… tu as vu la taille de son… ! Chuchota-t-elle tout en plongeant ses doigts effilés dans les cheveux décoiffés de la bonne.
Accroupi, alors qu’il soufflait sur les braises pour faire repartir le feu, les deux complices scrutèrent à nouveau le fessier galbé éclairé par les faibles flammes naissantes. Le bois sec s’embrasa d’un seul coup et finit par éclairer la chambre avec des lumières douces et rassurantes.
Puis, le bel étalon revint vers le lit et en profita pour se glisser sous les draps blancs froissés. Un mélange de sueur et de parfums plus prononcés réveillèrent les instincts les plus primaires du trio amoureux.
— Mais j’y pense, on a oublié quelque chose ! Dit la servante sur un ton malicieux.
— Ah... et quelle est donc cette bagatelle ? Répondit la duchesse en fronçant les sourcils
— Cette fois, il faut une petite préparation… Murmura-t-elle à Bertrand en lui adressant un clin d’œil.
De son côté, le valet hocha la tête et tendit le bilboquet à la jeune femme à l’imagination décidément fertile.
— Faites-nous confiance Violaine de Fougeroles ! Je vous assure tout ira bien… Insista Manon d’une voix chantante.
Basculée par les bras vigoureux de Bertrand, la duchesse se retrouva à plat-ventre en quelques secondes. Sa main ferme la souleva vers le haut, de sorte que son joli fessier pointait désormais comme une colline de chair séparée par un sillon.
Ce fut le valet qui le premier huma le petit œillet à circonférence striée de rides irrégulières et très rapprochées. L’odeur qui en aurait repoussé plus ne le fit pas reculer outre mesure, au contraire. Sa langue commença à lécher à plat l’orifice en écartant la croupe de ses mains larges, et se décida à plonger à l’intérieur pour un examen plus intime.
La duchesse se contenta d’une série de soupirs révélateurs en guise de réponse aux assauts particuliers de cette langue insolente et curieuse.
Puis, voyant cette réaction inattendue, Manon se précipita vers la baignoire pour saisir un morceau de savon resté sur une petite table de chevet. Ses ongles en arrachèrent un morceau, et à l’aide d’une petite cuillère, elle mélangea le bloc vanillé dans un verre d’eau tiède pour obtenir une crème assez épaisse.
Dès que la servante fut près de Bertrand, celui-ci arrêta net la petite séance de léchages. C’était l’heure de jouer avec quelque chose de plus sérieux. Manon versa un peu deux cuillerées de crème au niveau de la petite fleur à peine éclose, puis fit glisser un doigt et puis un autre qu’elle fit tourner d’un demi-cercle afin de tester son élasticité.
— On dirait bien que Madame s’est déjà amusée à cet endroit ? Je me trompe… Questionna la bonne émerveillée par la souplesse de la rondelle devenue souple et malléable.
— N’es-tu pas toi-même une petite dévergondée ? Répondit sèchement la duchesse devant la honte qui l’accablait à présent.
— Oui, mais pour une femme de votre rang, je trouve…
— Arrêtons les stupides querelles, n’avons-nous pas matière à mettre en pratique nos connaissances mutuelles pour que chacun y trouve son compte ? Intervint Bertrand qui sentait une tension infantile prendre le pas.
Manon plongea le manche du bilboquet dans le verre de savon, et l’introduisit dans le petit trou docile de Violaine de Fougeroles. L’objet en question coulissait sans peine grâce à ce petit procédé, qui n’était pas pour déplaire à Madame.
— Voilà qui est fort agréable, continue en gardant le même rythme… Ces petits va-et-vient me ravissent totalement ! Ne manqua pas de faire remarquer la duchesse se laissant manipuler comme une femme sans l’once d’une vertu.
Amusés, la bonne et le valet se regardèrent, ouvrant la bouche à chaque fois que l’objet replongeait à nouveau dans le bouton enfin éclos de Madame. À la fin, Manon prit même la liberté de déformer l’orifice en remuant le manche en bois dans tous les sens afin de tester les limites de souplesse dont la victime pouvait encore supporter.
