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Summer of Love (22ème et dernière partie)

La veille au soir, Bérénice n'était pas d'humeur aux câlins. Le visage fermé, ce n'était pas la Bérénice que Théo a l'habitude de connaître, la Bérénice qu'il aime. Le lendemain matin, Théo sait qu'il faut qu'il fasse quelque chose pour que Bérénice retrouve le moral. Des câlins ? De l'amour ? Sexe?

Proposée le 9/03/2024 par Mysteriotic

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie


– Mmmh… Je t'aime, Bérénice.

– Je t'aime. Thé… o.


Je tends mes bras vers elle. Je VEUX qu'elle se relève. Je veux sentir son corps contre le mien. Je veux que sa poitrine ronde effleure, titille mon torse. Je VEUX qu'elle soit bien, qu'elle se libère, qu'elle soit en paix avec elle-même.

Bérénice le comprend, ça. Elle comprend tout.

Elle se relève. Elle se remet à ma hauteur.

Elle tend la main vers mon cou, elle approche inexorablement ses lèvres des miennes. Elle est affamée, déchaînée. Aux aguets, sur le qui-vive.


– Ché… ri…


C'est un doux baiser qu'elle me donne, là. Le baiser d'une femme amoureuse. Elle y met tout, elle y dit tout. Qu'a t-elle à ajouter de plus? C'est très clair pour moi.

Nous nous sourions.

Nous faisons le silence.

Se sourire, se toucher sans se dire un mot, ça vaut tous les mots du monde, non? On s'embrasse, on se touche. On n'a pas besoin de se parler. C'est un moment hors du temps, coupé du temps. Rhoo… Qu'est-ce qu'on est bien… Juste Béré' et moi.

Un ange passe…

Il n'y a que l'eau qui coule et que l'on entend. Elle jaillit du pommeau de la douche et elle finit par s'écraser au sol. L'eau est chaude. Les vitres de la cabine sont couvertes de buée. Ça donne encore plus l'impression d'être coupés de ce monde ordinaire de tous les jours qui nous entoure.

Bérénice a les yeux on-ne-peut-plus brillants. Ils ont cet éclat que j'ai remarqué, il n'y a pas longtemps. Ils lui piquent. OH! Elle est envahie par l'émotion! Ni une, ni deux, je plaque mon corps contre le sien, et Bérénice se retrouve prisonnière, le dos collé à la vitre. Elle n'a pas d'issue de secours. Elle ne peut pas se dérober à mes baisers. Et d'ailleurs, c'est bel et bien mon intention, d'embrasser ses putains de lèvres vanille.

Là.

Je m’exécute.

C'est tout sauf désagréable. Je pourrais passer une journée entière, rien qu'à faire ça, l'embrasser. Mouler ses lèvres sur les siennes, y mettre la langue. Oui. Quand on y pense… Rester vingt-quatre heures, ensemble, pas une seconde de moins… Nous l'avons déjà vécu. Oui… Les possibilités sont diverses et variées, qui plus est, après deux ans de relation. Je suis convaincu que nous sommes loin d'avoir emprunté TOUS les boulevards qui s'offrent à nous.

Mais là… Bérénice est clouée, le dos contre le verre de la douche. Je ne suis jamais rassasié d'elle. Je suis pris d'un accès de passion. Soudain, fougueux, brusque. Je m'empare de ses mains et je les place au-dessus de sa tête.


– Thé… o… Tu es fougueux… Sois plus souvent comme ça… Tu me rends folle…

– Ma chérie… Tout ce que tu veux, je te le donnerai…


Je presse ma bouche contre la sienne, un peu comme si je voulais la faire taire. Je ne laisse pas à Bérénice le temps de reprendre son souffle. C'est un baiser affamé, désespéré que nous échangeons. Je maintiens les bras de Bérénice tels qu'ils sont, dans la position que je veux qu'elle adopte. J'ai faim ET soif d'elle, inexorablement. Le temps d'une passe d'armes, je prends le dessus sur elle. C'est MOI qui décide, qui impose le rythme, qui donne le ton. Bérénice capitule. Elle gémit contre mes lèvres.



