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La nouvelle vie d'Elie 2 - Laura

Après une longue période de frustrantes recherches, Elie a finalement rencontré Tim, un homme qui lui plaît et partage ses fantasmes atypiques. L'un de ceux-ci est sur le point de se réaliser, alors qu'elle vient de déposer un baiser sur les lèvres de sa collègue et amie, Laure...

Proposée le 13/05/2021 par Sunstone

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Thème: Première fois
Personnages: FF
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman


« Alors, comment tu te sens ? Tu es nerveuse ? »

J’hésite un instant, les yeux baissés, ne sachant pas trop quoi ni comment répondre. Relevant la tête, je fixe ses lèvres entrouvertes, inspire le filet d’air tiède qui s’en échappe, et sens mon corps s’éveiller sous le coup d’un léger frisson d’excitation.

Alors, me saisissant d’un bref regain de courage, je m’avance vers elle et m’empare de ses lèvres.


Mes lèvres se pressent contre celles, humides, de Laure ; ce contact m’agite d’une électricité presque palpable, accélérant les battements de mon cœur qui se mettent à résonner dans mes tympans. Je remarque le contact avec sa peau, plus doux qu’avec celle d’un homme.

J’ouvre la bouche, et pour la première fois, goûte la langue d’une autre femme. Elle fait irruption dans ma bouche, semble explorer les lieux, se rétracte, revient, caresse la mienne comme en signe de bienvenue, laquelle lui répond timidement. J’inspire une bouffée de son souffle et sa chaleur envahit ma tête, se diffuse dans mon corps par mes poumons.
Quand nos lèvres se séparent, je halète longuement, j’ai chaud, comme pendant une nuit de canicule. Je la regarde un instant, et elle m’apparaît encore plus belle. Elle semble commencer à dire quelque chose, peut-être à me demander si ça me plaît, mais je ne lui en laisse pas le temps, reprenant possession de sa bouche qui ce soir m’appartient.

Mes mains s’emparent de son visage l’une après l’autre, mes paumes s’installent contre ses joues, mes doigts glissent dans la jungle de ses longs cheveux et forment une étreinte la plaquant contre moi. Je ne cesse de l’embrasser que pour pouvoir recommencer, pour faire venir le manque et le combler immédiatement après, pour pouvoir sentir à nouveau la caresse de ses lèvres se posant sur les miennes. Ses mains glissent sur mes côtes et se posent dans mon dos, m’attirent à elle, et me lovent un peu plus contre son corps.

Je commence à être plus attentive au reste de mes sensations, celles de nos corps qui se serrent, de nos poitrines qui s’écrasent l’une contre l’autre, de ses mains qui me caressent le dos avec douceur, descendent sur mes flancs, remontent en frôlant à peine mes seins au passage.

J’abandonne à regret ses lèvres, il me faut maintenant son corps. J’enfouis ma tête dans son cou, attrape le lobe de son oreille entre mes lèvres, le lèche doucement, dépose d’humides baisers sur sa nuque. Ici son odeur est plus chaude, plus présente, je l’inspire à courtes goulées alors que ma respiration se fait haletante.

Son petit haut qui me plaisait tant il y a quelques minutes m’agace désormais, se faisant obstacle effronté à mon exploration. Mes mains s’insèrent en-dessous, et malgré mon impatience, je profite pendant de longues secondes de cet instant où elles caressent la peau de son buste en remontant le tissu.

Je me vois forcée de cesser un instant mes attouchements pour pouvoir la débarrasser de son vêtement. Alors que je le passe au-dessus de sa tête et le jette dans un coin de la pièce, elle m’offre un regard tout à la fois narquois et torride.

« Hé bien ! s’exclame-t-elle. Tu en voulais on dirait ! »

Je la bâillonne d’un nouveau baiser, comme un ordre silencieux : « moins de paroles, plus d’actions ! ».
Alors qu’elle me défait à mon tour de mon T-shirt, je reprends une exploration détaillée de son buste, à deux mains et une bouche. Sa peau est plus douce, plus tendre que je n’en ai l’habitude, je me plais à m’y lover.

