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Nina, Bad Boy

L’agression ultra - violente de l’un des employés de Spittrain pourrait - elle être une vengeance de la part de Rimski ? Cal peut-il faire confiance à la Police pour découvrir la vérité ?

Proposée le 12/05/2023 par Stan23JR

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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


Nina,Bad Boy
14 février 2022 (Avenue du Pavillon Sully, Le Pecq)

Nina, Bad Boy Suite aux révélations du vol organisé des données d’Antoine et d’Antonin Dumarais, la mission de Nur - Sultan avait été lancée par les équipes de Bishop (épisode M).

Le 3 février, soit 4 jours après la fameuse soirée, Bishop les a contacté sur leurs boucles de messagerie cryptée.

La mission de récupération avait été un franc succès. Son agent avait réussi à entrer sans se faire repérer, l’opération d’infiltration avait commencé, il y a déjà quelques semaines et son exfiltration s’était
déroulée selon le plan prévu.

La vidéo de la réunion tripartite du 14 décembre à Nur - Sultan appelée «
Conseil des Investisseurs » avait été récupérée. Les intervenants parlent en russe, mais ces équipes s’étaient chargées de tout traduire.

Travis s’est chargé d’abord de leur annoncer l’identité des participants et surtout leurs pedigrees, ils y avaient dix hommes :

Ils connaissaient déjà Chen, To et Rymski. L’ancien colonel est donc passé aux sept autres :

Le premier ne leur était pas totalement inconnu, surtout sa fille. Fedor Fedorov était le père d’Aleksandra, la compagne d’Antonin. C’est le numéro 2 de Dimitri Medvedev, l’ancien président russe au Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.
Le second, Viatcheslav Sidorkin est un oligarque ayant fait fortune dans les mines de diamant dans l’oblast de Sakha, dont il fut aussi le gouverneur.
Le troisième, Evgueni Bazarov a fait fortune dans le minerai de fer dans l’oblast de Sverdlosk avec les mines d’Arbest.
Le suivant, Nikolaï Kovalenko a fait ses débuts auprès d’Evgueni Prigojine, le chef du groupe de mercenaires Wagner. Kovalenko a fait fortune dans les nouvelles technologies de l’information.
Puis, il y avait Ursan Ustyagov dont la spécialité est l’immobilier notamment dans le Sud-est du pays, avec la vente de nombreuses datchas autour de Sotchi et de Volgograd.
L’avant - dernier, Konstantin Kamarov a investit dans le secteur est de la vente à prix d’or de voiture importée d’Occident, principalement pour de riches oligarques très intéressés par ces signes très visibles de richesse.
Et enfin, le dernier, Alexeï Buliak attira tout particulièrement leur attention. Il était vraisemblablement le cerveau de l’opération. Il a été ingénieur en chef pendant plus de dix ans chez Tupolev, en charge des « gros transporteurs » avant de faire fortune dans les pièces détachées, avec son entreprise Zheleznoye Krylo (aile de fer en russe), un concurrent de Spittrain.

Buliak a lancé les hostilités en dévoilant les répartitions des actions de la société des Dumarais. Chacun des membres de la famille
possédait 9 % des parts de l’entreprise, soit 45 % du capital, la suite se répartissait entre investisseurs privés et entités. John Dykes, un investisseur privé britannique, ami d’enfance de Danielle, possédait 12 %. Le fonds de pension de la Police de New York en avait acquis 18 %. Joost Van Heyck, un riche propriétaire de mine sud - africaine détenait pour sa part 8 %, La Banque Lyonnaise d’Investissements 7 % et enfin la riche héritière américaine Mary Swanson possédait les sept derniers pour cent.

Les discussions démarrèrent sur comment faire pour acquérir le plus de titres possibles. Les femmes Dumarais ne vendraient pas, c’était une certitude. Sidorkin sortit une expression en russe probablement sur les femmes et les affaires, sûrement pas très aimable et surtout très mysogine. Antoine
et Antonin devaient conserver leurs parts pour pouvoir agir par la suite, mais d’autres investisseurs pouvaient être convaincus de vendre.
Dykes serait impossible à convaincre, étant jugés trop fidèles à Danielle Dumarais. Fedorov demanda s’ils pouvaient contourner ce problème. To comprit très bien sa demande et lui dit que tous les moyens pouvaient être envisagés, mais que pour l’heure, ils privilégiaient d’autres options.
Le fond de pension et la banque d’investissement cherchaient par définition le bénéfice sur leurs affaires et donc elles vendraient si on leur donnait un bon prix.
Pour Van Heyck, Ustyagov les informa qu’il n’aurait d’autres choix que de vendre, laissant comprendre par son sourire qu’il possédait un moyen de pression sur le diamantaire.
Pour Swanson, Chen les informa qu’il devait la rencontrer prochainement pour lui exposer ces arguments, mais il saurait la convaincre.

