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Les douze degrés du nirvâna, saison 3/2

Aimer, c’est servir. V a passé une journée à se conditionner pour jouer le rôle quo est attendu d’elle ce soir: servir des inconnus avec un amour inconditionnel. Dans ce tableau, elle se prépare à entrer en scène pour jouer non pas du Marivaux, mais du Sade.

Proposée le 30/04/2021 par Chab

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Thème: Femme soumise
Personnages: Groupes
Lieu: Inclassable
Type: Roman


Entrée

A 20 heures tapantes, on frappe à la porte. Tu es à la salle de bains en train de parfaire ton maquillage. Tu as tiré tes cheveux en arrière pour bien dévoiler ton visage de vierge ingénue. Les bracelets et le collier en or sont à leur place. Tu as chaussé les hauts talons. Les deux chaînes en laiton et le plug gisent sur le lit. Tu ne savais pas trop si Gustav souhaitait que tu les portes d’emblée. Tu rajoutes un peu de mascara, fébrile. Tu es tout excitée, comme si tu partais pour une soirée de gala à l’opéra. Que tu sois la diva de la soirée rajoute à l’atmosphère du moment. La tension monte. Ta peau est soyeuse et parfumée, tous tes orifices sont souples et huilés, le maquillage parfait. Tu es sublime, belle, bandante, souveraine. Tu te contemples encore un instant dans la glace pendant qu’on frappe à nouveau à la porte. Avec plus d’insistance, cette fois.

« Mademoiselle, c’est l’heure, entend-on.» Peu perturbée, tu viens devant le lit où je joue distraitement avec les chaînes et le plug. « Comment tu me trouves ? » Je te dévisage de haut en bas et de bas en haut avant de lâcher un soupir admiratif. « Magnifique. La plus belle, la meilleure. Tu ne peux pas imaginer combien je suis fier de toi. J’ai une confiance absolue en toi. Tu es lumineuse, majestueuse. Même comme esclave, tu seras la reine de la soirée. Je n’ai aucun doute que tu raviras instantanément ces couples de vieux. Mais attention. J’espère que tu es prête à ce qui t’attend. La pureté que tu dégages, ton allure de petite Sainte Nitouche qu’on n’oserait imaginer dans un acte sexuel les inciteront à redoubler d’imagination pour t’obliger aux jeux les pervers. Il n’y a rien de plus excitant que le contraste entre la pure beauté que tu dégages et les actes dégradants qu’ils t’obligeront à pratiquer. C’est comme la belle et la bête. Les femmes jalouses voudront t’humilier, les hommes te posséder. Tous, hommes et femmes, seront en compétition pour montrer qui a le plus de pouvoir sur toi.»

Naturellement, tu as déjà réfléchi à tout ça. Tu sais que ton rôle est un peu celui de l’agneau blanc qu’on sacrifie à Pâques. C’est cette attente-là, précisément, d’être humiliée, dégradée, avilie par des inconnus riches et donc puissants qui provoque ces démangeaisons dans ton cul, cette angoisse sourde et sournoisement excitante dans ton ventre, qui allume toute ta poitrine et enflamme ton cerveau. Tu ne réfléchis plus, ton pouls s’est accéléré, tu es prête, tu as envie d’être un objet sexuel sans volonté propre, entièrement dévouée au service de quiconque voudra bien te dominer. Je prends ta main et plonge mon regard au fond du tien. « Tu me feras honneur ? murmuré-je » Une larme perle au coin de tes yeux. « Tu sais, je fais ça pour toi. Mais aussi pour moi, dis-tu simplement. » Tu te retournes prestement et ouvres la porte, prête à affronter ton destin.

