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Les vampires ont le sang chaud 5

Après son agression Léo commence à prendre au sérieux la jalousie des prétendants de son amoureuse. Il n'est pas loin de penser que dans toute ses aventures, les vampires sont les moins dangereux.

Proposée le 7/11/2023 par cerisemoche

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FFH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


Merci à trav37 mon copilote infatigable, qui permet à cette histoire de ne pas se planter dans un platane. Ce sera sans doute le dernier chapitre, bonne lecture.


Je n'arrivais pas à y croire, dans la maison des parents de Taraneh, assis dans l'un des deux canapés du salon, entouré d’œuvres d'art en tout genre. Tannaz, me répéta l'identité de mon harceleur, qui avait fini par m'envoyer trois hommes de main pour me rectifier le portrait. Debout observant ma réaction, Tannaz était de taille moyenne, plutôt élancé, elle paraissait avoir la trentaine. Encadrée par de longs cheveux de jais laissés libres, elle avait un visage harmonieux au teint mat clair, un nez fin et aquilin, des lèvres pulpeuses. Une des rares vampires à s’habiller régulièrement décontractée. Aujourd'hui elle cachait ses belles formes sous une veste de costard gris ouvert sur un tee-shirt blanc et un jean moulait ses jambes galbées qui finissaient sur des baskets.


— Toutes les preuves convergent vers Amandine, me répéta-t-elle. C'est bien la coupable.


Amandine, dans mon esprit n'était pas loin d'être une amie. Rencontrée sur les bancs de l'université, voilà pas loin d'un an. On avait intégré le groupe d'étude de Taraneh. Je l'avais toujours trouvée sympathique, elle aussi adorait Michel-Ange, mon artiste préféré. On pouvait en parler des heures. Elle m'avait chaudement félicité pour mes fiançailles, on avait trinqué dans un bar pour marquer le coup.


— Amandine doit être complètement folle.

— Folle de Taraneh, oui, ça ne fait aucun doute. Son portable regorgeait de photos et de vidéos d'elle, volés pour la plupart. Nous avons pu constater qu'elle s'en sert pour se faire du bien...


Je relevais la tête pour lui demander des yeux si elle blaguait, parfois Tannaz avait un étrange sens de l'humour.


— Toutes les nuits où l'on l'a surveillée, Amandine s'est masturbée sur ces photos. Murmurant très souvent le prénom de Taraneh. Les femmes peuvent être effrayantes.


Il y a quelques années, c'était la période du hashtag balance ton porc. Malgré le sérieux de Tannaz, j'avais encore du mal à croire qu'une jeune fille bien sous tous rapports, soit un vrai porc. Je serrais les poings en regrettant que ce ne soit pas un homme, cette salope avait de la chance. Puis je me reprenais, Amandine n'avait vraiment pas de chance. Dans l'ombre de Taraneh, il y avait six mamans poules aux canines aiguisées.


— Et maintenant qu'est ce qui va se passer pour Amandine, vous n'allez pas lui faire du mal ?


Tannaz siffla son agacement, avant de s’asseoir à mes côtés. Me prenant la main entre les siennes, j'eus du mal à soutenir son regard perçant.


— Léo, quand vas-tu comprendre que nous ne sommes pas des monstres. En ce moment, Amandine est en garde à vue. Ce matin, Taraneh est allée porter plainte, certaines photos d'elle ont été prises dans les vestiaires. Les jeunes hommes qui t'ont agressés, ont eux aussi été arrêtés par la police, enfin l'un d'eux est juste menotté à son lit d'hôpital. Demain, tu iras les identifier, un avocat à nous s'occupera du reste. Tu peux dormir sur tes deux oreilles Léo, toute cette histoire est terminée.

— Je ne crois pas qu'Amandine soit aller dans les chiottes des hommes de mon université pour écrire des saloperies sur mon compte...

— Oh ça, Léo, il va falloir t'y habituer, c'est la rançon de la gloire. Tu ne peux pas t'accaparer la plus belle des femmes, sans recevoir l'hostilité d'hommes qui se sentent lésés. Néanmoins, je pense que les démêlés judiciaires d'Amandine, vont en calmer plus d'un. Allez, souris un peu Léo, tout est bien qui finit bien.

