Histoire Erotique

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Pour l'amour de son prochain 11

Les deux des trois couples d'amis commencent à adopter les us et coutumes d'une tribu première au coeur de la jungle de Congo. Le dernier couple va devoir choisir entre donner de sa personne ou rentrer en France.

Proposée le 26/10/2023 par cerisemoche

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Thème: Homme dominé
Personnages: Groupes
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Fantasme


Correction d'AlexisPC, merci.

Au milieu de la jungle gabonaise, en pleine nuit, sous l'éclat d'une lune quasi-pleine, l'atmosphère du grand canyon devenait électrique. Les joueurs de tam-tams faisaient résonner une mélodie qui enivrait l'esprit aussi bien que les gourdes d'alcool qui passaient de main en main. La tribu en demi-cercle tournait vers d'Anna, de Pierre et de Makirou amorça une danse statique, buste en avant, jambes fléchis, ils poussaient de concert de brefs cris annonciateurs d'un tournant dans la cérémonie. Nu, suspendu par les poignets à un grand arbre avec Françoise qui avait encore sa culotte, on regardait impuissant la cérémonie transformer nos amis en bêtes assoiffés de plaisir. Tous les deux agenouillés devant Makirou, les avants bras attachés l'un à l'autre dans le dos pour Anna, les mains retenues l'une à l'autre dans le dos pour Pierre. Ils se disputaient la colonne d'ébène en poussant des expirations d'envies, de frustrations, de folies.


Les cris secs, se rapprochèrent comme un roulement de tambour. La quarantaine d’autochtones commençaient à être en transe, ruisselant de sueurs, ils se déhanchaient violemment avant de se contracter un instant pour pousser leurs cris. Puis tous se turent. Quatre hommes qui portaient sur leurs épaules ce qui pourrait s'apparenter à un lit nuptial surgirent des ténèbres. D'un seul bloc d'un bois sombre, qui devait peser dans les 200 kilos, plutôt ovale d'un rayon d'un mètre de long pour la partie la plus longue et de moitié moins pour la partie la plus courte. Le dessus était poli, le côté sculpté de motifs étranges. Les quatre hommes le déposèrent entre mes amis et moi. Encore une fois, la tribu voulait que je ne manque pas une miette de la cérémonie. Pour me donner envie ou me faire peur, les deux sentiments me frappaient, tant ils faisaient resurgir les souvenirs de la première cérémonie. Sur ce même lit, Maria avait fini par laisser libre cours à ses plus bas instincts, et au diable les conséquences.


Anna et Pierre eurent la même réaction que moi, ils regardèrent avec un mélange d’inquiétude et d'excitation le lit nuptial. Makirou ramena Anna à lui, il passe tendrement une main sur sa joue en affichant son sourire ravageur. Puis sans la quitter des yeux, il vint s’asseoir sur le bloc de bois, l'invitant tacitement à le rejoindre.


— Non, gémit-elle. Non, je ne peux pas...



Haletante, Anna eut un moment de flottement, son regard se porta sur le sexe dressé dont la lune faisait luire le gland comme une promesse d'un instance plaisir, mais aussi d'un risque de grossesse inconcevable. Le rythme des tam-tams, la pression de la tribu, mais plus que tout ses implacables instincts poussèrent Anna à dire une chose et à faire le contraire. Posant un genou sur le lit nuptial presque contre son grès, elle poussa un soupir aux grosses mains qui la prirent à la taille. Makirou la plaça dos à lui, les jambes grandes ouvertes passées de chaque côté de ses cuisses. Pierre à leurs pieds n'y trouva rien à dire, il s'était un peu rebellé au début de la cérémonie, voulant garder Anna que pour lui. Mais maintenant, dans son état, je doutais qu'il rétiaire, Batanda qui s'était approché avec une grosse gourde à l'épaulé s'en assura.


— Mon petit chien, je suis très fière de toi. Tu as gardé les mains dans le dos, je sais que ça a été très dur.

— J'ai failli craquer plusieurs fois, dit-il avant prendre le bec en bouche pour s'enivrer de plus belle d'alcool.

— Mais tu ne voulais pas me faire de la peine, merci. Maintenant, je vais te demander quelque chose de plus dur encore. Je veux que tu aides Makirou à engrosser ta femme, je veux que tu sois leur momocou, et en tant que tel, que tu les mettes dans les meilleurs conditions.


Le souffle court, les yeux brillants de larmes, Pierre fit non de la tête. Une dernière parcelle de dignité vivait encore en lui. Il ne voulait pas devenir un cocu volontaire.

— Quand tu seras parfait, reprit Batanda d'une voix suave. Tu pourras me baiser, tu pourras toutes nous baiser. Mais pour cela, tu dois abandonner ta femme aux hommes de la tribu, démontrer que tu es un bon momocou. Tu veux être un bon momocou ?

— Oui, Batanda.

— Je t'ai tout appris, tu sais ce que tu dois faire pour rendre un couple heureux. Rends-moi encore fière de toi.



Déchiré entre son amour et son devoir, Pierre pressa ses lèvres sur un genou d'Anna, fermant les yeux des larmes roulèrent sur ses joues. Puis ayant tranché, il leva son regard de Cocker vers les amants en devenir.


— Anna, je t'aime, je veux te voir heureuse. Pour cette nuit, comme pour les autres, je veux être à tes côtés en tant que momocou. Je t'en supplie mon amour, laisse moi faire éclore tes doux pétales, laisse moi faire couler ton nectar, pour que tu t'unisses avec Makirou dans le plus grand des plaisirs.

— Tu ne sais pas ce que tu dis, je n'ai aucune intention de me faire engrosser ! Ne me touche pas...


