Histoire Erotique

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Pour l'amour de son prochain 1

Trois couples ont décidé après leur BAC de profiter des grandes vacances pour faire de l'humanitaire en Afrique dans une tribu première. Merci à Duchesse/Trav37 et AlexisPC pour m'avoir aidé à la correction pour tous les chapitres.

Proposée le 6/10/2023 par cerisemoche

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Thème: Jeu érotique
Personnages: Groupes
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Fantasme


Je m'appelle Eric, avec ma petite amie Françoise et nos quatre amis en couple Jean et Maria ainsi que Pierre et Anna, nous avions décidé après l’obtention de notre bac de faire de l'humanitaire pendant les grandes vacances. La France pays des droits de l'Homme se refermait sur elle-même, un homme condamné plusieurs fois pour des propos racistes avait été élu président. On était tous écœuré de voir le fascisme monter avec toujours plus de force alors que tant de pauvres gens avaient besoin de bras ouverts et pas de poings serrés. Ne supportant pas cette atmosphère nauséabonde on partit début juin pour la république démocratique du Congo. Une ONG donnait à un petit village : éducation, soins, nourriture, ainsi que de nombreux conseils pour aller en Europe en minimisant les risques.
    
         À l'aéroport de Kinshasa la chaleur était écrasante, on avait l'impression de sortir de l'avion pour rentrer directement dans un four. Katharina la responsable de l'ONG nous attendait avec un 4x4, après le choc de la chaleur on fut choqué par la beauté de la jeune femme. D'une trentaine d'années Katharina avait sous son chapeau de brousse de long cheveux cuivrés, attachés en une longue natte de côté, yeux vert clair, lèvres pleines, elle avait une bande de taches de rousseur qui passait sur ses pommettes et son fin nez ; loin de l’enlaidir ça rajoutait à son charme. Son corps était à tomber, sous une tenue de randonneuse d'été composée d'une chemise à poches et d'un short elle avait des courbes généreuses qui auraient rendu jalouse Vénus elle-même. Nos petites amies n'étaient pas moches loin de là, néanmoins il émanait de Katharina une aura qui me troublait, connaissant Jean depuis la maternelle et Pierre depuis le collège je lus le même trouble dans leurs yeux. Tout en conduisant à travers une circulation qui ne respectait même pas les règles plus élémentaires du code de la route, Katharina nous raconta son histoire, comme nous à nos âges elle avait eu à cœur d'aider les plus démunis, faisant fi de la race, la religion ou autre concept haineux. Avec son défunt mari ils avaient tout quitté pour venir en aide à une tribu perdue au fin fond de la jungle. J'en avais honte mais de savoir son mari décédé ne m'attristait pas. Laissant la circulation intempestive de Kinshasa derrière nous Katharina en vint à parler de la tribu qu'elle avait découverte  il y avait presque dix ans. Perdue dans une gigantesque jungle la tribu vivait comme des chasseur-cueilleurs. Son mari et elle avait alors créé l'ONG pour leur venir en aide, ne connaissant même pas le système de réserve, la tribu était complètement dépendante des saisons. L'ONG, nous redit Katharina, avait pour but premier de pallier au risque de famine, puis après de la santé, de l'éducation et de l'aide à la migration.

         Le voyage fut éprouvant, pendant cinq jours on cabossa sur des pistes que je n'aurais pas cru praticable par un tank. Le sixième jour on pénétra dans une épaisse jungle qui nous abritait du soleil pour nous livrer à des suceurs de sang. La jungle était si grande qu'une dizaine de pays se la partageaient.

         — Le poumon de la terre, nous dit rêveuse Maria qui était la plus écolo du groupe.

        Depuis des heures nous n'avions pas croisé âme qui vive, des singes hurlaient, des oiseaux chantaient, des incestes bourdonnaient mais aucun être humain ne montrait le bout de son nez. L'assurance de Katharina nous rassura car aucun de nous ne captait plus, nos téléphones high-techs ne valaient plus rien. J'avais noté la veille qu'on prenait plein ouest depuis un moment alors que Katharina nous avait dit au téléphone que le village se trouvait à l'est. Je lui en fis la remarque mais d'un sourire ravageur Katharina me répondit que dans la jungle rien n'était droit, que je n'avais rien à craindre, que j'étais entre de bonnes mains. Malgré le bruit du moteur Katharina l'avait dit avec une telle intonation que je sentis mon cœur s’emballer et mon sexe durcir. Être serré entre Françoise et Anna qui perlaient de sueur ne m'aidait pas à me calmer. Je posai mes mains nonchalamment sur mon entrejambe en espérant que ça me passe rapidement, Katharina avait vraiment trop de charme.
    
