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L'ami américain

Le meilleur ami de ma femme vient nous rendre visite: pas de jalousie possible: il est gay... Mais du coup, c'est une autre possibilité de découverte qui se présente à moi! D'un partenaire à l'autre, j'apprends de nouveaux plaisirs et me redécouvre bisexuel...

Proposée le 13/01/2023 par Julian Joy

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Thème: Première fois
Personnages: FHH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


L'ami américain
(Récit transmis par Thomas M. sur julian.joy@proton.me,
rédigé et enrichi par Julian Joy)

L'ami américain


Lana m'avait souvent parlé de Peter car de toutes ses relations, femmes ou hommes, c'était de très loin son meilleur ami. Il avait d'abord été son correspondant dans le cadre du lycée puis elle avait eu la chance d'aller dans sa famille, aux États-Unis, quelques semaines. Depuis il se voyaient tous les étés : soit elle retournait le voir, soit il venait ici la retrouver, et il fallait donc que j'accepte, si notre jeune histoire devait se prolonger, de le voir à la même fréquence.

Elle m'avait toujours dit qu'entre eux il n'y avait rien d'autre qu'une profonde connivence et une amitié sans nuages, d'autant plus que Peter s'était affirmé homosexuel, dans une famille où cela n'était pas bien vu, après l'avoir ressenti mais caché pendant toute sa jeunesse. Lui même avait vécu de la confusion : il avait même eu un flirt avec une amie de Lana, moment qui d'une part avait été révélateur de son évident manque d'intérêt pour les femmes, d'autre part les avaient profondément soudés, Lana et lui, puisqu'elle avait été là pour le rassurer et le réconforter, lui donnant la force de s'assumer et de chasser ses complexes. Malgré tout, à la description de Peter j'avais parfois ressenti un peu de jalousie : sympa, intelligent, musclé, beau gosse pour couronner le tout… Du coup je vivais quand même une petite appréhension à cette visite.

Elle alla le chercher à la gare pendant que j'attendais à l'appartement, un peu nerveux de rencontrer ce Peter dont j'avais tant entendu parler. Quand ils sont revenus je découvrais enfin cet ami américain : un peu plus grand que moi, de larges épaules, un visage avenant et plutôt doux. Malgré sa trentaine il gardait un air un peu adolescent qui contrastait avec sa voix grave et virile.
Il me fut tout de suite très sympathique, riant beaucoup et prenant soin de toujours discuter à trois, même quand ils évoquaient leurs souvenirs de jeunesse avec Lana. Toutes mes appréhensions furent définitivement envolées dès la première soirée que nous avons passée ensemble.

Les premiers jours, comme c'était en semaine, nous partions au travail et le laissions seul à l'appartement. Il partait flâner en ville et profitait de ces vacances comme tout bon touriste américain l'aurait fait. Le soir nous nous retrouvions et autour du repas il nous racontait ses balades et nous lui en proposions d'autres pour le lendemain, lui indiquant un quartier typique ou un musée intéressant d'après nous.
Quand vint le week-end nous avons décidé de se faire une sortie ensemble : d'abord un restaurant bien français « traditionnel » puis nous sommes allés dans un bar branché. Installés à la terrasse nous laissions la légèreté du moment nous emporter, dans le bruit et le mouvement de toute la jeunesse qui buvait et s'exclamait autour de nous. Ce fut l'occasion d'un premier fou rire complice quand Peter se fit lourdement draguer par une jolie brune éméchée, qu'il finit par désespérer en lui expliquant gentiment qu'il n'était pas du tout intéressé. Il faut dire qu'avec son allure athlétique, son beau visage au traits doux et dessiné et sa mèche noire parfaitement apprêtée, il était effectivement séduisant.

L'alcool ayant réveillé notre enthousiasme nous avons enchaîné avec une boîte de nuit que nous connaissions bien, Lana et moi. Dans la moiteur et l'agitation de la discothèque nous étions tous les trois légèrement ivres et rigolards, regardant la piste de danse depuis notre table en sirotant nos verres, à faire des commentaires et des blagues sur les tenues des uns et des autres ou sur leurs façons de danser, gentiment moqueurs. Quand nous allions danser, c’était le plus souvent tous les trois tournés vers l'intérieur de notre cercle, avec des œillades complices en savourant le plaisir de l'abandon à la musique et à la danse.