Avec la même ferveur qu'il avait parlé, Pierre baisa le tibia d'Anna, descendit sur le gracieux pied, pris le gros orteil en bouche. Se laissant faire, Anna poussa une plainte en faisant non de la tête. Malgré tout, son corps, perlé de sueur, réclamait d'être caressé. Finissant par donner son pied, elle expira son bonheur avec régularité. S'appuyant contre les muscles secs, elle releva la tête vers Makirou. Celui-ci se pencha par-dessus une épaule, un baiser sauvage suivit. Anna ne tarda pas à onduler du bassin en poussant d'autres gémissements, ses fesses cherchaient sans succès la queue plaquée dans ses reins.


Liazou m’ayant quittée depuis un moment, suspendu à ma branche, je bouillais de frustration devant la scène obscène. Je fus heureux que Françoise, malgré notre différend, revienne se lover contre moi. Elle fit la même chose que son amie, frottant son fessier contre ma queue, je la rejoignais de mouvements de reins.


— Ta bite est monstrueuse, me souffla-t-elle. Mais j'ai une de ses envies de la sentir en moi.


C'était un terme affectueux, qu'elle employait quelques fois à cause de sa longueur, mais surtout de son épaisseur qui m'empêchait de la pénétrer. Je lui répondais cette même envie presque vitale en lui suçais le cou. Je voulais tout autant qu'elle perdre ma virginité, mais dans cette société tribal, ça m'était impossible.


Rompant le baiser, Makirou s'allongea sur le bloc de bois, les bras le long du corps. Anna à cheval sur ses cuisses, porta son regard sur la foule environnante. Les multiples yeux concupiscents, les corps tendus vers l'accouplement, les mouvements de danse parfois secs, par fois doux comme l'amour. Tout la poussait vers l'acte final de la cérémonie, les joueurs de tam-tams accentuèrent encore le courant érotique, voire bestial qui parcourait le canyon. Les lourdes percussions entraînaient Anna malgré elle, la faisant onduler en rythme, reculant peu à peu sur l'objet qui l’obsédait.


— C'est bien mon amour, lui dit Pierre. Laisse-toi guider par ta nature de femme, va vers l'homme que tu mérites.


Tendrement, il lui souleva un mollet pour le replier sous la cuisse. Se laissant faire, Anna se retrouva agenouillée sur le socle de bois. Ses mouvements de bassin la firent reculer sur Makirou, elle poussa soupir en pressant sa vulve sur la colonne d'ébène.


— Non, non, je ne veux pas, gémit-elle.

Mais possédée par une force qui la dépassait, Anna continua à coulisser son sexe contre celui de Makirou. Agenouillé au pied du bloc de bois, Pierre baisa les couilles velues, comme pour bénir la semence qui allait engrosser sa petite amie. Puis il en goba une en courant ses mains sur les cuisses d'Anna qui reprit ses vaines pensées.


— C'est de la folie... Je ne peux pas être mère... Pierre... Makirou... Arrêtez... Arrêtez...


Ils ne faisaient rien ou presque, Anna était la plus active. Elle ne pouvait s’empêcher de faire aller et venir sa vulve contre l'engin trempé de sa cyprine. Peu à peu, à chaque mouvement de bassin, Anna cherchait à la mettre à le vertical.


— Mon amour, lui dit Pierre. Ordonne et je tiendrais la bite de Makirou pour que tu t'y empaler.

— Mais tais-toi donc ! Tu es fou, tu es complètement fou.

— Je suis fou de toi, je veux te servir pour toujours.


Anna détourna la tête en fermant les yeux, elle voulait se reprendre ainsi, mais le contacte du sexe de Makirou était bien trop attirant. Poussant des plaintes sous les percussions et le brouhaha de la tribu, elle finit par demander ce que son corps en feu réclamait.


— Pierre, je n'en peux plus, lèche moi, lèche moi la chatte !

— Attends, intervint Batanda.



La jeune autochtone s'approcha, elle frôla du bout des doigts un sein d'Anna au mamelon dressé, remonta sur son cou palpitant pour lui faire tourner la tête dans sa direction. Anna à cheval sur Makirou, les avants bras retenus l'un à l'autre dans son dos, la regardait fiévreusement. Batanda debout, posa son autre main dans les cheveux de Pierre, elle tira sans douceur sa tête en arrière.


— Momocou, cette nuit sous la bienveillance de nos esprits protecteurs. Tu vas amener cette femme que tu ne méritais pas vers l'union créatrice. Tu élèveras son enfant comme le tien, ni Makirou, ni aucun homme qui aura eu les faveurs d'Anna ne te le contestera. Prends garde à ne pas la faire jouir, laisse à Makoura le faire de sa queue.

— Oui, tu peux me faire confiance.

— Pierre, gémit Anna, pour un ultime réveille. Pierre, si tu t'y mets, je ne pourrais pas résister plus longtemps. Je t'en prie, fait moi jouir, maintenant, vite, vite.



Loin de recouvrer ses esprits, Pierre avait clairement pris à bras-le-corps son nouveau statu de momocou. Il baisa l'intérieur d'une cuisse de sa petite amie, fit courir sa langue sur les pourtours des grandes lèvres en se délectant du nectar. Par un petit jeu pervers, il obligea Anna à lever toujours plus son bassin pour trouver cette bouche qui lui échappait. Empoignant l'engin de Makoura, Pierre le mit à la vertical, Anna poussa un soupir au gland qui appuya dangereusement contre ses lèvres intimes. Elle pouvait reculer le bassin, quitter le bloc de bois, arrêter la cérémonie. Je me retenais de le lui crier, mais je lus dans ses yeux qu'une bête assoiffée de désir la possédait presque entièrement. Elle resta au-dessus de la colonne d'ébène, pressant sons sexe sans s'y empaler, pour combien de temps encore.


