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Le jour où...(2)

Quelques instants de baise dans le camion pendant notre pause de midi. Nous sommes découverts par un policier qui exerce son pouvoir discrétionnaire afin que nous échappions à la justice. Nous devrons toutefois satisfaire ce membre d'un corps policier.

Proposée le 15/02/2021 par beagle

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Thème: Homme soumis
Personnages: HH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Fantasme


Plusieurs semaines ont passé. Nous sommes maintenant en septembre, sûrement un des plus beaux mois au Québec. La température est douce sans les excès de chaleur de l’été. Les couleurs automnales offrent un spectacle magnifique. Le rouge des feuilles d’érable se lie avec le jaune des bouleaux et le mauve des asters fleurissant au bord des chemins. Les cosses d’asclépiades s’ouvrent et laissent échapper dans l’air leurs graines attachés à de fins filaments blancs aussi doux que de la soie. Dans les champs le maïs est haut et les épis mûrissent au soleil. La nuit arrive plus tôt mais les soirées à l’extérieur après le souper demeurent fort agréables.

Marc et moi profitons bien de ce beau climat étant donné que notre métier d’arpenteurs nous fait travailler presque toujours à l’extérieur. Le midi à l’heure du lunch nous nous réservons fréquemment du temps pour jouir de nos corps. Nous avons repéré quelques endroits isolés où nous sommes certains de ne pas être dérangés. Puisqu’il faut rogner sur notre heure de lunch, nous nous contentons le plus souvent de masturbations ou de fellations qui apaisent nos instincts de mâles en rut. Nous le faisons presque toujours dans le camion de la firme qui nous emploie. Ce véhicule, un pick-up Ford F150 de grandes dimensions est le favori en Amérique du Nord tant chez les entreprises que chez les particuliers. On le retrouve même chez nos voisins français de Saint-Pierre et Miquelon. La cabine est très bien aménagée pour le travail et on peut ajuster les sièges en hauteur et aussi les rabattre complètement vers l’arrière pour se reposer. Le levier de la boîte automatique placé entre les sièges est rabattable et des panneaux coulissants transforment cet endroit en table de travail. Des caractéristiques que Marc et moi apprécions grandement pour le boulot mais que nous avons adapté à nos ébats qui peuvent ainsi se dérouler en tout confort.

Un midi, dissimulés au fond d’un étroit chemin menant à une maison abandonnée, le torse affalé par-dessus cette table où d’ordinaire nous plaçons nos ordinateurs portables pour travailler, je suçais avec minutie le membre durci de Marc qui était assis à la place du conducteur. Il était enfoncé dans son siège, le corps vibrant de plaisir. Son membre palpitait sous les assauts conjugués de mes lèvres, de ma langue et des poils de ma moustache. Ma main droite entrée dans son pantalon, je caressais ses belles « gosses* » velues. Alors que je sentais qu’il était sur le point de jouir on cogna à la vitre… Marc ouvrit les yeux puis cria :
-Tabarnak, la police!
L’effet de surprise fut tel que je me retirai brusquement de son membre, manquant au passage d’infliger à Marc une circoncision-minute avec mes dents. Lui, ne pouvant plus se retenir, éjacula sur la colonne de direction en quelques fortes giclées, ce dont fut témoin le policier, aux premières loges pourrait-on dire. La semence de Marc coula le long de la colonne de direction puis dégoulina sur le plancher.
Le temps de reprendre nos esprits, nous aperçûmes un homme portant l’uniforme vert foncé de la Sûreté du Québec*. Il nous intima l’ordre de descendre du véhicule. Marc le fit si rapidement qu’il sortit du camion la braguette ouverte, le pénis en demi-érection devant sa forêt de poils pubiens.

-Toi le moustachu tu viens de ce côté, m’ordonna le policier. Placez-vous tous les deux contre le camion, les jambes écartées, les bras en l’air, les mains appuyées sur le véhicule.

Nous n’avions d’autre choix que d’obtempérer. Le policier entreprit de nous fouiller. Il avait enfilé des gants minces en cuir et il commença sa fouille par le haut du corps, puis palpa nos jambes avant de terminer par l’entrejambe. Je remarquai qu’il s’attarda au mien, soupesant presque mes testicules puis jaugeant mon pénis à travers le tissu de mon jean en quelques rapides manipulations.

Il nous ordonna ensuite de se retourner. Marc avait encore la braguette ouverte, le membre maintenant au repos qui pendait à l’extérieur de son pantalon. Une grosse goutte de sperme restait accrochée à son prépuce. Je finis par lever les yeux et vit un homme jeune, d’environ 35 ans. Il était grand, mince et de belle apparence. Il portait une barbe brune tirant sur le roux, taillée courte comme beaucoup d’hommes de son âge. Un anneau d’or à l’annulaire de la main gauche attestait de sa situation d’homme marié.