L'ambiance et l'état d'euphorie dans lequel nous étions faisaient que nous étions devenus plus tactiles : facilement Peter prenait Lana par la taille ou je le prenais par les épaules pour danser et rire ensemble du moment. De moins en moins inhibés nous avons même dansé un slow à trois où Lana avait sa tête contre son épaule, lui sa main sur ma taille et moi le bras passé autour de lui. Nous étions tous les trois les uns contre les autres, les bras mêlés et nos corps serrés. Je sentais sa main ferme sur ma hanche qui parfois, avec le mouvement de balancement de nos corps, allait presque caresser le haut de mes fesses. Proches comme nous l'étions, je sentais son tronc puissant contre moi d'un côté qui contrastait avec le corps plus fluide et souple de Lana. À la fin du slow elle m'embrassa sur la bouche et je crus un instant qu'elle allait l'embrasser à la suite, mais elle nicha seulement sa tête au creux de son cou pour un câlin tendre. Pour retourner vers la table nous la suivions, Peter et moi, encore bras dessus bras dessous sans que je ne ressente aucune gêne. Je voyais dans le petit sourire de Lana qu'elle s'en amusait.

La soirée toucha à sa fin et nous sommes rentrés, riant et titubant dans les petites rues jusqu'à l'appartement. Une fois arrivés dans salon nous avons sorti de quoi nous servir un dernier verre, effondrés tous les trois dans le grand canapé. Tout en buvant quelques gorgées d'alcool Lana laissait sa main parcourir mon corps, et nous devisions tous trois tranquillement, blaguant encore de la soirée, avant que petit à petit le silence ne s'installe. Là, sans que je le fasse exprès, par maladresse, les yeux fermés, je posais ma main sur la cuisse de Peter. J'allais tout de suite la retirer quand je sentis que la main de Peter recouvrit la mienne et la garda contre lui. Un frisson de gêne et d'appréhension me parcouru, mais je me laissais faire et plutôt que la retirer, j'appuyais un peu plus pour sentir sa cuisse musclée. Guidant ma main doucement, il l'amena jusqu'à son entrejambe puis à la braguette de son pantalon, pressa sa main contre la mienne, son sexe comme un paquet volumineux dans ma paume.
Je le palpais de toute ma main et sentais sa raideur sous l'étoffe. Lana remarqua notre petit manège et se mis sur le côté contre moi pour continuer à me caresser, cette fois-ci de façon plus appuyée et équivoque. J'avais entrouvert les yeux et je voyais qu'elle me fixait avec un petit sourire coquin.
Peter, de son autre main, déboutonna son jean et sa main saisissant toujours la mienne, la plongea dans son caleçon. Je touchais à pleine main ses bourses soyeuses et souples, obligé par sa prise, et il me guida pour que j'enserre sa verge. Habitué à la taille de la mienne je sentais que la sienne était plus imposante : un bâton rigide et chaud que ma main entourait tout juste. Il me laissait faire à présent, finissant d'ouvrir complètement son pantalon en le baissant à peine pour que j'ai libre accès à l'entièreté de son sexe. De mes doigts je parcourais la peau douce comme un tissu de ses couilles, frôlait les poils qui couvraient ses bourses et son pubis et je revenais à saisir sa verge, ma main en anneau. Je le branlais doucement en savourant combien il était dur comme un roc, du fait de ma poigne. Lana, elle, releva et retira son T-shirt, le jeta au sol et dégrafa son soutien-gorge. Ses seins, dans la pénombre, petits et charmants, pointaient de désir. Elle déboutonna mon pantalon et le saisit avec mon boxeur pour tout faire glisser jusqu'à mes chevilles et me déshabiller. Ensuite elle fit de même pour Peter qui se laissait faire, la tête rejetée en arrière et les bras étendus vers le haut.