       Le premier homme que l'on vit après plus d'un jour sans en apercevoir un fut un blanc, un quinquagénaire rondouillard qui nous attendait près d'une longue et étroite barque. On discuta un peu ce qui nous révéla qu'il était Belge et sympathique. Nous échangeâmes les véhicules et leur contenant et reprîmes notre périple sur l'eau. Pour être précis sur un bras du fleuve Congo, déjà que sur la route on avait peur de se perdre mais sur l'eau avec de multiples embranchements plus personne n'était rassuré. Katharina avait l'air de connaître la jungle comme sa poche, elle n'hésitait jamais comme suivant un fil invisible qui la conduisait vers sa tribu. Il devait être midi passé quand on vit à la sortie d'un virage de la fumée blanche, main en visière j’aperçus au loin le long de la rivière une hutte qui devait être grande si je me fiais aux silhouettes qui passaient devant. La fatigue qui nous avait presque réduits à l'état de mollusques s’évanouit, accroupis dans la barque on faisait de grands signes de la main à cette tribu qui accourait vers le rivage. On était tous très heureux d'arriver enfin vers ce peuple qui poussait des cris de joie, plusieurs jeunes filles plutôt bonnes nageuses nous rejoignirent pour s'accrocher à la barque. L'eau était assez claire pour comprendre qu'elles étaient toutes nues. Leurs corps troublés par l'eau étaient toniques, on aurait dit des sirènes. Elles parlaient un Français limpide teinté d'accent, Katharina nous l'avait bien dit que l'ONG donnait des cours de Français mais d'un coup ça les rendait beaucoup plus sulfureuses.

       — Plongez vous avez pied, nous répéta l'une d'elles.

      Avant notre départ on nous avait fortement déconseillé de se baigner, la moindre tasse d'eau avalée pouvait contenir des parasites peut-être encore inconnus.

       — Allez-y ça va vous faire du bien, nous encouragea Katharina. S'amuser c'est le meilleur moyen de faire connaissance, pendant ce temps nous allons préparer le repas avec les aînées.

      Maria était la plus écolo et la moins pudique de la bande sans doute dû au fait qu'elle ne pensait jamais à mal au grand damne de Jean. Se déchaussant Maria retira ses vêtements macérant dans sa sueur depuis des jours. Elle dégagea son visage de poupée en attachant en chignon ses longs cheveux noirs, yeux noirs, petit nez, lèvre fine sous une pleine, on lui donnait pas ses dix-huit ans. Sa frêle poitrine que retenait un soutien-gorge blanc coton et la culotte qui allait avec n’arrangeait rien, sans sa carte d'identité elle ne serait jamais entrée en boite de nuit. Anna et Françoise emboîtèrent le pas, elles se ressemblaient physiquement du moins.Un visage ovale, des trais fins et réguliers,un nez droit un peu plus long pour ma petite amie. Leurs coiffures différaient grandement, Anna avait ses cheveux châtain clair coupés courts au carré, vu ce que Pierre me confiait elle était peut-être à voile et à vapeur. Ma petite amie quant à elle avait de longs cheveux d'un châtain un peu plus clair, toutes deux avaient une poitrine moyenne, de belles fesses rondes et de longues jambes. Pierre et moi on se disait souvent qu'on avait attrapé les deux plus belles filles du lycée, Jean avait eu la poupée. Les trois petites amies à l'eau entourées d'une dizaine de jeunes filles mes amis et moi on resta hésitant. Mon problème Jean et Pierre l'avaient aussi, les sirènes nous avaient trop échauffés pour pouvoir le cacher sous un slip ou un caleçon. Retirant sa chemise et ses chaussures Jean vida ses poches de pantalon avant de plonger ainsi, on l'imita. L'eau était fraîche, je rejoignis ma petite amie qui discutait avec trois sirènes. Elles étaient plus ou moins belles, par contre elles avaient toutes un corps tonique finement musclé et la même coiffure. Leurs tempes et nuques rasées laissaient une crête de différentes hauteurs. Sur le rivage à moins de vingt mètres je remarquai que des aînées qui accueillaient chaudement Katharina avaient des coupes de cheveux de tous les genres allant de multiples tresses à des boules de buis. Le soleil faisait briller des bijoux accrochés dans leurs coiffes que je finis par identifier comme des capsules de bouteille, l'une avait même une fermeture éclair accrochée à une tresse.