Le majordome qui se tient à l’entrée de la chambre est superbe dans sa livrée parée de broderies en or qui lui descend à mi-cuisses. Il porte dessous une chemise en soie blanche et un pantalon en velours crème serré à la taille qui fait admirablement ressortir ses attributs masculins. Il mesure 1m85, allure sportive, cheveux châtain foncé coupés courts. On dirait le serviteur d’une maison royale française au dix-huitième siècle. Et du reste, il est français. « Mademoiselle, enfin, je crains que Monsieur ne s’impatiente. Les invités sont arrivés et ils vous attendent. Il faut y aller. Et vous n’avez mis ni vos chaînes, ni votre décoration anale, s’offusque-t-il » Il me tend trois enveloppes tout en se penchant vers le lit pour saisir les deux chaînes en laiton, la longue de 30 cm pour les chevilles, et celle de 10 cm pour les poignets. Pendant qu’il s’affaire à installer les liens, je contrôle rapidement le contenu des enveloppes. J’y trouve quatre certificats médicaux datés du jour certifiant qu’aucun des invités ne souffre de maladie sexuellement transmissible. La dernière enveloppe, épaisse, contient deux liasses de billets de mille. « Vingt, le compte est bon, confirmé-je en tendant la laisse au larbin. » Tu ne dis rien, perdue dans la contemplation de ce beau mâle qui s’agite autour de toi, le regard fixé sur le renflement du pantalon. Tu es en mode sexe. En d’autres circonstances, tu t’agenouillerais et lécherais le tissu pour réveiller l’animal qui dort. Tu l’imagines long et puissant. Tu vois dans ton cinéma intérieur ce mec splendide te prendre par-derrière alors que tu le contemples dans une glace. Quelle esthétique magnifique ! C’est donc naturellement que tu te mets à quatre pattes sur le lit pour qu’il enfile le gode dans ton cul. Je remarque qu’il a attaché tes mains dans ton dos. Le visage dans le duvet, ton cul est dressé, il pointe vers le plafond. Tu sens le métal qui pénètre ton fion.

« Si je puis me permettre, Mademoiselle a un cul magnifique, ose-t-il en s’adressant à moi. Et les sphincters sont d’une souplesse ! Avez-vous observé comment l’engin s’est glissé à sa place sans effort ? Mieux qu’une épée dans un fourreau. Ah ! Les invités de Monsieur en ont, de la chance. » On sent un soupçon de regret dans sa voix. Il sait bien qu’il n’est pas de ce milieu-là et qu’il n’aura jamais l’argent pour s’offrir de tels plaisirs. Tout au plus peut-il espérer être convié un jour à baiser une des vieilles convives. Etre baisée par le domestique reste un aphrodisiaque puissant chez les riches perverses. Mais les proies de choix ne seront jamais pour lui. Ressentant sa frustration, tu songes à lui offrir ton cul par compassion, après la soirée. Mais pour l’instant, tu t’abstiens. Tu es entièrement concentrée sur ton travail, sur les riches pervers, que tu imagines vieux et laids, que tu devras satisfaire. Le gode est bien en place. Des vibrations de plaisir remontent de ton cul vers ton ventre. Tout est prêt pour une grande soirée. Il t’examine encore de haut en bas, ne trouve rien à redire, et s’engage à grandes enjambées dans le couloir pendant que tu trottines derrière lui, entravée par la chaîne qui relie tes jambes.

Le couloir est sombre. La seule lumière vient du bout du couloir d’où proviennent des bruits de conversation et une musique classique agitant de grands sentiments. Du Wagner, probablement. L’âme tourmentée des Germaniques dans toute sa splendeur. La violence, mais aussi la beauté de la musique wagnérienne exacerbe encore ta sensualité. Tout ton corps vibre au désir d’être cette victime sublime, sacrée, au profit des instincts les plus vils de ces hommes et de ces femmes riches et puissants. Le majordome te fait attendre dans un coin d’ombre à l’entrée du salon, à côté de la porte-fenêtre ouverte qui donne sur une grande terrasse dominant les lumières de la ville. Un courant d’air frais vient caresser le bout de tes seins. Ils se dressent immédiatement. Tu frissonnes d’angoisse et de plaisir anticipé. Le domestique saisit une longue canne plus haute que lui ornée d’un pommeau en or représentant un sexe en érection. Il frappe le sol à trois reprises et annonce d’une voix forte et assurée:

« Monsieur, Sklavin V. ! »

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