Histoire Erotique

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Deux amis d'enfance

Qu'il était devenu beau mon ami d'enfance. Un soir d'été de nos 18 ans, au milieu des années 80, par un heureux concours de circonstances intimes, nous allions libérer notre passion mutuelle l'un pour l'autre au cours d'une nuit torride et surprenante pour nous. Une passion assouvie, pour mieux affronter la vie qui nous attendait l'un sans l'autre.

Proposée le 25/04/2019 par artaban

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Thème: Couple, passion
Personnages: HH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


La première fois que nous nous sommes rencontrés, nous n’avions pas encore neuf ans. Ludovic, qui n’allait pas tarder à devenir Ludo, venait tout juste de débarquer dans notre village aux alentours d’Amiens, et par la même occasion dans ma vie. Je me souviens qu’il y avait eu confusion à l’école entre son jeune frère et lui pour les inscriptions, mais finalement, c’était bien Ludovic qui allait devenir mon meilleur ami durant plus d’une décennie.

On peut dire qu’entre lui et moi, ça avait collé tout de suite. Nous ne le savions pas encore, mais une grande amitié, de celle qui marque toute une vie, venait tout juste de balbutier ses premiers pas.

Les années qui suivirent ne démentirent pas cette première impression qui est souvent la bonne dit-on, et depuis ce premier jour, avec celui qui était entre temps devenu « Ludo », nous partagions tout, nos joies, nos peines, nos jeux, presque tous nos secrets, notre chambre de classe de neige, sans que jamais, jamais, il n’y eut la moindre confusion des sentiments entre nous, ni plus tard en grandissant, de nos intentions l’un envers l’autre. Nous étions seulement, les meilleurs amis du monde et rien de plus.

Les années collèges passèrent à leur tour, et dans la moiteur des douches collectives, nous pûmes également nous voir nous transformer l’un et l’autre, mais là encore, même si parfois nous égarions nos regards là où ce pouvait être gênant, nous n’étions que des amis. Ni honte, ni culpabilité. La sexualité n’était pas un sujet tabou entre lui et moi, mais nous n’en parlions jamais, comme si cela ne nous concernait pas. D’autres étaient là pour ça.

Puis les années passèrent encore. Le collège nous avait vu entrer petits garçons, nous en sortions petits hommes presque aboutis. Le lycée nous accueillait à son tour. Ludo déménagea la même année, une fois de plus, une fois de trop. Désormais, s’en était terminé des douches communes et nos corps devinrent des inconnus l’un pour l’autre.

Quelque distant que fût notre éloignement, nous allions toujours au même lycée, suivions les mêmes cours et nous nous rendions le soir à la même gare, mais nos trains empruntaient désormais des directions opposées. Ils n’étaient pas les seuls. Dans un lycée fréquenté par 95% de garçons, je trouvai là quelque occasion de travaux pratiques et confirmai ce dont je me doutais depuis fort longtemps, à savoir que j’aimais bien les filles, mais pas suffisamment pour coucher avec elles. Quant à mon ami, il avait choisi la meilleure des deux voies. Sa vie sentimentale démarra sur les chapeaux de roue avec la gent féminine. Une vie comme un certain président, une vie normale. Depuis notre entrée au lycée, il collectionnait les conquêtes, et s’éloignait de plus en plus de moi.

Qu’il était difficile, dans l’amiénois des années 80, de vivre ces amours interdites avec ceux que l’on aimait vraiment, à moins peut-être d’être mue par une ambition sans limites . Moi, pour vivre les miennes tranquillement, j’entrai pour des années dans la clandestinité de ce placard maudit, pour le pire et quelquefois le meilleur. Il ne faisait vraiment pas bon d’être, là où il valait mieux paraître.

La seconde passa, puis la première et enfin la terminale. Ludo était bien armé pour ce nouvel aspect de nos vies, il était beau, sportif et ses fréquentes vacances dans le sud avaient hâlé son corps d’une nuance cuivrée absolument unique, à faire rougir la perfection. La nature avait été prodigue avec lui et avait dépensé sans compter pour ce qu’il fallait là où il fallait, du moins dans les souvenirs de nos dernières douches communes ; un sexe large, foncé, avec un gland toujours un peu décalotté. La peau de son prépuce était épaisse, mais surtout, il avait cette énorme bourse dont on ne distinguait même pas les deux trésors qu’elle recélait ! Elle était si volumineuse, que son sexe qui reposait dessus à l’horizontal, donnait l’impression d’être toujours en érection. Enfin, là où moi j’étais noir-corbeau, lui était plus clair, presque châtains.

