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Le fétiche africain

L'assistante d'une éminente anthropologue profite que celle-ci est partie pour la semaine à un congrès pour faire un peu de ménage dans son bureau. Mais peut être avait-elle une bonne raison de ne pas vouloir qu'on touche à ses artefacts africains...

Proposée le 19/09/2020 par Méchant Lapin

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Thème: Fétichisme
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman


Paris, Mars 1963
Ça y est le docteur Karagossian est partie à sa conférence d’anthropologie à Vienne. Je l’ai accompagnée ce matin à la gare. Je vais être enfin tranquille pour ranger son bureau sans qu’elle se mette dans mes pattes. Ma première cible : la vitrine des fétiches africains. Je sais qu’elle m’a formellement interdit d’y toucher, mais je n’en peux plus. Deux ans que je regarde la poussière s’accumuler. Ce n’est pas catastrophique, après tout, c’est une vitrine fermée et on ne voit pratiquement rien comme dépôt. Mais je sais qu’elle est là cette poussière et je ne peux admettre qu’elle me regarde impunément comme cela. Je vais enfin pourvoir nettoyer tout ça et le professeur n’en saura absolument rien. J’ai fermé le bureau pour être tranquille, pas question qu’un importun me trouve le nez dans les affaires du professeur et vienne le lui rapporter plus tard.

Je commence à nettoyer les pièces une par une : collier Yoruba, couteau Masaï, masque Bambara … je les connais toutes par cœur. Le professeur est toujours très prolixe quant à sa collection et j’ai dû entendre l’histoire de chacune d’elle une bonne douzaine de fois. Il n’en reste plus qu’une. Ce n’est pas pour rien que j’ai gardé pour la fin, elle me dégoute un peu. Le fétiche de la fertilité Manyanga. Je me sens mal à l’aise avec cet artefact païen. C’est un guerrier sculpté en ébène, avec des peintures de guerre, un pagne et surtout une énorme verge turgescente. La statuette a été ramenée du Congo à la fin du XIXème siècle par des missionnaires. Elle est passé de main en main jusqu’à finir dans une maison de tolérance à Paris. Quand elles ont fermé en 46, elle s’est retrouvée dans un garde meuble puis finalement aux enchères quand plus personne ne l’a réclamée. C’est là que ma patronne l’a achetée pour être le joyau de sa collection, elle m’a raconté cette histoire tellement souvent. Je passe le chiffon sur la statuette, mes pensées s’attardent alors que je nettoie le membre surdimensionné. C’est totalement obscène et ça me répugne, mais en même temps tellement … attirant. Je me raidis soudain, je me rends compte que cela faisait plusieurs minutes que je frottais compulsivement le chiffon sur le sexe du guerrier africain. Mais à quoi je pense ?! Ce n’est convenable pour une femme telle que moi. Je suis au début de la quarantaine. Je suis devenu veuve vers la fin de la guerre et depuis je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de rencontrer quelqu’un d’autre. Tellement d’hommes sont morts à ce moment-là, on ne peut pas dire qu’il reste un choix pléthorique. Heureusement j’ai pu trouver ce travail de secrétaire à la faculté et ça fait maintenant deux ans que je suis l’assistante du Dr Karagossian. La bagatelle, ce n’est plus vraiment ma tasse de thé.

- Vous savez vous auriez pu continuer, c’était plutôt agréable

Quoi ! J’ai sursauté en entendant la voix d’homme derrière moi et j’ai failli laisser
tomber le fétiche. C’est impossible, je suis pourtant sûre que j’avais verrouillé la porte.

- Attention vous avez failli me faire tomber. Soyez prudente, je ne voudrai pas me casser quelque chose.