— J'ai toujours un mal de chien à la cuisse, Viyanah n'a pas arrangé ma blessure. Elle aussi devrait peut-être passer quelques heures en garde à vue.

— Je croyais qu'elle s'était faite pardonnée ?


Je rougis à cette insinuation, les vampires se racontaient-ils tout ? Si je les comparais à des sœurs unies depuis Dieu sait combien de siècles, la réponse était oui. J'avais quasi supplié Viyanah de me sucer la bite, je n'en étais vraiment pas fier.


— Je ne lui en veux plus, murmurais-je.

—Heureuse de l'entendre.


Tannaz se pencha doucement sur moi, je la laissais presser ses lèvres sur ma joue, puis se déplacer sur ma bouche. Sa langue intrusive passa mes lèvres, je rendis son baiser. Passant à cheval sur moi, Tannaz m'embrassa comme à son habitude, tendrement. Sous une musique de fond signé Chopin, on resta un moment ainsi, à faire monter tout doucement le désir. Malaxant son fessier à travers son jean, je finis par pousser une plainte pour en avoir plus. Tannaz se décrocha de mes lèvres, défaisant sa veste elle passa par-dessus la tête son tee-shirt. Ses seins un peu plus généreux que la moyenne étaient comme tout le reste : à croquer ! J'enfouis mon visage contre un soutien-gorge noir et souple. À travers le fin tissu, je trouvais une des éminences dressée. Tannaz poussa quelques soupirs en me caressant la tête. Accroché à ses fesses, je passais d'un sein à l'autre. J'entendis au rez-de-chaussée la porte d'entrée se refermer, et quelques bribes de mots monter des escaliers. Sans doute Garshap et Ladan, les bien mortels parents de Taraneh.


— Allons dans une chambre d'amis, lui soufflais-je.

— Nous ne faisons rien de mal.

— Je serais plus à l'aise, s'il vous plaît, Tannaz.


Elle ne me laissa pas la soulever, pire Tannaz me plaqua contre ses seins, aux pas qui arrivaient, c'était mieux que rien. Passant dans le salon Ladan lui parla dans leur langue, proche du persan. Tannaz rit avant de répondre dans ma langue pour mieux me mettre dans l'embarras.


— Oui, Léo se cache encore, que veux-tu, c'est un chrétien, le plaisir est un péché, voilà pourquoi son Dieu a doté les femmes d'un clitoris.

— Je n'aime pas quand vous tournez en dérision ma religion, répliquais-je.

— Nous en reparlerons une autre fois, répondit-elle en tombant son soutien-gorge.


Malgré ma vive honte, je reprenais le mamelon en bouche en espérant que Ladan parte rapidement. Elle exauça mon souhait.


— Tu manges à la maison, m’informât-elle avant de disparaître dans la cuisine adjacente.


C'est la quatrième fois qu'un des parents de Taraneh me surprenait dans ce genre de situation, j'en étais toujours autant mortifié. La peau dure et granulée sous ma langue ne me laissa pas le temps de m'y attarder. J'inspirais l'agréable odeur de Tannaz en la tétant avec fougue, ses soupirs, qui résonnèrent régulièrement dans le salon, finirent par attirer une autre vampire. Ça, ce n'est pas rare, et curieusement, jamais je n'en éprouvais de la honte. Mon esprit rangeait la bienséance d'une bien étrange manière.

Anahita la plus voluptueuse et la plus piquante des six vampires, vint s’asseoir à mes côtés. Ses longs cheveux noir de jais ramenés en chignon, elle portait des bijoux argentés piqués de petites pierres scintillantes. Si c'était bien de l'argent, je pouvais barrer cette légende de ma liste. Ses formes généreuses étaient retenues dans une longue robe bordeaux sans manche, fendue sur le côté gauche. Du coin de l’œil, je louchais sur un outrageux décolleté. Sa main passa dans mes cheveux pour m'arracher au mamelon, et le remplacer de sa langue. Sous le fougueux baiser qui suivit, Tannaz quitta mes cuisses pour me défaire de mes chaussures. J'essayais de retenir mon pantalon tant j'entendais de la cuisine Ladan s'activer, quoi qu'il se passe dans son salon, elle fredonnait toujours en cuisinant. Je poussais une plainte à mon boxer qui glissa comme le reste à mes pieds, Tannaz m'écarta les cuisses pour venir s'agenouiller entre. Je frissonnais à sa langue qui courût sur une cuisse, je posais une main sur sa tête, sans savoir si c'était pour la retenir ou la guider sur ma queue.