A nouveau, un vêtement me fait obstacle, mais aucun rempart ne saurait m’entraver longtemps ce soir. Tirant sur la bretelle, je libère son sein droit du si joli soutien-gorge qui l’oppresse.
Je l’observe un instant : allongée sur le dos, les jambes serrées sous une jupe remontée autour de sa taille ne laissant qu’imaginer ce qui s’y cache, le nombril vulnérable, un sein libéré, le téton pointant fièrement, la bouche entrouverte semblant me réclamer, elle est d’un érotisme extraordinaire. J’aimerais peindre cette image en grandeur nature pour pouvoir la conserver à jamais.

Je joue avec sa peau, déclenche des frissons sous la pointe de mes doigts à mon amante qui se fait docile. Elle me sait fascinée, exploratrice, et veut me laisser toute à ma découverte de ces nouveaux plaisirs des sens, de tous mes sens. Je résiste à l’envie pendant ce qui me semble être de longs instants, goûtant, caressant, mordillant le ventre, les épaules, les mains, mais ce téton pointant vers le ciel comme un phare m’attire irrémédiablement à lui, jusqu’à ce que je ne puisse plus en détacher les yeux.

Mes lèvres s’enfoncent mollement dans la chair tendre du délicieux sein nu de Laure, que je résiste à l’envie de croquer avec gourmandise. Baiser après baiser, je me rapproche irrémédiablement des contours du mamelon tant désiré, jusqu’à finalement pouvoir les dessiner lentement de la pointe de ma langue. Mes lèvres frôlent plusieurs fois la pointe érigée, mon souffle la caresse et la réchauffe, jusqu’à ce qu’enfin je lui offre ma bouche comme cocon humide et chaud, remerciée par un faible gémissement de ma compagne du soir.

J’aime lécher mon homme à cet endroit et ne me prive jamais pour le faire, adorant les frissons que cela lui procure, mais comme la sensation diffère ici ! La largeur du mamelon, la taille et la rigidité du téton, et leur sensibilité ! Ma belle se tortille sous ma langue, tente de fuir à mes succions, mais revient immédiatement dès qu’elle m’échappe. Je ne me lasse pas de jouer avec cette pointe, d’en éprouver la résistance, la flexibilité, l’élasticité, de mordiller, lécher, aspirer, embrasser, sucer, alors qu’une de ses mains glisse dans mes cheveux et me caresse, dans un encouragement à continuer.

D’une main experte, je dégrafe son soutien-gorge et l’en débarrasse, l’envoyant rejoindre le reste de nos vêtements au sol. Tout en appliquant la même sentence au second sein de ma compagne qui n’attendait que ça, mes yeux observent avec animosité le reste de ses vêtements encore en place, et je sais que je ne patienterai plus longtemps avant de faire tomber ces futiles obstacles. Agile, elle vient elle-même de libérer ma poitrine de sa prison ; j’abandonne un instant mes attouchements buccaux pour revenir l’embrasser, me coller à elle et sentir les peaux nues de nos poitrines se frotter l’une contre l’autre, les pointes de nos seins se rencontrer dans un contact électrisant. Que cette sensation est délicieuse !

« Ne bouge pas » résonne ma voix chuchotante au creux de son oreille.

Je me relève du lit, ouvre sa jupe et la lui ôte. Je fais glisser ses collants le long de ses jambes presque serrées, la laissant en culotte devant mes yeux avides. Je me délecte un instant de cette vision sublime, faisant d’un geste tomber mes derniers vêtements moi-même sans y prêter plus attention. Puis je m’empare avec une lenteur débordante de désir de son sous-vêtement, le fais glisser le long de ses jambes toujours serrées, admire la résistance comme son entrejambe le retient, jusqu’à ce que ma traction l’attire finalement à moi.

Je l’observe de longues secondes, me mordant la lèvre devant cette beauté si érotique. Elle semble si pure et si désirable à la fois, elle est irrésistible.
Puis, d’un léger contact de mes doigts sur sa jambe, je l’invite à se dévoiler à mes yeux. Ses cuisses s’écartent doucement et offrent enfin son entrejambe à mon regard. Je m’approche lentement, sans la quitter des yeux, détaille du regard cette vulve qui n’est pas la mienne, aux lèvres gonflées et luisantes, plus proéminentes que les miennes, surplombée d’un joli triangle touffu au mont de Vénus. Fascinée, je me retrouve rapidement à portée sans m’en rendre compte. Son odeur m’envahit, obsédante, et décuple mon désir. Mon bas-ventre s’échauffe alors que, balayant mes hésitations sans un regret, je dépose amoureusement un premier baiser sur ce sexe nouveau.

