Histoire Erotique

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Pour l'amour de son prochain 12

Les trois jeunes filles goutent aux paradis, pour leurs trois copains goutent à l'enfer. Les couples d'Européen sont dépassé par les événements, la tribu première les changes pour le meilleur et pour le pire.

Proposée le 7/11/2023 par cerisemoche

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Thème: Homme dominé
Personnages: Groupes
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Fantasme


AlexisPC à la correction, merci pour tout.  


Je ne m'étais pas réveillé dans un lit d'hôpital comme je l'avais espéré, mais bien au cœur de la jungle sur un lit de feuilles. Jacques, un autochtone converti au protestantisme, me rassura sur mon état de santé, simple fatigue. On était pas loin de la faille géologique, entre la végétation à une dizaine de mètres je pouvais apercevoir l'entrée de la grotte qui y menait. J'angoissais d'y retourner, Jacques me rassura encore, la cérémonie allait bientôt prendre fin, on attendait simplement la tribu pour rentrer au camp.

Aussi exténués qu'heureux, comme après un nouvel an réussi, Pierre, Anna, Jean, Maria et Françoise m’étreignirent chaleureusement. Pendant notre retour, je cogitais sur plusieurs problèmes. D'abord annoncer que je n'étais plus volontaire pour être éprouvé devant les esprits protecteurs. Puis raisonner Pierre, je ne pouvais pas laisser mon ami d'à peine dix-huit ans se faire stériliser. Et enfin, je voulais écourter nos vacances humanitaires. Il nous restait un peu plus d'une semaine et demie avant la rentrée universitaire, même un jour m'aurait paru trop long. La tribu avait une très mauvaise influence sur nous, et pour être tout à fait honnête, j'avais peur. Bien accueillant et généreux, il y avait chez ce peuple premier, une menace sous-jacent qui me faisait froid dans le dos. Ce n'était même pas pour leurs tenue prise sur les dépouilles des militaires qui avaient violés leur territoire, non, c'était autre chose. Impalpable pour mon esprit, mais capté par mon instinct de survie, qui voyait en eux des prédateurs.

J'attendis le lendemain de notre retour, une fois les esprits calmés, pour mettre mes projets en action. Au petit matin, pendant que les mères lavaient leur enfant unique, et que les pères partaient dans toutes les directions leur chercher à manger. Je trouvais Katharina, la responsable de l'ONG, pour lui annoncer que je n'étais plus volontaire. À mon grand soulagement, cette sublime rouquine comprenait ma décision, ne m'en voulait pas. J'avais dans l'idée de parler à Jean de mon projet de rentrer plutôt, pour qu'il m'aide à convaincre les autres, mais Françoise m'intercepta. En maillot de bain, elle me pressa de mettre le mien. Nos amis nous attendaient à la petite crique, qui était notre lieu de détente. De la dizaine de vierges qui nous avaient surveillé comme des chaperons à notre arrivé dans leur tribu, il n'en restait plus que trois, Liazou, Chopia et Imirrou. J’ignorais la première, et saluais les deux autres de la main. Mes amis étaient tous de bonne humeur, je me dis que l'occasion était propice pour mettre fin à cette aventure sur une note positive. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche, que Maria proposa de prendre tous ensemble une année sabbatique. Une année sabbatique au sein de la tribu, évidemment ! Françoise adhéra immédiatement, Pierre poussa un hourra, Jean émit quelques réserves et Anna voulait y réfléchir. J'eus le tournis, mon estomac se tordit de douleur, de la bile me brûla la gorge. Dans un état catastrophé, j'annonçais de but en blanc que je voulais partir le plutôt possible, que je n'étais plus volontaire, et que Pierre devrait aller voir un psychologue. Une violente dispute éclata, pas avec mes deux meilleurs amis qui restaient en retrait, mais avec trois furies. Françoise, Maria et Anna au cours de nos échanges me traitèrent de transphobe, d'intolérant, de misogyne, de blanc avec un complexe de supériorité. Impossible de leur faire entendre raison, le point culminant de la dispute arriva quand je leur signalais bêtement que si elles voulaient avorter, il faudrait renter en France dans les quatre mois. Je tombais des nues à leurs réactions, on avait portant tous milité et fait faire signer des pétitions pour que ce droit soit à jamais acquis pour toutes les femmes du monde. Pourtant, maintenant, elles voyaient cet acte comme la pire des abjections, me traitant quasiment comme un tueur d'enfant en puissance. Je dus battre en retraite pour ne pas me faire lyncher.

Les jours qui suivirent, je me sentis bien seul. En plus de mes amis, qui me tournaient le dos, les membres de la tribu me toléraient à peine. Ici, la parole était d'or, et j'étais revenu sur ma décision d'être éprouvé devant leurs esprits protecteurs. Fini les repas en commun, plus aucun homme ne voulait me nourrir. Je dû aller piocher dans les réserves de riz qu'on leur avait apporté, et qu'ils refusaient par fierté. Je dus même utiliser un réchaud, leur feu m'était aussi interdit. Heureusement, Jacques veillait toujours sur mes nuits, taciturne de nature, il était devenu muet. Pendant la dernière semaine, je tentais par tous les moyens de convaincre au moins Françoise de repartir avec moi, sans succès.

Puis un soir, un incident anodin me fit beaucoup réfléchir. Comme à l'accoutumé, au crépuscule la tribu autour du feu était en train de manger les prises du jour. Je les observais à bonne distance, en mangeant ma ration de riz. Liazou voulut reprendre un fruit, Coca retint sa main. Ils échangèrent dans leur langue quelques mots secs, puis Liazou quitta le cercle suivi de Chopia et Imirrou. Il avait beaucoup plu ces derniers jours, la chasse et la cueillette n'avait pas été bonne. Je compris que la tribu ne voulait pas nourrir des ''filles'' qui par faute de ''garçons'' à éprouver ne deviendraient jamais des femmes. Je retrouvais les trois jeunes filles pour leur proposer de partager mon repas, la réponse de Liazou me désola.

— Je préfère mourir de faim, que d'être nourri par un lâche.

Plus mon départ approchait, plus j'étais tourmenté par une idée fixe. Je frissonnais d'horreur en imaginant qu'à leur retour dans un an, mes amis m'annoncent que ces trois jeunes autochtones ont finalement été chassées de la tribu. Je ne portais pas Liazou dans mon cœur, pourtant, il se pinça en la visualisant seul au milieu de la jungle. À côté de son sort, qui pouvait devenir dramatique, ma crainte, que Françoise me trompe pendant la cérémonie, était dérisoire. Je ne pouvais pas repartir en France, pas avant de lui avoir donné son statu de femme, quitte à risquer mon statu d'homme. Mes amis accueillirent mon nouveau revirement avec joie, ils avaient été aussi malheureux que moi de notre dispute.




C'était peu après une chaude averse, le soleil perçait enfin les nuages, la bruyante faune remplaçait peu à peu le tambour de l'eau. Marchant avec Françoise le long de la rive d'un des bras du fleuve Congo à la recherche de bois mort, je sentis une présence dans mon dos. Les hommes de la tribu, était tous là, à moins de dix mètres pour les plus proches, synchronisant leurs pas aux miens pour m'approcher sans m'alerter. Les visages étaient fermés, leurs armes archaïques menaçantes, j'étais devenu un étranger à leurs yeux, un étranger qu'ils auraient tué sans ''ma femme'', gage de paix. Je me sentis curieusement serein, je savais que quoi qu'il advienne pendant mon épreuve, j'avais fait le bon choix. Le reste alla très vite, chevilles et poignets ficelés, suspendus à une lance, Chopia et Liazou se chargèrent de me transporter jusqu'au maudit canyon. On mit quatre jours à atteindre le lieu sacré des sept tribus, la saison des pluies qui approchait, avait déjà rendu le terrain boueux.

Sous une pluie battante, debout suspendu avec Françoise à la branche d'un arbre, on regarda la quarantaine d’autochtones communier bruyamment avec leurs esprits protecteurs. Maria, Anna et Katharina étaient parmi eux, déjà nues elles tenaient comme beaucoup d'autres femmes des gourdins sculptés et décoré de plumes. Non loin des joueurs de tam-tams qui protégeaient leurs instruments de larges feuilles, je trouvais Jean et Pierre. Ils m’adressèrent un sourire amical, très contant que je suive leur exemple.

Au Zénith quand la chaleur devient brûlante et l'humidité étouffante, la pluie cessa. Les nuages s'ouvrirent sur un impressionnant astre brillant de mille feux. Quasi au-dessus de nous, il avait une teinte jaune rouge qui éblouis les parois rocheuses, ainsi que sur les peaux laiteuses. N’attendant que ce signe pour commencer, les joueurs de tam-tams s'activèrent. Les battements de mon cœur, montèrent d'un cran à la vu de l'épaisse liane tressé. La tenant au-dessus de leurs têtes Liazou, Chopia et Imirrou chaloupèrent entre une foule déjà bien imbibé d'alcool. Elles vinrent la lier au sol en un cercle, un périmètre qui déciderait de ma place dans la tribu.

Ni belle, ni moche avec des formes modestes, Liazou était la plus petite des trois. Un peu forte, d'une nature facile, Chopia avait un visage rond, une taille moyenne avec des formes généreuses. Imirrou était la plus proche physiquement de ma petite amie, plutôt jolie, elle avait des seins moyens et des fesses rebondis. Vêtues d'une bande de tissu cintré à leur taille, toutes arboraient la même coiffure traditionnelle, tempe et nuque rasées avec une crête plus ou moins longue, signifiant leur recherche d'un homme.
Les yeux joueurs, elles me tournèrent autour en me frôlant des doigts, les percutions les accompagnèrent. Liazou déplia sous mon nez un rasoir à barbe, mon tee-shirt, mon pantalon de rando ainsi que mon caleçon allait sous peu être mis en pièces. De son côté, Françoise était vêtue d'une chemise blanche. Trempée, elle révélait de belles courbes et deux pointes plein de promesses, son mini short était à peine moins provocant.

— Eric, me dit Liazou. On n'échappe pas au jugement de nos esprits protecteurs.
— Eric, me dit Imirrou. En foulant notre territoire, tu te dois de démontrer ta valeur.
— Eric, me dit Chopia. Le cercle sacré t'attend, reste s'y, tu seras un homme, quitte le, tu seras un momocou.

Avec son rasoir, Liazou coupa la corde qui me suspendait à l'arbre. Sous les regards de tous, j'avançais à pas compté vers le cercle. J'avais beau me dire que ce n'était que le jugement d'une tribu première, que ça n'avait aucune valeur dans ma société. Je sentais que cette épreuve allait bien au contraire, me révéler mon moi profond, et cela changerait ma vie. À peine dans le cercle, Liazou, Imirrou et Chopia me pressèrent de me mettre non pas à genoux comme Jean et Pierre, mais accroupi. Un solide bâton d'une soixantaine de centimètres fut posé sur mes tendons d’Achille et ficelé à mes chevilles. Me maintenant les bars entre mes cuisses écartés, les trois autochtones me firent poser mes poignets contre le même bâton, pour les attacher à leur tour, à largeur d'épaules. Les liens ne me faisaient pas mal, il y avait même un peu de mou pour m'équilibrer. Sur la plante des pieds et le bout des doigts, je ressemblais à une grenouille prête à bondir de son nénuphar.

Je croyais qu'elles allaient ensuite s'occuper de Françoise, suivre le même cérémoniel qu'avec Maria et Anna. Mais les trois vierges restèrent à mes côtés, attendant quelque chose qui ne me dit rien qui vaille. Pendant un moment, la quarantaine d'autochtones, suivant le rythme des percussions de pas de danse, se déhanchaient plus ou moins violemment. Puis peu à peu les femmes reculèrent, pour laisser leurs hommes au premier rand. Je compris immédiatement ce qui se passait, cette fois, c'est la femme étrangère qui serait éprouvée en premier. Liazou me le confirma à demi-mot.

— Françoise ne va pas être déçue de la surprise qu'on lui a préparé.

La quinzaine d'hommes encore armée pour certains, formèrent un demi-arc de cercle autour de Françoise. Suspendu à sa branche, elle était tout aussi inquiète que moi de ce changement. Cette fois, aucun homme ne se détacha pour aller faire sa cours, ils continuaient à faire rouler leurs muscles secs en poussant sporadiquement des cris virils. Le son des tam-tams s’intensifia, les danseurs finirent par retourner vers leurs femmes, tous sauf un. Plutôt massif, dans les un mètre quatre-vingt-dix, il me fit l'effet d'un gorille. Ce n'était pas raciste, au-delà de sa couleur, il ressemblait à ce noble animal. Dans les vingt-cinq ans, les cheveux crépus coiffés en de multiples tresses ramenées en arrière, il avait une face vraiment écrasée, de petits yeux noirs en amande, un nez très épaté, de grosses lèvres, une mâchoire prédominante. Sous une parka vert foncé, rafistolé de partout, arrivant à peine à couvrir ses bras tentaculaires, je pouvais deviner une musculature toute en puissante. Cambré comme beaucoup, son pantalon trop petit pour ses épaisses cuisses, était dans la longueur découpée en bandes. Je ne l'avais jamais vu, il devait faire partie des témoins que les six autres tribus envoyaient pour l'événement. À son approche, Françoise essaya instinctivement de reculer. Il posa directement sa main sur un sein, elle poussa un cri.