La voix est grave et profonde, mais en même temps chaude et douce. Il n’a absolument aucun accent et s’exprime de manière distinguée. Comment ça « me faire tomber ». Je retourne lentement et je me retrouve face à imposant noir en pagne les bras croisés qui me fixe depuis le milieu de la pièce. Mais comment est-il entré ? Qui est-il ? Et dans cette tenue en plus ? Les peintures de guerre sur son corps me semblent familières, je baisse les yeux sur le fétiche. Elles sont identiques. Je pense faire le lien.

- Le fétiche. Il appartient sans doute à votre tribu et vous êtes venu le récupérer. Ecoutez, le professeur Karagossian est absente mais si vous revenez la semaine pro…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il éclate d’un rire puissant.
- Vous vous méprenez totalement, madame. Cette statuette ne m’appartient pas, pas au sens où vous l’entendez en tout cas. Non, cette statuette c’est moi.
- Vous ? Elle vous représente c’est ça ? C’est une sorte de portrait de vous ?
- Non, c’est moi, je suis le dieu de la fertilité des Manyanga, celui que vous tenez dans vos mains.
- Non, non, c’est impossible, ça ne se peut pas … c’est tout à fait ridicule …
Son rire reprend de plus belle.
- Les blancs, vous êtes vraiment trop amusants. On vous met une chose sous le nez et vous trouvez encore le moyen de dire qu’elle n’existe pas. Comment croyez-vous que je suis entré ici ?

Je jette un coup d’œil vers la porte. Il reprend :

- Vous pouvez vérifier, elle est toujours fermée

Je ne prends pas la peine de le faire, il a sans doute raison, la porte est toujours verrouillée. Devant mon hésitation, il poursuit.

- Je suis là parce que vous m’avez appelé
- Appelé ? Moi ? Je ne me souviens pas avoir fait appel à une sorte de dieu du se… du badinage. Ce serait tout à fait inconvenant.
- Ah non ? Et qu’est-ce que vous faisiez avec votre chiffon alors ?

Je rougis et détourne le regard. Ce satané « dieu » est bien trop perspicace. Oui, j’ai eu des pensées inappropriées ; la chair est faible ; mais je me suis reprise et ce n’est pas à lui de juger mes instants d’errement. Son rire reprend, bien plus qu’un rire on dirait le vent dans la forêt, l’eau d’une cascade.

- Décidément, les blancs sont tellement ridicules. Leur Dieu leur a fait cadeau d’un corps et de désirs, mais ils pensent qu’ils vont se faire taper sur les doigts s’ils s’en servent. Si votre Dieu vous a donné un corps c’est pour peupler la Terre, et s’il vous a donné des désirs c’est pour en jouir.
- Comment osez-vous prétendre savoir ce que désire notre Seigneur !
- Et vous alors ? Vous pensez vraiment savoir ce qu’Il veut ? Mais, je suis mieux assurément mieux placé, pour mon peuple, je suis un dieu. Entre dieux, on se comprend.

Il s’est approché de moi, je sens le parfum boisé qui émane de son corps. Je peux voir sa musculature parfaite jouer sous sa peau noire. Je commence à penser qu’il ne ment pas, un corps comme ça ce n’est pas humain, enfin si, c’est bien trop humain pour l’être vraiment.

- Donc d’après vous je me suis trompé, vous ne m’avez pas appelé ?
- Je … euh …
Pourquoi est-ce que je respire fort comme ça ? Il a tendu sa main vers moi et son doigt vient de se poser délicatement sur mon cou. Je frissonne comme touchée par une décharge électrique.
- Je ne suis pas là pour vous forcer la main, un mot de vous et je m’en vais.
- Non ! … je veux dire … oui … restez … continuez … s’il vous plait