Tenant toujours l'engin à la vertical, Pierre trouva une petite perle à susurrer, de sa main libre, il caressa un sein. S'accordant avec les tam-tams, Anna poussait des gémissements réguliers, yeux clos, elle se laissait partir à la dérive. Derrière elle, en demi-cercle, la tribu qui se déhanchait me faisait penser à des ombres prêtes à l’engloutir dans la luxure.

Anna n'était pas la seule à se métamorphoser, Françoise depuis peu poussait des plaintes en frottant rudement ses fesses contre ma queue, sa culotte commençait à m’irriter. Elle poussa quasi un grognement quand je reculais le bassin.


— Ta culotte me fait mal, soufflai-je.

— Je veux la sentir, encore un peu s'il te plaît.



Liazou, qui ne perdait jamais une occasion de m'humilier, passa le bout de ses doigts le long de mon échine en s'adressant à Françoise d'une voix malicieuse.


— Je pourrais te débarrasser de ta culotte, et faire passer la queue entre tes cuisses, à l'horizontale bien sûr.

— Merci Liazou !

— Doucement, rit-elle. Avant, j'aimerais que tu plies à ta volonté, ton momocou que tu as a confondu avec un homme. Fais-lui avouer sa vraie nature !

— Allez, mon amour, me dit Françoise sans hésiter. Fais-lui plaisir, tu sais bien que ce n'est qu'une taquinerie, tu resteras mon homme.


Cette caresse était aussi risquée qu'excitante, si par malheur elle parvenait à s'y empaler, je ne donnais pas cher de ma peau. Néanmoins, voyant tout le plaisir qu'Anna et Makirou prenaient, je ravalais ma fierté.


— J'avoue, j'ai une nature de momocou. Tu es contente Liazou !

— Pas encore, mais ça va venir. Françoise, maintenant demande lui de t'avouer que ça lui ferait très plaisir de te voir être engrosser par un homme.


Passant devant nous, Liazou caressa avec la même douceur les courbes des seins. Françoise bascula sa tête sur mon épaule en poussant un soupir. Elle était à fleur de peau, un rien pouvait la faire basculer dans l’extase, et dans cette état je la savais féroce, sans pitié aucune.


— Joue le jeu, me souffla-t-elle.

— Je ne peux pas dire ça ...

— Mais si tu le peux, ce ne sont que des mots.

— Non…

— Eric, j'ai bien accepté que tu puisses choisir Katharina pour femme. Moi je ne te demande que de faire semblant, alors avoue !

— Pour t'aider, reprit Liazou. Regarde ton ami, qui met tant de passion à sa tâche. Ose dire que tu n'aimerais pas être à sa place.



Des feux furent allumés non loin de l'étrange lit nuptial, les flammes alliaient au clair de lune me permis de bien voir l'évolution de la cérémonie. Agenouillé entre les deux paires de jambes, poussant des expirations de contentement, Pierre masturbait l'engin de Makirou et juste au-dessus roulait sa langue contre le clitoris d'Anna. Celle-ci suivant le lent rythme des percussions, laissait maintenant ses lèvres intimes épouser le pieu dressé. Blanches à l'intérieur rose chair, elles allaient et venaient sur le casque noir, s'y enfonçant toujours un peu plus. La peur d'être mère ne tenait qu'à un fil, Anna se raccrochait à l'espoir de jouir avant l'irréparable. Pierre qui la connaissait par cœur, ralentissait les coups de langue à chaque fois qu'il la sentait au bord de l'orgasme. J'étais tant médusé par la scène de torture que j'en oubliais, Françoise et Liazou. La première reprit d'un ton joueur.

— Mon amour, de quoi as-tu peur ? Si tu es sûr d'être à la hauteur le moment venu, tu peux bien avouer pour faire plaisir à Liazou. Si c'est le contraire, je ne cesserai pas pour autant de t'aimer.


J'étais en feu et à demi saoul, je voulais vraiment sentir sa vulve contre mon manche, je fantasmais à beaucoup plus. Puis une petite voix me disait qu'ayant pris la ferme décision de ne pas participer à cette cérémonie, je pouvais avouer n’importe-quoi, jamais ça ne se produirait.


— J'avoue... J'avoue que ça me ferait très de te voir engrosser par un homme.

— C'est vrai mon amour ?


J'eus le tournis tant le ton de la réponse semblait ravis, Françoise était toute aussi excitée et saoul que moi, elle avait parlé avec son cœur. Je réalisais qu'à sa place j'aurais été plus que ravis, un nombre d'hommes illimités, jeunes, taillé dans du marbre, endurant. Comment résister à cette tentation qui plus est, quand son propre petit copain était parti prenante. 


— Bien sûr que c'est vrai, répondit Liazou en lui descendant la culotte aux chevilles. Il lui faut simplement un peu plus de temps que ses amis pour comprendre que sa place est agenouillé entre tes cuisses pendant qu'un homme te baise.


Sur notre flanc droit, Liazou passa sa main entre les jambes de Françoise pour venir m'agripper les couilles, à son sourire mauvais, je savais qu'elle n'en avait pas fini avec moi.


— Maria et ses sœurs de cérémonie ont réussi à faire réfléchir Jean sur tous les biens faits à devenir un momocou parfait. Je ne doute pas qu'elles arrivent avant la nouvelle saison à le convaincre d'abandonner sa faible semence à notre shamane.