Nous venions tout juste de passer notre bac ensemble et nous nous apprêtions à commencer nos études supérieures dans le même lycée. Jusqu’à cette année, je n’avais jamais eu de véritables pensées pècheresses et corruptrices pour lui, du moins selon la norme en vigueur de l’époque, même si je dois pourtant confesser qu’un jour dans un parc où nous étions, je m’étais assis sur un banc et lui était resté sur son vélo. Alors qu’il avait posé le creux de son genou sur sa selle et son autre pied par terre, je l’avais fait se déplacer un peu sous le fallacieux prétexte de regarder son pédalier, mais la raison véritable était de faire bailler un peu plus son short à son insu, pour regarder ce slip gris qui s’écartait un peu et laissait entrevoir dans le creux de l’aine, cette bourse étonnante et une petite touffe de poils intimes qui m’excitaient pour la première fois. Réalisant ma forfaiture envers mon ami, je me repris rapidement pour ne plus jamais recommencer. Je venais d’être marqué au fer rouge d’un désir inapproprié, pour celui qui était jusque-là comme un frère.


Juste après les examens, nous avions trouvé ce petit travail durant juillet et le hasard fit, à moins que celui-ci n’y soit pour rien, que nous retrouvâmes tous les deux au même endroit. La réalité fut surtout que nous désirâmes partager quelques moments ensemble, comme au bon vieux temps, une dernière fois avant que la vie ne nous séparât pour de bon. L’entreprise qui nous accueillait était proche de chez lui. Ses parents qui partaient en vacances en juillet, me proposèrent de venir habiter chez eux le temps de notre petit contrat d’un mois, je ne rentrerais donc chez moi que les weekends. De par le fait il y avait des chambres de libre dans la maison, mais par complicité il me proposa d’installer un second lit dans la sienne, ainsi, nous aurions tout le loisir de revivre un peu de notre enfance et nous pourrions discuter jusqu’à fort tard.

Ludo était chanceux avec sa chambre située dans les combles aménagés de la maison, il occupait un étage entier, tandis que le reste de la famille dormait au premier quand ils étaient là, juste en dessous. Il avait aussi une toute petite salle de bain, avec une douche, un lavabo, et même des toilettes pour son seul usage. C’était un véritable petit studio rien que pour lui.

Un soir, au milieu de notre deuxième semaine, nous étions tous les deux affalés sur nos lits respectifs et puisque toute la famille était partie, nous regardions la télévision familiale que nous avions eu la bonne idée de monter dans la chambre pour l’occasion. Il commençait à se faire tard, la journée avait été bien remplie, nous convînmes alors qu’il était plus que l’heure de dormir.

Ludo se leva le premier et commença à s’étirer de tout son long. Ce faisant, son teeshirt se releva jusqu’au nombril, découvrant son bas-ventre et le haut de son slip quand la mode n’était pas encore de les exhiber. Assis sur mon lit, je contemplais cet Adonis à la peau glabre, toujours aussi bien bronzée et duveteuse. Pour la première fois depuis des années, je revoyais une partie de son corps si proche de l’intime et qui ne semblait plus me laisser totalement indifférent. La vue était pourtant très chaste, mais en regardant un peu mieux, je vis bien quelques poils pubiens indisciplinés sortirent de ce sous-vêtement trop bien ajusté. Son nombril et ses poils, je les avais pourtant déjà vus bien souvent autrefois, mais était-ce les circonstances dans lesquelles nous nous trouvions, la chaleur lourde d’une nuit de juillet, cette promiscuité tentatrice, ou simplement parce que nous avions tous les deux grandi, à moins que ce ne fût les trois à la fois, qui firent naître cette envie d’aller plus loin, de me laisser pénétrer de ces sentiments que je n’avais jamais nourris à l’égard de ce fidèle ami ? Toujours est-il que je ressentis pour lui un fort désir qui m’était inconnu jusque là.