— Hé !!! Criais-je. Arrête tout de suite !!!

À moins de cinq mètres, il m'avait forcément entendu. M'ignorant magistralement, il continua de palper Françoise sans douceur.

— Lâche là !!! Hurlais-je de plus belle.
— C'est... Ce n'est pas grave, me dit Françoise. Il m'a juste surprise, ça va, je t'assure.

Je voyais bien qu'elle prenait sur elle, ses yeux se remplissaient de larme, son corps était pris de tremblement, elle était terrifiée. Néanmoins, comme moi, Françoise voulait venir en aide à Liazou, Imirrou et Chopia, quitte à payer de sa personne. De plus, nous savions que ça n'irait pas jusqu'au viole, acte puni de mort. J'avais un peu honte, mais je me dis que cet élu autoproclamé ne risquait pas de la faire succomber. Il esquissa un sourire satisfait, puis d'un geste sec, il fit sauter tous les boutons de la chemise, Françoise devint livide. Mise à nu sa poitrine fut encore rudoyé, il s'amusait à tirer sur les mamelons. Ses larmes roulèrent sur ses joues, Françoise poussa de petits cris de douleur qui me devinrent insupportables.

— Il faut l'arrêter ! Liazou détache moi tout de suite.
— Calme-toi, Tijoho ne va pas lui faire de mal.
— Détache-moi ! Je voulais vraiment vous aider, mais là, ça va trop beaucoup loin.
— Eric non ! Intervint Françoise. Je t'assure que je vais bien, c'est supportable.
— Promets-moi d'arrêter si c'est trop dur.
— Oui, promit.

Le dénommé Tijoho plaqua Françoise contre lui, respira ses long cheveux châtain clair qui cascadaient jusqu'aux reins, puis s'attaqua aux fesses rebondies. Ses mains noires englobaient entièrement le mini short, on aurait vraiment dit une jeune fille aux prises avec un dos argenté. La tête contre le torse de son bourreau, le visage tourné vers moi, Françoise ravala ses larmes et reprit sa respiration. Mise à part la brutalité, Tijoho faisait exactement ce que Liazou, Imirrou et Chopia auraient dû faire. S'assurer que cette étrange créature blanche, était bien une femme. Entourant autour de son poignet la corde qui maintenait Françoise à sa branche, Tijoho d'un geste sec la brisa. Se cachant la poitrine d'un avant-bras, Françoise voulue instinctivement s'éloignait. Malgré sa carrure, Tijoho après lui avoir laissé quelques mètres d'avance, fondit sur elle avec une rapidité déconcertante. Attrapée par la nuque, elle fut plaquée contre la douce herbe rampante qui couvrait une bonne partie du sol. Tijoho se délecta de l'état de panique que Françoise tentait de refouler. Ses petites mains tentaient de faire lâcher prise aux grosses, ses mollets battaient l'air. Il y a encore peu la tribu kidnappée les couples égarés sur leur territoire, j'avais du mal à y voir une reconstitution tant l'un comme l'autre était dans leur rôle. La relevant par la nuque, Tijoho l'amena vers la cascade à l'extrémité de la faille géologique. Sous le jet d'eau, Françoise fut purifiée avec le même tact. Tijoho la frotta d'une main ferme et passa une pierre ponce de l'autre. Les yeux clos, essayant de se tenir droite, les bras le long du corps, Françoise peinait d'abord à rester sur place. Puis sous les rudes mains et l'eau fraîche qui parcouraient inlassablement son corps, elle se détendit peu à peu.
Après la colère et la jalousie, je sentais l'excitation monter. J'avais beau voir un parfait inconnu rudoyer ma petite amie, ma queue durcissait inexorablement. Je détournais le regard en essayant de refouler ce désir malsain. Liazou, Chopia et Imirrou ne devaient attendre que ça pour venir appuyer où ça fait mal.

— Un homme ne s'excite jamais à regarder un autre s'accaparer sa femme, me dit Imirrou.
— Ce n'est pas un homme, répondit Liazou.
— Heureusement, dit Chopia. Avec un gourdin pareil, il doit être à nous toutes.
— Il le saura, la rassura Liazou. Comme ses deux amis, ils finiront par offrir à notre shamane leur virilité.
— Jean est contre, dis-je véhément. Quant à Pierre, je lui ferais changer d'avis !

Elles poussèrent un rire joyeux, comme si je venais de leur dire une énormité. Mes amis et moi, avions parlé de la stérilisation et des changements physiques. Jean à mon soulagement était vivement opposé à cela, nous avions uni nos forces pour essayer de convaincre Pierre de renoncer. On avait conclu, que si son expression de genre le rendait malheureux, il pourrait se faire opérer en France. J'étais tout aussi horrifié par ce projet, mais je voulais gagner du temps, pour laisser à sa famille le soin de lui faire retrouver la raison.
Imirrou debout derrière moi, posa ses mains sur mes épaules, pencha sa tête par-dessus la mienne pour trouver mes yeux.

— Pierre est déjà à nous, me dit-elle toute sourire. Chaque nuit, il nous conte son désir de devenir parfait. Quant à Jean, il ne lui faut que quelques caresses, pour lui faire avouer son désir de toutes nous baiser.
— La virilité est un poids trop lourd à porter pour les momocous, me dit Chopia. Tu l'offriras avec joie à notre shamane.
— Jamais ça n'arrivera ! Vous êtes folle de croire que moi ou mes amis, allons être volontaire à se faire stériliser.
— Tu pensais aussi que jamais tes amis seraient volontaires pour offrir leurs femmes, me dit Liazou. Pourtant, maintenant, Pierre et Jean encouragent chaque nuit Anna et Maria à se faire baiser par des hommes. Regarde donc ta femme, et dit moi que ça ne t'excite pas de la voir avec un homme.

Debout sous la cascade, les bras le long de corps, Françoise avait pris des couleurs. Aux gros doigts plaqués contre le devant de son mini short, je comprenais pourquoi. Passant la pierre ponce sous la chemise en suivant la courbe des seins, Tijoho ne lâchait plus le pubis. Le plaisir malsain reflua à vitesse grand V, vu la taille de ma queue impossible de le cacher à mes trois tourmenteuses.

— Tu n'as pas à avoir honte de ta nature, me dit gentiment Chopia. Nos esprits protecteurs l'ont voulu ainsi.
— Chacun a une place dans notre tribu, reprit Imirrou. Tu seras heureux sous l'autorité des femmes.
— Tu peux nous avouer au moins que voir Françoise aux mains d'un homme t'excite, me demanda Liazou en courant la lame de son rasoir le long de ma poutre apparente.

Menace à peine voilée de me mettre à nu en qu'à de mauvaises réponses.

— Un peu, murmurais-je.
— Tijoho a fini de la purifier, tu pourras le lui dire, ça lui fera plaisir.

Le visage rougi, Françoise fut ramenée à la périphérie de mon cercle par son élu. Le soleil faisait étinceler sa peau perlée d'eau, l'autochtone mal dégrossi qui l'englobait de sa masse rajoutait à la rendre belle. Encore avec sa chemise ouverte, je ne pouvais que constater que ses tétons pointant de désir, son mini short mouvait un sexe que je devinais brûlant. Dieu qu'elle était désirable dans cet état.

— Françoise, tu n'as qu'un mot à dire pour qu'on arrête tout.
— Ne t’inquiète pas mon amour, je ne suis pas en sucre. Donnons à nos amies leur place de femme dans la tribu.
— Et la tienne, lui rétorqua Liazou.
— Unie par nos esprits protecteurs, reprit Chopia. En ce jour, on deviendra toutes les quatre sœurs.
— Obéissantes aux hommes, obéies des momocous, ajouta Imirrou.

Françoise rougie en détournant le regard, une partie d'elle aimait beaucoup l'idée d'avoir son momocou, elle ne me l'avait pas cachée. On avait parlé longuement de ce qui pourrait se passer pour elle, comme pour moi durant la cérémonie. Incapable de se jurer de ne pas succomber comme nos amis, la seule promesse qu'on s'était faite, c'était de ne pas se faire de mal, en espérant que notre amour retiendrait nos pulsions.
Je levais la tête vers Tijoho, il avait beau faire battre mon cœur de peur, les choses devaient être dite clairement.

— Tijiho, si tu lui fais encore du mal, j'arrête la cérémonie et je te pète la gueule  !

Sa face écrasée prit un air étonné, dans sa langue, il s'adressa aux jeunes filles qui m'entouraient. Pendant que Chopia lui répondait, Liazou se pencha à mon oreille.

— Tijiho ne parle pas français, il se dit surpris par ton comportement. Pour lui, comme pour la tribu, c'est t'offrir un grand cadeau que de remplacer ta faible lignée par la sienne.
— Françoise n'est qu'à moi !
— Seule sa nature de femme décidera qui va la posséder, me dit Imirrou.
— Certainement pas un momocou, rajouta Chopia.
— Pas tant qu'il aura encore sa virilité, rit Liazou.
— Je suis à toi et tu es à moi, me rassura Françoise.

Séparé par le cercle de liane, me dominant de toute sa taille, Françoise me regarda avec amour. Je ne doutais pas de ses sentiments, néanmoins, j'avais peur de ses désirs quelque peu pervers, et encore plus peur qu'ils me plaisent. Curieusement à froid, l'idée de devenir un momocou me révoltait, mais dès que l’excitation montait, j'avais malheureusement une bite à la place du cerveau.

Les joueurs de tam-tams annoncèrent une nouvelle phase de la cérémonie, un rythme lent résonna dans la crevasse, la tribu autour de nous suivit de pas de danse en poussant des cris sporadiques. Souafa apporta au gorille une grande coupe d'huile, Françoise frissonna aux doigts huileux qui se posèrent sur son cou. Sa chemise et son mini short furent rapidement imbibés d'huile, Tijiho n'avait pas l'air de vouloir les lui retirer. Se plaçant dans le dos de Françoise, il pétrit les seins, arrachant des premiers soupir. Puis ses doigts pincèrent les mamelons, arrachant des petits cris de douleur. Françoise essaya de le retenir en s’agrippant à ses poignets, mais Tijiho continua à la faire souffrir sous mon nez.

— Arrête de lui faire mal sale con ! 
— C'est rien mon amour...
— Non, ce n'est pas rien ! Tijoho, je t'ai prévenu...
— Eric, calme toi ! C'est trop important pour mes amies.


Malgré ses grimaces, Françoise était déterminée à aider ses nouvelles amies. Je tournais ma colère vers celui qui la dépassait d'une tête. Ses petits yeux noirs en amande étaient aussi moqueurs que son sourire. Ma colère redoubla, sans mes liens, je me serais jeté sur lui. Il me parla d'une voix étonnamment douce au vu de son gabarit, Liazou, penchée à mon oreille, me fit la traduction.

— Ta femme lui plaît, mais pas autant que toi.
— Quoi ?!
— Tijoho, aime beaucoup les momocous, surtout pure. Il veut savoir si tu es encore vierge.
— Réponds lui, rit Imirrou. Ne sois pas timide.
— Jacques ne t'a jamais sodomisé, me demanda Chopia.

Stupéfait, ma colère s'envola pour laisser la peur m'envahir. Qu'un homme de cette envergure s'en prenne à Françoise me paraissait déjà dure à encaisser. Heureusement, je savais qu'aucun homme ne pouvait franchir mon cercle. J'étais dans une cage à requin, et ce gorille, qui me dévoila ses dents d'un sourire inquiétant, n'avait rien à envier aux grands squales. Je me tournais vers Liazou.

— Il ne lui fait quand même pas mal pour me faire sortir du cercle ?!
— Non, Tijoho aime simplement... Comment vous dites chez vous... Souffler le froid et le chaud. Ce qui n'a pas l'air de déplaire à Françoise.

En effet, après avoir rudoyé ses mamelons, Tijoho caressait avec tendresse la poitrine, le ventre, le cou. Reprenant une bonne mine, Françoise avait l'air d'apprécier les doigts huileux qui parcouraient en tous sens son corps. Ses mains, toujours accrochées aux puissants avant-bras, ne voulaient plus lui faire lâcher prise, mais au contraire ils accompagnaient ses mouvements. Son souffle se fit lourd, elle me fixait avec toujours plus d’intensité.

— Tu aimes me voir prendre du plaisir avec un homme, me demanda-t-elle malicieusement.
— Françoise ! J'en ai déjà assez entendu d'elles, sans que tu t'y mettes.
— Réponds mon amour, tu sais que ça m'excite de te l'entendre dire.
— Oui, un peu.
— Un peu, rit Liazou. Ton gourdin est dur comme de la pierre, je devrais te déshabiller, pour que tu arrêtes de mentir.
— Bonne idée, dit Chopia.

Malgré l'ombre que me faisait Imarrou debout dans mon dos retenus sur mes épaules, j'étouffais sous la chaleur accablante des tropiques. Je laissais volontiers Lizaou mettre en pièces mes vêtements, pendant qu'en face de moi King-Kong et sa captive me dévoraient des yeux. C'était assez perturbant, surtout que Françoise pencha la tête pour laisser Tijoho lui sucer le cou. Liazou finit par découper mon caleçon, ma queue se catapulta sur mon ventre. Déjà que ma position de grenouille prête à bondir était ridicule, là avec mon érection, c'était le pompon.
Françoise posa son pied dessus.