Le reste de la discussion concerna justement la phase 2 du projet « Stuckas 72 ». Une nouvelle campagne allait être lancée au début du mois de février, mettant en avant l’image d’une entité corrompue, incompétente et sujet à la décadence.

Rymski dressa les principales lignes de l'offensive, les attaques les plus violentes viseraient Béa. Elle serait dépeinte comme incompétente. Ils la présenteraient comme quelqu’un laissant la gestion de son entreprise à des bureaucrates zélés et préférant monnayer ses charmes à de riches hommes d’affaires, dont certains seraient cités.

Ils terminèrent par les montants alloués par chacun et la méthode de transfert de fonds.

- Mais c’est quoi cette entreprise ? Des mafieux, des oligarques sans scrupules et des patrons prêts à toutes les bassesses pour conserver leurs entreprises commença Léa, ce sera quoi ensuite ? Kidnapping et meurtre ?

- Je crois que malheureusement, on en est pas loin lui répondit Cal, tu as entendu Fedorov ? Il va falloir qu’on fasse quelque chose ? On peut peut-être aller voir les autorités avec ce que l’on a non ?

- En fait, vous ne pouvez pas encore, lui rétorqua Bishop, vos preuves sont toutes des preuves indirectes. Des hommes d’affaires qui cherchent à acquérir des actions, c’est tout à fait légal.
De plus, comment pourriez-vous justifier la façon dont vous avez obtenu ces preuves. Même un avocat commis d’office arriverait à obtenir très facilement un non - lieu.
Il vous faut plutôt voir ces éléments comme quelque chose qui va vous permettre d’anticiper une contre - attaque.

- Oui, Bishop a raison ! confirma Béa. Je pense savoir comment les contrer. Déjà Travis, tu peux s’il te plaît renforcer autour de Sir Dykes la surveillance sans qu’il ne le sache ?

Elle continua après avoir eu son aval.

- Je me charge de Miss Mary, c’est une ancienne maîtresse de papa, je l’ai
connu dans ma jeunesse. Elle ne fera rien pour arranger les affaires de mon paternel, mais fera tout pour lui nuire.
Pour le fonds de pension, je connais bien leurs gestionnaires, c’est un vieil ami qui me doit un service.
Par contre, Cal, je crois que le chef du département Europe de l’Ouest de
la BLI est un ancien de notre promo. Tu pourrais le contacter et essayer de le convaincre de ne pas vendre leurs titres.
Fais lui une proposition supérieure et si nécessaire, pioche dans la caisse noire.
En revanche, pour Van Heyck, j’ai peur de ne rien pouvoir faire.

- Et pour la campagne sur les réseaux sociaux, on fait quoi ? Questionna Cal

- Eh bien, pour ce qui de ma vie quelque peu dissolue et la gestion de l’entreprise, un communiqué outragé et cinglant fera l’affaire, je pense.
J’ai une autre idée pour les contrer…

- Attends tout est vrai, la coupa Léa, à propos des riches hommes d’affaires ?

- Non bien sûr que non ! Ils en ont inventé 4 sur les 5 qu’ils citent. Le prince héritier d’Oman aussi mignon soit-il, je n’ai fait que le croiser à un gala. Par contre, je ne peux pas nier pour Rodrigo Mendes Da Folha. On a été vus ensemble à São Paulo. C’est un amant très prévenant et très directif. Promis Léa, je te donnerai ses coordonnées
répondit-elle au clin d’œil peu discret de la brune.

Après un fou-rire général, tout le monde redevint sérieux et écouta la suite du plan de Béa :

- Même si cela ne me plaît pas, je vais devoir dévoiler un peu plus ma vie privée pour leur couper l’herbe sous le pied. Nous allons inviter une équipe de télévision qui va me suivre pendant quelques jours. J’essaierai de pas trop montrer Brittany quand même. Cal, j’aurai besoin de toi pour cette affaire.Nous allons devoir révéler notre situationun peu particulière sans trop en dire non plus. Rien ne t’oblige, je te rassure, de montrer Max.
Ce plan, je pense que cela devrait nous prémunir de leurs attaques.