Avec une lenteur provocante, Ludo dégrafa un à un les quatre boutons de son pantalon, à l’instar d’un stripteaseur, sans que pour autant ce ne fût intentionnel. L’air de rien, je le regardai faire, descendre langoureusement ses doigts le long de cette bosse dont je savais pertinemment quelle en était l’essence profonde. Que j’aurais voulu être sa main en cet instant, comme j’aurais voulu être son seigneur et lui mon serf, ou pourquoi pas l’inverse. Seuls dans la maison, nous n’aurions pu être surpris d’une manière ou d’une autre, quoi qu’il arrivât.

Nous ne parlions plus, tandis que nous nous déshabillions tous les deux. Il régnait un silence gênant, un silence prompt à exacerber le désir, à faire naître des complicités équivoques, réminiscence de ces amitiés particulières, fussent-elles sur le tard. Quand il eut terminé, que les deux pans furent un peu écartés, il ôta son teeshirt qui occulta son regard l’espace d’un instant, une éternité amplement suffisante pour que je puisse profiter honteusement de l’entrebâillement de son jean.

Dès que la voie fut libre pour mon regard, celui-ci s’engouffra prestement comme un voleur dans cette brèche que Ludo venait d’ouvrir, presque de m’offrir, prompt à glaner ma petite moisson d’images érotiques volées. Je vis d’abord le tissu de son slip gris pâle, agrémenté de petites et discrètes lignes rouges verticales. En fait, chaque motif possédait ses propres avantages et celui-ci n’échappait pas à la règle en mettant idéalement en valeur les formes horizontales ou arrondies que recouvrait le tissu.

Je le devinai, il était là, étendu sur le côté, large et flasque, son pénis reposait derrière ce dérisoire rempart d’étoffe dans toute la largeur de l’entrebâillement, du moins je n’en voyais qu’une partie. Je n’avais qu’une envie, qu’une obsession : poser ma main dessus, juste la poser, juste sentir battre son cœur au travers de ce sexe encore inerte. Ludo avait terminé de retirer son teeshirt, et pour moi le braquage prit fin, mais celui de son torse d’homme et de son ventre dénudés commençait à peine.

Par mimétisme mais surtout par osmose, je répétai ces gestes avec la même lenteur, pensant lui offrir un plaisir égal en retour, m’imaginant qu’il avait agît délibérément ainsi, juste pour moi. Il faisait si chaud ces derniers jours, que nous dormions souvent avec nos slips pour seuls vêtements, juste un petit bout de tissu, chacun dans son lit. Je mentirais à dire que je n’avais jamais regardé sa verge et ses testicules danser dans leur écrin quand nous étions ainsi, mais là, qu’y avait-il de si différent des autres jours ? Était-ce la lenteur inhabituelle de ses gestes qui rendaient ambigus cet effeuillage ? Était-ce cette mise en scène sulfureuse ? Aujourd’hui encore je ne saurais répondre. Quand je retirai à mon tour mon teeshirt, j’essayai de regarder discrètement à travers, pour tenter de voir s’il agissait comme moi. J’aurais préféré ignorer la réponse qui ne tarda pas.

Puis enfin il fit tomber le pantalon.

Son corps luisait d’un peu de sueur sous la lumière blafarde de l’écran cathodique, et le mien tout autant. Qu’il était beau mon ami, je m’en rendais seulement compte après tant d’années passées à ses côté. Sa poitrine était ferme, musclée et bien bronzée, et de chaque côté, il y avait ces deux petits ovales foncés, deux tétons d’homme déjà, avec quelques petits poils autours. Si peu sur une poitrine encore glabre.

La ligne de ses reins était bien creusée, presque une cambrure de toréador mettant en valeur ses fesses musculeuses et fermes, et toujours ce maudit slip qui prenait un malin plaisir à les épouser trop parfaitement ! Il lui collait tellement à la peau avec la sueur, qu’il lui rentrait profondément dans le sillon, ne laissant aucune place à mon imagination. Ludo l’ajusta un peu derrière, écartant l’élastique qui me permit d’entrevoir cette ligne magique sans aucun obstacle.

J’avais envie de lui.

Toréador, prend garde à toi ! Un œil noir te regarde.