Je veux qu'elle sente le poids de mon corps contre le sien. Je veux qu'elle sache que j'ai toujours autant envie d'elle, et ce, même si je viens de jouir entre ses seins et que je débande à présent. Je l'aime passionnément. Je la désire toujours aussi fort. Oui. Ça, ça ne doit pas changer.

Elle halète.

Elle gémit contre ma bouche. Je l'embrasse. J'absorbe ses gémissements. Je m'en délecte. Tout simplement parce que Bérénice est mienne et que son plaisir et son bien-être sont les deux mamelles de mes priorités.


– Garde les mains au-dessus de ta tête, Béré'…


Je lui parle tout bas, contre sa bouche. C'est intime. C'est dans l'instant. C'est dans le feu de l'action. C'est comme ça que je veux qu'elle soit, la pupuce, à l'instant-t. Rien d'autre n'a d'importance pour moi. Il n'y a que Bérénice et moi, sous la douche. Elle, les bras cloués au-dessus de la tête et sa poitrine généreuse mise en évidence, en avant… Moi, une main posée sur sa joue, une autre qui lui empoigne un sein, et je presse mon corps et je frotte mon corps contre le sien.

Nos baisers s'enchaînent.

Ils sont confiants, inspirés.

Goulus, déchaînés.

Affamés, désespérés.


– Béré'… Tu fais toujours aussi jeune… La charlotte qui couvre et qui protège tes cheveux… C'est comme ça aussi que tu me plais, jolie coccinelle. Oui. Changes rien, surtout. Tu es BELLE.


Son cœur bat la chamade. Ses inspirations et ses expirations sont bruyantes. Je vois tout ça à travers sa poitrine qui tressaute et qui s'agite, inexorablement. Et moi, je suis attentif à ces détails émoustillants, inlassablement. Parce que Bérénice peut compter sur moi pour être à l’affût de ces détails, futiles et insignifiants pour certains, de premier choix et précieux pour moi. J’y accorde de l’importance parce que pour moi, Bérénice est ce que j’ai d’inestimable dans la vie. Elle éclaire, illumine la vie de tous les jours. Elle émoustille, chauffe, réchauffe mes nuits. C’est aussi simple que ça.


– Mon a… mour! Quand t’es spontané comme ça, mais qu’est-ce que j’a… dore! Je te veux comme ça plus souvent, joli oiseau. Tu me feras jamais de mal. Je le sais. J’ai confiance en toi. Tu m’entends? J’ai confiance en toi, Théo… parce que je t’aime. Tout simplement.


Je n’empoigne plus son sein. Je le caresse, je le masse avec douceur. Nous nous donnons baiser sur baiser, pendant ce temps-là. Nous nous en donnons à coeur joie. Nous aimons tellement ça, nous embrasser: à la maison, quand elle part pour la fac… dans la rue, quand nous nous baladons… dans le bus ou dans le train, quand nous en avons envie plus que tout. Là, sous la douche, ça ne fait pas figure d’exception. Oui… Embrasser, c’est tellement… bon. Embrasser, ça procure beaucoup de plaisir.


– Bérénice…


Je me détache de ses lèvres. Ça ne sera l’affaire que de quelques secondes, histoire que je reprenne mon souffle parce que, mine de rien, moi aussi, j’ai beaucoup donné ce matin. Moi aussi, je suis épuisé. Et là, malgré la spontanéité du moment, c’est bel et bien une douche crapuleuse que nous nous autorisons. La chaleur du jet d’eau nous fait le plus grand bien. La proximité de nos corps et le contact qui en découle est tout simplement… exquise. Qu’est-ce que j’aime quand nous nous consacrons ces moments-là… Elle. Moi. Nous deux.


– Ché… ri.