Il sourit et fait descendre son doigt le long de mon cou, puis sur ma poitrine. Les boutons de mon chemisier sautent je ne sais trop comment pour laisser le passage libre alors qu’il trace un chemin de feu sur mon corps. Il m’attire contre lui et je sens sa chaleur et son odeur entêtante. Mes mains jouent sur ses muscles de son torse. Je me sens prise de vertige quand il soulève sans effort pour me poser sur la table. Il m’allonge et en quelques instants tous mes vêtements gisent en tas sur le sol. Il me couvre de baisers dans le cou, la poitrine, le ventre, ma toison … non, il ne va tout de même pas, c’est un acte de sauvage, c’est incorr… me dernière pensée est pulvérisée en vol alors qu’une goutte de lave vient de tomber sur mon entrejambe. Sa langue râpeuse joue sur mon clitoris avec entrain, je sens des pulsations chaudes qui irradient dans tout mon corps à chacune de ses sollicitations. Oh, mon Dieu que c’est bon, pas étonnant que l’Eglise soit contre. Il aspire, suce, mordille, titille … chacun de ses mouvements me pousse encore plus loin dans l’agonie. Je presse sa tête contre ma vulve, je ne veux pas que ça cesse. Je fini par éclater d’extase sous ses assauts, mon corps se tend et je pousse un grand cri rauque. Lui, relève la tête et me fixe avec un grand sourire.

- La magie africaine est puissante n’est-ce pas ?

Il se met debout, son sexe est désormais tendu hors de son pagne. La statue n’est pas menteuse, je n’ai pas une très grande expérience mais c’est largement plus que ce que je n’ai jamais vu. Il prend ma main et la pose dessus. Je le masturbe distraitement, fasciné par la taille de son engin.

- Pour recevoir il faut aussi donner, toi aussi tu peux faire ce que j’ai fait pour toi.

Il veut que je le … quoi ! Comme les catains et les prostituées ? C’est … c’est … Il faut que je me calme. Je suis injuste, c’est mon éducation et ma morale qui parlent. Il n’a pas hésité lui à me donner du plaisir de cette manière. Et qu’est que j’ai aimé ça. Il a raison, Dieu nous a donné un corps autant en profiter. Je m’agenouille et je mets ma tête à hauteur de son sexe. Il est si imposant et intimidant, mais en même temps j’ai tellement envie de le posséder. J’approche ma tête et je pose délicatement mes lèvres sur son gland. Pas mauvais, je m’attendais à pire. Toujours cette fragrance boisée, un peu comme la forêt après la pluie. J’aspire avec difficulté son sexe dans ma bouche, j’essaie d’ouvrir au maximum mais il est vraiment hors norme. Je fais glisser doucement mes lèvres alors que mes mains s’occupent de la hampe. Paradoxe ! Je suis à genou, dans la position de la supplication et je suis préoccupée uniquement par lui donner du plaisir, mais pour la première fois c’est moi qui suis aux commandes et qui contrôle. A la fois tellement vulnérable et tellement puissante. Grisée par ces pensées, je m’enhardis et j’attire son membre plus profondément, je le taquine avec la langue, ma main joue avec ses bourses. Je suis sa maitresse, dans le vrai sens du terme. Son plaisir est suspendu à mon bon vouloir. Alors que je le travaille depuis plusieurs minutes, je sens que j’arrive à mes fins. Est-ce que je veux aller jusqu’au bout ? Oui, c’est ma récompense, je redouble d’énergie prête à accueillir le fruit de mes efforts. Je sens le point de rupture quelques instants avant de commencer à recevoir le liquide chaud dans ma bouche. Je maintiens ma prise, j’aspire, je le bois goulument. Je voudrais tout garder mais le flux est trop abondant, je le sens qui coule hors de mes lèvres puis le long de cou et de mon torse. Il se retire puis se penche vers moi en souriant pour m’embrasser et partager le gout de sa semence.