C’était maintenant mon tour de retirer mon jean, mais voilà, je bandais si fort maintenant, qu’il m’était impossible de lui cacher cette érection dont il était tout à la fois l’initiateur et le bénéficiaire dans mon fantasme. En l’ôtant, je replaçai discrètement mon sexe sur le côté, et de cette façon même s’il le voyait, plutôt qu’à le voir dresser comme un piquet de tente il pourrait encore penser que moi aussi j’avais bien grandi, qu’à moi aussi la nature m’avait donné des avantages, même s’il n’en était rien.

Nous étions maintenant tous les deux presque nus, et surtout face à face. Ce qui devait arriver arriva, il baissa les yeux.

- Dis donc, le tien a bien grossi depuis la dernière fois que je l’ai vu, me fit-il remarquer sur un ton plaisantin, ça fait combien de temps déjà ? Trois ans ?

Je saisis la balle au vol, et à mon tour je posai les yeux sur le sien.

- Le tien n’a pas l’air mal non plus, lui répondis-je sur un air faussement désintéressé, espérant une illusoire et improbable proposition.

- Que veux-tu, on a grandi tous les deux alors !

Il se détourna vers la douche et fit cette chose incroyable :

- Moi je vais prendre une douche, il fait trop chaud.

Sur ces paroles, il ôta son slip devant moi, exposant sans complexe à ma vue, sa nudité qui valaient encore bien le souvenir que j’en avais gardé. Comme autrefois, son prépuce ne recouvrait toujours pas entièrement son gland et il m’était impossible de rater cette fente qui devait cracher son venin comme une récompense, lorsqu’on savait lui procurer du plaisir. Sa verge était toujours à l’horizontal, soutenue par cette bourse généreuse, avec laquelle quelques filles avaient eu l’immense privilège de pouvoir jouer. Quand il se déplaçait, son sexe était tellement ferme et large qu’il ne frémissait même pas. C’était une masse compacte qui inspirait la puissance et le respect tout autant que le désir. Il avait bien taillé sa toison et l’avait même rasée en dessous.

Au moment où il me fit face, il se décalotta lentement comme pour se préparer à sa douche, libérant ce gland que je n’avais jamais vu dans son entièreté depuis que nous nous connaissions, un bien joli champignon tout rosé, bien rond et tout sec à son extrémité. A moins qu’une mauvaise intention n’eût germée dans son esprit, pourquoi diable fit-il cela en face de moi ?

Devant ce geste, comme s’il en fût besoin, je ne pus contenir un violent spasme de mon pénis, et là, catastrophe, il vit au travers de mon slip que mon gland se gonfla encore plus, sans que je ne puisse le contrôler. Il aurait fallu être un demeuré pour ne pas comprendre que la taille de mon sexe ne devait rien à une quelconque générosité de la nature quand j’étais au repos, non, je bandais tout simplement et à cause de lui. Des idées insoutenables me venaient à l’esprit, comme de lui dire simplement :

- Veux-tu baiser avec moi ?!

Mais le courage me manqua, à moins que ce ne fût la peur du rejet. Je tenais à lui, même comme simple ami !

Il eut la meilleure des réactions possibles, juste un petit sourire sur le coin des lèvres, sans dire un mot. Puis il se retourna, se dirigea vers la douche en m’offrant le spectacle de ces deux petites fesses nues légèrement poilues, ni trop, ni trop peu, juste celles de l’homme qu’il était devenu.

Il ouvrit le rideau de la douche et posa un pied dans le receveur en grès, puis il s’arrêta net, semblant réfléchir. Il tourna sa tête vers moi, me regarda alors que j’étais assis sur le lit, les jambes croisées, juste vêtu de ce slip que je maudissais pour le prix de sa trahison : une tâche humide s’était formée là où se trouvait mon petit orifice.

De nouveau, il baissa les yeux sur mon sexe. Il releva la tête et me lança :

- Ne me demande pas pourquoi, n’ajoute rien, mais… ça te dirait qu’on le fasse ? Juste toi et moi ?

- Je ne suis pas sûr de bien te saisir Ludo.


- Bin si justement, tu va pouvoir me saisir comme tu veux, me répondit-il.

- Pourquoi ?

- Te faut-il une raison ? Regarde-toi, tu bandes comme un pendu en me voyant !