- Je peux compter sur vous tous ?

Ils approuvèrent tous et mirent le plan en place.

Finalement, ce fut un grand succès, l’équipe tourna entre le 4 et le 6 février pour une diffusion le 8. Béa et Cal purent enfin révéler officiellement la teneur de leur relation et les difficultés à vivre sur deux continents pour ne pas perturber leurs enfants respectifs.

Notre héros avait contacté Manon au préalable pour que son ex ne soit pas surprise en voyant le reportage.

L’opération pour contrer l’OPA fut aussi une réussite. Miss Mary apprit à Béa qu’elle avait bien rencontré Chen il y a de cela un mois, elle l’avait vite éconduit quand il ne put lui promettre l’évincement d’Antoine Dumarais.
Elle rassura Béa sur son soutien et espéré que la rousse soit bientôt à la tête de l’entreprise, car son jeune frère, c’est pour elle, la même mauvaise graine que son père.
Le fonds de pension se laissa convaincre par les arguments de Béa sur la nécessité de bâtir un avenir durable et que la conjoncture actuelle n’était pas vraiment bonne pour une vente.
Cal se montra tout aussi convaincant avec son camarade de promo Yannick Larrivé.

La petite troupe avait réussi à repousser l’opération concoctée par les Dumarais père et fils.

Mais leurs « investisseurs » allaient se rappeler à eux rapidement et
d’une manière très violente.

Le 9, soit le lendemain de la diffusion du reportage, Béa était toujours à New - York.
Cal arriva tôt pour travailler, il fut interrompu par les sirènes des pompiers et de la police qui se dirigeaient vers le parking souterrain vers 7 h 30.

Le directeur commercial a quitté son étage et interrogé ses collègues. Mais personne ne savait ce qui se passait. C’est en arrivant au parking qu’il eut sa réponse.

Les pompiers prenaient en charge un homme qui semblait mal en point. N'arrivant pas à distinguer ce qui se passait, alors il s’approcha.
Calvin reconnut formellement malgré le sang et les hématomes l’un des employés du service de communication, Alexandre Berthier était l’adjoint au chef du service com et presse.
C’était le Community manager, en charge des réseaux sociaux.
Un lieutenant de police l’informa que monsieur Berthier avait été victime d’une violente agression après s’être garé.
Un individu, probablement un SDF, l’avait attaqué sauvagement et lui avait volé ces effets personnels.

Alexandre allait être emmené à l’hôpital Rives de Seine de Courbevoie.
Cal partit avec lui dans l’ambulance.
En chemin, il appela sa secrétaire Marie-Claude pour connaître la personne à contacter dans ce genre de situation. En l’occurrence, c’était l’épouse d’Alexandre, Clémentine Berthier.

Elle décrocha après deux tonalités. Il lui apprit la terrible nouvelle et lui demanda de les rejoindre à l’hôpital au plus tôt.
Calvin lui demanda de lui dire où elle se trouvait, car son chauffeur allait venir la récupérer. Ce serait plus prudent dans son état, la pauvre n’arrêtait pas de pleurer.

Victor la récupéra à l’école maternelle où elle avait déposé leurs petits derniers et la conduisit à l’hôpital où elle put aller s’enquérir de l’état de santé de son époux.

Cal la rassura sur les aspects administratifs et financiers. L’entreprise prendrait à sa charge l’ensemble des frais médicaux. Le groupe n’allait pas laisser un tel acte impuni. Tout serait mis en place en concertation avec les autorités compétentes pour retrouver l’auteur des faits et le traduire en justice.
Clémentine le remercia et lui promit de le tenir au courant de l’évolution de la situation de son mari.

Quatre jours passèrent sans que ni lui, ni Marie-Claude et pas plus que leurs services juridiques n’eurent de nouvelles de la police.
Un peu excédé, il se rendit au Commissariat de Police de La Défense qui était en charge de l’affaire. Une agente le reçut, il lui dit qu’il
devait parler au commissaire, Marc Raffaeli.
Elle transmit le message et lui dit de bien vouloir patienter.
Au bout d’une heure d’attente, encore plus excédé, il réitéra sa demande sur un ton et un timbre de voix plus élevé que fit se retourner la plupart des agents.

