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La suivante, le garde et la reine

Les suivantes peuvent accompagner leurs reines dans toutes sortes de projets, du politique au relationnel. L'usage préconise qu'elles assistent les reines dans leurs desseins en étant de fidèles amies et alliées. Mais il arrive parfois qu'un écart soit commis, et que d'instrument on passe à musicien.

Proposée le 21/01/2021 par odysseus

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Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: FFH
Lieu: Inclassable
Type: Fantasme


Elle avait fui son regard toute la journée, et les occasions n'avaient pas manquées. Elle était une grande amie et suivante de la reine, sa première personne de confiance et l'accompagnait en de nombreuses circonstances, dans le cas où son conseil serait nécessaire. Lui, garde attitré de la reine, se devait aussi de la suivre en tous lieux. Autant dire qu'elle suivante, et lui garde rapproché, ils partageaient la majorité de leur quotidien. Le garde, Hodryn, était toujours apparu comme quelqu'un d'éminemment respectueux aux yeux de Gaède, la suivante. Ce n'était pas la forme d'un respect emprunté, si connu des gens de la cour, que l'on sentait chez lui, mais une sincère rigueur morale. Déjà il vénérait la reine qui l'avait arraché à un destin funeste. Puis en combattant aguerri, la discipline et la résilience dont il avait du faire preuve pour apprendre à manier les Quatre Armes de la Couronne pendant dix longues années lui avait inculqué un sens du devoir aigu. Aussi, malgré le temps passé ensemble, les deux n'avait jamais dépasser une forme de cordialité.

C'est pourquoi Gaède fut spécialement confuse la veille au soir et qu'elle n'osait le regarder aujourd'hui. A la fin du diner, la reine était venu rejoindre son amie dans ses appartements afin de mander conseil sur une histoire de coeur, un gladiateur ottoman la courtisant depuis un mois et ne sachant comment céder à ses avances sans qu'une rumeur ne se répande. Par affinité (les deux femmes étant très proches) et par précaution, on ne pouvait atteindre la chambre royale qu'en passant par celle de la suivante. Ainsi quand Hodryn montait la garde pour protéger la reine certaines nuits, il la montait en réalité devant la chambre de Gaède.

La veille donc, une fois les conseils délivrés et la reine partit dans sa suite, Gaède effectua le Vanpira comme à son habitude. C'était une tradition de son pays d'origine, l'ancien empire de Veitukh. Il s'agissait d'un rituel visant à améliorer sa compréhension du coeur humain et de ses lois. Elle posait sur la table une statuette de verre (le Vanpira) semblable à une tige dont la hauteur égalait un avant-bras et la largeur celle d'un poignet. Elle représentait le dieu Eskaïr, dont la couronne était pareille à un champignon très légèrement pointu, coiffant la tige translucide d'une douce proéminence. Puis selon la règle, elle grimpait sur la table et, à quatre pattes, dirigeait ses fesses vers la cheminée. Invoquer le feu était essentiel pour qui voulait entamer le dialogue sacré avec Eksaïr. Toujours selon la coutume, elle psalmodiait les six premiers vers du Texte, releva sa jupe, recula jusqu'à la statuette et accomplit le baiser de glace. Les lèvres poilues et moites posées sur le bout de la statue froide, à l'entrée du vagin et surtout pas plus loin. Tout l'exercice consistait à ne pas céder et se retenir d'avaler la statue entre ses cuisses. On prenait alors la mesure de son désir et on laissait le dieu sonder son âme. Cette fois-ci les premiers vers avait rapidement enclenché le dialogue divin et déjà elle dégoulinait. Les premières convulsions arrivèrent au huitième vers. Ses deux gros mamelons étaient durs comme le verre, sa peau cuivrée était parcourue de légers spasmes. Les yeux retournés, elle rentrait en transe et son cul effectuait d'imperceptible et pourtant intenses soubresauts sur le bout pointant de la statue. Dans sa transe elle criait de rage, l'effort de devoir résister à une telle tentation la détruisait de l'intérieur. Et alors qu'elle fulminait, se produisit le Vanpira, et un liquide blanchâtre jaillit comme mille jets de pisse de son sexe enragé de ne pouvoir suffisamment bouger.