Même si je savais qu’il m’avait percé à jour, je ne pus m’empêcher de rougir.

- Oui, c’est vrai, mais pas toi, ce n’est pas réciproque.

- Détrompe-toi, regarde !

Il sortit le pied de la douche et se retourna face à moi. Son pénis s’était redressé comme un crochet, m’amenant à voir mon ami bander pour la première fois depuis que nous nous connaissions, un long et large pénis, bien courbé vers son ventre. Je pouvais voir ses veines se gonfler, palpiter tout comme ce mat qui battait la mesure au rythme de son cœur, appétissant, et toujours dessous, cette bourse qu’il semblait me proposer.

Je rêvais tout éveillé, Ludo, mon ami d’enfance me proposait une douche avec lui, et si je faisais l’effort de comprendre, bien plus que cela encore ! Ludo, le parfait mec à filles du lycée ! Des douches nous en avions prises des tas ensemble déjà, mais jamais dans un espace aussi restreint qui obligerait nos corps à se frotter indécemment l’un contre l’autre, peau contre peau, avec la promesse de franchir nos tabous l’un envers l’autre.

- Réponds franchement, tu es pédé ? Me demanda-t-il.

Sa question m’embarrassa, je rougis un peu. Tant pis, le tout pour le tout, s’il est vraiment mon ami…

- Oui je crois.

- Et tu as déjà…

- Oui avec…

- Je veux pas savoir avec qui. Il te plaît ?

- Oui.

- Tu l’aimes ? Et il t’aime ?

- Oui, je crois, pourquoi ne veux-tu pas savoir de qui il s’agit ?

- Je n’ai pas envie de devenir jaloux, alors c’est tout ce qui compte, je suis content pour toi. Tu sais, je suis pas comme toi, mais…, enfin voila quoi…, Si je le fais pas avec toi, j’aurais l’impression qu’il me manque quelque chose.

- J’ai du mal à te comprendre.

- Y’a rien à comprendre, juste viens, je voudrais juste vivre cette expérience au moins une fois, et c’est avec toi que j’aimerais le faire !

Il me tendit sa main pour que je vienne le rejoindre. Je me suis levé, j’abaissai mon slip à mon tour, libérant mon pénis de son carcan et qui en profita pour reprendre ses aises, bien droit, bien horizontal, pointant dans sa direction.

- Il est beau me dit-il, je ne l’avais jamais vu comme ça.

Je me sentais nul avec mes petites couilles comparées aux siennes. Je me sentais gêné de paraître dans cet état devant lui. Il me semblait lui manquer de respect, alors que c’était ce qu’il voulait. Ni lui, ni moi ne nous étions jamais vus en érection en dix ans d’amitié. Il me regarda longuement, puis j’avançai avec ce dard dressé pour lui. J’allais faire l’amour avec lui, et lui avec moi ! Fabuleux et inimaginable une heure encore auparavant !

Nous étions face à face, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Je pouvais sentir sa chaleur. Doucement, il me prit par les épaules tandis que moi je posai mes mains sur ses hanches. C’était la première fois que je le touchais, du moins autrement qu’en lui serrant la main. Nous étions très tendus et pas qu’extérieurement, la tension de ceux qui savaient qu’ils allaient faire une grosse bêtise.


On se regardait les yeux dans les yeux. Je vis la pointe de sa langue qui humectait discrètement ses lèvres, et moi aussi. J’approchai mon visage pour que mon nez touchât le sien. Voila, encore une autre partie inhabituelle de nos corps qui se touchât. Ludo frotta son nez délicatement sur le mien, en faisant de petits cercles et à mon tour, je fis des cercles inverses, très doucement. Nos visages se rapprochèrent encore, encore, et encore, jusqu’à ce qu’enfin, nos lèvres s’effleurèrent, d’abord sans la langue, comme deux novices, mais ça, c’était de la sensualité :

« J’aime, j’aime ses yeux, j’aime son odeur, tous ses gestes en douceurs, lentement dirigés… »

Dire qu’on en a fait une chanson…, dire que nous, nous l’avons vécue avant.