À vrai dire, la duchesse ne se plaignit même pas, plongée dans une extase cotonneuse. Elle remuait son postérieur en faisant de jolis cercles guidés par ses hanches de danseuse orientale.
— Assez plaisanté ! Rugit le valet qui sentait monter une impatience au creux de ses reins.
— Ne me dites pas que !… Siffla Violaine complètement paniquée.
— Oh mon Dieu ! Vous allez enfin connaître la chose ultime condamnée par le seigneur lui-même ! Dit Manon d’une voix rauque, presque diabolique.
Aussitôt, le valet se mit en position, puis commença à s’introduire très lentement dans la rondelle de chair écarlate et palpitante. Son gland passa les premiers centimètres sans trop de difficultés, mais la suite fut un peu plus compliquée.
Les femmes ayant déjà vécu cette expérience savent très bien de quoi je parle.
L’épreuve la plus dure était loin d’être passée. Madame de Fougeroles l’ignorait totalement. S’amuser avec un bilboquet est une chose, mais recevoir entièrement l’éperon de chair aux mensurations exceptionnelles du valet était tout autre.
Aussi, ce véritable dépucelage anal devait passer par une gymnastique très spéciale, si une étape fut négligée pour quelque raison que ce soit, alors toute pénétration se voyait soldée par un échec cuisant.
Manon, passée maîtresse en la matière pour avoir réussi auparavant les tests elle-même avec brio, savait que l’aspect psychologique était aussi très important. Alors, elle commença à rassurer sa maîtresse avec des paroles douces teintées d’érotisme pour l’encourager.
Hélas, nous n’en serons pas plus concernant le subtil vocabulaire employé, dans ce genre de circonstances. La servante tient à garder ce petit secret de femme. Toujours est-il que les prodigieuses insanités distillées dans son oreille eurent l’effet escompté.
Désormais, le manche de Bertrand coulissait sans aucune contrainte dans le conduit humide et tellement étroit. Autant dire que baiser le cul de la duchesse avait quelque chose de très jubilatoire pour cet homme insignifiant le reste du temps. Le valet apprécia chaque va-et-vient au rythme qu’il imposait. Ses deux prunes poilues, toutes pendantes, tapaient bruyamment contre les fesses molles et rebondies.
Faut-il préciser que Violaine de Fougeroles se retrouvait comblée, dans tous les sens du terme. C’était la première fois qu’elle se sentait pleine dans son intimité, recevant un cadeau brûlant déformer ce chemin intime trop souvent décrié par la gent féminine trop prude.
Sans même pousser un cri, la duchesse pleurait de bonheur, inondant çà et là de petites larmes son oreiller confortable. Manon vit briller ses yeux et lui caressa la joue du revers de la main.
— Comme vous êtes émue ! Chuchota-t-elle tendrement.
Telle une jeune fille vierge perdant sa vertu, Violaine savait désormais que son valet allait peut-être devoir remplir d’autres obligations à l’avenir. Dorénavant son jouet de pacotille resterait à jamais posé sur la cheminée. L’expérience dont elle savourait chaque seconde venait de bouleverser sa vie intime.
— Baise-moi ! Baise-moi de toutes tes forces ! Ordonna-t-elle dans un rugissement étouffé par le traversin qu’elle empoignait à pleines mains.
À cet instant, Manon eût un sourire lubrique et fixa les yeux de Bertrand qui comprit le message.
Le valet se retira de la corolle écarlate, décidée à ne pas se refermer sous l’effet des trop nombreuses pénétrations répétées.
Pendant que la duchesse se trémoussait, un autre couple se forma à côté d’elle. Bertrand poussa Manon sur le lit avec une certaine violence. La bonne se retrouva sur le dos. Elle cracha sur ses doigts et lubrifia son petit trou rempli d’excitation.
Volontairement Bertrand la pénétra d’un seul coup. Comme à son habitude, sa partenaire aimait sentir la douleur pendant l’acte. Le mélange du plaisir et de souffrances physiques correspondait, selon elle, à une alchimie parfaite.
Toujours les fesses en l’air, à côté d’eux, la duchesse frustrée comprit le manège. Elle roula sur le côté et regardait avec envie les deux amants parfaitement accordés.
— Espèce de salaud ! Cria-t-elle et se levant d’un bond.