La sensation ne ressemble à aucune autre que j’aie connu. Bien sûr, je connais bien le toucher de ma propre chatte sous mes doigts, mais c’est très différent ainsi. Les sensations sont plus nombreuses, plus fortes, plus entêtantes. C’est doux, tendre et moite sur la peau sensible de mes lèvres. Le goût est présent, là aussi plus fort que quand je me goûte moi-même, mais c’est surtout l’odeur qui s’impose à mes sens. Le nez dans sa pilosité pubienne, j’ai l’impression d’avoir plongé dans un bain de phéromones, mon corps surchauffe, je sens mon propre entrejambe s’humidifier plus fort, mon envie grandir encore. La surprise passée de ces sensations nouvelles, je suis conquise : j’aime ça, j’adore ça !

Ma langue s’aventure à son tour, explore chaque repli de ses lèvres, je m’éloigne pour embrasser l’intérieur de ses cuisses, descends jusqu’à pouvoir mordiller le bas de ses fesses, remonte, fais parcourir toute la longueur de sa vulve à la pointe de ma langue, qui glisse subrepticement dans son orifice, arrachant à mon amante un petit gémissement de surprise et de plaisir. Je suis en quête de son discret clitoris, que je me mets en devoir de cajoler comme j’aime qu’on me le fasse.

Ma partenaire me laisse m’activer quelques instants, gigote, souffle, gémit, et j’adore sentir le bien que je lui fais. Mais elle n’en peut plus de rester passive : la voilà qui se redresse, les cheveux en désordre, le regard sauvage ; la vision est torride. Elle se saisit de moi et m’attire sur elle, n’autorisant aucune résistance. Sa langue envahit ma bouche avec fureur, elle semble vouloir me posséder toute entière, et je comprends que j’ai éveillé une créature sexuelle bestiale qui pourrait me dévorer complètement si je n’y prends pas garde. Mais je ne vois aucune raison de refuser cela !

En quelques mouvements souples, elle m’a renversé sur le lit et s’est placée tête bêche au-dessus de moi, et j’ai à peine le temps de réaliser ce qui m’arrive qu’elle se met à me dévorer la chatte avec application. Je veux en faire de même mais peine à me concentrer : sa bouche est partout à la fois, ses doigts écartent mes lèvres, m’ouvrent et m’exposent à son désir trop longtemps retenu. Sa langue s’insère dans mes chairs et m’arrache de longs soupirs, vient faire un amour passionné à mon bouton de plaisir et me fait pousser de petits cris aigus d’extase.

Je m’accroche à ses fesses pour pouvoir plaquer mon visage entre ses cuisses, dans une tentative désespérée de ne pas perdre la face, mais les sensations de son sexe contre mon visage ne font qu’augmenter mon état d’excitation, et ma compagne connaît trop bien son rôle. Ses doigts s’activent avec vigueur, trouvent avec précision mes points sensibles, ses lèvres sont magiques et aspirent mon clitoris avec le parfait mélange de douceur et d’assurance, et je jouis de manière fulgurante, tout mon corps se contractant avec violence sous le sien, dans un concert de gémissements étouffés par la chair de sa cuisse que je mords à moitié.

Retrouvant mes esprits, mon corps s’affaisse, mes bras retombent mollement sur le lit. Je réalise que je lui ai laissé des marques de dents et m’en excuse platement. Elle me répond en riant, essoufflée :

« Tu rigoles ! J’ai adoré te sentir jouir aussi fort !
- Tu m’étonnes ! Tu sais faire plaisir à une femme toi, pas de doute !
- J’ai de la pratique, me rétorque mon amante. Mais tu ne te débrouilles pas mal non plus !
- Je n’ai pas fini ! Laisse-moi juste quelques minutes pour récupérer et je vais te faire ta fête !
- Dans ce cas, me répond-elle en allant fouiller sous son lit, j’ai sans doute quelque chose qui pourrait te plaire. »