Probablement gêné par le brouhaha, Raffaeli pointa le bout de son nez, Cal l’interpella directement.

- Enfin ! Vous êtes au courant que j’attends de vos nouvelles depuis quatre jours, pour retrouver un sans-abri, il vous faut tellement de temps…

- Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton monsieur Lienard, sinon je vous colle au trou pour outrages à agent, nous n’avons pas que votre affaire à gérer…

- Donc pour vous cinq côtes cassées, le nez cassé en trois endroits, une trachée abîmée ainsi qu’un pneumothorax ce n'est pas suffisant peut-être, il vous faut quoi ? Qu’il décède de ses blessures ? Allez-y, mettez donc moi au trou. Sic’est le prix à payer pour rassurer une femme devant le lit d’hôpital de son époux. Sur le fait que Notre entreprise fait tout ce qu’il faut pour retrouver le responsable de l’état de son mari. Et puis cela me fera une bonne histoire à raconter au commissaire divisionnaire Berkaoui.

A l’évocation du nom de l’un de ses supérieurs, Raffaeli blêmi, mais resta bien hargneux :

- Vous êtes tous pareils, parce que vous avez de l’argent et du pouvoir, vous pensez que tout vous est dû et qu’il vous suffit de me sortir le nom de mon patron pour faire accélérer le dossier de votre gars.

À ce dernier mot, Cal vu rouge :

- Mon gars comme vous dites s’appelle Alexandre Berthier. Il a 31 ans, c’est le papa de 3 enfants dont le petit dernier qui n’a que 4 ans et demi demande tous les soirs à sa mère quand son papa va rentrer. Donc oui, on est d’accord, parfois les puissants en font trop. Mais là en l’occurrence, si cela peut permettre de faire avancer le dossier d’un homme qui n’est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, fruit
de la méritocratie et qui est un employé exemplaire chez nous depuis 6 ans, je ne vais pas me gêner.

Sa tirade sembla avoir fait mouche, car Raffaeli se détendit et lui
répondit :

- Bon écoutez, je fais le point sur ce dossier avec mes agents et vous fais un retour au plus vite.

Cal acquiesça et sortit. Apparemment l’agente qui l’a reçu, semblait avoir été impressionnée par sa répartie. Elle rougit à son passage, il lui fit un discret clin d’œil en retour.

Le lendemain étant le 14 février, il aurait aimé passer la Saint - Valentin avec Béa, mais elle était retenue à New - York et ne le rejoindrait que le week - end.
Ils avaient quand même prévu de se faire une cam coquine aux alentours d’une heure du matin, heure de Paris.

Cal rentra chez lui vers 19 h et fut surpris de voir qu’une voiture de police était stationnée de l’autre côté de la rue.
Ce fut donc qu’à moitié étonné qu’il ouvrit la porte à la personne qui sonnait, il s’attendait à tomber sur Raffaeli, mais c’était la femme qui l’avait accueilli au commissariat hier la veille.
La demoiselle se présenta sous le titre de sous - brigadier Nina Raffaeli, il tiqua à son nom.

- En fait, le commissaire Raffaeli est mon oncle, je viens d’être affectée il y a peu au commissariat de La Défense. Auparavant, j’étais en poste à Bastia. Nous avons des éléments nouveaux concernant l’affaire Berthier. Mon oncle pensait venir lui-même vous en parler, mais je lui dis que je pouvais m’en charger et que vous préfériez qu’il travaille à l’arrestation du responsable.

Le beau brun la fit donc entrer et la détailla un peu plus. L’uniforme de policier était quand même bien seyant. Sa chemise qu’elle avait déboutonnée de deux boutons laissait deviner le haut de son décolleté, tandis que son pantalon lui moulait bien les fesses. Le calot sur sa tête apportait une touche solennelle à l’ensemble.

- Je présume que je ne vous propose pas un verre comme vous êtes en service, lui dit Cal.

- En fait, vous pouvez. Je ne suis plus en service depuis 18h et je ne suis pas d’astreinte ce soir.

- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir madame la sous - brigadier ?

- Vous auriez quoi à me proposer en blanc monsieur Lienard ?