Je continuais mes va-et-vient, ma main refermée navigant tout du long de ce mât rigide pointant vers le haut. Lana, elle, plongea sa tête vers mon entrecuisse et aspira dans sa bouche ma queue plus modeste. Je frissonnais de la sensation humide de ses joues et de sa langue qui d'un coup enveloppait mon gland sensible et ce frisson me fit serrer un peu plus fort autour de Peter, qui lui-même grogna de plaisir. Il retira à son tour son T-shirt puis me fit retirer le mien. Dès que mes bras furent passés par les manches je remis ma main au travail sur son phallus, l'autre caressant les épaules de Lana qui me suçait. Toujours allongés côte à côte mais plus serrés, Peter avait passé un bras autour de moi et me serrait l'épaule au gré des variations de son désir. Son autre main décrivait des cercles sur ma poitrine où parfois il s'attardait à me pincer doucement les tétons, ce qui provoquait des vagues de douleur mélangée d'excitation au point que j'en perdais le fil de mes caresses et m'arrêtais presque. Mais ses coups de bassin me faisaient reprendre ma besogne : j'avais l'impression que son membre avait encore grandit tant il était tendu et gonflé de désir dans ma poigne.
Sa main qui entourait mon épaule glissa le long de mon dos, forçant le passage entre mon corps et le canapé, descendit jusqu'à mes reins et enfin jusqu'à mes fesses. Je sentais qu'il s’engouffrait de toute sa main ouverte et forte dans ma raie, et si jusque-là j'ondulais du bassin sans y réfléchir en réponse aux coups de langue de Lana, j'appréciais maintenant de le faire aussi pour bien sentir la main de Peter qui me parcourait de ses doigts puissants. L'un de ses doigts, insistant, s'enfonçait plus que les autres et vint chatouiller mon anneau: brièvement cela me gêna mais très vite, mêlé à la sensation moite de la bouche de Lana qui montait et descendait sur ma queue, je ressentis un plaisir intense, presque piquant, à chaque mouvement pénétrant du doigt de Peter. D'un coup il marmonna des mots incompréhensibles et donna quelques coups de reins plus violents et très vite je sentis sur ma main s'écouler le flot de sa jouissance. Je sentais que j'étais moi-même au bord d'exploser de plaisir dans la bouche de Lana : mais le doigt de Peter maintenant bien enfoncé en moi m'empêchait de jouir, provoquant un plaisir étrange et contradictoire. je le vis enduire de salive son autre main et la plonger à son tour vers mon cul. Je tendais mes bras vers le haut et me tournais légèrement pour mieux lui offrir mon arrière train, pendant que Lana continuait à délicieusement rouler mon gland entre sa langue et ses lèvres soyeuses. D'une main il écarta mes fesses et de l'autre il enfonça un, puis deux, peut-être trois doigts à travers ma couronne, avec habileté et autorité. Je me crispais un peu comme s'il fallait le supporter mais en fait je fus très vite pris par le plaisir de me sentir écarté et fouillé ainsi. Par petits à-coups et pivotements je le sentais qui s’enfonçait de plus en plus profondément en moi et tout mon bas ventre s'électrisa de sensations fortes, si bien que je ne pouvais même pas sentir ce qu'il me faisait exactement.
Mais je n'y tins plus et explosa dans la bouche de Lana, d'une jouissance nouvelle pour moi : une addition de l'orgasme habituel et d'un plaisir puissant et bizarre qui me prenait les hanches et les reins, noyés dans un lâcher prise où je laissais tout mon corps vibrant de soubresauts, chatouillé par derrière autant que par devant.
Une fois l'orgasme passé Peter retira doucement ses doigts de moi et Lana remonta pour se mettre entre nous : je la sentais extrêmement excité par ce qui venait de se passer, et comme elle n'avait pas pu, elle, avoir un orgasme satisfaisant jusque-là, elle restait vibrante de désir, en attente. Son excitation latente était communicative car même si nous avions une descente suite à notre première jouissance, nous restions dans un état libidineux. Nous avons continués ainsi tous les trois à se caresser : d'un coté je titillais les seins, le ventre et le doux pubis de Lana, de l'autre j'effleurais les tétons de Peter, petit boutons durs trônant au milieu de ses pectoraux musclés, et il me flattait la fesse, la serrant fermement avant de la relâcher et de m'agripper un peu plus loin. Lana nous embrassait tour à tour et avec délectation se frottait contre l'un puis contre l'autre.
Dès que mon désir revint et que je me durcissais de nouveau je me tournais vers elle et à ce signal elle écarta ses jambes et s'ouvrit tout à moi pour que je la prenne. Ce que je fis avec joie, bien que j'eus tout juste le temps d'atteindre une rigidité acceptable : à peine je la pénétrais, après une poignée de va-et-vient, qu'elle fut tout de suite transportée de plaisir, échauffée comme elle était. Son sexe autour du mien changea de consistance pour devenir brûlant et glissant comme s'il était huilé d'un coup, et elle poussa de charmants soupirs de jouissance.