      — Arrête de la regarder. 

      Je me retournai vers Françoise qui m'éclaboussa en faisant une moue désapprobatrice.

      — Qui ?
      — Katharina bien sûr. 
      — Je regardais les objets que les femmes portaient. 

      Je m'approchai d'elle pour l’enlacer, mes mains se posèrent dans le creux de ses reins.

      — Je n'aime que toi, lui soufflai-je à l'oreille. 
      — Moi aussi je n'aime que toi. 

      Vu qu'on était cerné de jeunes filles nues on se sépara pour répondre à une inépuisable curiosité, elles voulaient tout savoir de notre monde, les avions qui survolaient de temps à autre leurs jungle les intriguaient au plus haut point.
    
      Tout en discutant on s'éloigna du hameau où une vingtaine de femmes s'activaient autour d'un feu. Je commençais à ne plus avoir pied, l'eau était trop opaque après la peur des parasites j'avais peur qu'un serpent type constrictor m'attaque. La dizaine de sirènes nous attirait vers une sorte de crique cernée de végétaux, l'eau claire et la cascade me rassurèrent. On s'installa sur des rochers poncés depuis peut-être des milliers d’années, à travers la canopée les rayons du soleil filtraient rendant le lieu paradisiaque. Je pouvais voir maintenant les courbes les plus intimes des jeunes filles allongées ou assise à nous questionner, certaines avaient de lourds seins d'autres des toisons noires taillées ce qui m'étonna. De leur côté dans leurs sous-vêtements trempés Françoise, Anna et Maria ne cachaient plus grand-chose. À moitié immergée assise à côté de moi les tétons de ma petite amie étaient bien visibles, mon excitation ne désenflait pas bien au contraire je commençais à avoir chaud. Jean et Pierre étaient eux aussi extrêmement troublés par tant de nudité. Une dénommée Délimaou qui devait avoir notre tranche d'âge avec de beaux seins ajouta de l'huile sur le feu.

       — Parlez-nous des hommes, dit-elle en dévoilant d'un grand sourire toutes ses dents. Quelles caresses ont-ils l’habitude d'utiliser pour vous faire exulter.

      Son regard s'était posé sur ma petite amie, sans être trop prude Françoise rougit en cherchant mon aide des yeux.

      — Chez nous on garde ces choses entre les couples, répondis-je. 
      — Mais vous n'êtes pas chez vous. 

      Allongée sur le flan à deux pas c'était une dénommée Liazou qui avait répondu du tac au tac sur un ton sec. Plutôt petite elle ressemblait physiquement à Maria avec sa frêle poitrine, par contre ses yeux avaient quelque chose de dur, d'implacable.

      — Alors que fais-tu à ta femme pour la faire jouir, rajouta-t-elle en me défiant du regard. 

      On était venu pour les aider, apporter notre savoir, notre bonté, sans les juger ou essayer de changer leurs us et coutumes.

     — Je...on s'embrasse...on se caresse mutuellement comme tout le... 
    — Avec quoi ? Me coupa Liazou. Tes mains, ta langue, ta grosse queue. Raconte-nous pas à pas ce que tu fais à ta femme pour la rendre heureuse. 

      Elle n'avait pas dit grosse queue par hasard, je sentis mes joues me brûler, je ne savais plus où me mettre.

      — D'abord on s'embrasse, murmurai-je.

      La dizaine de jeunes filles étaient toutes ouïs, Maria très gênée avait posé ses mains sur sa bouche, Anna me regarda amusée de la situation, Jean et Pierre étaient soulagés que ça tombe sur moi, soulagés et curieux.