Elle extrait de sous le lit une grande boîte sombre dont elle révèle le contenu devant mes yeux émerveillés : tout un assortiment de jouets de différentes tailles et couleurs. Plusieurs plugs de différents formats, des boules de geisha, un sextoy « aspirateur à clito », deux godes, un petit, fin et lisse, et un long pourvu de nombreuses aspérités. Et la cerise sur le gâteau : un magnifique gode-ceinture ! Elle remarque que mes yeux s’illuminent à sa vue :

« Ah, ça te plaît ça, on dirait ! »

Tu m’étonnes si ça me plaît : j’en rêvais ! Je suis curieuse depuis si longtemps d’être la pénétrante, j’ai l’impression d’avoir trouvé le saint Graal !
Mon amante n’attendait visiblement que ça ! Elle se met à genoux à côté de moi, mains appuyées sur le mur, agite ses fesses charnues près de mon visage et m’appelle à elle, féline : « Alors, baise-moi maintenant ! ».

Mon énergie retrouvée, je me relève et m’équipe fébrilement. Une grande bite veineuse, très réaliste, se dresse désormais par-dessus mon pubis, et cette vision me fascine l’espace d’un instant. Je passe le gland sur les lèvres trempées de ma partenaire, passe la main autour et la fait glisser tout le long pour l’étaler. Je « branle » quelques secondes ce faux pénis, amusée de pouvoir le faire. Quand je relève la tête, Laure est en train de m’observer, moqueuse. « Tu veux que je vous laisse un instant toutes les deux ? »

Je décide de la punir immédiatement de ses moqueries : tenant ma queue factice bien lubrifiée du bout des doigts, j’insère le gland entre ses lèvres et la pénètre entièrement d’un grand coup de reins. Sous cette vive intrusion, la belle s’affale un peu plus contre le mur dans un long râle de plaisir, interrompu par un petit cri de surprise quand je lui assène une petite fessée. Mon autre main sur son sein, je la redresse vers moi jusqu’à ce que ma poitrine s’écrase sur son dos, lui mordille l’oreille tout en la réprimandant pour son effronterie.

« C’est moi la maîtresse maintenant, alors fais attention à ce que tu dis ! lui dis-je avec autorité tout en commençant à exercer d’amples va-et-vient en elle.
- Oui maîtresse ! Ohh oui maîtresse, je mérite ma punition… » se soumet-elle en gémissant.

Satisfaite, je m’empare de son cul avec fermeté et commence à lui asséner de puissants coups de reins, lui arrachant de nouveaux gémissements à chaque entrée. Mes doigts plantés dans la chair de ses fesses, mes seins ballottant sous l’effet des mouvements, je trouve également mon plaisir à baiser ainsi ma partenaire. D’autant plus que le harnais vient appuyer sur mon sexe à chaque aller-retour, me procurant par vagues de délicieuses sensations.

« Encore, plus vite, plus fort, encore », me supplie mon amante à intervalles de plus en plus réguliers. Elle ahane, gémit, halète, déglutit, et ses manifestations de plaisir m’excitent à nouveau alors que, selon ses directives, mes mouvements s’enhardissent, s’intensifient. Mon bassin claque sur ses fesses au rythme soutenu de ses gémissements qui se transforment petit à petit en véritables petits cris de plaisir.

Après quelques minutes de ce traitement, je me retire brusquement et la pousse de côté pour l’allonger sur le dos. Je lui écarte largement les cuisses dans une position délicieusement obscène, exposant pleinement à mon regard sa belle chatte luisante encore ouverte après mes assauts. Par gourmandise, je viens la pénétrer de la pointe de ma langue, la lécher en remontant sur toute la longueur, puis remonte embrasser son cou avec passion alors que j’insère à nouveau le gode dans ses chairs. Je n’aime rien tant que la sensation d’un corps contre le mien, je m’enivre de cette sensation de nos peaux qui se caressent entièrement, de l’aine aux seins, aux bras, aux mains, aux nuques, aux bouches, toujours accompagnée par la clarté de sa voix manifestant son plaisir.