Enfin, ce fut le temps des langues, la sienne qui glissa sur la mienne, les deux qui s’enroulèrent, les lèvres qui les aspiraient. Une décharge électrique dans mon sexe, dans mes testicules et tout mon bas-ventre.

- Je n’ai jamais embrassé un mec, me dit-il.

- Ça tombe bien, moi je suis pas un mec, je suis ton ami.

- Je sais.


Il ferma ses yeux et moi les miens. Nos respirations s’arrêtèrent, nous étions maintenant tous les deux suspendus en apnée juvénile.

Tout le temps que dura notre baiser, il caressa mes cheveux en descendant dans mon cou, et moi c’était le flanc de ses fesses, montant et descendant jusqu’au creux de ses reins. C’était une terriblement drôle de sensation de me retrouver dans ces bras-là.

- Et maintenant ? Me demanda-t-il, le lit ou la douche ?

- On peut peut-être garder la douche pour après, lui répondis-je en souriant.

- Je te l’accorde.

Sans nous lâcher, nos deux corps étreints glissèrent doucement vers son lit. En arrivant à côté, je posai mon genou dessus et lui se rapprocha encore plus près de moi, au point que nos sexes finirent enfin par se toucher. Quand il sentit le mien, il releva la tête surpris par ce qu’il était capable de faire et comme pour me récompenser, il m’embrassa de nouveau, ses bras enlacés autour de moi. Les deux hampes malhabiles glissèrent l’une contre l’autre, comme deux coques de navires qui se croisaient d’un peu trop prêt. Il poussa un gémissement déclenché par ce frottement intense et moi pour l’amplifier, je pris un malin plaisir à l’écraser contre mon ventre, redoublant cette sensation de friction. Il gémissait si fort et sans doute parce qu’il trouvât que cela était bon, il me fit la même chose. A mon tour je gémis quand mon gland roula sur ses abdominaux durs comme de la tôle ondulée. Je baissai les yeux pour regarder la scène. Le sien comme le mien, les deux si gonflés, les deux si luisants, brillants de leurs fluides qui suintaient par leurs fentes encore trop incontrôlables. Ils avaient pris une couleur si proche du rubicond, qu’on aurait pu les prendre pour deux énormes fraises bien mûres.

Par un réflexe incontrôlé, je donnai des petits à-coups de bassin en avant et je vis alors mon gland se frotter sur le ventre de son pénis de bas en haut, puis redescendre et recommencer comme pour une pénétration vaginale, sauf que... Nous en étions loin.

Je n’en pouvais plus d’attendre, c’était le moment où jamais, alors sans solliciter sa permission, je franchis le Rubicon. Ma main descendit le long de son corps pour saisir cette bourse qui m’obnubilait depuis si longtemps, passant d’abord lentement sur son gland turgescent, pour se poser enfin sur cette aumônière de riche bourgeois remplie d’or et d’argent. Je la saisis à pleine main pour la caresser, la malaxer délicatement pour ne pas lui faire mal, et malgré sa taille, pour la première fois je sentis enfin la forme de ses testicules qui gigotaient dedans. Je naviguais à l’aveugle, car je ne quittais pas son regard durant cette audace, comme pour saisir l’instant où j’irais trop loin, l’instant où il se ressaisirait et me repousserait ; cet instant n’arriva jamais.

Quand j’eus en main ce trésor si convoité, je le vis fermer les yeux, comme quelqu’un qui s’abandonnait en toute confiance et jouissait juste du moment présent. Se donner était aussi jouissif que recevoir. Je sentis les rides du scrotum au point que j’aurais pu les compter une à une, juste avant d’attraper son pénis dans ma main. De son côté, estimant que par ce geste concédé il avait aussi droit à son compte d’audaces, il descendit ses mains sur mes fesses, et y enfonça ses doigts pour en toucher le fond. Il entrouvrit les yeux, me sourit et me dit :

- Les filles ne veulent jamais à cet endroit, alors que j’en ai tellement l’envie, et puis là, c’est toi, c’est encore mieux.