De rage, elle se leva et partit en direction d’une armoire en chêne massif. Le miroir renvoya le reflet de son corps. Sa fente luisante lui fit honte sur le moment, sans compter qu’une douleur aiguë commençait à l’irradier au niveau de son petit œillet à nouveau rétracté.
Ce malaise passager ne fit que rajouter des ingrédients épicés à sa rage grandissante. "On ne traite pas une duchesse de cette façon", se dit-elle, tout en saisissant une tige gainée de cuir noir. Elle testa la souplesse de la cravache en la pliant prestement, puis revint vers les tourtereaux trop occupés dans leurs ébats charnels.
Tandis que Manon se faisait pilonner comme jamais sur le bord du lit, la duchesse caressa la croupe en mouvement du beau mâle avant d’intervenir. La cravache siffla dans l’air puis atterrit sur les galbes parfaitement arrondis.
Aussitôt une trace rouge fit saigner la chair tendre de l’homme complètement insensible au premier coup brutal porté sur ses fesses. On eût dit que ce traitement improvisé l’avait au contraire excité davantage. Plus elle fouettait, plus il baisait Manon en profondeur.
— Tu ne m’avais jamais baisée comme ça ! Se confia Manon en reprenant son souffle affichant son plus beau sourire.
Au bout d’un moment, n’y tenant plus, le valet se cambra une dernière fois et introduisit son membre violacé jusqu’à la garde. Pendant qu’il déchargea copieusement dans le petit trou de sa compagne, Bertrand prit la peine de l’embrasser à pleine bouche. Ses lèvres étaient froides et tremblantes, le jeune femme avait dû jouir en même temps que lui.
Cette fois, le beau mâle avait vraiment tout donné. Les prunes poilues étaient devenues flasques comme des fruits secs restés trop longtemps au soleil. Sans compter que son membre devint plus mou, noyé dans un jus blanchâtre et collant.
Cependant, le couple resta l’un sur l’autre un long moment, ne se souciant guère de leur maîtresse ; dont la colère était à peine retombée malgré les flagellations imprimées dans la chair de son valet insolent.
Bien entendu, les deux amants comprirent qu’il fallait absolument remédier à ce problème. La jalousie pouvait parfois conduire certaines personnes de haut rang à commettre l’irréparable.
Alors, Manon invita du regard sa maîtresse à venir la rejoindre pendant que le pauvre gaillard récupérait, sur le point de s’endormir.
— Ne restez pas-là je vous en prie ! Implora la bonne avec des yeux sincères remplis de tendresse.
Lascivement, Violaine s’écroula sur le corps de Manon et l’embrassa avec sa langue comme une femme sait le faire avec une autre. Un peu surprise la bonne continua ce petit jeu dont elle était pourtant peu coutumière. Elle aimait les hommes, les beaux mâles musclés qui ne donnaient pas le change pendant l’acte d’amour.
Mais cette fois, elle prit à nouveau plaisir à embrasser sa maîtresse. Cette découverte la troubla un instant, puis sa bouche continua de baiser les lèvres chaudes et insatiables de Violaine.
— Madame, pourquoi l’avez-vous fouetté ainsi ? Demanda timidement Manon caressant les longs cheveux blonds de la duchesse.
— Tu es à moi maintenant ! Gronda Violaine complètement éprise de ce corps dont la beauté féminine n’avait d’égal pour elle.
— Vous n’aimez pas les hommes ? Finit par constater la servante les yeux interrogateurs.
— À te regarder te faire prendre par lui, j’aurais voulu être à sa place tu sais ! Soupira-t-elle dans un dernier sanglot étouffé.
Sur le moment, Manon eût un haut-le-cœur, comme foudroyée par ces mots tellement inattendus. Sa poitrine se souleva et le bout de ses seins commença à pointer sans prévenir. Était-elle tombée amoureuse ?
Ses doigts vinrent caresser son pubis poilu pour trouver la fente humide qui lui donna la réponse. Puis, les phalanges de sa maîtresse vinrent très vite au même endroit pour prêter assistance à sa délicieuse masturbation, dont elle avait le secret depuis son adolescence.