      — Continue Eric continue, me relança Délimaou.

     La jeune fille fit quelques brasses dans l'eau avant de venir le plus naturellement du monde s’asseoir à mes côtés, sur les fesses jambes ramenées de l'autre côté. Ses seins sortis des eaux étaient indéniablement beaux et un peu plus gros que ceux moyens de ma petite amie, un courant électrique me parcourut quand sa main se posa sur mon épaule nue.

     — Ne nous fais pas languir, me dit-elle d'une voix sensuelle. 

      Je ne savais plus ce que je devais faire, repousser sa main qui n'était que sur mon épaule, insister sur le fait que chez nous ça restait privé ou partir rejoindre Katharina comme un enfant peureux. Je chassai la dernière possibilité, je voulais me montrer sous mon meilleur jour à cette plantureuse rouquine qui avait déjà hanté un de mes rêve.

      — Françoise je peux leur raconter notre intimité ? 

      Voilà j'avais pris la solution la plus prudente, ma petite amie tergiversa un instant avant d’acquiescer.

      — On s'embrasse, on s'embrasse en joignant notre langue. 
      — Comme ça ? Dit Liazou. 

      La jeune fille piquante en attira une autre dénommée Farra l'allongeant sur le dos autoritairement elle l'enjamba avant de se pencher pour unir leurs lèvres. J'avais bien évidemment déjà regardé du porno catégorie lesbiennes mais le voir en vrai été cent fois plus intense. Liazou mettait la langue, le baiser dura en devenant de plus en plus  fougueux. Sous le bruit constant de la cascade j'entendis distinctement plusieurs soupirs, elles ne faisaient pas semblant. Ça allait beaucoup trop loin mais j'étais incapable de décrocher de ses deux jeunes filles nues allongées sur un gros rocher poli, Françoise qui me tenait une main ne dit rien pas plus que le reste de la bande. On avait tous peur de tomber dans les habitudes des suprémacistes blancs qui interviennent pour tout et sur tout.

      — Alors c'est bien comme cela que tu embrasses ta femme, me demanda Liazou.
      — Oui.
      — Et après que lui fais-tu ? 
      — Je lui caresse les seins...avec mes mains. 

      Liazou redressée sur sa partenaire posa ses petites mains sur une poitrine moyenne. Elles étaient de profil Farra tourna sa tête de notre côté. À mesure que les doigts s'activaient sur sa poitrine pour la faire expirer de bonheur ses yeux restèrent sur moi, j'en fus si troublé qu'une boule de chaleur me compressa le torse. Toute mon éducation me disait d'arrêter ce jeu d'autant que ma petite amie était présente, mais une force me clouait sur place. J'avais envie d'en voir plus, je rêvais de participer, dans cette crique de verdure au fin fond de la jungle tout me poussait à suivre mes pulsions. Françoise posa sa tête sur mon épaule, nos doigts s’entrelacèrent. Je compris alors que la scène obscène la troublait aussi, on était fatigué allié à l'excitation on se laissa porter par le courant. Liazou se focalisait maintenant sur les mamelons de Farra, les pinçant, les tirant, les poussant. À ce traitement la jeune fille ondula du bassin en poussant de vrais gémissements.

      — C'est comme cela que tu donnes du plaisir à ta femme, me demanda Déliamou. 

      Sa main sur mon épaule était passée sur ma nuque, un de ses seins frôlait mon bras. Je ne m’étais jamais senti aussi excité, la proximité de ma petite amie, de mes amis, de la dizaine de sirènes libidineuses qui mine de rien laissaient leurs mains se balader sur leurs corps dépassait de loin tout ce que j'avais pu imaginer dans mes phantasmes les plus fous. Incapable de faire face je me raccrochai à Françoise que je ne voulais pas blesser mais surtout pas perdre.

      — Tu veux qu'on parte Françoise ? 

      Le rouge aux joues, la respiration rapide, les yeux brillants elle fit non de la tête.

      — On doit respecter leur façon de vivre, me souffla-t-elle. 