C'était la première fois qu'elle passait le cap, et la règle voulait qu'on célèbre la chose en noyant le dieu. Elle s'enfonça sur lui et un sanglot de joie la submergea, un sourire béat sur le visage. Mais un bruit résonna qui coupa court à son baptême. La porte à peine entrouverte, elle se souvint que la reine avait oublié de la fermer. Et il était là qui la regardait depuis le début. De grands yeux noirs et autoritaires, sourcils froncés, saisit par le spectacle et sachant le mal qu'il y avait à voler cet instant. Ils restèrent cinq secondes stupéfaits sans parler ni bouger. Puis, le fixant toujours dans les yeux pour s'assurer qu'il ne lui vole pas plus d'instant sacré que ce qui avait déjà était fait, elle fit glisser sa chatte visqueuse le long du dieu pour s'en extraire et il eu ce geste. Comme si la voir se séparer du membre de verre le faisait souffrir, un reflexe surgit et en même temps qu'un soupir de douleur sèche lui échappa il agrippa sa queue dans sa main calleuse. Attrapant les couilles au passage. Saisie de honte, elle couru dans son lit et il fermît la porte dans le même temps.

Ainsi donc, ils ne s'étaient pas regardés de la journée. Mais toux deux y repensaient. Lui se remémorait la vision du dos qu'il avait eu, d'un cul rond et frustré juché sur le verre arrondi qui semblait sur le point d'exploser tant les secousses de désir le saisissaient. Et elle, le cri qu'il avait poussé, entre le refus et la plainte. Elle l'avait entendu l'implorer de continué, d'y aller plus fort encore, de se l'enfoncer dans cul, de sauter à grand renfort sur l'objet mystique, de se purger la chatte dans tous les sens jusqu'à ce que tous les dieux du monde se vident les couilles dans les bouches et les culs et les chattes gluantes de chaque putain de femme du royaume. Se pilonner la chatte sans une once de trêve jusqu'à ce que toutes les déesses se soient elles aussi vider le ventre sur toutes les queues sur tous les doigts et dans toutes les putains de bouche de tous les badauds du monde. Elle l'avait entendu lui dire tout ça dans ce soupir.

Le soir la reine revint avec une demande particulière. Elle avait décidé, en suivant les conseils de Gaède, d'attendre que la palais soit endormi pour aller se glisser dans la chambre du gladiateur, qui était son hôte. Mais elle était éprise de l'homme et on le disait être un amant exceptionnel. Ainsi un trouble la toumentait.

- Comprends Gaède, je n'ai pas ... comment dire.. été avec un homme depuis la mort du roi. Et de son vivant nous n'avons que très rarement... enfin... est-ce que tu comprends ?

La reine, bien que s'enfonçant des doigts tous les soirs, éprouvait toujours une forme de pudeur, ce qui géna Gaède à son tour. Elle leva les yeux. La porte était entre-ouverte et la reine lui faisait dos. Il était revenu. Il voulait voir encore. Cette idée raviva les sensations de la veille entre les cuisses de Gaède. Une chaleur brûlante pénétra entre ses lèvres crispées d'interdit et frappa le fond de son ventre. Elle lui donnerait ce qu'il voulait. Des yeux apparurent dans l'embrochure de la porte. Elle devait s'assurer que la reine ne se retourne à aucun moment.

- Je comprends madame. Je vais vous aider. Vous allez passer par le baptême par lequel passe toutes les femmes du Veitukh avant leur noce.

Et elle attrapa un bandeau qu'elle posa sur les yeux de la reine. La reine gloussait, gênée de ce qui allait advenir d'elle, et s'en remettant pourtant en toute confiance entre les mains de la suivante.

- Donnez moi la main et suivez-moi, je vais vous faire monter sur la table.

La reine suivit et finit à quatre pattes. C'était un mensonge évidemment. La seule cérémonie de son pays dont Gaède se souvenait elle l'avait pratiquée la veille. Il fixait, le visage toujours dur de moral. Cette situation le faisait souffrir, il avait manqué au code d'honneur en observant une femme à son insu qui se livrait à des actes répugnants de jouissance. Et voilà qu'il recommençait. Il fallait que ça en vaille la peine. Et Gaède. Le cul de la reine, toujours vêtu, faisait face au garde. Gaède vint s'asseoir sur la reine, les jambes entourant les flancs royaux. Elle devait pouvoir manipuler le cul de sa maîtresse à plaisir, et faisait donc face a Hodryn. La peau tout aussi cuivrée du garde perlait de sueur. Gaède avait pris le soin de s'emparer de son serpent avant de s'asseoir sur la reine. Elle le tenait serré au cou et l'avait dressé de telle sorte que l'animal savait comment réagir à la moindre impulsion de la main de la suivante. Elle remonta la robe drapée de la reine. Une chatte dont les poils était d'un blond presque aussi clair que sa peau était pâle jaillit de sous les tissus.

A suivre.

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