Je sentis son doigt fouiller, puis tenter de forcer mon entrée. Dans un premier temps je me crispai en découvrant un garçon hardi que je prenais jusqu’alors pour un hétéroriste. Puis gagné par la décontraction, je laissai ce doigt curieux explorer son nouvel environnement et s’enfoncer au plus profond de ma jungle sombre. C’était Stanley à la recherche de Livingstone. Bien vite, il trouva ce qu’il était venu chercher quand je commençai à gémir de plaisir. Je le sentis en moi, si profond, si habile dans son innocence, jamais le sexe ne me parut aussi bon, justement parce que c’était lui, parce que c’était moi, et que je pouvais me laisser partir en toute confiance dans ses bras sécurisants.

Il m’embrassa sensuellement en continuant ses manipulations, mues par son seul fantasme.

On s’est couchés enlacés en se caressant mutuellement, sans ne jamais cesser de s’embrasser, en laissant l’autre faire ce qu’il avait le plus envie. Nous étions tous les deux allongés sur le côté. Mes mains caressèrent sa poitrine, ses abdominaux, puis descendaient en bas pour quelques va-et-vient et lui faisait de même. Au début, il n’osait pas me décalotter. Je saisis sa main pour la serrer plus fort autour de mon membre, le forçant à tirer mon prépuce en arrière, à tirer si fort, aux limites de la rupture pour un plaisir maximum. J’aimais le voir sourire à chaque fois qu’il s’enhardissait un peu plus. A mon tour je me hasardai dans le creux de ses fesses, à toucher cet anus encore vierge. Je n’osai m’y enfoncer plus qu’il ne fallait mais j’en sentis chaque détail, ses poils, ses ridules, et puis j’osai. Je mouillai mon doigt, puis je lui demandai :

- Je peux ?

- Oui vas-y ! Si je le fais tu peux toi aussi !

Mon doigt entra. Je sentis cet anneau se resserrer dessus par réflexe, puis sa porte céda comme la mienne, nous étions si semblables malgré nos différences. C’était si doux, si chaud dedans. Il eut un petit gémissement quand je fis quelques allers-retours. Je comprenais maintenant son plaisir quand je sentis sa soumission à cette pratique.

Je me retournai pour me trouver tête-bêche avec lui. Ma main saisit son pénis, et ma bouche se referma sur lui. Devant son plaisir, il m’imita en enfournant le mien, en le serrant avec ses lèvres, et même en le mordillant avec douceur. Là ce fût un petit concours à celui qui serait le plus habile. Ma foi, pour un hétéro, j’avais du mal à croire que c’était sa première fois. Je sentais sa langue habile voyager sur ma fente, le long du frein. Plusieurs fois je faillis ne pas me retenir, lui demandant de temps en temps une petite pause pour relâcher ma tension extrême.

Moi aussi, je déployais ma science, raclant tout ce que je pouvais de liquide sur le dessus de son gland, lui gémissant, n’arrêtant pas dire que c’était trop fort. Nous nous amusions tellement de ces jeux interdits que la morale réprouvait. C’était peut-être ça au fond qui était si bon ! L’interdit !

- Je te propose mieux si tu as un peu d’huile d’amande douce, lui dis-je.

- Je crois qu’il y a ça dans la salle de bain en bas.

Nous nous apprêtions à franchir le dernier tabou, à vaincre la dernière frontière pour nous perdre dans l’infini de nos sens.

Il alla chercher le précieux flacon en courant, et revint le sexe toujours aussi dressé. Il était un peu essoufflé par l’excitation de ce qui l’attendait plus que par la course.

- Donne-le-moi !

Ce flacon, c’était l’élixir à fantasme, ce filtre de sorcier qui allait nous projeter dans un autre univers, une autre dimension. Je lui enduisis le pénis de la précieuse huile, non sans en profiter pour m’en mettre un peu également.

- Allonge-toi sur le dos ! Lui demandai-je.

Doucement, je vins me placer à genoux au-dessus de ce pieu luisant, puis je m’abaissai doucement pour qu’il se présente à la porte du plaisir. Nous nous faisions face, ses yeux étaient plongés dans les miens, il souriait, il savait que nous serions bientôt liés bien plus profondément par ce secret intime. Je me soumis le premier au verdict des armes. Alors, la main dans mon dos, tenant son sexe pour le guider et le maintenir bien droit, je descendis un peu plus pour que la tête passât l’obstacle. Quand elle fût entrée, il réfréna une première secousse qui faillit libérer sa semence. Je ne bougeai plus le temps que l’effet se dissipe, puis je repris la descente. Il était maintenant entièrement en moi et nous maintenions nos regards captifs. Je caressai sa poitrine me disant que c’était la seule fois où nous le ferions. Je l’avoue, j’étais heureux de le sentir en moi. Nous ne formions plus qu’un.