      Mes amis étaient visiblement aussi de cet avis, seule Maria dans les bras de Jean tête enfouie dans son cou ne regardait pas. Assis à demi immergés Anna et Pierre aussi rouge l'un que l'autre étaient bras dessus bras dessous. Éparpillée autour de nous sur les rochers polis ou dans l'eau la dizaine les jeunes filles étaient bien plus intéressées par nous que par le spectacle que donnaient Liazou et Farra. Comme Déliamou plus d'une s'était collée à mes amis, je commençais à y voir une sorte de menace. Elles se comportaient comme des louves, Liazou était clairement la meneuse qui m’interpella avec le même ton sec limite méprisante. Son accent m’empêchait d'en être sûr mais sa mine en disait assez long.

      — Ta femme tu ne lui caresses pas les seins comme ça, pas vrai. 

      Je répondis non de la tête, c'était trop rude pourtant Farra poussait des expirations qui encourageaient à continuer. Liazou malmena les mamelons entre ses doigts un instant avant de reprendre.

      — Alors Eric tu fais quoi ensuite à ta femme, tu lui suces les seins comme un bébé ? 

      Je me sentis giflé par ces paroles, je cherchai une réponse pour envoyer promener cette jeune fille qui m'exaspérait autant qu'elle m'excitait. Françoise me vint en aide.

      — C'est normal chez nous que l'homme suce les seins de sa compagne. 
      — Ton homme le fait bien ? 
      — Oui.

      Françoise me sourit, je me penchai pour lui donner un baiser pour ce compliment. On s'aimait tant. Liazou se pencha sur Farra pour faire de même, puis par baisers elle descendit sur les seins. Une petite main en malaxait un pendant qu'une bouche suçait l'autre, le cœur emballé pour de bon je restai passif devant la scène qui dérapait clairement. Françoise la tête contre mon épaule me serrait la main, elle qui refusait de regarder des pornos ensemble semblait prête maintenant à bien plus. Anna ne cachait pas non plus son plaisir, sous l'eau troublée par la cascade je crus voir sa main entre les jambes de Pierre. Quant à Maria et Jean ils restaient dans les bras l'un de l'autre, si l'une faisait l'autruche l'autre ne quittait pas des yeux le spectacle. Continuant à malaxer un sein Liazou mordilla le mamelon de l'autre sein avant de le sucer franchement. Farra ne me quittait pas des yeux, je n'étais même pas au centre, Pierre était dans l'axe de sa vision pourtant la jeune fille gémissante ne regardait que moi. J'avais l'impression qu'elle m'appelait ainsi à la rejoindre, son bassin se mouvait dans ce sens. Je chassai cette sensation, le voyage m'avait fatigué je n'avais plus les idées claires. Françoise ramena nos mains entre ses cuisses, je n'en revenais pas de la demande tacite, l'eau était troublée mais pas à ce point. Elle n'était pas dans son état normal mais je ne résistai pas à poser mes doigts sur sa culotte, elle expira timidement. Y voyant une ouverture Déliamou se permit de poser sa main sur ma cuisse, je la repoussai aussitôt. Françoise qui l'avait vue faire se pencha vers l'audacieuse pour lui parler sans colère.

        — Nous sommes monogames, ça veut dire...
      — Nous aussi, la conception est sacrée chaque mère sait de qui est son enfant. Je ne veux pas de la semence de ton homme je veux juste échanger des caresses. 

      Françoise encaissa plutôt bien, elle en sourit même. Les gémissements de Farra retinrent de nouveau notre attention, Liazou avait posé un genou entre ses jambes en continuant à sucer un sein. Ses yeux brillants toujours sur moi Farra se frottait doucement le pubis contre la cuisse de Liazou. J'en perdais mon latin, on venait encore de franchir un cap et aucun de la bande ne bougeait, pis certaines jeunes filles baladaient leurs mains sur Jean et Pierre. Maria qui attendait la fin en fermant les yeux blottie dans les bras de Jean passait mais Anna voyait bien que son petit ami se faisait caresser la cuisse par une autre. Je finis par comprendre le manque de jalousie d'Anna, une jeune fille sur sa droite avait aussi une main sur sa cuisse, l'eau avait beau être agitée par la bruyante cascade le noir sur le blanc ressortait. Je revenais sur les yeux de Farra qui s'accrochant aux rebords du rocher ondulait sous les caresses de Liazou, de profil je ne voyais que le mont de Vénus surmonté d'une touffe aller et venir sur la cuisse. Sans Françoise Dieu sait ce que j'aurais fait, sans doute pas resté assis. J'étais tant fasciné par Farra et Liazou que j'en oubliais ma main posée sur la culotte de ma petite amie, Françoise poussa une petite plainte pour que je m'active. Sous le fin tissu je pouvais sentir les lèvres gonflées de plaisir, je faisais aller et venir mon index sur la fente, Françoise répondit de petits soupirs. Déliamou se leva en me montrant au passage sa toison taillée en triangle et ses belles fesses rondes, elle se rassit à côté de Françoise dont elle trouva l'oreille.