Il réfléchit un peu puis lui proposa :

- Un Domaine d’Empire cuvée 2016 des cépages Abbatucci cela vous va ?

- Vous savez parler à mon cœur de Corse avec ce vin. Par contre, je n’ai jamais eu la chance de le goûter, ce sera une première.

Cal récupéra la bouteille dans la cave et leur servit deux verres.

Nina sortit sa tablette et lui montra les vidéos de surveillance du parking le jour de l’agression.

- Comme vous pouvez le voir, le parking semble désert à 7 h du matin. Il n’y a pas grand monde, par contre je tiens quand même à vous préciser que les images sont très violentes, donc vous pouvez me dire d’arrêter.

Devant son assentiment, elle continua :

- L’assaillant n’est sur aucune caméra avant l’agression. Puis à 7 h 12 arrive une Seat Ibiza immatriculée dans le 92. Là, Alexandre en sort et au moment où il se tourne pour récupérer son sac à l’arrière, apparaît pour la première fois l’assaillant.

La suite est a été effectivement violente. Après l’avoir poussé tête la première contre la portière, il l’a retourné et lui a décroché deux crochets, qui l’a envoyé à terre.
Puis l’agresseur a fait faire pleuvoir un torrent de coup de pied sur le pauvre Alexandre, recroquevillé au sol. Au bout d’environ une minute trente et entendant qu’arrivait une autre voiture, il lui a fait les poches et a farfouillé dans son sac à l’arrière de la voiture. Puis s’en va tranquillement.

- Ce qui m’étonne avec cette agression, enchaîne Nina, c’est cette violence juste pour un portefeuille et probablement quelques objets se trouvant dans son sac. Ensuite à aucun moment, l’assaillant ne montre son visage comme s’il savait où se trouvaient les caméras de surveillance. Et j’ai rarement vu un SDF après une agression s’en aller si tranquillement.
Selon moi, il y a des choses qui ne collent pas avec la thèse du SDF en manque de crack. D’autant que l’enquête de voisinage sur les Berthier a écarté toutes pistes personnelles. C’est vraiment une famille sans
histoire.

Cal était pensif, d’autant qu’un détail l’intriguait dans la vidéo. Il a demandé à Nina de lui remontrer la vidéo puis de faire un arrêt à un moment précis où la main droite était visible. Elle zooma et là, ils reconnurent un crucifix ainsi que divers symboles sur chaque doigt.

- Là, ça change tout ! Enchaîna Nina. L’assaillant fait partie de la mafia russe. A Bastia, j’ai connu un agent qui a été infiltré dans la chez eux. Un tatouage de crucifix, c’est le signe qu’on occupe un rôle important au sein de la famille, les marqueurs à carreaux sur les mains représentent le nombre d’années qu’il a passé en prison. Et vous voyez le texte qui apparaît furtivement au bout du poignet de l’agresseur, à mon avis cela veut dire « Je serai libre » en russe.

Cela chamboula Cal. Qui dit Mafia russe dit probablement Rimski. Il connaissait le passé violent du russe. Il n'avait pas dû apprécier qu’ils lui coupent l’herbe sous le pied dans l’opération « Stuckas 72 ». C’était à coup sûr
une vengeance de sa part et une façon de montrer qu’il avait d’autres moyens.

Il demanda à Nina de lui envoyer la photo de la main de l’assaillant. Il connaissait quelqu’un qui pourrait lui en apprendre plus.

Pour changer de sujet, il s’intéressa à elle et aux raisons qui l’ont poussées à rejoindre la police. Chez les Raffaeli apparemment, c’était une histoire de famille. Son grand - père avait été inspecteur notamment du côté de Marseille. Son père et son oncle étaient tous les deux dans la Police Nationale. Mais son père au Stups et son oncle à la PJ. Son frère avait rejoint la gendarmerie.

Elle, pour ne pas être en reste, avait rejoint les rangs de la Police Nationale.

Elle ne le laissait pas indifférent avec ses longs cheveux noirs d’ébène, des yeux sombres relevés par une touche de khôl et des mains graciles.
Elle remarqua l’effet qu’elle lui faisait et lui jeta des regards espiègles de côté.