À cet instant précis, les deux amantes comprirent que les sentiments enfouis depuis si longtemps s’étaient révélés cette nuit même. Manon voulut sentir la toison de sa maîtresse contre la sienne. Aussi, Les pétales rosés s’accouplèrent par des mouvements de bassin sensuels et délicats, dans un état de grâce perpétuel.
De son côté, Violaine de Fougeroles dût se rendre à l’évidence. Elles étaient bel et bien train de faire l’amour. Le vrai. L’unique. L’inconditionnel. Ce sentiment rare et puissant qui ne pouvait être vécu que dans un partage charnel sans condition. Tellement loin des clichés de sexualité débridée au château de Versailles.
Une fois de plus, quelqu’un était de trop dans ce lit pourtant immense. Le ronfleur difficile à déplacer fut au bout de quelques minutes mis à la porte. Le somnambule à moitié endormi avait quitté la pièce en grommelant comme un ours privé de son sommeil réparateur.
Enfin libres, elles remirent un peu d’ordre dans la chambre, puis arrangèrent les draps imprégnés de tâches aux effluves suspectes. Une fois la couverture blanche en peau de mouton disposée, les deux amoureuses se laissèrent tomber tout en s’embrassant.
La duchesse suçait avec violence le bout des mamelles de la bonne qui criait lorsque les dents trop voraces torturaient les tétines marron.
— Doucement ma belle, tu vas finir par me les abîmer ! Dit Manon, dont le tutoiement soudain ne surprit même pas sa maîtresse.
Cependant, il aurait été plus convenable d’user du vouvoiement étant donné la différence d’âge notable. En effet, Violaine aurait pu être sa mère. Quarante printemps cette année tout de même. Tandis que Manon allait fêter ses dix-neuf ans au mois d’avril prochain.
Mais la plus fougueuse des deux avait dû cacher son jeu durant tellement d’années qu’elle se sentit libérée, comme la reine des neiges, ce soir-là. Épuisée par tant de mensonges, elle en venait même parfois à en perdre l’appétit.
Il y a quelques années déjà, on dut faire appel à une guérisseuse à plusieurs reprises pour soigner ses problèmes intimes.
Allez savoir ce qui se passait dans la petite cabane en toit de chaume, complètement isolée du domaine. La veille dame toute voûtée connaissait les secrets de son âme, aidée par des osselets dont les symboles puissants ne parlaient qu’aux initiés.
Lorsque la guérison fut terminée, la voyante au nez crochu lui tendit un objet étrange fait de lanières en cuir avec un phallus en bois cèdre solidement fixé par des clous argentés.
— Lorsque tu la rencontreras, sers-toi de cet olisbos ! Et vous serez liées à jamais ! Avait prédit la sorcière, l’œil brillant de malice. "Ces seins seront laiteux et lourds comme deux poires tombées d’un arbre au mois de septembre".
Cette pensée fugace revint dans l’esprit de la duchesse, lorsqu’elle jouait avec le petit dard rougeoyant de sa compagne.
— Attends-moi un instant ! Dit-elle abandonnant Manon frustrée au pire moment.
Sa main attrapa l’objet caché dans le tiroir de son secrétaire personnel. La chose sentait un peu le renfermé, mais dès qu’elle le saisit, son cœur commença à palpiter telle une jument au galop.
— On dirait que tu me prépares une surprise ? Interrogea la bonne en suçant son indexe entre ses lèvres charnues. Tu veux peut-être que je t’aide à le mettre ! Poursuivit-elle voyant la maladresse de Violaine, un peu empêtrée.
Sans attendre la réponse, Manon vint derrière son dos, puis serra les lanières fines, au niveau des hanches de la femme, encore troublée par l’évènement qu’elle était sur le point de vivre.
— Tu permets que je le suce avant ? Proposa la jeune fille totalement hypnotisée par godemichet archaïque.
— Oh mon Dieu oui ! Souffla la duchesse, en train de caresser les cheveux de sa bienfaitrice déjà à l’ouvrage en position accroupie.
Comme une avaleuse de sabre, dont l’expérience n’était plus à prouver, elle laissa le phallus pénétrer au fond de sa gorge, puis le suça langoureusement dès son retour en arrière. À croire que ses lèvres pulpeuses avaient été dessinées de la sorte pour répondre à ce type de besoin spécial.