Je tombais des nues à cette révélation. Je cherchais des yeux Jean qui était non loin des joueurs de tam-tams. Un grand sourire aux lèvres, il tapait des mains en regardant avec intérêt Makirou, Anna et Pierre. Après notre promesse de tout se dire, lui aussi m'avait caché la possible stérilisation des momocous. Un deuxième ami bon pour un séjour en hôpital psychiatrique, purée nos vacances partaient complètement en vrille !


Malgré le choc, je ne pus m’empêcher de retrouver des yeux les trois protagonistes. Sur sa monture d'ébène, Anna faisait presque disparaître tout le gland dans son vagin. Ses lèvres distendues, visseuse de liquide pré-séminal, allaient d'avant en arrière en se retenant Dieu sait comment de ne pas s'y empaler. Pierre léchait maintenant le manche trempé de cyprine, il s'amusait de temps à autre à tirer l'engin vers lui pour sucer avidement le gland, pendant qu'Anna se morfondait de la perte de son contact. Le pire, c'est que Pierre la couvait d'un hardant regard, celui qu'on a pour la femme qu'on aime. Aucun doute possible, il voulait de tout son cœur la voir engrosser par Makirou. Autour d'eux, la tribu commençait à scander dans leur langue le mot ''femme''. Encore une fois, après avoir soumis un étranger, la tribu allait lui voler sa femme. Anna résistait encore, mais je savais qu'elle leur appartenait déjà. Perlée de sueur, haletante, elle avait le visage rougi comme jamais, ses seins avaient pris légèrement du volume, ses mamelons pointaient, son bassin était pris de mouvement saccadé. Je la sentais à bout de force, Anna luttait avec elle-même depuis bien trop longtemps. En bon momocou, Pierre porta le coup de grâce.


— Anna, tu es magnifique, lui dit-il avec ferveur. Je suis avec toi pour toujours, tu n'as pas à avoir peur, laisse-toi aller sur la bite de Makirou, tu vas prendre énormément de plaisir.

— Je ne veux pas tomber enceinte, gémit-elle.

— Tu es faite pour être mère.
— Pierre...

— Laisse-toi aller, ne pense plus à rien, je suis là ma déesse.


Anna obéie, sans quitter les yeux de Pierre, d'un mouvement de bassin, elle avala complètement le gland de Makirou. Sa vulve étirée avança doucement sur le manche d'ébène, Pierre retira sa main pour lui permettre de descendre jusqu'aux couilles. La tribu poussa de concert un cri de victoire, avant d'entamer une danse plus rythmée. Empalée sur son élu, un sourire extatique aux lèvres, Anna resta un instant immobile, savourant la virilité en elle qui l'avait obsédé jusqu'à la folie. Puis suivant la mélodie entraînante des percussions, elle amorça un va-et-vient en poussant de la voix. Maître de lui-même, Makirou se releva sur les coudes pour admirer comme moi cette déesse commencée à se déchaîner. Ses seins se balançaient avec toujours plus de force, Anna se décrochait presque entièrement de l'engin avant de venir claquer ses fesses sur le bassin de son amant. Pendant que Pierre le nez sous l'union, courait ses mains sur son ventre, ses hanches, ses cuisses.


— Tu es si belle, lui dit-il avec la même ferveur. Je t'aime tellement, je suis si heureux d'être à tes côtés.

— Moi aussi, je t'aime.


Sous le joyeux brouhaha, ils continuèrent à s'échanger des mots doux, si je fermais les yeux, j'aurais pu croire qu'ils baisaient. Mais non, Pierre avait offert sa propre petite amie à un autre homme, j'en étais à la fois choqué et excité. Aux expirations de Françoise, qui ondulait contre moi, je devinais qu'elle n'était qu'exciter, peut-être même envieuse. Notre retour en France devenait vital. Continuant à me malaxer les couilles, Liazou me laissa m'enivrer encore un peu de la scène obscène avant de revenir à la charge de sa piquante langue.


— Eric, tu as envie de baiser ?


La question se passait de réponse, sans la corde attachée à mes poignets qui me suspendait une branche, j'aurais déjà fléchi les jambes et au diable les conséquences. Les fesses nues de Françoise qui cherchaient ma queue coincée contre ses reins me rendaient dingue, je voulais la baiser, comme Makirou baisait Anna. Sans la détacher, Makirou l'avait mise à genoux face contre terre. Accroupis sur le bloc de bois, la tenant fermement par les hanches, il la pilonnait tantôt violemment, tantôt tendrement. Pierre passait ses doigts dans les cheveux d'Anna, en continuant à délirer sur son amour éternel, sa fierté d'être son momocou, son bonheur de la contempler.


— Ne m'oblige pas à répéter.

— Oui, bien sûr que oui !


En un tour de main, Liazou fit passer ma queue entre les cuisses de Françoise. En sentant contre mon manche de douce lèvres brûlantes de désir, une bouffée de chaleur me comprima le torse. Suffocant, je n'arrivais pas à m’empêcher de donner des coups de reins, qui accentuaient encore ma frustration. Ce n'était pas le qu'à de Françoise, contrairement à mon gland qui ne trouvait que de l'air, sa vulve courait contre de l'acier couru de grosses veines. La tête reposée sur mon épaule, elle poussa des soupirs réguliers en regardant son amie s'enfoncer davantage dans la luxure. Maintenant sur le dos, Anna accueillait entre ses cuisses la fougue de son amant, Pierre pencher au dessus d'elle lui donner un baisé inversé.


Pendant que Françoise vibrait contre ma queue, Liazou sur notre flanc, retrouva mes couilles à malaxer, c'était mieux que rien. Elle me lécha l'aisselle avant de reprendre de sa voix malicieuse.