— Ta bite est presque aussi large que mon pied.
— Tu exagères.

Elle fit coulisser ses orteils jusqu'à mon gland pour finir de le décalotter. Bien dessiné, parcouru de veines saillantes, perlant de liquide pré-séminal, ma queue attira invariablement les regards lubriques de nombreuses femmes. Nues pour la plupart, les corps luisant de sueurs, faisant mouvoir leurs seins au rythme de leurs pas. Je ne pu m’empêcher de me dire que je pourrais toutes les baiser, mais à quel prix.

— Je n'arrive pas à croire que j'ai essayé trois fois, murmura Françoise pour elle-même. Elle m'aurait déchiré.
— Mais non, intervint Liazou. Fais-moi confiance, tu peux l'accueillir en toi sans mal. Il faut simplement te mettre dans de bonnes dispositions.

S'agenouillant à ma droite, du bout des doigts, elle remonta le long de mon manche en se penchant à mon oreille.

— Tu aimerais bien la mettre dans de bonnes dispositions, pour accueillir pareil gourdin.

Je ne désirais que ça, et elle le savait. En presque deux ans de couple, j'avais fait des recherches sur le net. On avait même consulté une gynécologue, qui n'avait rien trouvé de mieux à nous dire que d'utiliser des godes de plus en plus gros, super romantique pour sa première fois. Maintenant que j'étais pied et poings liés, au milieu d'une tribu première, ma petite amie aux prises avec un gorille. Je me dis que niveau romantisme, on pouvait repasser.
Mon parasol d'Imarrou, qui dans mon dos me surplombait en s’appuyant sur mes trapèzes prit le relais.

— Et toi Françoise, tu as envie que ton momocou te mette dans de bonnes dispositions, pour accueillir pareil gourdin.
— Tu sais bien qu'on a déjà essayé, souffla-t-elle.
— Il n'était pas encore dressé.
— Ça ne changera rien...
— Tu nous fais confiance, intervint Chopia.
— Oui, bien sûr, vous êtes mes amies.
— Alors crois-nous, si l'on te dit que ce n'est que tu n'as besoin de bonnes conditions pour t'empaler sur pareil gourdin.
— Oui, gémit-elle.

Purée, Tijoho devait vraiment bien s'y prendre, ça m'énervait autant que ça m'excitait. Lui suçant le cou, en continuant de me narguer des yeux, il englobait sa poitrine en jouant ses pouces sur les tétons. Après l'avoir fait souffrir, cela devait être encore plus agréable.

— Demande à Eric, lui dit Liazou. Demande-lui de supplier de te mettre dans de bonnes conditions, pour permettre à un homme de te baiser sans mal.
— Je ne dirais jamais ça ! Je vais rester dans le cercle, je vais te montrer qu'il y a des hommes aussi dans mon peuple.
— Même si on espère toutes que tu deviennes un momocou, il se pourrait que tu tiennes parole et devienne un homme.

Je me tournais vers Liazou, pas sûr d'avoir bien entendu. Elle me sourit, passa une main dans mes cheveux trempés de sueur, avant de reprendre d'un ton amical, une première.

— Nos esprits protecteurs sont les seuls à décider de ta place parmi la tribu, nous accepterons leurs verdicts. Puis je dois dire, que depuis que je te dresse, tu as quelque chose de viril, que je ne suis pas encore arrivé à détruire.

Ses yeux n'étaient pas plus moqueurs que sa voix, Liazou pensait vraiment que j'avais des chances de réussir l'épreuve. Je restais un peu bête, tant c'était la dernière personne à qui j'attendais du soutien. Peut-être étais-je revenu dans son estime en l'aidant à devenir une femme.

— On est bien d'accord, répondis-je galvanisé par ces encouragements. Je suis un homme et je vais le prouver à tous !

Je levais les yeux vers mon prétendant, Tijoho n'eut pas besoin de traduction pour comprendre : cette femme est à moi !

— Quoi qu'il advienne, reprit malicieusement Liazou. Ta femme se fera baiser par un homme, à toi de voir si tu as envie que sa première fois se passe dans la béatitude.
— On n'est pas obligé de baiser, demandais-je.

Les trois autochtones rirent joyeusement, avant que Chopia ne réponde.

— Qui serait assez fou pour refuser de procréer sous la bénédiction de nos esprits protecteurs.

C'était bien ça le problème, même si j'en mourais d'envie, je ne pouvais pas risquer d'engrosser ma petite amie. Françoise, qui ronronnait contre son élu, comprit mon dilemme.

— Mon amour, si tu restes dans le cercle, je veux bien qu'on réessayer. Je sais que ça ne va pas te plaire, mais j'ai envie d'être mère en même temps qu'Anna et Maria.

Je m'en doutais, ses deux amies depuis leur cérémonie respective étaient rayonnantes. Loin de les angoisser d'être mère si jeune, Anna et Maria en éprouvaient clairement un immense ravissement à l'idée de porter une vie en elles. Il y a moins de deux mois, je les aurais prises pour des irresponsables. Néanmoins, imprègne de cette forêt vierge, de son peuple, j'arrivais à les comprendre. Ici, on prenait conscience de l’essentiel.

— Je me retirerais avant de jouir, dis-je par acquit de conscience.
— Je t'aime.
— Moi aussi.

Elle voulait que je sois le père de ses enfants, même si je nous trouvais ça choquant, cela me remplissait de joie. Lizaou, Chopia, Imarrou et Tijoho, nous laissèrent ce moment où nos cœurs étaient au diapason. Sous le mordant soleil, bercé par les percussions et le brouhaha des danseurs, je me perdais dans ses yeux clairs brillants d'un désir partagé. J'arrivais presque à faire abstraction des mains noires qui parcouraient la blancheur de sa peau.
Liazou revint à la charge, de sa piquante voix.


— Eric, si tu deviens un homme, se sera la dernière fois que tu te comporteras comme un momocou. Tu n'auras plus le droit de butiner sa fleur, ni aucune autre.

Je ne l'avais jamais vu ainsi, mais c'est vrai que les hommes de la tribu, n'avaient jamais le plaisir d'avoir la tête coincée entre les cuisses d'une femme. De sentir sous leur langue, la chaleur et le goût de leur désir. Mon regard se porta vers le mini short trempé d'huile, à cause de mon inconstance, je ne l'avais plus léché depuis plus d'une semaine. Ni elle, ni aucune autre, alors que j'adorais ça.
Liazou attendit que le rouge me monte aux joues pour reprendre.

— Si tu devais contrarier toutes les femmes de la tribu, en devenant un homme. Françoise devra être mise dans de bonnes conditions, par un de tes momocous d'amis. Ou les deux, si telle est son désir.

Je savais, que Jean ne me ferait jamais un coup pareil. Je savais encore plus sûrement, que Pierre sauterait sur l'occasion. Chauffer ma petite amie, au risque de me perdre, ou laisser un ami le faire. Encore une fois, cette cérémonie me surprenait, je m'étais imaginé resté accrocher à mon cercle, rejetant toute tentation. Mais depuis que Liazou avait évoquée l'interdit qui me tomberait dessus sitôt devenu un homme, je ne pensais qu'à ça. Françoise aussi, si je me fiais à son léger mouvement de bassin.

— Je peux y réfléchir, bredouillais-je.
— Prends tout ton temps.

Imarrou fut la première à plonger sa main dans la coupe d'huile. Elle posa ses doigts sur mon torse tambourinant, remonta sur mon cou. Chopia et Liazou l'imitèrent. Très vite, je me retrouvais caressé par trois paires de mains, aussi douces qu'adroites. Elles évitaient consciencieusement mon sexe, ne s'amusant qu'à y faire tomber quelques gouttes. De son côté, Françoise se dodelinait contre Tijoho, qui passait et repassait ses sales pattes sur son corps. Je remarquais qu'il ne faisait plus que la périphérie des seins, et ne touchait pas au mini short. Ils voulaient nous faire perdre la tête, j'avais beau le savoir, ça ne faisait pas pour autant baisser ma fiévre.
Je m'étais promis d'être sobre, mais la chaleur ne me laissait pas d'alternative. Quand Imarrou, me présenta le bec de la gourde, je bus sans modération. Françoise fit de même. On dérivait vers une destination encore incertaine, mais ô combien excitante.
Me dévorant des yeux, Françoise commença à pousser de petites plaintes. Tijoho ne la touchait plus que du bout des doigts, s'amusant à contourner encore et encore les zones érogènes. Agacée et excitée, Françoise ne tarda pas à m'en faire le reproche.

— Mon amour, tu n'as pas envie de me lécher la chatte une dernière fois, tu fais ça si bien.
— Si, si, mais je ne veux pas supplier.
— Qu'importe ce que tu pourrais dire, tant que tu restes dans le cercle. Enfin, si tu as envie d'être un homme.
— Oui, j'ai très envie d'être un homme.
— Alors ce n'est pas quelques supplications qui vont changer quoi que ce soit.
— Laisse-moi y réfléchir.

Coincé entre trois jeunes filles libidineuses, c'était plus facile à dire qu'à faire. D'autant qu'elles n'attendaient que ça, pour devenir plus incisive. Dans mon dos, me suçant le cou, Imarrou trouva mes tétons à énerver. Agenouillée sur ma gauche, Chopia attrapa mes couilles, qu'elle malaxa avec adresse. Quant à Liazou agenouillée sur ma droite, la pulpe de son majeur descendit doucement le long de mon échinée. Rien que la perspective qu'il se pose sur mon anus, me donna un coup de chaud. Dans ma position de grenouille prête à sauter, poignets et chevilles attachés à un même bâton. Je ne pouvais rien leur refuser, je retins seulement ma voix.
M’empoignant une fesse Liazou, trouva mon oreille.

— Tu n'as encore rien fait qui mérite une caresse anale, commence à la supplier de lui ôter son short.

Je poussais une plainte, devant les choix impossibles qui s'offraient à moi. Je voulais lécher Françoise, je voulais me faire sodomiser par Liazou. Mais Tijoho était là, englobant ma petite amie de ses muscles saillants, la faisant tantôt soupirer, tantôt râler. Je voyais bien le piège que Liazou me tendait, celle-ci enfonça le clou.

— Je t'assure que même nue, Tijoho ne la baisera jamais tant que tu restes dans le cercle. Aux yeux de nos esprits protecteurs, c'est encore ta femme.
— Tu vois que tu n'as rien à craindre, me dit alors Françoise. Fais-moi plaisir, supplies.
— Attaché comme je le suis, je pourrais tomber hors du cercle.
— Cela n'est jamais arrivé et n'arrivera jamais, me dit Chopia catégorique.
— Les momocous sont toujours sortis du cercle volontairement, me dit Imarrou.
— En rampant, précisa Liazou.
— Mon amour, gémit d'impatience Françoise.

Supplier, c'était mettre le doigt dans l'engrenage, c'était prendre un risque fou, car mon corps au fil des dressages avait assimilé qu'ensuite venait la récompense.
Les percussions ne devinrent qu'un murmure, la tribu l'accompagnaient de chantant à peine plus audible. J'arrivais à entendre le souffle court de Françoise, la faune environnante, la rivière. J'étais dans un moment de flottement, jusque là, je me sentais assez fort pour rejeter toute tentation.
Mes trois tourmenteuses firent pencher la balance, de leurs langues pernicieuses.

— Tu peux être son momocou et son homme, me dit Chopia.
— Tu peux t'abreuver de son nectar, avant de la baiser, me dit Imarrou.
— Tout ce que tu as à faire, c'est de supplier en restant dans le cercle, me dit Liazou.
— Mon amour, dis-je hésitant. Je t'en supplie, laisse moi te retirer ton short.
— Approche, me répondit-elle souriante.

Elle n'était pas la seule, au-dessus Tijoho me dévoila toutes ses dents. Je me sentais rétrécir, avec un goût de défaite en bouche, la tribu avait gagné la première manche. Je me promis que ce serait la seule concession que je ferais. Dans un équilibre précaire, sur la pointe des pieds et du bout des doigts, je m'approchais à la périphérie du cercle. Aussitôt, les musiciens firent retentir une mélodie plus entraînante. La tribu poussa des cris de victoire, comme si j'avais passé le cercle.

— Vous n'allez pas me faire tomber, demandais-je inquiet.
— Nous te tenons, me souffla Liazou.

Le double sens me troubla, néanmoins pas autant que de déshabiller ma petite amie. Elle passa tendrement ses mains dans mes cheveux, me caressa le visage en me soufflant encore une fois qu'elle m’aimait. Ses joues comme le bout de son nez avaient pris des couleurs, ses seins en partie couvert par sa chemise me parurent un peu plus gros. Je baisais sa cuisse, en inspirant son parfum mêlé à l'huile, soulager de pouvoir la toucher. Puis par baiser, je remontais vers son mini short. Quatre boutons me barraient l'accès à une source que je mourrais d'envie de boire, en plastique, je m'en occupais rapidement. Une culotte turquoise vit le jour, je mordis le short pour de mouvements de tête le descendre à mi-cuisses. Trempée d'huile, je pouvais apercevoir à travers le fin tissus une toison entretenu ainsi qu'un sillon plein de promesse. Je n’eus le temps que de presser mes lèvres sur le mont de Vénus, qu'Imarrou me tira la tête en arrière.