Au bout d’une minute, un flot de salive conséquent fit résonner un bruit de succions, telle une enfant s’amusant avec une énorme sucette en forme de boule au moment de la récréation. La saveur était tout autre, le bois ayant perdu sa sève depuis trop longtemps renvoyait des odeurs âcres et boisées, aux connotations peu agréables.
Mais la bonne ne s’en souciait guère, elle savait pertinemment que cette fellation improvisée avait pour seul but d’exciter sa partenaire.
— Il suffit, maintenant je vais te baiser comme un homme ! Installe-toi sur le lit, tu veux bien ? Ordonna la Duchesse d’une voix douce, mais ferme.
Manon s’essuya la bouche tout en se relevant, puis s’allongea sur l’édredon en poils de mouton soyeux. Elle fixa longuement la Duchesse qui s’approcha doucement d’elle harnachée de son pénis factice.
— Je suis à toi ! Dit Manon comme l’aurait formulée une vierge offerte à son prince charmant.
Une dernière fois, Violaine contempla ce corps nu aux formes appétissantes. Tout y était, des seins lourds terminés par des tétons dressés, une bouche pulpeuse avide de baiser, sans compter cette vulve rosée aux pétales si parfaits.
C’est alors qu’elle écarta les cuisses de la jeune femme, puis joua avec son appendice à l’entrée de la fente garnie de poils frisés d’un blond éclatant. L’objet en bois allait et venait en surface, agaçant du même coup le petit dard rougeoyant sorti de sa cachette.
— Enfonce-le, je t’en supplie ! Implora la servante en se mordant les lèvres.
Prenant son rôle masculin très au sérieux, la duchesse gifla Manon énergiquement. Désormais, la petite effrontée n’avait plus d’ordre à lui donner. Du revers de la main, elle caressa la joue en feu de la bonne, affichant un sourire presque diabolique.
— Je ne veux plus t’entendre ! Cria la duchesse d’une voix percutante.
Devant une brutalité si soudaine, Manon faillit bientôt par pleurer. Elle se retint, tétanisée par le comportement violent et imprévisible de sa maîtresse, qui décida enfin de la pénétrer.
Le premier coup fut vif et profond. Conscient que la bonne allait crier dès le premier assaut, Violaine avait pris la peine de poser une main sur la bouche de son jouet de chair pour retenir un petit hurlement étouffé.
— Chut petite salope ! Je n’ai pas envie que tu réveilles tout le château ! Murmura la duchesse à son oreille.
À cet instant, la petite distraite faillit lui répondre machinalement, mais voyant déjà une main levée, elle se tut.
— Tu apprends vite, on dirait ! Ricana Violaine exécutant des mouvements de bassin de plus en plus prononcés.
De son côté, l’énorme morceau de bois cylindrique glissait à merveilles. Les lèvres épousaient parfaitement sa forme avec une jolie souplesse. Rien que la vue de cet accouplement féminin aurait certainement ranimé les trois lascars désormais perdus dans un sommeil profond. Autant dire que la duchesse les avait totalement oubliés, trop occuper à pilonner la petite fente soyeuse et accueillante.
L’objet infatigable avait l’avantage de ne montrer aucune faiblesse. Aussi dur qu’une colonne de marbre, il usait sans faillir, les parois lisses et moites de la jeune fille noyée dans un déluge de plaisirs inconnus.
Troublée, Manon fixa cette femme la prendre de manière virile. Par moments, elle croyait que son esprit lui jouait des tours comme victime d’un sortilège démoniaque. Puis son sexe humide et tiède devint moins discret émettant de petits sons saccadés, trahissant une merveilleuse montée d’orgasme.
Attentive à ces petits clapots révélateurs, Violaine redoubla d’efforts pour maintenir une cadence soutenue et mécanique. Ses fesses perlaient de gouttes de sueur épaisse qui roulaient lentement, pour s’écraser dans les draps mouillés.
De temps en temps, les deux femmes s’arrangeaient à faire s’effleurer la pointe gonflée de leurs jolis seins. Les infimes superpositions calculées, envoyaient des décharges électriques, irradiant avec délice leurs poitrines en mouvement, dans une symphonie d’essoufflements.