— Françoise, mon amie, bientôt ma sœur, c'est le moment d'essayer de le convaincre du bien fait à devenir un momocou parfait.

Malgré mon état, je me figeais, Liazou venait d’insinuer que Françoise à l'instar de mes amis, m'avait caché la stérilisation des momocous. Ce qui, je le devinais à présent, était la suite normale pour ceux destinés à dormir avec les femmes.


— Liazou, répondit-elle entre deux soupirs. Je ne pourrais jamais lui parler de ça ...

— Mais si, Eric a déjà emprunté le chemin des momocous, tu n'auras qu'à lui tenir la main pour l'accompagner jusqu'au bout.

— Je n'oserais pas.

— Tu oseras, et tu y prendras plaisir, fais moi confiance.


J'avais l'impression d'être invisible, elles parlaient de moi comme si… Comme si j'étais déjà un momocou, inférieur aux femmes, ma colère bondit.


— Françoise, dégage ! On parlera de tout ça après la cérémonie.



De ce que me permettait la corde, je reculais les fesses de quelques centimètres. Loin de m'obéir Françoise suivit le mouvement.


— Mon amour, ne t'énerve pas. Si je ne t'ai rien dit, c'est parce que je sais que tu vas réussir l'épreuve. Tant pour me garder, que pour Katharina.


Dès qu'elle évoquait cette sublime rouquine, la honte m'envahissait. J'avais eu tort de lui demander l'impossible, même si les coutumes triballent le permettaient, je n'aurais jamais dû sauter sur l'occasion comme un mort de faim. Déboussolé par mes émotions qui s'étaient toutes donné rendez-vous en même temps, Liazou s'engouffra aussitôt dans la brèche.


— Françoise, tu veux que je te démontre maintenant vers quoi sa nature penche ?

— Non, criais-je effrayé.

— N'aie pas peur, tu ne seras pas éprouvé cette nuit, rit Liazou. Nos esprits protecteurs ne jugent jamais plus d'un garçon par cérémonie.


Elle avait lu en moi avec une telle facilité, le cœur à tout rompre, je cherchais mes mots pour sauver les apparences.


— Je... Je n'ai pas peur.


Françoise me baisa le cou, comme pour me rassurer.


— Homme ou momocou, je te promets que tu resteras le même pour mon cœur.

— Merci, bredouillais-je.

— Il en sera de même pour toi, lui dit Liazou. Quand tu te feras baiser sous ses yeux, il continuera à t'aimer. À présent, laisse-moi te montrer sa nature.


Encore une fois, je taisais mon intention de refuser d'être éprouvé, et sans moi, Françoise ne le sera pas non plus. Me mordillant une épaule, Liazou de la pulpe de son index parti de ma nuque, descendit doucement le long de mon échine, s'enfonça dans ma raie des fesses, pour se poser sur ma rondelle. Malgré l'exquis frisson qui en découla, je me retins de lever la croupe, comme je l'avais fait tant de fois pendant mon dressage.
Pendant que Liazou jouait adroitement ses doigts sur mes couilles et mon cul, que Françoise brûlante de fièvre ondulait sur mon manche, je restais médusé par le trio. Les amants étaient maintenant debout sur le socle de bois, l'un derrière autre. Quasi-face à moi, Anna une jambe en appuis l'autre repliée tenue par Makirou, resplendissait de bonheur. A chaque coup de butoir, elle poussait un petit cris qui sonnait à mes oreilles comme une injonction à continuer. En bon momocou, Pierre attendait agenouillé à leurs pieds. De temps en temps, Makirou ressortait sa queue visqueuse, Pierre alors le suçait comme un sucre d'orge en poussant des soupirs qui me mortifiaient, mon ami de toujours avait perdu la tête. 



— Tu voudrais bien que je te sodomise, me murmura Liazou.


Depuis peu, je n'arrivais plus à le retenir de lever les fesses au doigt qui énervait mon anus. Plus d'un mois à ne jouir que comme ça m'avait rendu accro. Je savais ce que je devais dire, je crus pouvoir tenir ma langue, mais les mots sortirent tout seul.


— Je t'en supplie Liazou, enfonce ton doigt.

— Tu ne veux pas jouir comme un homme cette fois, en baisant ta femme ?



Françoise qui se dodelinait contre moi me rendait tout aussi dingue que les frasques de mes amis. J'étais plus grand qu'elle, ma queue, trempée de sa mouille, ne pouvait pointer que vers le sol, sans quoi je l'aurai baisé depuis longtemps.


— Je ne rêve que de ça.


Une ombre passa à la périphérie de ma vision, sans doute une des dernières vierges en mal d'hommes qui rôdait dans mon dos depuis le début de la cérémonie. Elle avait posé quelque chose au sol, Françoise y monta et se retrouva à ma taille. Je retenais mon souffle, la pression à l’intérieur de mon torse s'intensifia à m'en faire mal, ma queue quasi à l'horizontale palpita. Françoise n'avait qu'à glisser sa vulve jusqu'à mon gland, lever les fesses pour me libérer du brasillé qui me consumait. Mon corps était encore plus rapide que mon esprit, je m’aperçus que j'avais déjà reculé le bassin au maximum de ce que me permettait la corde. Hélas, ma queue était encore trop longue pour ne serait-ce qu'effleurer du gland les lèvres intimes appuyées contre mon manche.


— Mon amour, dis-je suppliant. Réessayons, réessayons encore une fois.


Je risquais ma vie, mais je m'en contrefichais, je voulais la posséder, j'étais un homme quoi qu'en dise la tribu. Françoise poussa une plainte, je compris alors que l'ombre n'était pas partie, elle était accroupie devant elle, pour empêcher son bassin de faire le même mouvement instinctif que moi.