— Pas si vite, rit-elle.
— Imarrou, râla Françoise. Laisse le faire.
— Pas avant d'entendre ce que tout bon momocou doit dire.
— Je ne dirais rien de plus, prévins-je.
— Tu ne vas pas laisser Françoise dans cet état, fit mine de s'étonner Chopia.
— Supplie, me dit Liazou. Supplie-la de te laisser lui lécher la chatte.
— S'il te plaît, me dit Françoise.

À un souffle de sa vulve moulée dans du tissu poisseux d'huile et de désir, contemplé par son hardant désir, je n'arrivais plus à trouver la force de résister. Tant que je restais dans le cercle, l’essentiel était sauf.

— Je t'en supplie mon amour, laisse moi te lécher la chatte.
— J'en meurs d'envie.

Je cherchais des dents l'élastique de la culotte, Imarrou debout dans mon dos me ramena une nouvelle fois la tête en arrière.

— Fais seulement ce pourquoi tu as supplié, comme un bon momocou !

Malgré le ton sec, digne d'une institutrice, je posais mes lèvres contre les intimes de Françoise.

— Oh oui mon amour.

Sous le tissu, je sentis la chaleur d'une femme surexcitée, c'était sa première fois qui se dessinait, la mienne si je réussissais l'épreuve. On avait beau avoir dix-huit ans, on était comme des adolescents à leurs premiers émois. Tout ce qu'on avait vécu, durant ces vacances accentuait encore nos pulsions. Poussant ma langue entre le sillon, je me délectais de son jus d'amour. Ses fins doigts s'agrippèrent à mon cuir chevelu, son bassin prenait le rythme des percussions, ses expirations devinrent plus marquées. N'ayant d’œils que l'un pour l'autre, je la dévorais sans retenue, ne me souciant ni de Tijoho qui avait repris ses seins en mains. Ni de Liazou, Chopia et Imarrou qui parcouraient mon corps en feu.

Le fin tissu devint frustrant, je pouvais sentir le clitoris sans arriver à le susurrer, redressant la tête, je n'eus aucun remord à jouer les momocous.

— Mon amour, je t'en supplie laisse moi te retirer ta culotte.
— Tu y as mis le temps, répondit-elle faussement contrarier.

Encore une fois Imarrou me retint, Liazou avait autre chose en tête.

— Pas si vite, avant tu vas supplier ta femme de déshabiller Tijoho.
— Jamais !
— Alors tu seras le seul à prendre du plaisir.

Avant que je ne comprenne, Liazou tourna ma tête de son côté, ses lèvres se pressèrent contre les miennes. Je résistais mollement à sa langue intrusive. Imarrou courait ses mains sur mes flancs, Chopia roulait mes couilles dans sa main. Tijoho ne caressait plus du tout Françoise, il lui tenait les poignets le long du corps. Le plaisir était bien au rendez-vous, ces jeunes filles étaient diaboliques. Affamer l'un et nourrir l'autre, ne pouvait que nous désunir. Françoise finit par tomber dans leur jeu.

— Mon amour, j'ai déjà été contre Jacques, nu tous les deux. Tu sais bien qu'ici rien ne pourra m'arriver de mal.

Liazou se décrocha de ma bouche, je n'eus pas le temps de répondre que Chopia me tourna la tête dans l'autre sens. Je ne fis même pas semblant de résister, agripper à mes bourses, elle m'embrassa avec passion. Liazou joua avec mes fesses, frôlant plusieurs fois mon anus. Quant à mon parasol d'Imarrou, pressant sa poitrine contre ma nuque elle glissait ses mains huileuses jusqu'à mon bas-ventre, touchant ma queue de ses avants bras. Elles m'amenaient sur un petit nuage, je laissais plusieurs expirations trahir mon état, ce qui agaça une jeune fille délaissée.

— Tu as le droit d'avoir trois femmes nues contre toi, mais moi un homme, c'est jamais.
— C'est de ma faute, répondit Liazou. Je ne l'ai pas assez bien dressé, tu pourrais m'aider à achever cette tâche.
— S'il ne se décide pas à me combler, je pourrai y penser.

Mes oreilles sifflaient à cette menace, j'avais déjà assez de trois jeunes filles, pour en avoir une autre sur le dos. Je réussis à m'arracher à la bouche de Chopia, pour tourner mon regard vers Françoise. Me dominant de toute sa taille, la mine boudeuse, elle tapota ma queue du bout du pied.

— Tu t'amuses bien ?
— Ce n'est pas qu'il soit nu le problème, c'est que je doive supplier.
— Tu as dû le faire un millier de fois, maintenant ça te gêne ?!
— Oui, ça me gêne beaucoup.
— Il a peur que tu succombes, lui dit Chopia.
— Ou plutôt, il a peur d'aimer te pousser vers un homme, lui dit Imarrou, qui avait mis dans le mille.

Malgré ses atours de gorille, Tijoho était trop habile de ses mains. Les soupirs qui lui avait arraché, m'avaient à la fois blessé et excité, je ne voulais pas tenter le diable. Puis je dois avouer qu'être l’attention des trois jeunes filles libidineuses, n'était pas pour me déplaire.

— Mon amour, quand je serais un homme, je saurais me faire pardonner.
— En attendant, je vais devoir te contempler, prendre du bon temps.
— Je suis attaché, je n'ai pas le choix.

Cela sonnait tellement faux, que Françoise en sourit, un sourire désarmant.

— Tu n'as pas envie d'être mon momocou une dernière fois.
— Si.
— Alors fais-moi ce plaisir, supplie.
— Je t'en supplie mon amour, déshabille Tijoho.
— Encore, me dit Liazou.

Obéissant, je suppliais à chaque fois qu'une des trois me le demanda. Bien que Tijoho ne comprenait pas ma langue, il en devina la nature. Je le vis à ses petits yeux noirs, qui s'illuminèrent à ma nouvelle concession. Les percussions devinrent un bourdonnement, la tribu reprit un chant sur le même ton. J'avais l'impression que c'était une incantation, pour faire de moi un momocou.
Françoise se retourna vers son élu, elle défit la parka dévoilant une largue cage thoracique, des muscles toute en puissance, couvert de poils crépus sur les pectoraux et le ventre.

— Oh, mon Dieu, s'exclama Françoise en faisant tomber le pantalon.

Ne voyant pas de quoi il retournait, je pouvais deviner que ça avait un rapport avec son sexe. Liazou me le confirma à sa manière.

— Françoise croit que votre problème d'union vient de toi, que ton gourdin ne pourra jamais la pénétrer. Si tous les hommes s'étaient proposé pour la séduire, elle aurait choisi le plus petit des gourdins.

Avec sa douceur habituelle, Tijoho replaça Françoise dos à lui alors qu'elle freinait des quatre fers, et je comprenais pourquoi. Légèrement décalé Tijoho laissait son sexe quasi-dressé dépasser d'une hanche. J'avais sous le nez, un gland massif à moitié décalotté, sans Imarrou, je serais tombé à la renverse. Luisant de liquide pré-séminal, couru de veines saillantes, sa queue était un peu moins longue que la mienne, un peu plus arquée, mais toute aussi épaisse.

— Vous l'avez fait exprès, dit Françoise d'une voix vibrante de colère. Je ne veux plus de Tijoho, je veux choisir, comme l'ont faite Maria et Anna.
— Nos esprits protecteurs ne le permettraient pas, répondit Liazou. Un seul homme c'est proposé lors de cette cérémonie, tu dois l'accepter.
— Je vais mourir vierge, souffla-t-elle.

Devant mon regard interloqué, elle se reprit à mon attention.

— Ce n'est pas ce que je voulais dire mon amour. Je veux de tout mon cœur que tu sois mon premier, mais si tu voulais devenir un momocou. Je ne voulais pas souffrir inutilement avec un homme. Tu comprends ?

Je comprenais, même si ça me blesser. J'avais eu le même résonnement, si j'avais voulu dans un premier temps choisir Katharina pour femme après la cérémonie. Au-delà de l'amour que je lui portais, j'avais songé qu'une trentenaire aurait moins de problèmes avec mon sexe. Puis Jean et Pierre étaient devenus des momocous, il était normal que Françoise prévoie ce qu'à de figures, en choisissant un homme avec un sexe dans la norme.

— Oui, je comprends.
— Merci, merci mon amour.
— Ne t'inquiète pas, lui dit Chopia. La bite de Tijoho ne te blessera pas, on te l'a promis.
— Bien au contraire, lui dit Imarrou. Pareil morceau va te donner immensément de plaisir.
— Si on a organisé cela, lui dit Liazou. Ce n'est pas pour toi, mais pour Eric.

Tendant le bras, Liazou attrapa le gourdin d’ébène quasi à l’horizontale. Ses doigts n'en fessaient pas le tour, elle le caressa un instant avant de se tourner vers moi.

— Je veux profiter de cette cérémonie, pour finir de te dresser. Quand ta femme que tu ne mérites aucunement, s'empalera sur ce pieu. Tu comprendras alors que le problème qui t'a empêchée d'y arriver, ce n'était pas la taille de ta bite, mais ta nature. Françoise a senti instinctivement que tu n'étais pas un homme, mais un momocou, elle a rejeté ta faible semence qui allait nuire à ses enfants.

— C'est faux, me défendit Françoise. Je voulais vraiment qu'il soit mon premier.
— Pourtant, tu es toujours vierge, gloussa Chopia.

Liazou lâcha l'engin de Tijoho, pour poser sa main sur le ventre de Françoise.

— Vierge et en pleine période d'ovulation. Avec la bénédiction de nos esprits protecteurs, dans neuf lunes, tu accoucheras d'un enfant fort.
— J'accoucherais de l'enfant de celui que j'aime, me défendit-elle encore.
— Bien sûr, Tijoho n'offre que sa semence, l'enfant sera le vôtre.

Je voulus riposter, mais Imarrou me tira la tête en arrière, pour goûter à son tour à mes lèvres. Sous un délicieux baisé inversé, les musiciens amorcèrent un rythme lourd, un rythme entêtant. Une nouvelle phase de la cérémonie débutait. Mélangeant salive et passion avec Imarrou, je n'arrivais pas à me sortir de la tête, que Liazou avait peut-être raison. Celle-ci, retrouva mes fesses à malaxer, pendant que Chopia s'occupait de mes couilles. Entre ces caresses, l'alcool, la musique, la chaleur, j'avais de plus en plus de mal à retenir mes soupirs. Je ne voulais pas donner à penser à Françoise, que la perspective de devenir un momocou me plaise.
Rompant le baisé, Imarrou me laissa face à mes craintes. Blottis le dos contre son élu, Françoise me regardait avec des yeux pétillants de désir. Je me demandais si les dires de Liazou, avaient fait son chemin dans son esprit. D'autant que ses deux meilleures amies avaient montré l'exemple, Maria et Anna avaient baisé avec la plupart des hommes de la tribu. J'avais même surpris quelques conversations cochonnes, qui ne pouvaient que faire saliver une vierge. En tout qu'à, Françoise paraissait bien plus alaise avec la colonne d'ébène qui frôlait sa hanche. Je remarquais que cette fois, Tijoho pour retenir ses mains baladeuses, ne lui agrippait pas les poignets, mais croiser ses doigts dans les siens. Ma jalousie bondit à ce geste pourtant anodin.

— Mon amour, tu n'avais pas une culotte à retirer ?
— Ce n'est pas prudent.
— Tijoho ne me fera jamais de mal.

Cette affirmation accentua encore ma jalousie, je me demandais s'ils ne s'étaient pas embrassés pendant que j'étais la tête à la renverse, voir pire. Je vis la culotte turquoise, comme une ceinture de chasteté, moi comme la seule clé qui pourrait la déverrouiller.
Françoise avança légèrement son bassin, je ne pus me retenir de presser ma bouche sur son mont de Vénus. Je m'enivrais de son odeur intime, de ma langue je poussais le tissus entre des lèvres intimes.

— S'il te plaît, retire-la.
— Obéis, me murmura Liazou. Et tu auras une récompense.

Ses doigts huileux s'approchèrent de mon anus, la pulpe de deux d'entre eux s'y posèrent. Elle tourna doucement sur ma rondelle, ouvrant la voie à un plaisir diffus, que je mourrais de sentir grandir. Tant que je reste dans le cercle, me dis-je en guise d'excuse. Je mordis dans l’élastique, pour de mouvements de tête ridicule, descendre la culotte poisseuse à mi-cuisses. Avec pour seul vêtement sa chemise ouverte, Françoise surplombée par le soleil, était toute aussi éblouissante. À la vu de sa toison entretenue qui englobait des grandes lèvres gonflés de désir, une boule chaleur me compressa le torse.
Purée, Imarrou allait me faire péter les plombs, encore une fois elle me tira la tête en arrière. Tijoho fit la même chose avec le bassin de Françoise, me séparant de l'objet obsédant d'une dizaine de centimètres.