Ma compagne, rouge et en sueur, prend ma tête entre ses mains, et je devine qu’elle est au bord de la jouissance. Je ne veux surtout pas la décevoir, et prolonge mes mouvements, la serrant contre moi, la harcelant de baisers moites de salive, jusqu’à ce qu’enfin l’orgasme la foudroie entre mes bras. Cessant mes va-et-vient, je relève la tête pour admirer chaque instant de sa jouissance ; le spectacle est magnifique, et à cet instant je souhaite intensément pouvoir y assister à nouveau dès que possible.

Me retirant avec douceur, je m’allonge à côté de mon amante, encore terrassée par le torrent de plaisir qu’elle vient de recevoir. Moi-même essoufflée, je me défais de mon harnais. Le gode est trempé d’une mouille luisante. Je le porte à ma bouche pour goûter à nouveau la liqueur de Laure dessus. L’intrusion de l’objet dans ma bouche me rappelle la queue de mon homme ; je me mets à le sucer doucement comme si c’était bel et bien la sienne, mon autre main caressant lascivement ma vulve.

Reprenant ses esprits, ma compagne me regarde faire un instant. Je lâche l’accessoire à côté du lit pour lui laisser tout le loisir de poser ses lèvres sur les miennes, ce qu’elle fait avec tendresse, alors que sa main vient ajouter ses caresses aux miennes, m’enveloppant d’un plaisir chaud et diffus. De ma main libre, je viens lui accorder le même traitement, et nous restons ainsi plusieurs minutes l’une contre l’autre, chacune avec deux mains différentes caressant sa vulve avec douceur, nous embrassant langoureusement.

« Alors, comment c’était ? me demande Laure avec un sourire.
- Je me demande comment j’ai pu passer à côté de ça pendant si longtemps !
- Flatteuse ! En tout cas je ne t’ai pas dégoûtée des hommes pour autant on dirait, me taquine-t-elle.
- Ah non ! D’ailleurs quand tu auras rencontré mon homme, tu comprendras ! D’ailleurs… tu veux bien… ? lui dis-je en pointant mon téléphone posé négligemment au sol.

Quelques minutes plus tard, mon chéri reçoit un MMS qui illuminera sa soirée.
« Ça se passe TRÈS bien ! Laure a tenu à te faire un petit coucou, elle a hâte de te rencontrer !
Je rentre demain. Je t’aime <3 »
En pièce jointe, une photo de Laure et moi, toujours nues, elle, souriante, levant la main dans un salut aguicheur, moi lui léchant ostensiblement un téton, les yeux rivés vers l’objectif.

Quelques secondes plus tard, je reçois sa réponse :
« Woaw !! Merci pour ça <3 Vous êtes sublimes. Moi aussi j’ai hâte de te rencontrer Laure ! Amusez-vous bien :p Je t’aime »

« Tu te sens prête ? A partager ton mec avec moi, je veux dire ? s’inquiète Laure.
- J’ai l’impression… Quand j’y pense, ça fait bizarre, c’est sûr, mais surtout, ça m’excite beaucoup…
- Je vois ça ! fait-elle, pointant du regard ma poitrine dont les tétons se sont mis à pointer à nouveau à cette pensée.
- Et tu comptes y faire quelque chose ? lui demandé-je, aguicheuse à nouveau.
- Tu te fatigueras avant moi ! » me rétorque mon amante avec un regard de défi.

Et sans attendre, elle s’empare avec avidité de mes seins qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de prendre en bouche.


Nous avons longuement fait l’amour pendant toute la soirée, ne faisant que quelques pauses pour récupérer et manger un peu. Nous nous sommes finalement endormies tardivement, dans le même lit, l’une contre l’autre, après une douche commune mais relativement sage.

Au matin, je la réveille de quelques caresses ciblées, puis me glisse sous la couette pour m’enivrer une dernière fois des sensations de son sexe sur les lèvres, avant la prochaine étape que nous fixons au week-end prochain. Cela dit, peut-être que nous pourrons trouver un bureau discret de libre au boulot pour nous faire mutuellement du bien à un moment de la semaine…

Après nos dernières caresses, un petit déjeuner tardif et quelques ultimes baisers, je quitte son appartement en direction de chez moi. J’ai hâte de retrouver mon cher et tendre, de lui raconter la soirée en détails… et de profiter de lui !

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