— Tu veux le tuer, s’esclaffa Liazou.

— Oh, mon Dieu, répondit Françoise qui prit la mesure de son geste. Je suis désolé Eric, j'avais tellement envie de te sentir en moi. J'étais sûr que cette fois ...

— Moi aussi.


On poussa en même temps une expiration de déception, notre virginité n'avait jamais été aussi dure à porter. Un vrai supplice qui nous amenait vers la même folie qui avait emporté Maria, Jean, Anna et Pierre.

— Françoise, dit Liazou d'une voix mielleuse. Je te laisserais bien t'empaler sur ce sacré gourdin, mais tant que ces boules chargées de faible semence existe, c'est impossible. Pourquoi ne pas essayer de convaincre ton imposteur d'homme de s'en débarrasser ?


Haletante, Françoise enfouit son visage dans mon cou. Elle resta ainsi un instant à me couvrir de baisés avant de trouver le courage de lever la tête vers moi. Ses longs cheveux, collés de sueur, encadraient son beau visage rougi d'un instance désir. Mon cœur se gonfla de bonheur à ses yeux amoureux posés sur moi, elle me fit un grand sourit en comprenant que c'était réciproque. On s'aimait éperdument, rien ne pourrait changer cela.


— Mon amour, me dit-elle le souffle court. Je sais bien que tu veux être un homme, mais si ta nature était autre. Tu veux que je te révèle comment se passe la transition des momocous ?


Sa voix avait pris une teinte suave, la teinte de la tentation. Coïncidence ou désir encore inavoué, ma queue en palpita. Françoise ne pouvait pas passer à côté, une lueur de perversité brilla dans son regard, elle reprit avec plus d'assurance.


— Regarde Pierre, n'était-il pas heureux d'avoir enfin trouvé son rôle sexué ?



En effet, il avait l'air d'être sur un petit nuage. Allongé sur le bloc de bois, Pierre était en soixante-neuf avec Anna. Il lui susurrait le clitoris pendant que Makirou debout faisait aller et venir sa colonne d’ébène dans le vagin. Quand Anna, la tête reposée sur sa cuisse reprenait la culbute de son bassin, il reportait sa fougue sur les couilles de Makirou, en continuant à pousser ses expirations qui maintenant me troublaient.


— C'est vrai, murmurais-je.

— Si telle est ta nature, toi aussi, tu pourras accéder à ce bonheur. Tu seras soumis aux femmes, mais rassure-toi, j'aurais la primauté, je te protégerais de leurs excès.

— Même de moi, me dit Liazou. À moins que mes excès te plaisent ?


Elle m'enfonça un deuxième doigt, pour venir tourner autour de ma prostate. Le plaisir qui en découla me fit un bien fou, je ne pouvais mentir au risque qu'elle arrête.


— Oui, ça me plaît beaucoup.

— Tu vois Françoise, il commence à être raisonnable. Raconte-lui ce qui va se passer après sa cérémonie.

— Tu l'as déjà constaté avec Jean. Tu seras traité comme un roi, on te dorlotera nuit et jour. Tu n'auras rien à faire qu'à nous aimer. Bien que tu sois inférieur, les hommes ne te manqueront jamais de respect. Au contraire, ils t'offriront le meilleur de leurs prise.


Je savais déjà tout ça, depuis qu'il était devenu un momocou Jean arborait le sourire d'un homme comblé. Le sacrifice qu'il avait dû faire pour cela, me paraissait très cher payé. Mais en cette nuit, dans ce lieu qui me paraissait surnaturel, j'en viens pour la première fois à envier sa position. Pensant à Françoise, ce sentiment fut chassé par la jalousie. Jamais je ne pourrais laisser un homme me la voler.


— Continue Françoise, souffla Liazou. Donne-lui envie de devenir un momocou parfait.

— Mon amour, tu dois d'abord savoir que rien ne te sera imposé, tu pourras rester imparfait, tu as compris ?

— Oui.


Ce que je comprenais surtout, c'est que Françoise s'était déjà faite à l'idée que je sois un momocou. Pire encore, j'avais l'impression qu'à la perspective que je devienne parfait, elle mouillait de plus belle.


— Une fois par an, les sept tribus amènent à la shamane leurs momocous. Ceux qui veulent faire leur transition sont invités à boire un élixir qui neutralise leur fécondité.

— Pour toujours, me souffla Liazou en serrant mes couilles.


Un frisson d'horreur me parcourut l'échine, néanmoins Liazou soufflait le froid d'une main pour souffler le chaud de l'autre. Ses deux doigts malaxèrent enfin ma prostate.


— Je t'en supplie Liazou, continue.

— Tu vois Françoise, vers quoi il penche ?


Bien que devant moi, Françoise n'eut pas de mal à deviner qu'elle me sodomisait. Elle répondit affirmativement en soupirant, avant de reprendre péniblement tant elle était dans tous ses états.


— Mon amour, cela ne va pas seulement te stériliser. Progressivement, tu vas avoir des changements physiques. Ta pilosité va considérablement se réduire, ta peau va devenir plus douce. Tu vas grossir, surtout des fesses. En même temps que ton scrotum va s’atrophier, tes couilles…

— Arrête, dis-je implorant. On dirait que tu le souhaites ?!



J'espérais me tromper, mais à sa voix vibrante d'émotion, aux soupirs qui ponctuaient chacune de ses phrases, à sa douce et brûlante vulve qui coulissait inlassablement sur mon manche. J'en vins à penser à l'impensable, elle était très excitée à l'idée que je devienne un momocou parfait. Liazou ne me laissa pas le temps de la calmer, un troisième doigt m'écarta la rondelle. Je poussais un geignement, laissant le champ livre à Françoise de poursuivre.