Elle prend l’initiative de retirer ses bras qui étaient au-dessus de sa tête, et ses deux mains se posent sur mon visage et s’en emparent. Elle me regarde dans les yeux. Ils sont on-ne-peut-plus pétillants. J’aime… quand elle est comme ça. Et là, je sais que si elle fait ça, c’est qu’elle ne va pas tarder à porter sa bouche sur la mienne. C’est imminent. Au bout de deux ans de relation, je connais de plus en plus, de mieux en mieux ma petite amie. Et si elle se décide à faire ça d’un instant à l’autre, alors moi aussi j’en ai envie. Je me laisse faire, dès lors.

Les lèvres de Bérénice sont douces. Elles ont gonflé du fait qu’elle se les ait mordues pendant nos ébats. Elles sont d’ordinaire fines et c’est toujours un plaisir de les toucher, de les caresser, de les mordiller. De les embrasser. Ce sont des contacts doux comme des plumes. Et quand il s’agit de Bérénice, dieu sait que je ne m’en lasse JA-MAIS, de ces contacts. Je fais même tout pour qu’ils durent, histoire de prolonger la magie. Et je sais qu’elle est sur la même longueur d’onde que moi, dans ces cas-là, ma pupuce. L’eau continue de couler dans la douche. Elle est à la limite entre le chaud et le brûlant. La buée qui découle de cette fournaise recouvre les vitres. Et nous sommes là, en train de nous dévorer des yeux ET de nous bouffer des lèvres. Le temps semble s’être arrêté.

Nous sommes bien et nous profitons à fond de ce moment. Bérénice doit se rendre à la fac pour ses cours et elle garde le petit Axel ce soit. De mon côté, ma prochaine visite guidée est programmée pour après-demain et je dois terminer mes rechercher pour la peaufiner. Pour ça, je me rendrai cet après-midi aux archives municipales ainsi qu’à la bibliothèque. Mais pour l’heure…

Pour l’heure… C’est de notre couple dont il est question.

Et pour l'heure… Je suis si bien avec la femme que j'aime. Cette femme à qui j'ai demandé la main, tout à l'heure… Rhoo! Elle m'attendrit. Je dépose les armes. Mais ce n'est rien que pour elle. Bérénice me rend tellement fou. Et même quand ses cheveux sont décoiffés, quand elle est démaquillée, quand elle a des cernes sous les yeux, quand elle est en colère ou quand elle est triste… C'est avec ELLE que je veux passer le premier jour du reste de ma vie. C'est à ELLE que je veux passer l'alliance au doigt, à la mairie, à l'église. Et là, c'est sous la douche que je suis épanoui à ses côtés. Elle et moi, sous le jet chaud de l'eau…


– Heu… Chéri? Je voudrais passer toute la journée avec toi, et tu le sais. Moi, nue comme Ève… Mais… La fac, les cours… Axel… Je suis sérieuse… Je…


Je l'embrasse sur la bouche, soudainement. Je la fais taire. J'ai bien conscience de tout ça, de tout ce qu'elle vient de dire. Mais… D'un autre côté… Je voudrais que la magie puisse se prolonger, ne serait-ce que pour un petit moment encore.


– Bé… ré… nice. Ne… cogites… pas. Pro… fites.


Comme pour appuyer mes propos, à mon tour, je prends son visage entre mes mains et mon baiser se veut spontané, sans chichis. Affamé, goulu. Je ne calcule rien, j'exprime la passion qui part de mon cœur et qui coule dans mon sang, pour elle. Rien que pour elle. Prolongeons la magie…

Bérénice se laisse aller, elle se donne tout entière dans notre baiser. Elle s'abandonne, elle savoure dès lors ce moment avec moi. Elle va se réincarner en étudiante sérieuse, bien sous tous rapports… Moi, je vais me faire beau gosse et j'irai travailler pour terminer la préparation de ma visite guidée à venir.