Pendant que je l'avais prise Peter, lui, avait remit sa main sur mes fesses et y avait même plongé sa langue, et me prodiguant de forts coups à plats, tièdes et très mouillés, et m'avait couvert l'anneau d'un voile de salive. À peine je me retirais de Lana que je voyais Peter tendre la main vers son jean et en sortir un préservatif. Je savais ce que ça voulait dire : comme cela ne m'était jamais arrivé d'être pris j'avais un peu d'appréhension, mais ses premières caresses avaient déjà réveillé un désir inconnu et trouble en moi.
Il avait enfilé la capote sur sa belle verge et de ses mains, l'une sur mes épaules l'autre sur ma hanche, me positionna avec autorité pour que je sois offert à lui, sur le ventre et les fesses relevées, en appui sur les genoux. Je me laissais faire, appréciant avec surprise d'être pris en main comme si ma volonté étais dominée par sa force. Lana s'écarta légèrement pour nous regarder avec fascination. Je me laissais entreprendre sans résistance, abandonné à sa force impérieuse et j'en éprouvais un doux contentement. Quand il força mon anneau de chair tendre à s'ouvrir pour lui, la douleur laissa très vite place à une envahissante sensation de plaisir. Je serrais et relâchais mes fesses sans le décider, haletant comme si mon corps faisait un effort, tremblant.
A peine je me détendis que là il s’enfonça, s’enfonça encore, sans s’arrêter, jusqu'à la garde : je ne pus retenir un cri rauque tant la sensation d'être rempli était puissante. Sa verge si dure s'imposait au plus profond de moi, je pouvais la sentir dans mon ventre et j'étais enflammé de jouissance dans tout mon intérieur. Une bouffée de sang me monta à la tête, échauffement excitant qui me parcourait de bas en haut, déclenché par des poussées et des contractions de ma croupe, la mâchoire serrée de plaisir. S'installant d'abord en moi par petites pressions, il resta un moment immobile, m'accrochant les hanches fermement pour me maintenir au plus près contre lui. Puis il donna des coups de bassin avec un grognement soufflé à chaque élan. D'abord il reculait à peine et d'un claquement de reins revenait bien au fond de moi, puis, à chaque fois, il se retirait un peu plus et je sentais la peau de son pieu râper de toute sa taille mes parois intimes, de plus en plus longuement, de plus en plus brûlant...
Il me limait bientôt de toute sa verge, alors que la fente de mon cul lui était offerte en grand, fourreau soyeux épousant sa raideur virile. Je me sentais comme une femme lascive dominée par le plaisir de sentir un mâle souverain la prendre sans ménagement. Mes yeux fermés, la bouche entrouverte et haletant, je jouissais d'être saisi par la taille aussi rudement et tout se mélangeait en moi : les sensations de frottement, mon fond comblé délicieusement et ma verge pendant mollement, bringuebalée par ses assauts.
De mon derrière jusqu'à la tête j'étais agité comme une poupée de chiffon par les chocs de Peter, chaque charge de ses cuisses vers mes fesses accompagnée d'un râle sourd tant je me sentais transpercé profondément, m'abandonnant complètement à son rythme et à son ardeur. Le sang battait mes tempes et chaque élan de boutoir embrasait un peu plus le magma qui bouillonnait dans mon ventre, comme s'il touchait des sphères de bonheur enfouis en moi et réveillait des sources inconnues de volupté. Son piston régulier et brutal devint précipitation puis frénésie continue, et bientôt un cri de gorge bref annonça son orgasme quand il jaillit en s'enfournant une ultime fois au plus profond de moi, s'immobilisant d'un coup, secoué seulement par des spasmes rapides. Tant j'étais abandonné à lui je ne distinguais plus ma propre jouissance de la sienne : un jus brûlant émanait de lui et se répandait dans tout mon corps, chaque tremblement de son apogée agitait un grelot ardent de ravissement en moi, et je grognais avec lui. Il resta un peu ainsi, sa gaule solidement arrimée dans mon cul, avant de la faire glisser au dehors en douceur : un sursaut de plaisir douloureux me saisit brièvement quand son gland franchit une dernière fois mon anneau pour le laisser se resserrer dans sa position naturelle, enflammé et picotant.