— Je ne souhaite que ton bonheur, si la transition te permet de l'atteindre, je t'y aiderais de tout mon cœur.

— Je t'assure que je veux être un homme, ton homme.

— Pourtant, ce que je te raconte a fait plusieurs fois palpiter ta queue, je l'ai très bien senti.

— C'est à cause de la cérémonie.


J'aurais voulu ne plus qu'entendre le murmure des tam-tams, le crépitement des feux, la faune nocturne et les expirations des amants. Allongés sur leurs flancs, Makirou prenait tendrement Anna en cuillère, celle-ci la tête calée sur un puissant bras, savourait cette douceur, d'autant plus que Pierre lui suçait un mamelon en baladant ses mains sur son corps. La tribu était au diapason, la danse était aussi douce qu'un ballet. Mais Françoise était bien trop ivre d'alcool et de désir pour refermer la porte qu'elle avait entre ouverte.


— Ce n'est pas la transition qui t'effraye, mais ce qu'on pensera de toi, si tu laissais libre cours à ta nature.


Cela paraissait incongru avec Liazou aux premières loges, à me doigter d'une main et jouer avec mes couilles de l'autre. Sans parler des frasques du trio à deux pas, mais je ne pouvais plus lui cacher ce que j'avais sur le cœur.


— Ce qui m'effraye le plus, c'est que tu me trompes, je ne le supporterais pas, rien que d'y penser mon estomac se tord de douleur. Je sais bien qu'en voulant choisir Katharina pour femme, c'est exactement ce que je t'aurais infligé. J'ai été un vrai con, tu as dû beaucoup en souffrir, je te demande pardon.


Son visage s'illumina, elle me décocha son plus beau sourire, des larmes roulèrent sur ses joues.


— Je t'aime, je t'aime tellement.

— Moi aussi, tu me pardonneras un jour ?

— Tu es déjà tout pardonné !


Mes sinus me piquèrent, je ne savais pas que je pouvais aussi pleurer de joie. Je me sentis léger, tout allait reprendre son cours normal, d'ici peu, on retournera en France comme on l'avait quitté, amoureux et vierge. J'essayais de ne pas penser à Katharina, ni à la chercher dans la foule, sans quoi j'allais pleurer de chagrin. On ne pourrait jamais être ensemble.


On resta Françoise et moi un moment l'un contre l'autre, vibrant de ce pur moment de bonheur, en contemplant nos amis s'aimer à leur façon. Puis je la sentis reprendre ses mouvements de bassin, Liazou suivit le mouvement de ses doigts. Elles n'en avaient pas fini avec moi, j'avais crié victoire trop tôt.


— Mon amour, quand viendra le moment pour toi d'être éprouvé, je veux être sûr que tu choisiras selon ton cœur, comme l'ont fait Pierre et Jean.

— D'accord, répondis-je en sachant pertinemment que rien ne me ferait revenir dans ce canyon.

— Quand Délimaou m'a révélée toutes les étapes de la transition des momocous, j'ai été dans un premier temps scandalisé. Puis j'ai compris que la shamane leur faisait un immense cadeau.

— Un immense cadeau, répétais-je incrédule.

— Oui mon amour, c'est un immense cadeau pour ceux né dans le corps d'un homme avec un genre différent. Leur virilité est un rappelle intolérable de ce qu'ils ne sont pas, tu sais bien qu'ils en souffrent toute leur vie.

— C'est vrai, mais moi, je suis bien dans mon corps, tu n'as pas besoin de m'expliquer...

— Eric, me coupa-t-elle. C'est ton moi intérieur que j'aime, tu n'as pas besoin de te justifier. Si tu choisis de devenir un momocou parfait, je saurais à tes côtés quand la shamane t'aidera dans ta transition.


Françoise poussa un soupir, coulissa sa vulve presque jusqu'à mon gland avant de repartir dans l'autre sens. Je n'avais plus de doute, la perspective que je devienne un momocou parfait, l'excitait terriblement. À cet instant un souvenir resurgi, je la voyais petite fille, trépignante devant la vitrine d'une boutique animalière. Elle implorait sa mère de lui achète un hamster. Curieusement, je me sentis flatté d'être traité de la sorte, Françoise avait pris grand soin de sa petite boule de poil, à sa mort elle avait été inconsolable des jours. Je secouais la tête pour me reprendre, coincé entre deux jeunes filles libidineuse, devant une scène obscène, ce n'était pas gagné.


Un quatrième doigt passa dans mon rectum, Liazou amorça un mouvement de piston, tout en me malaxant les couilles de l'autre main. Le plaisir devint plus prégnant, j'étouffais un gémissement dans le cou de Françoise.


— J'ai encore senti ta bite palpiter. Je vais finir par croire que devenir parfait te plairait bien.

— Je t'en supplie mon amour, arrête de parler.

— N'aie pas peur, tu pourras rester imparfait, si c'est ce que tu souhaites.

— Mais je ne suis même pas un momocou...

— Eric, tu te crois assez fort pour rester dans le cercle sacré ?!

— Non, murmurais-je.

— Tu es un momocou né.

— Peut-être.
— Admets-le, pas pour nous faire plaisir, mais pour vivre sereinement avec ton genre.


J’enfouis mon visage dans son cou, incapable de lui donner tort. J'adorais être dressé, j'adorais être sous la domination des femmes ainsi que de Jacques. Ce coûteux aveu que Liazou me soutirait toujours par contrainte, Françoise me le soutira par amour.


— Tu as raison, soufflais-je. Je suis un momocou.