— Tu sais bien que les momocous ne volent jamais une caresse, me dit Liazou.
— Ils supplient toujours, rajouta Chopia.
— Mon amour, je t'en supplie, laisse moi te lécher la chatte.
— J'en meurs d'envie.

Ni Imarrou, ni Tijoho ne nous donnèrent de mou. Continuant à jouer ses doigts sur ma corolle anale, Liazou me souffla à l'oreille ma pire crainte.

— Nous sommes devant nos esprits protecteurs, il va falloir faire beaucoup mieux. Dis-lui plutôt ceci : laisse-moi butiner ta fleur, laisse moi faire éclore tes pétales, laisse moi faire couler ton nectar. Pour qu'un homme puisse te pénétrer sans mal, pour que sa bite te remplisse de plaisir, pour que sa semence te féconde dans la plus grande félicité.

Dans mon esprit, curieusement, je n'arrivais pas à m'incarner dans le terme ''homme''. Par contre, je voyais parfaitement Tijoho dans ce rôle. Je chassais ces pensées, sans quoi j'allais finir aussi fou que Pierre, qui avait embrassé son rôle de momocou.
Le souffle court, j'hésitais à obéir. Liazou me convainquit du bout d'un doigt, qui poussa contre l'entrée de mon rectum. Marché conclu.

— L'homme, c'est moi, dis-je en préambule. Mon amour, je t'en supplie, laisse moi butiner ta fleur, laisse moi faire éclore tes pétales, laisse moi faire couler ton nectar. Pour qu'un homme puisse te pénétrer sans mal, pour que sa bite ne te remplisse que de plaisir, pour que sa semence te féconde dans la plus grande félicité.
— Viens me butiner mon momocou adoré.

Je lui pardonnais volontiers ce petit surnom, tant il était suivi d'un sourire irrésistible. Je m'enivrais de son odeur intime, avant de poser ma bouche sur sa fente. Aussi brûlante que douce, j'emplis ma bouche de son nectar légèrement acidulé. Françoise poussa une expiration de soulagement, ses mains se posèrent sur ma tête, son bassin amorça un léger mouvement de va-et-vient. Perdu dans ses prunelles, je ne voulais que lui appartenir, comme un homme ou comme un momocou ? Poussant ma langue entres ses petites lèvres, je ne sus répondre à cette question qui avait surgie dans mon esprit enfiévré.
La tête par-dessus son épaule, Tijoho affichait le sourire d'un vainqueur. Il échangeait souvent dans sa langue avec mes trois tourmenteuses, je ne doutais pas qu'elles lui racontent tout de moi et la meilleure façon de me perdre. En me provoquant des yeux, Tijoho guida la main de Françoise sur son sexe. Je ne pus que pousser une plainte étouffée, tant je n'arrivais pas à me décrocher de la vulve. Grimaçante, Françoise résista, mais face à ce gorille, c'était vain. Lui tenant le poignet, il la poussa à le branler.

— Tu vas rapidement être accro à sa bite, rit Chopia.
— Je ne veux que celle d'Eric.
— Tu pourras avoir les deux et bien plus, répondit Liazou d'une voix suave. Chaque homme de la tribu, selon tes envies, pourra être ton amant. Ton momocou, une fois que notre shamane aura neutralisé sa faible semence, pourra aussi te baiser.
— Tu as de la chance, lui dit Imarrou. Je voudrais bien avoir un momocou à moi.
— Tu as déjà fantasmé d'avoir Eric comme un momocou, reprit Liazou. Te laissant toute liberté de jouir de ses caresses, pendant qu'un homme te baise.
— Non, je…
— Ne te mens pas à toi-même, coupa gentiment Imarrou. Toutes les femmes envient la position d'Anna et de Maria.
— C'est vrai que j'ai un peu fantasmé, mais avant tout, je veux respecter sa décision.

Françoise gémit sous mes coups de langue, avant de reprendre à ma seule attention.

— Mon amour, si ton expression de genre ne te correspond pas, ne te force pas pour moi. Fais ta transition, devient un momocou. Quoi que tu décides, mon cœur t’appartient.
— Tu continueras à l'aimer sans sa virilité, demanda malicieusement Liazou.
— Oui, bien sûr.
— Il ne pourra jamais te donner d'enfant.
— Ce n'est pas grave ... Tant qu'il est heureux ... Je le suis aussi... Oh oui continue, continue, mon amour.
— Eric aussi a du fantasmer d'être ton momocou. Regarde comment il est ravi de te mettre dans les bonnes conditions pour te faire engrosser par Tijoho.

Poussant ma langue dans un étroit vagin, je ne pouvais pas me défendre avec. D'autant que Françoise me plaquait plus fortement la tête entre ses cuisses. Elle était ivre de désir et d'alcool, un cocktail qui la désinhibait dangereusement. Je constatais que Tijoho ne lui tenait plus le poignet. Sa fine main blanche allait et venait sur la colonne d'ébène avec une ardeur certaine. Bien que ma jalousie me torde l’estomac, je n'arrivais ni à refouler le plaisir malsain qui en découla, ni à le lui reprocher. Sans mes mains liées, j'aurais aussi caressé mes geôlières, voir beaucoup plus.

— Françoise, dis-nous la vérité, demanda Chopia. Tu voudrais qu'il devienne ton homme, ou ton momocou ?

Françoise m'observa un instant en me caressant la tête. Adossée contre son élu, j'avais l'impression de contempler une reine sur son trône réfléchissante à la sentence.

— Si tu veux devenir mon momocou, me souffla-t-elle. Ça me ferait très plaisir.
— Si tu ne veux pas devenir son momocou, rajouta Liazou à mon attention. Cesse immédiatement de lui lécher la chatte.

Je ne pouvais pas me décrocher ni de son sexe, ni de ses yeux. Françoise était en feu et j'adorais en être la cause. Pour ma docilité, Liazou me pénétra d'un deuxième doigt. À mon expiration, Françoise le comprit et parut s'en réjouir. Ça ne m'aurait pas mortifié, si logé dans son cou Tijoho n'eut pas la même expression. Je lisais dans leur regard concupiscent : alors comme ça, tu aimes te faire sodomiser comme un bon momocou. Accroupie à leurs pieds, je me sentis mise à nu. J'avais envie d'aller me cacher dans un trou. Après presque deux mois de ce traitement, je n'assumais toujours pas.

— Continues, me supplia Françoise. C'est trop, bon. Oh oui, comme ça !

Lui tournant la tête autoritairement, Tijoho la fit taire d'un baiser. Je sentis son corps se tendre, puis sous la langue intrusive, elle ferma les yeux et recommença à onduler. Me tenant contre son sexe, peu à peu, Françoise rendit le baiser en masturbant la colonne d'ébène avec vigueur, son envie devint criante.
J'avais l'impression de devenir secondaire, Françoise m’échappait dans tous les sens du terme. Liazou dut sentir mon inquiétude, comme les requins sentent le sang.

— Ne lutte pas contre ta nature, laisse Tijoho te la prendre, me murmura-t-elle. La seule place qui est faite pour toi, est à ses pieds, obéissant et attentionné.

Chopia, qui ne se lassait pas de jouer avec mes couilles, reprit sur le même ton.

— Françoise a besoin d'un homme qui transmettra sa force à votre enfant.

Debout dans mon dos, me protégeant du soleil, Imarrou me caressa mon manche du bout des doigts, avant d'enfoncer le clou.

— Tu sais que ta langue prépare le passage de la bite de Tijoho. Pourtant, tu continues, car ta nature de momocou t'y pousse.

Du coin de l’œil, je voyais le bout de l'engin de Tijoho, le gland massif bavait comme un monstre affamé. Je l'imaginai un instant pousser les lèvres intimes de Françoise, comme je le faisais avec ma langue. Aussitôt, une boule de chaleur compressa la poitrine à m'en faire mal, je refoulais avec peine cette pensée. Comme mes deux amis avant moi, je commençais à perdre la tête.
Tijoho rompit le sauvage baisé, Françoise alla tendre le cou pour mendier encore un peu de douceur. Puis elle se remémora que c'était son petit ami, qui lui léchait la chatte. Elle me sourit, le même qui me rendait aussi heureux que bête.

— Je me sens vraiment bien, me souffla-t-elle.

Je voulais bien la croire, Françoise rayonnait de bonheur, comme si tout son être avait entendu cet instant depuis dix-huit longues années.

Tijoho se permit de descendre sa main contre son bas-ventre, j'ai vraiment hésité à le mordre. Ses doigts rentrèrent en contact avec ma bouche, je reculais la tête. Il engloba la vulve, en me défiant des yeux de la lui contester. À ce changement, Françoise ne daigna même pas pousser une plainte. Tijoho la masturba sans la pénétrer, puis il écarta les grandes lèvres. Je découvrais un papillon luisant d'un intense rose, mon cœur menaçait de sortir de ma poitrine, ma queue palpita. Tijoho me parla, Liazou me traduit.

— Tijoho veut encore t'écouter supplier ta femme, mais cette fois il veut entendre son nom.
— Dis-lui qu'il peut aller se faire foutre !

Tijoho n'eut pas besoin de traduction, mon ton et mon regard suffit. Il reprit avec un grand sourire.

— Il aime beaucoup ton caractère revêche, cela lui donnera encore plus de prestige quand il t'aura vaincu.

Plusieurs hommes poussèrent des cris virils, sans doute pour encourager leur champion. J'étais tant obnubilé par Françoise, que j'en avais oublié la quarantaine d'autochtones, mes amis et la diabolique rouquine qui nous avait attirée dans ce piège. Sous le rythme des percussions, ils dansaient nus, dans une joie simple, pure, primaire. L'astre dans le ciel avait à peine bougé, peut-être un peu plus d'une heure depuis le début de la cérémonie et j'étais déjà à bout de force. La tête reposée sur l'épaule de Chopia, je reprenais ma respiration et essayais de faire de même avec mon esprit. Les trois jeunes filles, ralentirent à peine leurs caresses. Leurs douces mains huileuses, exploraient chaque parcelle de ma peau, mis à part mon sexe. Me flattant les couilles d'une main, Chopia glissa l'autre jusqu'à mon talon, pour me masser la voûte plantaire. Accroupi sur la pointe des pieds, ça me fit un bien fou. Imarrou parcourait mon dos, revenant fréquemment soulager ma nuque fatigué. De deux doigts, Liazou me pistonnait doucement le cul, son autre main restait poser sur mon cœur.
Fasciné par le papillon, ayant encore son goût en bouche, sans même m'en rendre compte, j'avançais la tête. Tijoho referma les ailes, me barrant tout passage de ses doigts. Je lui jetais un regard furieux, mais du même coup, je croisais celui de Françoise. Elle m'observait avec amusement, passa affectueusement sa main dans mes cheveux.

— Tu as vraiment envie de me rendre heureuse, me souffla-t-elle.
— Oui, je ne veux que ton bonheur, répondis-je en baisant sa cuisse. Je t'aime tellement, que j'ai peur d'en perdre la tête.
— Ce n'est pas ça qui te fait peur.

On se connaissait depuis le collège, avant de se mettre en couple au lycée, on était ami avant tout. Son regard aimant posé sur moi, je ne pouvais pas lui mentir, me mentir.

— J'ai peur d'aimer... D'aimer être ...
— D'aimer être mon momocou.
— Oui, soufflais-je comme si ça pouvait échapper aux oreilles de Liazou.
— Tu te rappelles la première fois que tu t'es agenouillé devant moi.
— Oui, comme si c'était hier.
— J'avais honte de moi, j'étais même mortifiée. Mais plus tu m'obéissais, plus j'adorais cette sensation de pouvoir. Puis au fil des jours, comme nos amis, j'ai appris à accepter ma nature sans plus me soucier du qu'en-dira-t-on.
— Jamais je ne pourrais supporter que tu le fasses avec Tijoho.
— On s'est promis de ne pas se blesser, je tiendrais cette promesse.
— Mais si tu craquais, comme Anna.
— Je peux vous aider, intervint Liazou avec des yeux qui disaient le contraire. Vous connaissez nos lois, seul les hommes ont le droit de procréer. Ce droit, Tijoho l'a remis en jeu en proposant de démontrer une nouvelle fois sa valeur d'homme devant nos esprits protecteurs. Eric, tu n'as qu'à resté dans le cercle, alors que lui doit démontrer sa supériorité sur ta femme. En aucun cas, il peut gaspiller sa semence.
— Si ça arrivait, demandais-je.
— Il deviendra la honte de sa tribu et perdra définitivement ses droits d'homme. Eric, tu sais qu'il aime les momocous, peut-être plus que les femmes. Si t'entendre supplier en prononçant son nom, tu exciteras, c'est un bon début pour le vaincre.

Aucune des trois jeunes filles ne fit de traduction, Tijoho léchait le gracieux cou avec l'assurance d'un dos argenté. Même si je savais que Liazou me tendait un piège, je repris courage à l'idée de lui faire perdre son arrogance, sans parler du fait qu'il ne pourrait pas baiser ma petite amie. J'avoue que mon désir de retrouver la douceur d'une vulve, y était aussi pour beaucoup.