Je pensais que cela allait s’arrêter là, mais ce n’est décidément pas un homme normal. Il s’allonge sur le sol et me fait signe de venir le chevaucher. Son sexe toujours dégoulinant est à l’évidence toujours prêt à l’action. Moi, dessus ? Avec mon mari, nous n’étions restés que très classiques et j’avais toujours été passive, allongée sur le dos pendant que lui me besognait allègrement. Je l’aimais sincèrement, mais je ne crois pas que je n’y avais jamais pris de plaisir. Il me tient par les hanches pendant qu’il s’introduit dans mon vagin doucement. Je sens son membre puissant se frayer un passage dans mon fourreau de chair. Je suis largement plus lubrifiée que je ne l’aurai cru possible. Une fois à l’intérieur je savoure quelques secondes cette sensation, immobile. Je penche vers lui pour l’embrasser et partager encore une fois le gout de son sperme. Mes tétons se raidisse quand ils touchent son torse. Je commence à bouger doucement les hanches pour faire aller et venir son gland dans mon corps. Je me cambre pour faire frotter mon clitoris contre son ventre dans le même mouvement. J’accélère peu à peu alors que je sens la tension qui s’accumule progressivement dans mes entrailles. Mon sexe veut aspirer le sien et le garder au chaud jusqu’à la fin de temps. Je suis en sueur. J’ai le souffle court. Je pousse un petit cri aigu à chaque fois que j’enfonce d’un coup de bassin rageur sa queue plus loin l’intérieur de moi. Mes muscles se tendent soudain et une vague de plaisir parcours tout mon corps alors que j’essaie d’étrangler son sexe. Il pousse lui aussi un cri rauque et je sens d’autres giclées chaudes s’écouler en mon sein. Je m’effondre sur lui en savourant les derniers spasmes de nos orgasmes réunis. Je reprends mon souffle quelques minutes en savourant sa douce chaleur et son sexe toujours tendu en moi.

- Si tu n’es pas trop fatiguée, j’ai encore quelque chose pour toi

Il est inépuisable ! Il me fait mettre à quatre pattes et se positionne derrière moi. Il va me baiser comme un animal ! Il pose ses mains sur mes hanches et m’attire à lui en introduisant à nouveau sa queue dans mon intimité. Il a pris les choses en main, je savoure ses coups de boutoirs puissants sur mes fesses. Heureusement, car je ne pense pas que j’aurai eu la force de mener nos ébats toute seule encore une fois. Je sens un doigt qui essaie de forcer le passage de mon petit trou. Quoi, il … par le … Non, je n’ai même plus force ou l’envie de m’indigner. J’ai un corps, des sensations, des désirs, je ne dois plus me censurer et profiter de tout. J’essaie de me détendre et je finis par accepter son doigt. C’est agréable de se sentir possédée par deux endroits. J’apprécie ce titillement incongru de mon petit orifice. Non ! Il a retiré son doigt. C’était bon pourtant, il fallait continuer ! Quelque chose de plus gros et dur tente maintenant de se frayer un passage dans mon anus. J’essaie de l’accepter et je sens soudain la résistance céder alors que j’accueille cet autre membre. Je n’aurai jamais pensé pouvoir prendre autant de plaisir par là aussi.

- Alors tu aimes quand je te prends tous les deux ?

Formulation étrange. Qu’est-ce qu’il a pu vouloir dire ? Je comprends soudain qu’il a utilisé le fétiche comme godemichet. C’est lui qui est en train de me posséder par deux orifices à la fois. Que les dieux africains sont pervers et qu’est-ce que j’aime ça ! Cette double stimulation a raison de mon épuisement et j'atteins encore une fois le plaisir sous ses coups puissants et rapides. Je m’effondre sans force après ce troisième orgasme. C’est plus que je n’en ai eu ces trois dernières décennies. Je suis comblée au-delà de mes espérances les plus folles.

Je le sens s’allonger contre moi alors que je sombre dans le sommeil. Je sais qu’il ne sera plus là quand je vais me réveiller. Est-ce que je veux qu’il revienne ? Non, je crois que je n’en ai plus besoin. Il m’a montré que je dois arrêter de me flageller avec ma morale stupide. Je n’ai qu’une vie et désormais je vais en profiter autant que je peux.

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