Nous nous lavons, l'un et l'autre. Ce n'est que pur plaisir. Ce sont encore des plaisirs auxquels nous cédons. Des plaisirs… différents, certes. Mais des plaisirs, d'abord et avant tout. Ses mains glissent, se baladent sur mon corps, en toute impunité. Très bien. Message reçu, cinq sur cinq. Alors, j'en ferai de même. Je tends la main vers le socle présent en dessous du jet et je me saisis de son gel douche à la rose. Je m'en frictionne les mains et je les glisse, mes mains, à mon tour, sur le corps de Bérénice. Je n'oublie bien évidemment pas le moindre recoin de son anatomie. Je pousse même le vice jusqu'à la laver entre les jambes ET entre les fesses. Bérénice soupire de plaisir. Elle est gaie. Elle se détend. Elle me laisse faire.


– Hmmm… Je ne peux pas être aussi bien… C'est TOI qui fais que… je suis détendue. Continue… Hmmm… Oui… Comme… ça.





Nous sortons de la douche. Nous sommes tout mouillés. Le sol est humide à force que nous fassions du surplace. Nous nous en foutons, à vrai dire. Nous nous sourions. Nous avons même un petit éclat de rire nerveux, incontrôlé. Incontrôlable. Nous savons que nous sommes bien. Nous n'arrivons pas à nous décoller l'un de l'autre. C'est parce que nous passons un bon moment, en tenue d'Adam et d'Ève. C'est un bon moment qui se prolonge inexorablement, limite éternellement.


– Ché… ri… Tu veux bien m'enduire le corps de mon lait hydratant? S'il te plaît. Moi, j'en ai bien… envie.


Je la prends dans mes bras et je blottis mon corps contre le sien. Je lui souris. Je l'embrasse, taquin, sur le nez. Je ne peux pas m'en empêcher. C'est un geste qui ne s'explique pas. Ou plutôt, si. Seul l'amour explique ces choses-là.


– Ché… ri… Tu es spontané. Je veux que tu m'encules, une fois par semaine… Je veux être aussi au-dessus de toi et frotter mon sexe contre ta bouche, que tu me lèches… Je veux que tu sois spontané. Tu m'entends, Théo? Je veux! Thé… o!


Je lui réponds par un baiser fougueux, à pleine bouche. Pour moi, ça vaut tous les mots, toutes les réponses du monde. Si elle veut que je sois davantage spontané désormais, alors je dis oui. Par contre, et là c'est donnant-donnant: je veux qu'elle continue de dire OUI au plaisir. Mais surtout… Surtout… je désire qu'elle ne me cache plus rien à partir de maintenant. Si ça ne va pas, elle doit me le dire.

Nous nous regardons. Nous ne nous parlons pas. Nous n'en avons pas besoin. Je la regarde avec intensité, sans la quitter des yeux, comme pour appuyer les propos muets que je suis en train de lui tenir, rien qu'avec les yeux.


- Ché... ri... C'est promis. Je te dirai tout. Ce qu'il s'est passé hier soir... Comment tu es ce matin... Le fait que tu aies cherché à me réconforter... Tu prends soin de moi... Tu m'as demandée en mariage... On se dit tout tout tout, à compter de ce jour, joli oiseau. Je te le promets.

- Moi aussi, je te le promets, princesse.

- Embrasse-moi, Théo...





Je suis sur le point de m'habiller. Je pense et repense à Bérénice, sans arrêt. Elle, elle est à présent dans la pièce à vivre de notre appartement. Juste après que je lui ai fait un massage avec son lait hydratant à la vanille, nous nous sommes brossés les dents, côte à côte, toujours entièrement nus. Nous avons échangé un baiser blanc à l'eucalyptus. C'était frais, ça piquait un peu mais c'était tellement... bon.


- Heu... Chéri ? Il faudrait peut-être qu'on s'habille à présent, tu crois pas ? Moi aussi, tu sais, je voudrais rester nue à l'appart' et passer le reste de la journée comme ça. Mais j'ai cours... Y'a les dossiers... Les exams qui approchent... J'ai toujours été sérieuse... Et je suis ton "étudiante sérieuse préférée", oublies pas, joli Théo... Je suis pas sûre qu'à la fac, ils apprécieraient que je sois à poil ou en lingerie... Toi, tu aimerais, joli oiseau... Mais...