— Je compte jusqu’à dix ! Je veux que tu viennes en même temps que moi ! Ordonna la duchesse avec difficultés.
Alors, les chiffres s’égrenèrent comme les secondes d’une horloge humaine. Arrivée à cinq Manon se retint in extremis, contrôlant ses dernières pulsions tout en serrant des poings. Les dernières fractions furent un divin supplice. Son corps continua à se raidir jusqu’à la pointe des pieds, puis elle se redressa péniblement dans un ultime effort appuyant sur ses mains fixant le plafond la bouche entrouverte.
À l’instant où le "zéro" fut prononcé, les deux femmes en transe libérèrent des cris rauques successifs, ponctués de plaintes langoureuses dont je tairai ici les mots orduriers lâchés inconsciemment.
Bien entendu, elles mirent quelques minutes avant de récupérer, secouées par un cyclone charnel vécu l’unisson. Violaine roula sur côté tout en libérant ainsi la fente encore gluante d’un liquide translucide et odorant.
— Viens me débarrasser de cette chose odieuse ! Finit par ordonner la duchesse remplie de culpabilité.
Au bout d’une minute, encore toute engourdie, Manon se leva avec mollesse et détacha d’une main sûre les lanières de cuir serrées à la taille de sa maîtresse. Profitant de ce moment pour saisir l’objet du vice, elle le caressa longuement puis lécha son propre nectar qui brillait sur toute la longueur.
— Je crois que l’on va bien s’entendre toutes les deux. À partir de maintenant, tu seras ma servante attitrée. Aucun homme ne pourra t’approcher à moins de dix pas. Chaque fois que ce sera l’heure du thé, tu auras intérêt à te tenir prête… Est-ce bien compris ? énonça la duchesse sur un ton dominateur.
— Bien madame ! Se contenta de répondre la bonne en baissant les yeux en signe de soumission.
— Maintenant que les choses sont claires, va me vider cette baignoire et me la remplir d’une eau tiède et limpide ! Nous allons faire un brin de toilette à tour de rôle… Dit Violaine en arrachant des mains l’olisbos de bois usé.
— J’y vais tout de suite madame ! Répondit la jeune fille prête à se lever.
— Ah encore une chose… Allonge-toi sur le ventre, j'ai une dernière chose un peu spéciale à faire ! Dit la duchesse d’une voix énigmatique.
Affalée sur le lit, morte d’épuisement, Manon se mit à plat ventre sans discuter. Elle sentait encore son petit fruit d’amour lui brûler l’entrejambe. Durant un moment, ses fesses luisantes et rebondies accueillir plusieurs caresses divines effleurant sa peau.
— Reste bien tranquille, et surtout ne te retourne pas ! Ordonna Violaine s’éloignant peu à peu du lit en désordre.
Discrètement, elle retira une bague en argent de son annulaire portant son sceau. Puis la bourgeoise machiavélique prit une longue pince dans la cheminée. Il va sans dire que son idée risquait d’être un peu douloureuse pour la jeune fille, à des lieues de savoir ce qui se tramait en aparté.
La seule chose qu’on entendit, c'est le bruit perceptible de la chair marquée par la bague incandescente. La peau fine reçut à jamais l’empreinte indélébile de trois lettres bien distinctes, dans un petit nuage de fumée vaporeuse. Puis, un cri inhumain s’échappa du fond de sa gorge, étouffé par le traversin épais, dont les motifs rappelaient ceux d’un jardin anglais rempli de roses.
Au même moment, le tissu recueillit les premières larmes de la jeune femme encore sous le choc de cette brûlure grandissante. Elle n’osa même pas se toucher de peur d’aggraver la plaie sourde et abominable.
— Ne pleure plus, cette vieille sorcière m’a donné un baume cicatrisant à base de plantes, selon elle ce rituel était indispensable pour notre union ! Dit la duchesse pour tenter de rassurer la pauvre victime toute tremblante.
La pommade de couleur blanche avait l’aspect d’une graisse consistante. Quant à son parfum, il rappelait celui de la menthe mélangée à de la capucine sauvage, lorsque la pluie d’orage tombe parfois sur les prairies environnantes les soirs d’été.