Il s'effondra avec un soupir satisfait dans le canapé et reprit son souffle lourdement. Comme je continuais à ressentir des ondes de jouissances étranges me parcourir, je me laissais aller à caler ma tête au creux de son épaule et embrassait son torse massif et son cou de petits baisers humides pour le remercier de sa grande force et du régal qu'il venait de me procurer, comme un puceau reconnaissant. Tout mon bas ventre, mes reins et mes fesses étaient envahis d'une tiédeur brute et indéfinissable, traversés de vibrations sourdes et de convulsions légères.
Lana nous avait rejoints et nous sommes restés enlacés tous les trois, un long moment, jusqu'à ce que nos souffles reprennent un rythme apaisé et que les tremblements s'effacent pour laisser la place à une délicieuse détente.
Nous avons dû nous assoupir, car j'eus le vague souvenir que c'est dans un bref moment de réveil que Lana et moi sommes partis nous coucher, laissant Peter dormir profondément sur le canapé.

Le lendemain, embrumés par la gueule de bois et nos ébats, nous n'avons pas replié le canapé dans lequel Peter avait dormi et nous sommes restés tous les trois à demi nus, récupérant de notre soirée en faisant défiler des bêtises sur l'écran, affalés. Nous grignotions à moitié allongés en commentant les images, alternant des moment de rigolades avec des périodes de somnolence, laissant passer le dimanche sans s'activer vraiment. Nous nous câlinions avec Lana et même si je ne parvenais pas à embrasser Peter ou avoir des gestes d'amant envers lui, je le laissais volontiers me poser la main sur les hanches ou les fesses à l'occasion, et avec naturel il me caressait distraitement pendant que nous discutions.
Dans l'après-midi, au milieu d'une de nos siestes, il émergea avec une montée d'envie et me saisit la nuque, me réveillant à mon tour, pour me pousser vers son entrejambe sans attendre mon accord. Sa poigne avait immédiatement réveillé une savoureuse excitation et même si je me sentais novice et maladroit, son aplomb à m'obliger à le contenter me donna de l'appétit.
Une fois mon visage amené contre son sexe, il me lâcha et me laissa agir. La tête au creux de son bassin, j'aspirais sa trique à demi molle dans ma bouche, d'abord entièrement pour la faire passer d'une joue à l'autre, l'entortiller avec ma langue et apprécier pleinement le velouté de sa peau. Un goût iodé m'emplit le palais, avec une pointe délicieusement acide. Très vite ma langue et mes joues furent repoussées par le gonflement rapide de son membre, et de mes lèvres plus serrées je déshabillais son gland et retournait son col de peau en le repoussant. Ma langue en cuillère accueillait en son creux sa prune bombée, à la peau très fine et douce, comme couverte d'un voile lubrifiant qui s'écoulait et venait à chatouiller la commissures de mes lèvres. De la pointe de ma langue, je dessinais la fente qui divisait son bout, les lèvres refermées sur ses rebords de plus en plus marqués, puis, rendant toutes mes parois intérieures cotonneuses, je l’emmaillotais en entier. Peter poussa un murmure presque inaudible qui provoqua en moi un tressaillement agréable.
Restant la tête posée sur lui, c'est son nœud qui progressait en moi, à se raidir et grandir doucement, et m'envahit jusqu'à venir appuyer contre le fond de mon palais. Des battements imperceptibles le parcourais, comme un pouls silencieux qui toquait contre mes parois et grandissait au fur et à mesure que son cœur s'emballait de désir. Sa verge devenue droite et ferme m'étouffait presque à s'enfoncer autant en moi et je levais ma tête pour la laisser ressortir, avant de délaisser le bout pour la parcourir sur toute sa longueur. Je coulissais à pleine bouche le long de ce cylindre veineux pour au final plonger mon visage à sa base et happer ses bourses, une à une, les enrobant de mes prévenances humides alors que ses poils doux et longs me chatouillait le nez. Une main se posa sur ma nuque : Lana, à demi réveillée par nos mouvements, avait décidé de nous tenir compagnie en se liant à moi par ce toucher.