Après quelques allers-retours, il me demanda grâce car il ne pouvait plus se retenir.

- Ce n’est pas grave, tu peux te lâcher en moi, lui dis-je.

- Non, je préfèrerai sur ton visage si tu veux bien.

J’hésitai, cela avait quelque chose d’humiliant, je lui répondis que je préférai que nous finissions ainsi pour une première fois, que comme cela, il resterait quelque chose de lui en moi pour l’éternité.

- Dans ce cas, si tu es d’accord, me répondit-il, je voudrais que toi aussi tu te vides en moi.

- Je suis d’accord, alors allons y.

Je me mis à monter et à descendre sur un rythme lent mais régulier. Il ne put tenir longtemps. Il se raidit d’un coup. Ses mains agrippèrent mes poignées, il se souleva un peu, eut un râle qui venait de ses entrailles, puis je sentis cette chaleur caractéristique jaillir en moi. Il jouissait, il jouissait en prononçant mon prénom. Je sentis chaque secousse, chaque saccade. Je me disais :

- Tu es en moi maintenant ! Tu es à moi pour l’éternité.

Dès qu’il eut fini, nous inversâmes les rôles rapidement avant que sa jouissance passée ne vînt lui couper toute envie. Il s’empala sur moi, et à son tour, malgré son sexe redevenu presque flaccide, il mit autant d’ardeur pour me satisfaire. Je regardais son corps fin et racé, qui allait et venait au-dessus de moi, mes mains glissant sur ses flancs si durs, mes pouces suivant le V du bas-ventre, voyant et sentant ses obliques tétanisés. J’étais plus excité à voir ses muscles aussi bandés que le reste, qu’à sentir ses frottements sur mon sexe. A mon tour je sentis l’orgasme monter, un orgasme puissant doublé par le désir trouble que je lui inspirais et qu’il assouvissait en moi. Je fermai les yeux quand je sentis la première secousse prête à expulser ma semence. Je pris alors une grande inspiration jusqu’aux limites de mes poumons pour exacerber ma jouissance. Puis à chaque expulsion, je reprenais encore une bouffée d’air de plus, quitte à les faire éclater pour sublimer l’instant. Une fois, deux fois, trois, quatre, cinq, six. Six fois j’expulsais ma semence en lui, six fois mes poumons allaient éclater, six fois je jouissais comme jamais, la tête en arrière sans ne jamais lâcher son regard, et lui qui me laissait jouir en lui. Nous étions tous nus, l’un dans l’autre, deux amis d’enfance que rien ne prédestinait à vivre cet instant. Quand j’eus terminé, il s’allongea sur moi, et nous continuâmes à nous embrasser et nous caresser en sueur. Nos corps glissants et humides de l’effort accompli étaient encore plus désirables.

Au bout d’une demi-heure, nous décidâmes de prendre enfin cette douche.

Il nous restait deux semaines à travailler, deux semaines à passer seuls à deux.


Il y a quinze ans à peine
Il y a quinze ans déjà
Ma mémoire est incertaine
Mais mon cœur lui n'oublie pas

Un été de porcelaine
Un cœur pour la première fois
Qui chavire et se déchaîne
Et balbutie ses premiers pas

I have never forgotten
That one summer you were mine
On a lonely beach, hidden
From all people and time

I have never forgotten
When we walked along the shore
One sweet kiss and you promised
To be mine for ever more

Des étés de porcelaine
J'en ai connus après toi
Sans que jamais ne revienne
Le goût que tu leur donnas

(Mort Shuman)

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Commentaires de l'histoire :

Ratagnasse
Nous avons tous rêvé de cette fin. Si avec notre ami d'enfance on avait osé.... Bravo !
Posté le 29/04/2023

enkor e enkor
Superbe initiation. On en a tous rêvé.
Posté le 7/04/2020

jpbe01
Très, très beau récit, quelle imagination, meme si cela ne c'est passé qu'une seule fois dommage
Posté le 26/04/2019


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