— Mon momocou.

— Oui, ton momocou.


Attaché comme on l'était, ce n'était pas facile pour Françoise de trouver mes lèvres. Pourtant, en se contorsionnant, elle réussit à me donner un délicieux baisé. Les yeux clos, je me laissais entraîner par les percussions qui montaient crescendo. Liazou suivit le rythme de ses doigts, très vite, elle m'emmena à la frontière de la jouissance. Je dus rompre le baisait quand sa petite main passa entièrement dans mon rectum pour m'irradier de plaisir.


— Encore un peu, Liazou. Encore un peu et je vais jouir.

— Françoise, je l'ai mis dans les meilleures conditions. Il ne tient qu'à toi de le convaincre de devenir un parfait momocou.

— Jamais.

— Allons mon momocou adoré, soupira Françoise. Tu dois savoir tout les bien-faits à devenir parfait. Tu veux bien m'écouter jusqu'au bout ?

— Oui, répondis-je de peur que Liazou arrête de me faire du bien.

— Comme je te l'ai dit, après avoir bu l'élixir, les changements physiques vont être progressifs. Tu vas commencer à avoir une peau de pêche. Ton irritante pilosité va grandement s'atténuer. Tu risques de prendre du poids, mais tu sais que j'aime déjà ta petite brioche. Tes testicules vont lentement fondre pour finir par disparaître. Rassure-toi, ton scrotum va se rétracter pour que tu oublies d'avoir jamais été un homme. Tu n'auras aucun problème érectile, par contre ta bite va perdre un peu de volume. C'est une très bonne nouvelle, tu pourras enfin me baiser.



Sa vulve frôla la couronne de mon gland, j'en fus électrifié. Mon cœur s’emballa de plus belle, mon torse fut compressé par une énorme boule de chaleur, ma queue palpita anarchiquement. Sans la corde, je n'aurais pas pu rester debout tant un torrent d’émotions contradictoires se déversaient en moi. Françoise poussa une expiration d'envie, avant de reprendre son mouvement de bassin et son horrible récit.


— La suite va beaucoup te plaire mon momocou adoré. Ta corolle anale va être bien plus sensible, elle va légèrement gonfler et s’arrondir. Certains momocous arrivent même à en jouir. Quand ta transition sera achevée, tu pourras enfin être toi-même, tu n'auras jamais à rougir de ton genre, tout le monde te respectera. Parfait, tu pourras laisser cours à tous tes désirs, tu n'auras plus aucune restriction, à part nous donner des orgasmes. Je veux être ta première, mais ensuite, tu pourras avoir toutes les femmes de la tribu, même Katharina. J'aurais beaucoup souffert si tu l'avais choisi en tant qu'homme. Mais en tant que momocou, je sais bien que ça fait partie de ton rôle.


Malgré moi, je poussais un gémissement à cette perspective, cette sublime rouquine m’avait fait chavirer au premier regard, je l'aimais autant que Françoise. Celle-ci, reprit sa respiration entre deux soupirs avant de continuer.


— Prends le temps pour y réfléchir, quelle que soit ta décision, je te soutiendrais.


Haletant, ma mâchoire calée sur son trapèze, ma décision fusa dans mon esprit : ''Me barrer le plus vite possible de cette jungle.'' Si Liazou me donnait pas autant de plaisir, et si je n'avais pas aussi peur de sa réaction. J'aurais demandé à être détaché, ramené au camp, et delà à la civilisation. Malheureusement, je n'arrivais même pas à contrôler mon bassin ondulé sous la sodomie. Plus que tout, je voulais jouir et je n'étais pas le seul.


Ses cheveux coiffés au carré, collaient sur son front perlé de sueur, les yeux clos, ses joues avaient prit une teinte écarlate, sa bouche entre ouverte poussaient de telle soupir. Dans tous ses états, Anna, détachée de ses liens, était revenue à sa position initiale. Assise sur Makirou, les mains agrippées à sa nuque, elle se balançait sur sa queue dans un rythme régulier. Sur leur droite, agenouillé, les mains derrière le dos, Pierre avait de la ferveur dans les yeux. En demi-cercle autour d'eux, sous la direction des joueurs de tam-tams la quarantaine d’autochtones amorcèrent simultanément une danse statique en poussant de la voix. Sur son bloc de bois, Makirou me fit penser à un roi, un roi Africain qui avait réduit en esclavage un couple d'explorateurs Européen. Poussant des râles de plus en plus rapprochés Makirou approchait de sa limite, la vulve qui avalait et recrachait presque sa queue finie par avoir raison de lui. Agrippant le bassin d'Anna pour arrêter ses mouvements, Makirou poussa un ultime râle qui couvrir le gémissement libératoire d'Anna. Elle ouvrit les yeux, en arborant un sourire d'extase, la semence que se rependait dans son utérus la réjouissait. Les amants reprenaient leur souffle sous un tonnerre de cris de joie. La tribu, sautait, se poussait, riait. Puis les percussions reprirent leur droit, d'un signe de tête Makirou invita Pierre à venir s'agenouiller devant lui.


— Cette nuit, nos esprits protecteurs ont offert une femme et un momocou dit-il fièrement.


Le canyon résonna encore de cris de joies, Makirou attendit que le tumulte de calme pour continuer.


— Momocou, j'ai remplacé ta faible lignée par la mienne. C'est un grand cadeau que je t'ai fait.

— Merci Makirou, j'élèverais cet enfant comme le mien.



Je n'entendis pas le reste de la discutions, anéanti, je sombrais peu après dans un sommeil salvateur. J'espérais presque avoir été terrassé par une maladie tropicale, peur me réveiller dans un hôpital. 

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