-Bon, dit-il d’un air fâché, encore deux hétéros mariés qui ont une p’tite vie secrète! Vous savez que c’est de la grossière indécence ce que vous faites? La procédure est de vous amener au poste, on va prendre vos photos de face et de profil avec un numéro, vos empreintes digitales puis on va vous libérer sous conditions avec promesse de comparaitre devant le tribunal au palais de justice local au jour et à l’heure qu’on vous assignera. Vous recevrez un avis par la poste. Selon le témoignage que je présenterai au juge et la jurisprudence pour ce type de délit, croyez-moi, vous risquez une forte amende ou une peine de prison ou les deux et aurez un casier judiciaire. J’espère pour vous que c’est la première fois car sinon la justice sera encore plus sévère. C’est pas ce que vous voulez, hein?

Marc et moi nous jetâmes un regard désespéré. Nous pensions à ce que nous allions subir, la honte de comparaitre devant le tribunal pour une histoire de mœurs, la possible perte de nos emplois vu que nous nous étions fait prendre à baiser dans le véhicule de la firme et surtout, la rupture de nos couples si nos conjointes apprenaient notre bisexualité.

Le policier changea subitement d’air et un léger sourire apparut sur son visage.
-Cependant… il y a un moyen de vous en sortir, dit-il. Vous êtes chanceux, je patrouille seul aujourd’hui. Si ma collègue avait été avec moi, vous seriez déjà en route pour le poste et on aurait communiqué avec votre patron pour faire récupérer le camion à la fourrière. Je vais donc faire appel à mon pouvoir discrétionnaire.

En un instant nous avons appris que le pouvoir discrétionnaire peut prendre plusieurs formes. Le policier ouvrit sa braguette et dégaina son arme de chair déjà en demi-érection. Il en pointa le « canon » dans notre direction. Il n’y a pas à dire, nous avions devant nous le membre d’un corps policier, à tous les points de vue…

-Alors les gars, je ne vous oblige pas mais vous allez voir, payer votre amende en nature serait une expérience agréable et une économie pour vous et pour l’État en frais de justice. On dit que les hommes savent mieux sucer une queue que les femmes. Si j’en juge par la mienne, ça ne me surprendrait pas. Elle n’aime pas sucer et en plus elle ne supporte pas l’odeur et le goût du sperme. Je suis en manque de ce côté depuis longtemps. Avant de cogner dans la vitre ça faisait un moment, me dit-il, que je te regardais déguster ton copain. Tu y mettais beaucoup de soins. Alors, à vous de me prouver que les hommes font de meilleures fellations et je vous laisse filer.

Je me retins de lui demander combien d’hommes il avait attrapés ainsi et qu’il avait contraints de lui procurer du plaisir mais le rapport de forces n’était définitivement pas à notre avantage…

Reluquant ma braguette l’agent ajouta :
-Mets donc ta « graine* » à l’air mon beau moustachu, elle doit commencer à se sentir prisonnière dans ton pantalon, à voir la bosse. Ça va lui faire du bien de s’étirer et de s’aérer comme celle de ton copain. En même temps je vais pouvoir constater si ma déduction en procédant à ta fouille était la bonne, que t’es circoncis comme moi.

J’obtempérai immédiatement, de toute manière j’étais bandé à la vue du membre du policier et je me sentais de plus en plus inconfortable dans mon jean et je redoutais d’éjaculer dedans. De quoi aurais-je l’air tout l’après-midi avec un grand cerne mouillé sur mon pantalon?

-Voilà! Ma déduction était bonne, dit-il en fixant mon gland.

Abaissant le regard sur nos sexes (Marc ayant entretemps retrouvé une pleine érection) il ajouta :
-Ton copain et toi êtes bien poilus. Les gars poilus, c’est plus naturel, plus masculin. J’aime mieux ça. Ma collègue et moi on a arrêté deux bonhommes en train de fourrer près d’ici la semaine passée. Tous les deux avaient le sexe rasé. Ce que c’était laid. On aurait dit des sexes de petit garçon sur des corps d’hommes. Tu parles d’une mode… Même ma femme voudrait que je me rase le sexe. Elle dit que le contact des poils de mes « gosses* » sur sa vulve quand je la pénètre est difficile à supporter. Dès que j’ai éjaculé pas moyen de relaxer, elle va vite se nettoyer l’intérieur de tout le sperme que je lui ai donné. C’est pas mal frustrant. Assez discuté maintenant, montrez-moi ce que vous savez faire les gars et vous pourrez repartir.

Marc et moi nous mimes à genoux devant le policier. Il était en complète érection. Il était à demi circoncis. Son arme était d’une longueur et d’un calibre impressionnants. Je me demandai comment sa femme faisait pour accommoder un tel « bat » de baseball dans ses orifices. Je fis presque une prière pour ne pas qu’il en rajoute après la fellation et décide de me mettre tout ça dans l’intérieur. Marc initia la fellation en promenant ses lèvres tout au long de la queue du policier. Sa langue titilla le prépuce puis il engloutit complètement le pénis dans sa bouche mais faillit s’étouffer, en ayant trop pris à la fois. Le policier émit alors un « ouf » qui trahissait sa jouissance. Il empoigna la tête de Marc.