— Tu veux qu'on essayer de le faire éjaculer, demandais-je à Françoise.
— Je m'y attelle déjà, rit-elle. Sa bite est plus dure que l'acier.

Contre la masse de muscles, Françoise continua à le masturber, en attendant ma décision. La main noire qui lui couvrait son pubis m'irritait, mais supplier une nouvelle fois en le désignant comme celui qui la baiserait était dure à avaler. Le souffle court, je me lançais en espérant ne pas me fourvoyer.

— Mon amour, je t'en supplie, laisse moi butiner ta fleur, laisse moi faire éclore tes pétales, laisse moi faire couler ton nectar. Pour que Tijoho puisse te pénétrer sans mal, pour que sa bite te remplisse de plaisir, pour que sa semence te féconde dans la plus grande félicité.

À son nom, Tijoho jubila, puis de son index et de son majeur, il écarta les grandes lèvres de Françoise. Je voulais qu'il retire ses doigts, mais devant le papillon luisant d'un instance rose, je ne pouvais que passer délicatement ma langue dessus. Poussant un gémissement, Françoise me caressa la tête en m'encourageant par d'autres bruits obscènes. La fourche des doigts me gênait beaucoup, je ne pouvais éviter son contact. Pire, je voyais bien que ça plaisait à Tijoho de sentir ma langue, malgré ma colère qui me poussait à le mordre, le plaisir malsain montait inexorablement.
Je remontais prendre entre mes lèvres une petite perle sortie de sa cachette, Françoise m'agrippa fermement les cheveux.

— Oh, mon Dieu, c'est trop bon, gémit-elle. Continue, continue mon momocou adoré.

Je susurrais son clitoris, sans me soucier de mon surnom. En cet instant, le visage coincé entre ses cuisses, je pouvais être tout ce qu'elle voulait. Agrippée au gourdin, elle ondula sans plus me quitter des yeux.
Alors que je sentais ses hanches prises de mouvements irréguliers, prémisse de l'orgasme. Tijoho glissa un tout petit peu plus sa main, m'enlevant de la bouche la perle. Françoise expira son mécontentement en me guidant à retourner sur ses lèvres intimes. J'emplis ma bouche de nectar, qui me chauffait plus que l'alcool. Suçant une petite lèvre, je finis par enfoncer ma langue dans le vagin.

— Va le plus loin possible, gémit-elle encore.
— Ton momocou te fait tant de bien que ça, lui demanda Imarrou.
— Oh oui, il est très doué.
— Tu nous le prêteras, demanda Chopia.
— S'il est d'accord.
— Je l'ai bien dressé, répondit Liazou. Il se plie déjà à ta volonté.
— Ne l'écoute pas mon momocou adoré, je respecterais toujours tes choix.

Jouant ma langue dans son vagin, je ne pouvais pas lui répondre que j'étais encore dans le cercle. Par sûreté, tant je commençais à craindre de perdre la raison, j'avais reposé mes mains sur l'épaisse liane tressée.
Françoise ondula de plus belle, son vagin se contracta plusieurs fois, m’incitant à continuer. Encore une fois Tijoho l’empêcha d'atteindre l'orgasme, la fourche que formait son index et majeur se referma. Je donnais un dernier coup de langue, sur des doigts poisseux de nectars.
Reprenant sa respiration, Françoise me caressa la joue.

— Merci mon momocou adoré, tu as été incroyable.

J'avais l'impression d'entendre : Merci maintenant Tijoho va prendre le relais. Ma jalousie me faisait tout autant perdre la raison, que mes viles pulsions. Car Tijoho ne la masturbait pas, il se servait de ses doigts comme d'une porte. Après avoir échangé quelques mots avec les jeunes filles, Tijoho me parla.

— Il te remercie d'avoir mis ta femme dans de bonnes conditions, me dit Liazou. Il veut maintenant t'entendre la supplier de lui sucer la bite.
— N'oublie pas, rajouta Chopia. Que c'est votre chance de lui faire gaspiller sa semence devant nos esprits protecteurs.
— Un homme, ça se retient, conclut Imarrou.

Je ne sais pas si c'était encore ma jalousie, mais je crus voir briller les yeux de Françoise à cette perspective. La queue qu'elle tenait, devait commencer à la travailler. À peine Tijoho la poussa à s'agenouiller, elle était déjà sur ses genoux. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ses pulsions la poussaient vers le seul sexe qu'elle avait le droit de sucer.
De profil, pour que je ne loupe pas une miette, Tijoho entoura ses longs cheveux dans sa main. La respiration rapide, Françoise attendait mon consentement en gardant une main sur la colonne d'ébène.

— Ne pense pas au qu'en-dira-t-on, me souffla-t-elle. Je suis déjà folle de ton genre, quel-qu’il puisse être.
— Tu veux vraiment le sucer, demandais-je alors que la réponse été limpide.
— Seulement si ça t'excite, répondit-elle avec un sourire provocant.

Mes joues s’enflammèrent, une boule de chaleur me compressa le torse, ma queue fut prise de plusieurs soubresauts.

— Ça veut dire oui, mon momocou adoré ?
— Ce sont elles qui m'ont fait de l'effet, bredouillais-je. C'est vrai ...

Sa main passa sur ma joue, Françoise se pencha pour trouver mes lèvres. Je poussais une expiration de bonheur à sa langue qui poussa la mienne. Sous le brouhaha général, on s'embrassa tendrement avant que Tijoho ne me l'arrache. La ramenant devant sa bite, je savais ce qu'il attendait, ce qu'ils attendaient tous. Les percussions faiblirent, la tribu reprit son incantation en faisant claquer leurs mains sur leurs cuisses. Je bus plusieurs gorgées de la gourde que me proposa Farra toute joyeuse. Devenu femme grâce à Jean, cela me rappela l'importance de cette cérémonie. Mes angoisses, mes doutes, mes craintes, étaient superficiels à côté de ce que j'allais offrir. Imarrou, Chopia et Liazou, seront enfin des femmes aux yeux de la tribu, elles ne seront jamais chassées à cause d'une disette.

— Mon amour, je t'en supplie, suce Tijoho.
— Rends sa bite aussi dure que l'acier, me souffla Liazou à l'oreille.
— Rends sa bite aussi dure que l'acier.

La tenant des deux mains, Françoise pressa ses lèvres contre le gland massif. Puis elle entrouvrir la bouche, sa langue darda l’urètre perlé de liquide pré-séminal. Poussant une expiration de contentement, elle commença à être plus entreprenante. Ouvrant largement la bouche, elle fit disparaître une bonne parti du casque noire. Ma jalousie et mon plaisir malsain s’emmêlaient comme deux serpents, chacun luttant pour prendre le dessus sur l'autre.

— Encourage ta femme, me glissa Liazou à mon oreille. Dis-lui bien que ça t'excite qu'elle donne à Tijoho ce qu'elle ne peut pas donner à un momocou encore imparfait.

J'hésitais à répéter, Liazou me convainquit en présentant un troisième doigt à l'entrée de mon rectum. La perspective du plaisir anal qui en découlerait fut bien plus fort que ma fierté.

— C'est bien mon amour, continue à le sucer. Ça me rend très heureux que tu donnes à Tijoho ce que tu ne peux pas me donner… Que tu ne peux pas donner à un momocou encore imparfait.

Sous le plaisir qui irradiait mon rectum, je m’emmêlais les pinceaux. Liazou de ses trois doigts tourna autour de ma prostate un instant, avant de reprendre sur le même ton à peine audible.

— Continue à l'encourager, flatte là, les femmes adorent ça.
— Tu n'as jamais été aussi belle qu'avec … Je suis heureux de t'avoir comme petite amie … Je t'aime ...

Je ne savais plus ce que je disais, la fièvre qui m'habitait ne faisait que grandir pour me rendre esclave de mes pulsions. Reposant ma tête sur l'épaule de Chopia, je laissais mes soupirs accompagner la musique entêtante. Sous les caresses des jeunes filles, je contemplais Françoise passer sa frustration sur une bite aussi noire que la nuit. Une main courait sur le manche veineux, l'autre roulait entre ses doigts deux gros testicules. La tenant par ses cheveux rouler dans sa main, Tijoho ne tarda pas à pousser un premier râle. Françoise lui sourit, lécha toute la longueur avant de reprendre le gland en bouche. Je ne savais plus si c'était pour le faire éjaculer, ou parce qu'elle aime ça. Peu à peu, Françoise ressemblait à ce que ses amies étaient devenues, une chienne en chaleur.
Tijoho tourna sa face écrasée vers moi, son regard me troubla plus que je pouvais l'admettre. Il me désirait ardemment, ça ne faisait aucun doute. Détournant encore les yeux, tant je ne voulais pas qu'il devine le chaos de mes émotions, il passa sa grosse main ans mes cheveux. Je le laissais faire, prisonnier de mes liens, encadré par trois jeunes filles, j'étais à sa merci. Sa douce voix au antipode de son physique, porta assez loin pour être entendu de tous.

— Tijoho te demande si tu veux accompagner ta femme sur sa bite, me traduit Liazou.
— Jamais !
— Fais-le pour Françoise, elle ne va pas résister longtemps à son besoin impérieux de se faire engrosser. Tu préfères que la semence de Tijoho se répande dans ta bouche, ou dans l'utérus de ta femme ?
— Tais-toi…

Je n'arrivais plus à réfléchir, tout se bousculait en moi.
Soumise aux pieds du gorille, Françoise poussait de tels bruits étouffés. Sa bouche étirée comme jamais, avançait au-delà du gland massif, un épais filé de bave perlait de son menton, d'autres coulaient sur son cou. J'avais l'impression que ses mains blanches trayaient une énorme mamelle noire.
Tijoho lui fit recracher son engin, la plainte qu'elle poussa alors, confirma les dires de Liazou. Reprenant sa respiration, Françoise se rappela de ma présence. Souriante de toutes ses dents, elle passa ses bras autour de mon cou.

— Je t'aime, je t'aime, je t'aime, me dit-elle fiévreusement.

Je n'eus pas le temps de répondre que sa bouche souillée trouva la mienne. Je poussais une expiration de soulagement, elle ne m'avait pas oublié. Sa langue, chargée de goût viril de Tijoho, me gêna à peine, tant la sentir contre moi me soulageait d'un immense poids. Pris entre quatre jeunes filles était étouffant, mais je vibrais trop pour m'en plaindre. Sous le fougueux baisé, Liazou faisait encore grandir le plaisir anal. Imarrou passait et repassait ses douces mains sur mes flancs, mon dos, mes fesses. Chopia tirait, soupesait, roulait mes testicules pendant que son autre main soulageait la voûte plantaire de mes pieds. La position accroupie, commençait à m'être pénible, d'un autre côté ça m’empêchait de sombrer dans la luxure.
Quand Françoise redressa la tête, j'eus les parties de Tijoho sous le nez. Ses couilles velues, son manche couru de veines saillantes, son gland luisant, même son odeur n'arrivait pas à me révulser. Pire encore, mon dressage porta ses fruits. Accoutumé à ne jouir par le cul qu'au moment où Jacques éjaculait dans ma bouche, mon corps bien malgré moi y voyait une clé pour exulter. Tenant toujours Françoise par ses cheveux, comme il tiendrait une chienne en laisse, Tohojo me releva le menton de l'autre main. Du pouce, il me caressa les lèvres, je n'arrivais pas à tourner la tête, je n'arrivais pas à échapper à son emprise. Je sentais que s'était un tournant de la cérémonie, j'avais beau être accroché à la liane qui m'encerclait, si je me soumettais à cet homme, c'était comme si je lui offrais sur un plateau ma petite amie.
Sentant encore ma faiblesse, Liazou m'écarta l'anus d'un quatrième doigt. J'étais à la frontière de la jouissance, devant l'objet qui pouvait me faire traverser la frontière. Sous le regard dominateur de Tijoho, je pliais encore une fois sous mes pulsions malsaines. Fébrilement, je pressais mes lèvres sur un gland brûlant et incroyablement doux. Agenouillée de profil par rapport à son élu, Françoise posa sa bouche contre le manche, remonta vers la mienne, avant de me donner un fugace baisé.
On suça de concert le casque noir, Tijoho nous tenait par la tête en poussant quelques râles. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête, que ce sexe dur comme de l'acier, allait me dérober la première fois de Françoise. Passant nos bouches chacun d'un côté, nos yeux s'accrochèrent pour ne plus se lâcher. Expirant notre plaisir d'en donner, on allait et venait sur toute la longueur veineuse, recommençant à s'embrasser plusieurs fois. Françoise était aussi joueuse qu'affamée, elle en voulait toujours plus, et m'embarquait dans sa perversité.

— Prends-le entièrement en bouche, me dit-elle. Tu sais que ça m'excite terriblement de te voir sucer un homme.