      — Je ne t'en veux pas que tu gardes jalousement ton homme. Par contre nous ne serons pas amies si tu refuses aussi ma tendresse, tu veux être mon amie Françoise ?

      J'aurais vraiment dû intervenir à ce qui ressemblait à une menace mais la voix de Déliamou était si sensuelle que je ne pouvais m’empêcher de les imaginer comme Liazou et Farra.

      — Je n'aime pas les femmes, balbutia Françoise. Je veux dire amoureusement.

      Déliamou avait déjà une main sur la cuisse de ma petite amie qui n'eut aucun geste ni mot pour la repousser. Dans l'eau je voyais la main noire glisser sur la cuisse blanche, je pris conscience que tout le monde mis à part Maria c'était laissé aller à donner et recevoir des caresses. Liazou et Farra avaient été le départ de feux qui nous avait tous toucher. Jean qui tenait Maria recroquevillée contre lui embrassait une jeune fille à ses côtés. Pierre et Anna s'embrassaient tout en laissant deux jeunes filles les parcourir des mains, je commençais à regretter d'avoir chassé Déliamou. La jeune fille remonta peu à peu sur la cuisse de ma petite amie, Françoise contre moi tête sur mon épaule finit par écarter ostensiblement ses jambes. Par-dessus sa culotte je continuai à lui caresser la chatte avant d'être chassé par la main de Déliamou.

      — Non arrête ça va trop loin, murmura Françoise. 

      Je ne lui faisais pas dire mais je constatais qu'elle n'en fermait pas ses cuisses pour autant.

      — Les amies se font plaisir dans notre tribu, c'est normal laisse-toi aller. 

      J'étais à moitié immergé dans une eau tiède pourtant je bouillais intérieurement, en plus d'un corps à croquer Déliamou avait un joli minois et voilà qu'elle suçait le cou de ma petite amie en faisant jouer ses doigts sur sa culotte. Françoise le buste tourné vers moi croisa ses bras sur ma
nuque, je croyais qu'elle voulais m'embrasser mais non juste se tenir à quelque chose pour étouffer ses gémissements contre mon épaule. Liazou se redressa, ses petits seins pointaient elle avait pris du plaisir c'était criant.  Elle me sourit, j'avais déjà peur de ce qu'elle allait me dire.

      — Eric après t'être occupé des seins de ta femme tu descends entre ses cuisses pour butiner sa fleur ? 

      Je fis non de la tête, je me retins de dire qu'après les seins je la baisais chose qu'elle ne pourrait jamais faire mais c'était puéril et à moitié un mensonge.

      — Il ne t'a jamais léchée, s'étonna Déliamou. 
      — Non.
      — Tu ne lui as jamais demandé de le faire ? 
      — Non je n'oserais jamais. 

      Françoise poussa un soupir, Déliamou n'en arrêtait pas ses caresses pour autant.

      — Ton homme n'a pas dû beaucoup te faire jouir, railla Liazou. 

      En temps normal j'avais du répondant mais mon esprit enfiévré et la situation incontrôlable me rendait bête. Je ne sais pas si c'était voulu mais Françoise le confirma en poussant un gémissement que je n'avais jamais entendu, la main noire avait disparu sous sa culotte. Haletante contre mon épaule Françoise commença à onduler du bassin, elle vibrait sous les doigts de Déliamou comme jamais je n’avais réussi avec les miens. L'entendre étouffer ses gémissements sur mon épaule en me serrant le cou était déroutant, j'étais à la fois jaloux et surexcité.

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