J'étais en feu, ma pudeur bataillait avec mes plus bas instincts. Tannaz me souleva une cuisse pour bien l'écarter, je sentis ses canines s'enfoncer dans l'aine. La fugace douleur laissa place à l'apaisement, la joie, et bien vite à un plaisir extraordinaire. Sous la langue d'Anahita, je me détendais en poussant des expirations de bonheur. Ne suivant que mes désirs, je tournais le buste pour glisser une main sous le décolleté. Malaxant un lourd sein d'Anahita, je caressais la tête de Tannaz de l'autre qui buvait mon sang à petite gorgée, j'étais au paradis. Anahita rompit le baiser, avec la vitesse qui caractérisait sa nature, je la retrouvais perchée au dessus de moi, ses jambes de part et d'autre de mon tronc. Elle remonta doucement sa robe avant de la rejeter sur moi.


— Attrapé, rit-elle.


Sous le tissu, je relevais la tête tant je désirais la même chose qu'elle. Anahita vint appuyer sa vulve sur ma bouche, elle ne portait pas de culotte. Je poussais un gémissant en passant ma langue contre une fente aussi brûlante que douce. Emplissant ma bouche de nectar, je redécouvrais avec le même plaisir ce sexe obsédant. Ma langue, à chaque passage, arrachait des soupirs à Anahita, elle n'avait plus besoin de me guider, je savais comment la faire jouir. J'enfonçais toujours plus ma langue dans son vagin, Anahita gémit de plus belle. Mes deux mains posées sur la tête de Tannaz qui continuait à me sucer le sang, je finis par pousser les mêmes couinements qui me mortifiaient une fois la passion éteinte.

Anahita baissa le bassin pour que je m'occupe de son clitoris, délicatement, je poussais le capuchon pour l'énerver. Anahita émit alors des feulements bestiaux. Même si je ne la voyais plus, je savais qu'elle se pinçait en même temps les mamelons. Le cœur à tout rompre, à la frontière de la jouissance, continuant à rouler ma langue sur le bourgeon d'amour, Tannaz quitta l'intérieur de ma cuisse. Je sentis son souffle sur ma queue prise de palpitations, mes mains toujours sur sa tête, je n'eus pas à la forcer. Tannaz me suça le gland, roulant sa langue dessous, je sentis une décharge partir de mes orteils pour venir remonter dans mes jambes. Sous l’intense plaisir, ma queue palpita violemment, au-dessus de moi, Anahita poussa un énième gémissement, son bassin fut pris de tremblements, je roulais une dernière fois ma langue sur son clitoris. Tannaz avala chaque jet de foutre avec la même envie que si c'était du sang. Délicatement elle continua à me sucer un instant avant de se redresser.


— Un vrai petit puceau, dit Tannaz.

— Pas pour ce qui est de lécher, répondit Anahita.


Après avoir pris sa dose de sang, Anahita me laissa reprendre mes esprits. Seul, allongé dans le canapé, un énième pull mis en charpie, je réfléchissais à toute cette histoire. Ça ne collait pas avec les romans, les séries et les films sur les vampires. Il n'y avait pas de guerre entre loups-garous, pas de chasseur qui allaient traquer ces créatures jusque dans leur château, pas de complot pour prendre le pouvoir sur les humains. J'étais presque déçu de ce manque d'action, j'étais comme un enfant dans une fête foraine qui se plaignait que les manèges soient trop sécurisés. Je souris à mes fantasmes puérils, j'allais bientôt me marier à la femme de ma vie, ça me suffisait amplement pour le reste de ma vie.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

Laurent
Merci beaucoup pour ces belles histoires, je les trouve très bien écrites et très sensuelles ????????
Posté le 17/12/2023

Empathy
La suite c’est pour quand c juste incroyable
Posté le 10/11/2023


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