D’une douceur maternelle, Violaine de Fougeroles appliqua avec le majeur une noisette de cette substance grasse sur les sillons rouge vif dessinés en lettres capitales avec de savants arabesques.
— J’ai choisi tes jolies fesses, mais j’ai longuement hésité avec tes seins lourds dignes d’une nourrice ! Ricana Violaine tout en jouant avec son doigt.
Peu à peu, les larmes se calmèrent, mais Manon resta toujours muette à cause de ce feu infernal qui rongeait le galbe meurtri au plus profond de sa peau. N’osant plus bouger, elle resta ainsi une bonne demi-heure à lutter contre sa souffrance indescriptible.
Soudain comme par magie, la douleur finit par s’estomper doucement. À peine soulagée, la jeune fille put se retourner et lança un regard noir à sa maîtresse toute radieuse.
— Pourquoi ? finit-elle par lâcher en serrant les dents.
— Petite sotte, tu ne comprends donc rien aux mystères du cœur ! Rétorqua la duchesse un peu agacée.
Quelques minutes plus tard, Manon s’occupa du bain de madame. L’âtre de la cheminée avait diminué d’intensité, mais l’eau encore fumante se trouvait à bonne température. La servante plongea une dernière fois la main dans la baignoire et rajouta une poignée de pétales de roses.
À pas lents et calculés, la duchesse s’approcha silencieusement dernière la bonne, puis posa les mains sur ses épaules finement arrondies. Ce petit geste la fit tressaillir. Après ce qui s’était passé, Manon était devenue très méfiante.
— C’est moi qui vais te laver ! Murmura-t-elle à son oreille.
— Mais, je…
— Ne discute pas !
Plonger dans cette eau tiède allait être un véritable supplice pour la jeune fille, même si l’autre le savait pertinemment. Décidément les choses avaient pris une tournure particulière. La bonniche habituelle n’était rien à côté de la petite esclave qu’elle était devenue.
Au moment de s’asseoir, le moment terrible si redouté n’arriva pas. À croire que cette eau bénéfique lui ramollissait la peau, tout en éteignant d’un seul coup le brasier infernal inscrit dans sa chair.
Une fois encore, sa maîtresse l’abandonna sur le champ. Un peu plus loin dans la pièce, le bruit d’un tiroir de la commode glissa émettant un bruit désagréable de grincements. Qu’allait-elle nous préparer une fois de plus ? Malgré sa curiosité, Manon ne se retourna même pas, trop apeurée de découvrir une mauvaise surprise.
— Ferme les yeux, tu veux ! Murmura la duchesse.
D’un seul coup, la bonne sentit le bout de ses seins pincés avec une telle intensité qu’elle cria comme un petit animal blessé en fermant la bouche. En ouvrant les yeux, elle vit deux pinces à linge en bois tenant prisonnier les tétons aplatis par la pression d’un ressort trop tendu.
— La douleur est une bonne maîtresse, tu ne trouves pas ? Ricana la duchesse tout en appuyant sur les pinces pour soulager quelques secondes la jeune fille.
— Vous êtes complètement folle ! Hurla Manon s’agrippant à la baignoire comme pour sortir de ce cauchemar.
— Chut ! Qu’est-ce qu’on a dit ? Dit Violaine de Fougeroles en relâchant les doigts pour produire un claquement.
Cette fois une décharge revint, mais comme l’effet de surprise s’était évanoui, curieusement Manon commençait à s’habituer. Elle sentit même un nouveau plaisir, d’une rareté insoupçonnée. Son cœur commença à palpiter, un flux de sang brûlant envoyait des signes répétitifs, excitant la partie la plus intime de son être.
Comme guidée par un instinct primaire, sa main droite glissa entre ses cuisses pour atteindre son pubis, puis ses doigts fouillèrent hardiment le sillon sensible de son sexe réclamant de savants attouchements.
— C’est parfait ! Voilà continue de te faire du bien ! Chuchota la duchesse tout en jouant avec ses petits instruments de torture.