-Alors mon barbu t’en a jamais mangé une grosse comme ça hein?

Marc se retira et ce fut mon tour de déguster son gland qui laissait échapper un filet de precum. Je voulus le caresser avec ma moustache mais lorsque mes poils touchèrent son prépuce il eut un mouvement de recul.

-Dis donc c’est pas une moustache que tu as, c’est une brosse d’acier! Arranges-toi pour que je ne retourne pas chez moi ce soir avec des lésions au gland. Qu’est-ce que ma femme va penser, déjà que depuis que je travaille en équipe toujours avec la même collègue elle me fait parfois des histoires de jalousie, s’imaginant qu’on baise dans notre véhicule de patrouille.

-Je m’excuse de t’avoir fait mal, on peut bien se dire « tu » au point où on en est.

-O.K. c’est correct, me répondit-il, mais vas-y mollo.

Je pris tout son membre dans ma bouche exerçant des mouvements lents et précis. J’osai même glisser une main dans son pantalon d’uniforme puis à l’intérieur de son boxer afin de caresser sa toison pubienne teintée d’un peu de roux comme sa barbe. À l’épaisseur des poils je me dis qu’il devait avoir une aussi belle fourrure sur le torse et le reste du corps. Puis je poussai l’exploration plus loin en caressant ses testicules puis en longeant du doigt sa racine pénienne jusqu’à son anus où je réussis à m’introduire quelque peu. Il était bien velu là aussi. Je sentis le corps de l’agent se cabrer sous la pression exercée par mon doigt pour le pénétrer. La braguette de son boxer était heureusement bien conçue, haute et large. J’y entrai mon visage et j’entrepris de lui lécher les testicules avec ma langue, les aspirant ensuite délicatement dans ma bouche. Ils avaient une odeur un peu fauve, emprisonnés qu’ils étaient depuis quelques heures dans l’uniforme.

Marc prit la relève avec autant de soins que j’en avais mis à donner du plaisir à notre bel agent. Au mouvement que le policier fit du bassin je compris que Marc devait lui avoir introduit un sinon plusieurs doigts dans l’anus. En lui stimulant ainsi la prostate le moment où il allait tirer son coup approchait. Après quelques instants, il nous fit signe de tendre nos langues. Il visa et son arme de chair déchargea plusieurs coups de chauds projectiles qu’il répartit équitablement entre nous deux et aussitôt absorbés. Marc le nettoya ensuite parfaitement, recueillant ses dernières munitions.

-Ouais les gars, vous êtes des pros de la pipe dit-il en rangeant son membre dans son pantalon. Jamais autant joui que ça dans ma vie! Bon eh bien, comme dirait un curé dans le confessionnal, allez et ne péchez plus, du moins faites ça en privé au motel à l’avenir, c’est plus sûr pour vous. N’oubliez pas de nettoyer toute la « décharge* » sur le plancher et la colonne de direction, la preuve de votre indécence s’y trouve dit-il en nous adressant un clin d’œil. Avant que je parte, votre travail vaut bien un petit remerciement.

À notre grande surprise il nous embrassa chacun sur la bouche puis s’agenouilla et goûta brièvement nos pénis. Il monta à bord de sa voiture de patrouille et partit.

Marc et moi étions plutôt secoués par ce qui venait de nous arriver. Nous n’allions évidemment pas le dénoncer… En retournant au travail nous le rencontrâmes sur la route. Debout à côté de son véhicule, il dirigeait la circulation dans une zone de travaux. On ne put faire autrement que de regarder son entrejambe qui n’avait désormais plus de secrets pour nous. Dieu sait combien d’automobilistes femmes et hommes devaient lui reluquer le bas du corps en fantasmant alors que nous avions eu la chance de goûter au contenu de sa braguette.

Arrivés à sa hauteur il nous sourit en nous envoyant la main. On se dit alors qu’on l’avait peut-être rendu heureux. Avait-on réveillé une bisexualité latente en lui? Il suffit parfois d’une bonne occasion pour précipiter les choses comme cela nous était arrivé après l’orage au mois de juillet.

* Gosses : testicules, couilles, en langage populaire du Québec. Un Français en visite au Québec doit se rappeler de ne pas demander aux gens s’ils veulent voir une photo de ses gosses…
* Sûreté du Québec : équivalent de la Police nationale en France.
* Graine : pénis en langage populaire québécois.
* Décharge : sperme. On utilise le verbe « décharger » pour éjaculer.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

Sizaxe
Voilà une aventure qui me rappelle furieusement, en version homo, celle survenue à Axelle...
Posté le 1/07/2021


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