Calvin se tourna pour débarrasser les assiettes d’amuse-gueule. Il sentit une arme braquée dans son dos. Il était foutu. Ses adversaires avaient trouvé un moyen d’en finir avec lui mais Nina le rassura avec ce qu’elle dit ensuite.
Il entendit un rire dans son dos. Elle lui dit :

- Vous êtes un vilain garçon Cal Draguer ouvertement une femme alors que vous êtes en couple ! J’ai vu le reportage, lui susurra - t - elle a l’oreille.
Nous sommes très attachés à la fidélité nous les Corses, on ne plaisante pas avec ça.

Elle appuya avec son arme sur son dos et le fit avancer vers l’escalier jusqu’à la chambre à coucher de notre brun.

Arrivé à hauteur du lit, Nina le poussa dessus, sortit ses menottes et attacha ses mains entre les barreaux du lit.

Après avoir rangé son arme, elle a enjambée et a posé le bas de son corps sur son bas-ventre avant de se mettre à onduler. La policière fut plutôt satisfaite de sentir une proéminence en dessous d’elle.
Pour le récompenser, elle lui déboutonna sa chemise bouton par bouton, lui griffa le haut du torse avec ses ongles et dessina des arabesques pour le plus grand plaisir de Cal.
La Corse continuait à bouger son cul d’avant en arrière. Mais cela devait lui donner chaud et l’exciter à force, elle déboutonna sa chemise, mais la garda ouverte afin qu’il puisse admirer son soutien - gorge couleur sable, elle avait une poitrine de bonne taille, probablement un 90C enfermé dans un soutien ampliforme modèle Bellflower de chez Livy.
Pour l’exciter un peu plus, elle sortit ses pointes de ses bonnets et les tritura avec ses doigts avant de les lécher l’un après l’autre.

Nina passa ses doigts sur sa braguette et l’ouvrit pour en sortir son pieu bien raide. Elle le branla ce qui eut pour effet de faire perler le liquide pré-séminal.
Mais il lui en fallait plus, alors elle se pencha sur son torse et traça avec le bout de sa langue une ligne jusqu’à son bas-ventre, puis lui titilla le gland avec le bout de ses lèvres.
La policière joua pendant un petit moment avec son membre en se couchant en latéral sur le lit pour le branler doucement, puis le lécha et le prit dans sa bouche, ce petit jeu dura un petit moment.

Cal attaché aux barreaux, le poitrail et la bite à l’air ne pouvait rien faire d'autre que savourer. Il se retenait autant que possible, car la jeune femme lui avait promis une belle récompense.
Nina changea de méthode pour se mettre à le sucer avec dureté, bavant de plus en plus et branlant toujours plus vite, elle l’aimait et de plus en plus fort, mais il tenait à lui montrer sa résistance.
Elle lui massa les boules avant de les prendre en bouche l’une après l’autre, et se mit à descendre de plus en plus vite sans les mains pour le pomper ardemment. Cette fois - ci s’en fut trop pour notre héros qui gicla au fond de la gorge de la demoiselle aux cheveux noirs.
C’était comme de la lave en fusion qui s’expulsait d’un volcan. Au lieu d’être un Canadair qui éteindrait le feu, elle l’attisait encore plus.
Il lâcha quasiment cinq giclées de sperme.
La policière avala les premières. Certaines passèrent la commissure de ses lèvres, mais elle les récupéra immédiatement avec ses doigts et les lécha avec délectation.

La jeune femme se releva alors qu’il était toujours attaché et entreprit de se dévêtir.
La chemise, puis le ceinturon avec son arme, son taser et enfin son pantalon tombèrent pour révéler un tanga couleur sable, modèle
Arlo toujours chez Livy. Elle fit le tour sur elle - même pour qu’il admire les bords du tanga qui moulait son cul.
Nina vint se mettre à la tête de lit, enjamba sa tête avec sa jambe droite et écarta son tanga révélant une chatte glabre qu’elle lui tendit vers sa bouche comme un cadeau.
Cal sortit la langue pour lui lécher la fente, d’abord de bas en haut puis de gauche à droite, elle avait un bon goût sucré.
Manifestement, le cuni lui plaisait franchement. Elle appuya sur son cou afin qu’il accentue sa succion. La demoiselle savourait en laissant sa tête partir en arrière et en criant son plaisir.
Il accentua ses coups de langue en trouvant le bon angle, si bien qu’au bout de quelques minutes, elle partit dans une jouissance extatique.