Les tétines coincées par intermittence n’avaient d’autre effet que de provoquées des ondes insoutenables dans la poitrine de Manon invitée au supplice. Sa main gauche massa l’un deux avec vigueur, pétrissant la chair ronde comme une miche de pain frais.
— Encore, oh oui encore ! Gémit la bonne envahie par des pulsions anarchiques.
— C’est ça, lâche-toi ! Montre quelle petite cochonne sommeille en toi ! Gloussa Violaine de Fougeroles qui sentit couler lentement un long filet entre ses cuisses.
Puis les pinces restèrent fermées sur les tétins marron sans que Manon protesta. Enfin, les mains libres, la duchesse massait les globes généreux en les soupesant à tour de rôle, et les relâchait pour les faire retomber dans l’eau tiède à sa guise. Ce ne fût pas pour déplaire à la bonne, trop occupée à se tortiller dans tous les sens.
Dans les profondeurs de la baignoire, la jeune fille s’enfilait conjointement deux de ses plus longs doigts pour les faire coulisser dans sa fente flétrie par l’effet du bain. Parfois même, elle s’arrangeait pour effleurer son petit bouton qui dardait sous l’effet de l’excitation, engendrée par les douleurs fugaces au niveau de sa poitrine orgueilleuse.
Voyant que le point culminant allait exploser sans tarder, Violaine tira vers le haut les deux pinces en même temps. Les terminaisons sensibles ainsi malmenées firent jaillir de violentes décharges au niveau du pubis en feu de Manon, victime de spasmes terrifiants incontrôlables.
La bonne ne respirait que par de petits hoquets réguliers, dont le son rappelait à s’y méprendre, une vénus érotique travaillant des vocalises pour atteindre des octaves sensuelles dans les aiguës, mêlées de trémolos lascifs et appuyés.
— As-tu idée du plaisir que tu me donnes petite salope en te montrant ainsi ! Murmura la duchesse d’une voix chaude.
Apparemment, cette petite phrase anodine eut l’effet escompté. Le mot "salope" quand il est choisi au moment opportun, surtout chez une jeune fille, peut provoquer une combustion violente. Telle une allumette trop proche des vapeurs inflammables nichées au creux de reins brûlants.
À cet instant culminant, Violaine lécha la nuque de la bonne en faisant serpenter sa langue sur le nectar de transpiration aux notes épicées. Pour elle, cette odeur si particulière aurait pu rivaliser avec la meilleure liqueur forte aux vertus peu recommandable pour une dame de son rang.
Mais Violaine de Fougeroles se saoulait à chaque lampée de ce fabuleux mélange naturel, dont les effluves provoquaient une sorte de transe qui lui partait du bas du dos. Inutile d’ajouter que l’acidité provoquée par la jouissance de sa partenaire, rendait la séance de dégustation encore plus intense.
— Hum, j'aime quand tu sens le sexe ! Déclara la duchesse tout en continuant son petit jeu avec la plus grande minutie.
Sachant pertinemment que l’usage des pinces était devenu inutile, elle les retira en même temps. Du bout des doigts la duchesse examina les mamelons qui reprirent forme peu à peu, se dressant comme deux aiguillons insolents.
— Oh madame, c'était... !
— Ne dis rien veux-tu ! Coupa net sa maîtresse.
Soudain, la fatigue de cette nuit agitée se fit sentir brutalement. Les premières lueurs du jour commençaient déjà à traverser le vitrail de la pièce, renvoyant des couleurs oranges sur le parquet usé.
Alors consciente qu’il fallait se presser, Manon se leva d’un bond hors du bain, puis saisit une serviette douce et épaisse posée une commode d’appoint. Mais, Violaine ne lui laissa pas le temps de se sécher. Comme à son habitude la duchesse s’en occupa, profitant de frotter vigoureusement une dernière fois, les courbes si jeunes et fermes de la jeune fille.
Lorsque Manon quitta la pièce en chemise de nuit, sa maîtresse retint ses larmes, repensant à la nuit mouvementée qu’elles venaient de vivre toutes les deux. Violaine de Fougeroles se glissa sous les draps plissés de son lit déjà en train de rêver aux fantasmes les plus fous, qu’elle pourrait réaliser dès demain en l’absence de son mari.
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