Des vagues de plaisir me parcouraient doucement, émoustillé autant par ce contact et la situation que par la sensation de donner satisfaction au désir de Peter. Je remontais du fond de son entrejambe, bécotant au passage le pilier tout à fait dur et me relevant un peu plus en me hissant sur mes coudes, je repris son gland à pleine bouche. D'une oscillation régulière et lente, je descendais et remontais ma tête au sommet de son mât, mes lèvres l'entourant comme un orifice mouillé autour de lui, sans trop serrer.
La main de Lana flattait ma nuque avec délicatesse et de son coté Peter avait posé ses mains sur son torse à la façon d'un gisant, savourant mes attentions, les yeux clos et le visage ravi, passif. Des flots continus de picotements agréables me parcouraient la nuque et le torse. Continuant mes allers-retours consciencieusement, je sentais que Peter bandait à plein : les rebords durcis de son gland frottait l'intérieur de mes joues et l'arrondi venait s'appuyer avec insistance contre le fond de ma bouche à chacune de mes descentes, pressions accentuées par de très légères contractions de son bassin.
Je profitais avec délectation de ce moment qui durait, à sucer assidûment sa verge rigide et soyeuse à la fois, enduite de ma salive, et l'impression que ma bouche était un autre sexe réveillait une émulation qui la rendait sensible, elle- même source de plaisir charnel. Peter posa ses mains de part et d'autre de mon visage et ainsi tenu, j’eus l'impression de recevoir l’ordre de forcer le mouvement : j'accélérais mes hochements, resserrais mes lèvres un peu plus et toutes sensations précises de touchers ou de caresses s'effacèrent pour laisser place à un sentiment délicieusement excitant : il me baisait par la bouche. Moulé autour de lui, alors que son bout me cognait la gorge, j'abandonnais ma tête au rythme de ses impulsions de plus en plus marquées et bientôt je sentis son sperme m'emplir alors qu'il me tenait avec plus de force. En silence et par à-coups, il se déchargea en entier en moi, avant de relâcher sa prise et me laisser recevoir le fruit de sa jouissance. Je gardais d'abord en bouche ce sirop tiède au goût nacré, très légèrement salé, venant remplir mes joues en plus de son gland, avant de l'aspirer et de l'avaler, finissant soigneusement de le sucer jusqu'à la dernière goutte. Il poussa un soupir de contentement et se détendit alors qu'ayant laissé retomber sa verge, je lui prodiguais de longs coups de langue.
Je pensais que c'était fini mais je me trompais : Lana, échauffée par la scène, n'avait pas lâché ma nuque et me pressa vers son sexe pour qu'à son tour je la gratifie de mes léchages. Sous le regard amusé de Peter je m'attelais à la faire jouir elle aussi. Quand elle eut éclaté de plaisir de mes œuvres à son tour, nous sommes restés un moment ainsi, eux allongés côte à côte et moi le visage entre leur deux tailles et leurs deux sexes, alors qu'ils me câlinaient la nuque et les épaules, repus et reconnaissants.

Les jours s'enchaînèrent ainsi, où j'étais un certain homme dans la chambre en faisant l'amour avec Lana, masculin et viril, et dans le salon avec Peter un autre homme, délicieusement offert à lui à chaque fois qu'il voulait me prendre et jouir en moi, parfois sous le regard de Lana qui y trouvait une source d'excitation. Je n'embrassais jamais Peter, comblé par la tendresse amoureuse que nous partagions avec Lana et n'ayant pas envie de plus. Mais il avait le pouvoir évident de me soumettre à ses désirs quand il le souhaitait, tant je succombais toujours au plaisir d'être l'objet passif de ses caresses ou l'amant qui l'amenait à la jouissance par la main, la bouche ou le cul. J'avais découvert en moi des sexes que je ne connaissais pas et dont il était devenu le maître, et cette connaissance ne pouvait plus s'effacer.

J.J, Le 05/11/22
(commentaires, propositions de récits : julian.joy@proton.me)

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