Tenant l'engin d'une main, elle posa l'autre sur celle de Tijoho, ils m’encouragèrent d'une légère pression derrière mon crâne. J'ouvrais grand la bouche, le gland passa complètement pour compresser ma langue. Je pouvais à peine respirer, pourtant sous le regard enflammé de Françoise, je me forçais à le garder en bouche. Ses désirs, pour mon cœur, étaient des ordres.
Le manque d’oxygène ajoutait à me faire perdre la tête. Sous les quatre doigts de Liazou, je ne pus retenir mon bassin d'onduler. Mû par mes instincts primaires, je voulais plus que me libérer de ce plaisir qui faisait bouillir mon sang. Il me restait encore une parcelle de lucidité, qui me faisait agripper l'épaisse liane. Malgré toutes mes concessions, j'étais toujours dans le cercle, devenir un homme ou un momocou ne dépendait que de moi.
Je sentis sous ma langue la bite tressauter, curieusement, j'en fus flatté. Me dominant complètement, Tijoho par de petits mouvements de reins, l'enfonçait toujours un peu plus loin. Liazou, Imarrou et Chopia m'aidèrent à faire passer cette sacrée couleuvre, en me penchant en avant. Formant un axe droit entre ma bouche et ma gorge, j'avalais une bonne partie de l'engin en bavant abondamment. Tijoho posa ses deux mains sur ma tête, pour me baiser littéralement la bouche.

— C'est bien mon momocou adoré, toi aussi tu n'as jamais été aussi beau, qu'avec une bite dans la bouche.

Tijoho sortait régulièrement sa bite, je pouvais à peine reprendre mon souffle tant Françoise sautait sur ma bouche avec une sauvagerie quasi-animal. Commençant à être au bord de l'évanouissement, Tijoho remplaça sa bite par son index et son majeur. Je suçais malgré moi, même si ça ne risquait pas de le faire gaspiller sa semence. Vaincu, je me soumettais instinctivement au désir du mâle alpha.
Relevant Françoise, il la pressa contre lui en m'adresser la parole. Paroles, que Liazou se fit un plaisir de traduit.

— Il dit que tu as été très bien dressé, que ma tribu a beaucoup de chance de t'avoir capturé, que les blancs font toujours de bon momocou. Quand tu seras parfait, quand la shamane aura neutralisé ta faible semence, il reviendra te voir avec sa femme. Il va prier nos esprits protecteurs, pour que ta bite ne rétrécît pas trop pendant ta transformation, autrement sa femme va être déçu.
— Nous aussi, rajouta Chopia en me serrant les couilles.

Jouant ses doigts avec ma langue, Tojoho attendit la fin de la traduction pour reprendre en s'adressant cette fois à Françoise.

— Il dit qu'Eric t'a trompée, que ce n'est pas un homme, qu'il ne l'a jamais été. Il te félicite de l'avoir empêché de te souiller de sa faible semence. Même si tu es une étrangère, il pense que tu as gardé le contact avec la nature, ce qui t'a permis de préserver ta virginité pour la lui offrir. Il raconte que peu d'homme ont le privilège d'avoir une deuxième vierge à honorer, il te remercie de cet immense cadeau, il te promet que l'enfant qu'il va offrir en retour, fera ta fierté ainsi celle de ton momocou.

Face à lui sur un côté, peau contre peau, un puissant bras croisé dans son dos, Françoise le regarda avec un mélange d'envie, de crainte et d’hésitation. Je crus apercevoir ses joues s’empourprer de plus belle, sa respiration devint plus rapide, comme pour y réfléchir sa main courut sur un pectoral pendant un moment qui me parut interminable. Puis pour approuver les dires infâmes, elle se mit sur la pointe des pieds, croisa ses bras sur le cou musculeux, pour trouver les épaisses lèvres de son élu.
La tribu poussa des cris de joie qui résonnèrent dans la faille géologique, une nuée d'oiseaux s'envola au loin. Dans le joyeux tumulte, je crus même entendre Maria pousser un bravo. De leurs infatigables mains, les musiciens remirent de l'ordre, la tribu s'exprima alors avec leur corps.
Tijoho et Françoise s'embrasèrent tendrement, comme s'ils voulaient profiter d'un moment de calme avant la tempête. J'avais toujours ses deux gros doigts dans la bouche, j'étais incapable de m'arrêter de les sucer. Malgré ma détresse devant ce qui se préparait, je restais à fleur de peau, incapable de la moindre rébellion. Liazou, Chopia et Imarrou, veillaient à me garder sous une tension à peine soutenable. Leurs caresses me faisaient miroiter une jouissance salvatrice, qui n'arrivait jamais. Je finis par pousser des gémissements honteux, en ondulant du bassin, pour qu'elles montent juste d'un tout petit cran.

— Eric, si tu veux toute ma main, me souffla Liazou. Supplie-moi de te préparer le cul, pour que Tijoho te baise sans mal. Articule bien fort son nom, tu sais qu'il adore ça.

Ma descente en enfer n'en finissait plus, je m'étais tant fourvoyé, tant humilier. J'avais tant cédé, que cette fois les mots sortirent avec facilité. Comme ultime espoir, je me raccrochais à la liane.

— Liazou, je t'en supplie, prépare moi le cul, pour que Tijoho me baise sans mal.

À son nom, Tijoho se décrocha des lèvres de Françoise, ils tournèrent leurs regards vers le momocou à leurs pieds que je me sentais devenir.

— Répète, me dirent Chopia puis Imarrou.

Obéissant, j'avais l'impression que c'était pour montrer à la tribu leur supériorité de femme. Liazou me conforta dans cette idée en invitant Françoise à les imiter. Me dominant de toute sa taille, elle me regarda un instant, avec des prunelles qui n'avaient rien à envier à une panthère en chasse. Néanmoins, elle me connaissait par cœur et se souvint de la seule promesse qu'on s'était faite, cela gonfla cœur de joie.

— Mon amour, ne me dit pas que je t'ai blessé en embrassant Tijoho.
— Un peu, surtout après ce qu'il t'a dit.
— Je ne veux pas te mentir, sa proposition m'a terriblement excitée.

J'attendais un ''mais'' qui ne vient pas. Françoise aussi brûlante de fièvre que moi, cherchai ses mots en restant bien collé contre son élu.

— Leurs lois interdit formellement à un homme de baiser la femme d'un autre. Tu es toujours dans le cercle, il me semble.

Le ton de sa dernière phrase était aussi coquin que son sourire, elle me chargeait de défendre ou d'offrir sa vertu. Cela aurait dû me rassurer, mais je voyais maintenant Tijoho en vrai dos argenté. Alors que dans le même temps, je me sentais perdre toute virilité. Pire encore, j'avais presque envie de lui plaire, pour bénéficier de sa protection. Tijoho dut sentir la même chose, passant sa main dans mes cheveux, sans être forcé, je pressais mes lèvres sur son gland.

— Mon cœur est à toi pour toujours, me dit Françoise. Tu peux être toi-même, rien ni personne ne t'en empêchera.

Posant sa main sur celle de Tijoho, elle me regarda un instant sucer ce sexe que son corps réclamait déjà, avant de lever sa tête pour reprendre le tendre baisé. Prenant tout le gland en bouche, je les regardais échanger passion et salive. Je ne savais plus si je jouais ma langue sur l'urètre pour espérer l'éjaculation ou par plaisir servile. Subjugué par une force de la nature, je me sentais étonnamment bien.
Comme promis, Liazou me fit passer son pouce dans ma rondelle. J’accueillais sa main qui me remplit le rectum, comme une délivrance. Je l'aurais atteint si Chopia ne pressa pas les couilles à la limite de l'insupportable et qu'Imarrou ne me pinça les tétons. J'oscillais maintenant entre deux frontières, douleur et plaisir. 
Ma jalousie à l'agonie, mon plaisir malsain au summum, j'arrivais presque à me faire à l'idée que la puissance virile qui pulsait sous ma langue, s'enfonce dans la chatte de ma propre petite amie. Comme mes amis, si je ne me reprenais pas, j'allais devenir un cocu volontaire.

Comme une chienne en chaleur, Françoise ne tarda pas à presser son pubis contre la cuisse de son élu, en émettant des gémissements de plus en plus marqués. Passant sa chemise par-dessus ses épaules, Tijoho s'en servit pour lui lier les avant-bras ensemble. Avant même de voir du coin de l’œil quatre hommes porter à l'épauler un gros socle de bois. J'avais capté un changement dans le rythme des tam-tams, lourd, entêtant, hypnotique. Celui-là même qui avait poussé a jusqu'à la folie Maria et Anna à s’empaler sur des pieux d’ébène, sous les yeux de leur petit ami. Les quatre hommes déposèrent à un mètre de nous, un lit nuptial version jungle. De forme ovale, dans les un mètre cinquante de large et deux mètres de long. Le dessus poncé, était noir veiné de rouge sombre, la bande légèrement bombée, était sculptée de motifs tribaux qui m'échappaient. Mon cœur s’accéléra, j'allais vivre quelque chose d'horrible pour un homme, pourtant mon sexe en palpita. Liazou ne pouvait pas le manquer.

— Un momocou né, me souffla-t-elle. Qui a déjà hâte de tenir son rôle dans l'union créatrice qui se prépare. Si tu me promets de m'obéir, je vais te libérer de tes liens.

Recrachant l'engin perlant de ma bave, je pris le temps de reprendre ma respiration pour y réfléchir. Mes attaches étaient devenues ma ligne de vie, pour ne pas tomber dans les abysses de la folie. Je serrais l'épaisse liane, me restait-il une parcelle de volonté pour ne pas la franchir.

— D'accord, je te promets de t'obéir.

Si j'avais su qu'elle retirait sa main de mon cul, j'aurais répondu jamais. Liazou, Imarrou et Chopia reculèrent en dehors du cercle. Debout brillantes d'huile, elles admirèrent leur travail de sape. Liazou n'eut même pas à me le demander, je me mis dans la position d'un momocou. Agenouillé devant Françoise, en me tenant les mains dans le dos. J'en étais presque surpris, t'en ça m'était venu naturellement. Je pouvais contempler le galbe ses jambes, les courbes de ses fesses, la chute de ses reins et ses long cheveux châtain clair qui cascadait sur ses avant bras liées. Du haut de ses dix-huit ans, Françoise allait devenir une femme, ça, c'était une certitude.
Tijoho rompit le baiser, pour aller s’asseoir sur le bloc de bois. Se tournant vers moi, Françoise fit exactement ce que firent ses amies. S’asseyant sur son élu, elle passa ses cuisses de parte et d'autre des siennes. Le geste me provoqua une telle bouffée de chaleur, que mes oreilles s’enflammèrent autant que mes joues, je ne savais même pas que c'était possible.

Sur son siège d'ébène, qui l’englobait complètement, Françoise chercha à me sonder, savoir si j'allais l'offrir. Elle en mourrait d'envie, alors même que ma queue se dressait sous son nez. Une force, plus puissante que le seul besoin de jouir, la possédait. Une force de la nuit des temps, gravée dans chaque femme, qui les pousse vers le mâle alpha.

— Je vais rester dans le cercle, dis-je pour me convaincre. Mon amour, je ne veux pas que tu me trompes.
— Tu as pourtant eu l'air d'aimer être mon momocou.
— Je veux de tout mon cœur être ton momocou.

Je me surpris moi-même de ce lapsus, je cherchais à me reprendre. Avant de prendre conscience que ce n'était pas un lapsus. Je sus à cet instant que je n'étais pas un homme et que ce n'était pas un défaut. Ici, parmi ce peuple, j'avais un autre rôle, un rôle où je pouvais m'épanouir. Le seul problème, c'est que j'étais un momocou possessif. Je ne pouvais toujours pas accepter que ma petite me soit volé par un homme, sans parler de son enfant que je devrais élever comme le mien.
Mon éveil devait se voir sur mon visage, Françoise me sourit avec bienveillance.

— Tu veux vraiment être mon momocou, pour toujours ?
— Pour toujours.
— Je t'aime.
— Moi aussi.
— Viens m'embrasser.
— Je ne peux pas.
— Mais tu viens de dire que tu avais trouvé ton genre ?!
— Je ne supporterais pas que tu me trompes.

Françoise chercha des yeux l'aide d'une petite autochtone, aussi piquante que pervers.

— Mon amie, bientôt ma sœur, nous t'avons laissé l'honneur de faire ramper ton momocou hors du cercle. Je l'ai dressé pour qu'il comble tes désirs, nos désirs. Il a seulement besoin de les ressentir, pour que sa nature s'y soumette.

Françoise comprit immédiatement, elle me gratifia d'un sourire coquin. Puis sans me quitter des yeux, elle commença à onduler doucement, en suivant le fil des tam-tams. Avec la même lenteur, Tijoho caressa, son cou, ses seins, son ventre, ses cuisses.
Je n'étais pas mystique, mais j'avais vraiment l'impression ce lieu, cerné de haute falaise, au milieu d'une jungle peut-être vieille de centaine de milliers d'années, exacerbais nos instincts. Suivant des yeux les grosses mains noires, qui couraient sur la peau blanche, un sentiment ne cessait de grandir. Le sentiment qu'un peuple, pour ne pas dire une race, soumettait les hommes d'un autre peuple et volait leurs femmes. C'était plus fort que ma jalousie, semblable à un instinct de survie, qui me hurlait, que si je sortais du cercle, j'avais détruire ma race.