Je ne l'ai pas laissée finir sa phrase. Je l'ai fait taire d'un baiser. Les yeux ronds et dilatés, elle m'a cependant laissé faire elle a tout donné dans ce bisou.


- Bérénice... Là, je te retrouve... Et je te reconnais bien, je dois dire... Tu es bien sous tous rapports et pourtant... dès qu'il est question de moi, de notre couple, de sexe, là, ça te parle et dès lors... tu n'es plus la même... Et j'aime ça, Bérénice, tu sais ? Reste telle qu'elle.. Parce que c'est comme ça que je t'aime... et que j'ai envie de toi, princesse...

- Théo...


Sa voix est de nouveau... tremblante. Elle se veut, se fait caressante. Je la regarde. Elle a les yeux dilatés, pétillants. Je la touche. Sa peau est douce, elle se couvre de chair de poule... Oh! Bérénice est tout en émois! Eh bien ! Je la regarde, je la touche de plus belle... Je le fais... parce que je sais que l'émotion la prend au corps, plus que jamais. Je lui dis des mots doux, je l'embrasse. Une mèche folle lui tombe devant les yeux. Je la recalé derrière son oreille.




Bérénice est sur le pas de la porte. Elle est sur son trente-et-un. Rhoo! Elle est belle. Elle porte son manteau noir. Je ne le vois pas, et pourtant... Je suis sur qu'elle porte une robe. La robe noire ? Qui sait... Elle est maquillée sobrement : un tout petit peu de fard à paupières, un tout petit peu de mascara. Je suis persuadé que, comme à son habitude, elle a déposé un peu de son parfum aux senteurs délicates d'agrumes du Brésil sur son cou, sur le revers de ses mains, sur son abdomen et sur son thorax, sur son bas-ventre. Son corps sent bon la rose et la vanille à la fois. La rose, son gel douche... La vanille, son lait hydratant...


- Eh oh! Y'a quelqu'un sur Terre par ici?


Je secoue la tête furtivement, de droite à gauche, de gauche à droite.


- Désolé, mon cœur... J'étais dans mes pensées... Tu disais ?

- Ah mais je ne disais rien, joli oiseau ! Mais tu n'étais pas perdu que dans tes pensées. J'ai raison, n'est-ce pas ?

- Heu... Heu...

- Lorgner mes gros nichons ne fait pas de toi un pervers, jeune homme, tu sais!


Elle retrouve son petit rire badin. Elle l'accompagne d'un sourire qui veut tout dire. Je vois ses dents blanches. Ses yeux ne sont plus petits. Néanmoins, ce sont toujours autant les yeux d'une femme amoureuse.


- Je... Je...

- Tu les aimes, mes monts d'amour, joli chat...


Je hoche la tête, sans dire un mot. Il n'y a rien de plus à ajouter. Bérénice a tout dit.


- Ce soir... Nous deux... Rien que nous deux... Je serai à toi, mon amour... Mais... En attendant... Sois sage... D'accord ? Tu as une visite guidée à terminer de préparer, je te rappelle ! Ce serait dommage que ta jolie coccinelle insatiable te détourne du droit chemin...


Avant de partir, elle se rapproche de moi, elle se jette sur moi. Elle prend mon visage entre ses mains et elle m'embrasse goulûment. Et puis, elle fait volte-face en roulant outrageusement, volontairement des fesses.

Elle me sourit et tire sur la clenche de la porte. Elle m'envoie un baiser soufflé et referme la porte derrière elle.

Je soupire. Son baiser goulu me prend toujours autant au corps.

Ma visite guidée passe soudain au second plan. C'est à ce soir... que je pense.

Quelque chose me dit que cet été va être on-ne-peut-plus plus placé sous le signe de la sensualité, du sexe... et de l'amour.

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