La policière savoura un peu, puis sortit un préservatif de la poche de sa chemise, l’enroula autour de sa queue avant de se mettre au-dessus de lui, les jambes de chaque côté et commença à descendre.
Quand les deux chairs se touchèrent, ce fut une explosion de sensations. Nina débutât d’abord avec des mouvements du bassin, de bas vers le haut. Puis elle fit jouer ses muscles internes pour lui faire perdre la raison, elle était totalement maîtresse de son désir.
Ces pointes prenaient cher vu comment elles tiraient dessus, tout en continuant à se baiser comme une salope avec sa queue.
Elle utilisa son torse comme appui pour trouver le bon rythme et accéléra
ses mouvements. Ses mains s’appuyaient fortement sur ses cuisses, Cal aurait sûrement de belles marques rouges.
Grâce à sa bite, elle se fit jouir elle - même avant de se pencher et d’écraser sa bouche sur la sienne dans un baiser fiévreux.

La policière en profita pour le détacher, mais elle fut désarçonnée quand d’un coup de bassin, il la fit basculer sur le côté avant de la retourner.
Le beau héros lui mit les poignets en étau dans ses poignets à lui avant de
l’attacher entre les barreaux.

À son tour d’être à sa merci, Cal prit le temps de se mettre entièrement nue, fit le tour du lit et lui caressa les fesses. Il alla ensuite vers la penderie pour en sortir une de ces cravates qu’il lui noua autour
de ses yeux.
Menottés et les yeux bandés, Nina semblait apprécier la situation. Il laissa sa main courir sur son dos avant de lui abattre la main sur sa fesse gauche ce qui lui fit pousser un cri de surprise.
Calvin lui caressa la zone où on voyait désormais les stries que sa main avait laissée. Il grimpa sur le lit, lui caressa l’échine et puis la marqua l’autre fesse de sa main.
Nina poussa un nouveau cri qui resta en partie dans sa gorge, car dans le
même temps, le brun s’était enfoncé dans sa chatte et commençait à la besogner très fortement.

Cal avait noué ses cheveux dans son poing et la ramonait en cadence tout en préparant déjà le terrain pour la sodomie. Son majeur s’enfonçait de plus en plus dans son fondement bientôt rejoint par son auriculaire.
Ses cris étaient très entraînants. On aurait dit une douce mélodie à ses oreilles.
Il lui tendit un troisième doigt qu’elle suça comme une chienne.
Calvin lui laboura le cul donc avec trois doigts et une fois qu’il jugea les parois suffisamment ouvertes, il fit entrer son pénis, anneau par anneau
Il sentait ses parois qui se resserraient contre sa queue. C’était quand même bien étroit.

Au bout d’un moment, quand il jugea que son cul s’était habitué aux dimensions de sa queue, il la pistonna avec force, prenant toujours plus d’amplitude.
Par moments, Cal ressortit entièrement et s'enfonça tout aussi fortement.
Elle poussait des cris d’extase qui la menèrent jusqu’au plaisir anal. Une fois qu’elle eut jouit, notre pineur se laissa aller éjaculer après avoir retiré sa capote pour finir à sec.

Il lui embrassa le dos, dénoua la cravate, retira les menottes avant de se lover avec elle dans le lit.

Au bout d’un petit moment sentant qu’il pouvait lui faire confiance, Calvin dévoila un peu de leurs petites enquêtes sans trop en dire quand même.

Après l’avoir bien écouté, Nina lui dit qu’elle avait quelque chose à lui proposer. Il se trouvait qu’un autre de ses amants était Commandant du côté de la DCRI. Il aurait probablement plus d’éléments pour faire avancer leurs petites affaires.

Le directeur commercial la remercia, lui proposa de dîner et lui parla de la cam coquine avec Béa. Elle s’empressa d’accepter d’y participer.
Vers 1 h du matin, Cal se connecta sur leur messagerie cryptée. Il présenta les deux femmes.

Béa trouva très intéressant de faire subir à Nina, ce qu’elle aimerait que Cal lui fasse, elle pouvait se montrer très imaginative, sa petite coquine.
Il baisa donc Nina en suivant les ordres de Béa, car la policière savait être à l’écoute des demandes de la rousse.

Leurs ennuis avec les Russes furent provisoirement oubliés. Ils ne découvriraient leurs véritables objectifs que dix jours plus tard.

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