Les soupirs de Françoise, ses prunelles séductrices, ses cuisses écartées sur une source que je mourais d'envie de goûter. Me fit l'effet d'un appât qui causerait la destruction de ma liguée, à tel point que mes couilles m'élancèrent. La stérilisation des momocous m'avait paru si effroyable la première fois, que pas un instant, je m'étais imaginé volontaire. Maintenant, que j'avais accepté ma nature de momocou, Liazou voudra sans aucun doute me dresser pour me faire passer l'étape suivante, qui sait si Françoise ne lui prêtera pas son concours. J'avais perdu toute confiance en moi, toute confiance en ma volonté, en ma raison.

— Je me languis de toi mon momocou adoré, me dit Françoise sur un ton suave. J'ai envie de sentir ta langue sur ma chatte, de contempler tes yeux soumis à mon seul plaisir. Tu sais, au fond de moi, j'ai toujours eu envie que tu sois mien, complètement mien.

À chaque mouvement de son bassin, je voyais se dessiner le début d'un abricot au sillon rose chair. Un fruit défendu, que Françoise à l'instar d'Eve, m’encourageait à aller cueillir. Je délirais, j’essaie de m'en convaincre, mais le parallèle n'était peut-être pas si fou. Derrière les mythes et les légendes, il y avait une part de réel. Les hommes de la tribu s'interdisaient de lécher leurs femmes, ils y avaient perçu un danger, une forme de pouvoir qui pouvait les affaiblir. Je délirais bel et bien, en tout qu'a, je l’espérais. Car plus j'y pensais, plus ce fruit m’obsédait. Le danger presque palpable, me faisait l'effet d'un puissant aphrodisiaque. Je n'arrivais pas à me chasser de la tête, que la shaman s'y prenait de la même manière. Les momocous étaient attiré par un appât sexuel, si envoûtant, qu'ils arrivaient à offrir leur virilité.
L'esprit en fusion, soufflant comme un bœuf, mon cœur battait si fort que j'entendais à peine les percussions. J'eus du mal à tenir mes mains dans le dos, je me dressais avant de me retenir. Devant mon agitation, Françoise esquissa un sourire provocant. Elle leva un peu plus son bassin, m'exposant totalement sa fente luisante de nectar, de ses doigts, Tijoho me l'exposa dans toute sa beauté.
Je découvrais ma main posé hors du cercle de liane, affolé et surexcité, je posais malgré moi la deuxième. Toute la tribu commença à murmurer mon titre. J'étais à quatre pattes, les genoux encore dans le cercle. Je pouvais encore me redresser, reprendre ma position. Alors qu'avancer, c'était offrir ma propre petite amie à un autre homme. Et je le sentais, cela pouvait me conduire à offrir bien plus.

— Je suis très fière de toi, me souffla Liazou resté en retrait derrière moi. Tu vas découvrir qu'au-delà de ton cercle, un monde de merveilleux t’entend.

Sa voix douce et amicale, dénuée de malice, me fit penser à un ange qui me guidait vers la bonne direction. J'oubliais seulement, qu'il y avait aussi des anges déchus. Avançant un genou, sous les encouragements d'une tribu qui voulait son troisième momocou. Je me retrouvai vite entre deux paires de jambes, à un souffle de mon obsession.

— Oh momocou adoré, c'est vraiment ce que tu veux, être à moi, rien qu'à moi.
— Oui, oui mon amour, rien qu'à toi.
— Tu vas te soumettre à tous mes désirs ?

Je n'avais pas besoin de voir Tijoho par-dessus son épaule, pour comprendre. Je ne voulais que la voir heureuse, quitte à l'offrir à un autre.

— Oui, je te le promets.
— Prouve-le-moi, me dit-elle d'un ton joueur.
— Mon amour, je t'en supplie, laisse moi encore butiner ta fleur, laisse moi faire éclore tes pétales, laisse moi faire couler ton nectar. Pour que Tijoho te prenne ta virginité sans douleur, pour que sa bite te remplisse de plaisir.
— Tu es sorti de cercle en sachant que j'étais en pleine période d'ovulation, prendre tes responsabilités et recommence.

J'eus encore le sentiment alarmant que je m'étais fin à ma lignée, que j'ouvrais la voie vers un terrible sort. Ironiquement, c'étaient mes instincts reproducteurs qui me poussaient à prendre ce risque.

— Mon amour, je t'en supplie, laisse moi butiner ta fleur, laisse moi faire éclore tes pétales, laisse moi faire couler ton nectar. Pour que Tijoho te baise sans douleur, pour que sa bite ne te donne que du plaisir, pour que sa semence te féconde. Pour qu'il nous donne un enfant fort.
— Lèche-moi.

Sous un tonnerre d'exclamations de joie, je posais ma bouche sur le sexe brûlant. Emplissant ma bouche d'un délicieux nectar, je passais ma langue entres les lèvres intimes, sans plus me soucier de rien. J'entendis en bruit de fond nombre d'autochtones me féliciter, j'entendis même Pierre et Jean. Pourtant, entre les cuisses de Françoise, je n'entendais vraiment que ses yeux qui me disaient m'aimer plus que tout. Je lui répondais ''moi aussi'' de la même manière. Uni sans l'avoir jamais été, on était à jamais inséparable.
Le joyeux brouhaha s'estompa peu à peu, pour ne faire résonner dans le canyon, le rythme entêtant des tam-tams, annonciateur qu'une femme allait bientôt rejoindre la tribu. Je poussais ma langue dans cet étroit vagin, sans vraiment arriver à croire que Tijoho arriverait là où j'avais lamentablement échoué. Je remontais rouler ma langue sur la petite perle, avant de continuer à faire éclore les doux pétales. Haletante, Françoise m'encourageait de sa voix éteinte.
Tijoho s'allongea complètement sur le socle que bois, Françoise s’accroupit au-dessus de son bassin. Les musiciens accentuèrent encore la mélodie, la rendant presque hypnotique. Françoise n'eut rien à me commander, son corps parlait pour elle. J'empoignais le sexe de Tijoho pour le ramener à la vertical, je pouvais sentir sous mes doigts toute sa puissance. Agenouillé par terre, j'avais une vu en contre plongé sur un gland massif bavant de liquide pré-séminal sous une petite fente toute aussi mouillée. Au contact, Françoise poussa une expiration, puis elle amorça un lent mouvement d'avant en arrière. Ses lèvres intimes épousaient la courbe du casque, ils mélangeaient leur jus d'amour qui finit par couler sur mes doigts.

— Elle est aussi grosse que la tienne, gémit-elle. J'en ai tellement envie, mais j'ai aussi peur.
— Je suis là, n'ai pas peur mon amour.
— Tu ne m'en veux pas de lui offrir ma première fois ?
— Non pas du tout, je me sens très bien à ma place.
— Tu veux bien m'encourager, j'ai peur de ne pas pouvoir y arriver sans ton soutien.
— Je t'en supplie mon amour, baise avec Tijoho, j'ai très envie de te voir te balancer sur sa grosse bite.

Sous mes délirants encouragements, Françoise commença à amorcer des petits mouvements de haut en bas. Sous mes délirants encouragements, Françoise commença à amorcer des petits mouvements de haut en bas. À chaque mouvement, sa vulve avalait inexorablement la bite. Mon cœur menaçait de sortir de ma poitrine, Françoise arrivait presque à prendre toute l'épaisseur, seule la couronne résistait encore. Elle poussa plusieurs plaintes, ondula d'avant en arrière faisant presque entièrement sortir le gland d'elle, avant de le retrouver. Sa respiration comme la mienne, s'accéléra encore. Sa vulve s'étira comme jamais, pour accueillir tout le gland. Françoise poussa une expiration de soulagement, avant de s’empaler
toujours un tout petit peu plus.

— Je sens sa bite contre mon hymen, gémit-elle. Je vais offrir à Tijoho ce que je t'avais promis.
— Tu mérites d'être baisé par un homme. Je suis heureux d’assister à ta première fois.

Lizaou devait jubiler, je ressortais ce qu'elle me répétait à chaque dressage. Mais cette fois, j'y entendais une part de vérité, qui ne me faisait plus peur. Depuis mon aveu, je me sentais léger, ôté d'un poids. Je ne voulais plus que me donner corps et âme, à mon amour.

— Je t'en supplie mon amour, offre ta virginité à Tijoho.

Son visage rouge pivoine grimaça un instant, puis elle poussa un cri de douleur en s'empalant sur le pieu. Suivant une veine saillante du manche, un petit filé de sang virginal coula. Sous les acclamations d'une tribu au bord de l'émeute, Françoise attendit que la douleur reflue avant de reprendre des mouvement de bassin. Maintenant, son corps de femme voulait se faire engrosser. Suivant le rythme des percussions, sa vulve allait et venait sur la colonne de chair réclamer la précieuse semence. Les yeux clos, poussant des gémissements à chaque coup de butoir, Françoise se laissait complètement submerger par ses besoins charnels. En bon momocou, je restais agenouillé au pied du lit nuptial, les mains derrière le dos, prêt à satisfaire ses demandes.
Je croyais que dans son extase, elle m'avait oublié, mais ses yeux brillants d'un feu nouveau se posèrent sur moi.

— Je n'avais jamais imaginé à quel point c'était bon de baiser, de sentir un homme vibrer en moi.
— Je suis contant mon amour, ça te rend encore plus belle.
— Tu veux goûter un peu de mon bonheur ?
— Oui, bien sûr.

D'un mouvement, elle se libéra de l'engin visqueux, pour venir approcher de mon visage sa vulve qui reprenait sa forme originelle. Je passais avec gratitude ma langue contre sa fente, emplissant ma bouche de fluides féminin et masculin avec une note métallique, le sang virginal.
Après l'avoir détachée, Tihojo se leva sur un avant-bras pour m'observer. Suivant les acquis de mon dressage, je m’emparais de sa bite. J'avais envie de lâcher complètement prise, pour me laisser porter par les percussions. Je quittais la vulve pour prendre en bouche la bite, expirant sans retenu mon bonheur d'être sous leur domination.
Tihojo m'allongea sur la table, j'eus un moment peur qu'il veule me baiser, peur avec une pointe d'excitation. Il plaça Françoise en soixante-neuf sur moi, je relevais aussitôt la tête pour continuer à m'abreuver à sa source. Je poussais un gémissement quand en retour, elle me goba une couille. S’installant derrière Françoise, Tijoho m'obligea à lui laisser le passage. Son épaisse et longue queue s'enfonça brutalement dans le vagin, puis elle prit un rythme régulier. Sous les remous des corps, je léchais le clitoris du mieux que je pouvais. À ce traitement, Françoise ne put continuer sur mes couilles. Elle hurlait presque de bonheur, je la sentais au bord de l'orgasme. Passant dans la position accroupie, les mains enstérant des hanches, Tijolo se mit à la pilonner durement un moment, avant de s'arrêter. Sortant sa bite perlant de nectar, je devançais ses désirs en tendant le cou pour la sucer comme un sucre d'orge. Il recommença une dizaine de fois, me rendant complètement accro à ce petit jeu.

— Je vais venir, gémit Françoise à bout de souffle. Mon amour, ça vient, ça vient.

Je roulais ma langue sur son clitoris plus dur que de la pierre, pendant que Tijoho au-dessus de moi la pilonnait en poussant des râles de plus en plus rapprochés. À un énième coup de butoir, Tijoho resta enfoncer en Françoise. Ils poussèrent de concert un cris libérateur. Je sentis distinctement le gourdin décharger violemment sa semence, autant que Françoise qui se tendit pour l’accueillir.
Assourdis par ma propre respiration, je regardais les sexes unis, Tijoho et Françoise restèrent immobile pour savourer cet incroyable moment.
Quand enfin, ils se désunirent, je levais la tête pour lécher avec plaisir une vulve remplie de foutre. Françoise se redressa, pour que je n'en perde pas une goutte.

— Mon momocou adoré, tu aimes le sperme à ce point.

Esclave de mes pulsions, elles avaient compris à force de dressage, qu'avaler la semence étaient la seule voie possible vers la jouissance. Sauf que cette fois, ce n'est pas Liazou qui vint s'occuper de me faire jouir par le cul. J'étais bien trop saoul et épuisé pour me souvenir de tout, mais durant la cérémonie, Tijoho arriva à ses fins, sans que j'arrive à m'en plaindre. Même en se faisant sodomiser par un homme, sous les yeux de sa petite amie, de ses amis et d'une quarantaine d'autochtones, seule le plaisir comptait. Tijoho avait été à la hauteur.

Je dormis quasi deux jours entiers pour me remettre de la cérémonie. Je me réveillais au camp, dans la hutte des femmes, ce lieu interdit aux hommes. À tête reposée, j'eus énormément de mal à faire face à toutes les femmes qui me scrutaient. Puis trouvant Françoise, je me réfugiais dans ses bras pour pleurer sur mon rêve brisé. Je n'étais pas un homme, mais bien un momocou. Françoise, Katharina, les deux femmes qui faisaient battre mon cœur, surent me consoler si bien de ma désillusion. Que le lendemain j'arborais le même sourire que Jean et Pierre, celui des momocous heureux de l'être.  Je ne savais pas encore si j'avais repartir à la fin des vacances, ou rester avec mes amis prendre une année sabbatique.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

Anonyme
juste une histoire interminable moche et raciste mais il as place a faire mieux
Posté le 8/11/2023


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