Les leçons particulières - 3

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Proposée le 25/01/2010 par Cidoux

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LES LEÇONS (SUITE)

Le mardi suivant, Chantal se présente seule comme convenu. Stéphane lui propose d'approfondir ce qu'ils ont déjà vu et de préparer la leçon prochaine. Comme cela, justifie-t-il, Chantal et ses deux camarades resteront au même niveau.
- Je serai favorisée par rapport à eux alors ?
- Oui, s'ils ne compensent pas par un travail personnel. Cela te gêne ?
- Oh ! Pas du tout !
- Puisque nous sommes d'accord prends une feuille de papier.
Il dicte ses trois exercices. Chantal se plonge dans leur résolution. Il s'éclipse en souriant. l'incident de la semaine précédente a porté ses fruits.
Dix minutes plus tard, il revient dans la salle à manger. La jeune fille noircit des pages. Il est étonné, les exercices sont simples et ne méritent pas un tel développement.
- As-tu fini ?
- Une minute? là !
Elle dépose son stylo et tend fièrement ses feuilles.
- Voyons ça. Hum' premier exercice? bien ! Deuxième? c'est ça. Troisième?
Perplexe, il tourne et retourne les feuilles. La démonstration semble correcte à première vue mais la réponse n'est pas celle attendue. Où est l'erreur ? Ah ! Ici ! Un signe moins transformé en plus ! Mais comment se fait-il qu'elle obtienne ce résultat ? Stéphane reprend ligne à ligne l'exercice.
- j'ai réussi n'est-ce pas ?
- Euh? Pas tout à fait. Tu t?es livrée à une brillante démonstration complètement inutile.
- Comment ça ?
- Tu vois' ici? Oui? Le signe moins ? Ben à cette ligne, il a disparu. Une faute d'étourderie. Le plus curieux c'est que les calculs suivants, beaucoup plus difficiles que ceux que je t?ai demandés, sont justes.
- j'ai donc doublement gagné puisque j'ai réussi mieux que demandé.
- Non, pas mieux ! c'est un peu comme si tu devais construire une petite passerelle sur le fossé qui traverse ton jardin et que tu réalises à la place un pont d'autoroute à quatre voies. Crois-tu que Paul et Olivia seraient d'accord ?
- j'ai pas droit à ma récompense alors ? c'est pas juste.
- Si c'est juste ! Tu n'as réussi que deux exercices sur trois. Prends ton bouquin.
Vexée, elle ouvre son livre?

Elle range ses affaires en silence. Ils sont tous les deux déçus.
- Une petite caresse ? implore-t-elle.
Au lieu de se récrier, il hésite. Elle en profite et prend sa main pour la poser sur son sein gauche. Le contact le fait frémir. Il n'a pas le courage de se retirer et masse légèrement la rondeur par-dessus le chemisier. De sentir le tétin se raidir sous sa paume déclenche un fourmillement dans son bas ventre. Oh! Ce n'est pas une véritable érection, juste un gonflement de la verge, mais que c'est agréable ! d'autant qu'une main curieuse vient en éprouver la forme. Il ne se retire que lorsque des doigts avides veulent ouvrir la braguette.
- Non !
- Pourquoi ? T?aimes pas ?
- Ce n'est pas la question. Tu n'y as pas droit, tu n'as pas répondu juste aux trois questions.
- Bon, d'accord pour cette fois !
Elle s'écarte pour revenir immédiatement et applique les lèvres sur sa bouche. Surpris, il n'a pas le réflexe de se dérober. Une langue frétillante s'introduit à la rencontre de la sienne. Il succombe et subit le baiser sans toutefois le rendre.
- A jeudi ! lance-t-elle en franchissant la porte.
Il reste immobile plusieurs minutes. Il a dans la bouche le goût frais du baiser et évite d'avaler sa salive pour le faire durer. Le fourmillement dans le bas ventre ne cesse pas. Depuis longtemps sa verge n'avait atteint un tel volume. n'y tenant plus, il se précipite vers la salle de bain et là se soulage en quelques coups de poignets, sans atteindre un raidissement complet. Il doit se rendre à l'évidence, il n'est plus capable de baiser. Devra-il recourir aux injections comme le suggère son urologue ? Ou au contraire n'est-ce pas ce handicap qui lui vaut ces tête-à-tête délicieusement frustrants avec la filleule de son ex-maîtresse ?

Le soir dans la solitude de son appartement il repasse dans son esprit les derniers événements. Chantal paraît bien décidée à explorer avec lui, les rives troubles de la sexualité. A-t-il le droit de le tolérer ? Qu'en penserait Olivia ? Il rougit en constatant que l'image du sein parfaitement formé de la jeune fille l'émeut autant que la beauté épanouie d'Olivia. Il force son esprit à se concentrer sur le souvenir des tendres moments passés dans la chambre de sa maîtresse. Que n'ont-ils pas fait ? Plus que les étreintes ce sont les caresses buccales simultanées qu'il regrette le plus. Peut-être parce que maintenant il n'est pas capable d'autre chose ? Ouvrant sa robe de chambre, il s'amuse à manipuler la grosse limace qui lui tient lieu de verge et a la satisfaction de la sentir grossir. Il imagine en cet instant qu'Olivia est accroupie entre ses jambes écartées et lui prodigue cette caresse. Elle lui sourit se penche et? c'est Chantal qui reçoit l'offrande.
Il sort brutalement de sa rêverie. Sans s'en rendre compte, il s'est caressé et quelques gouttes de sperme glissent sur sa cuisse. Perturbé, il les essuie avec un pan de la robe de chambre. Pourquoi l'image de la jeune fille s'impose à lui ? Peut-être à cause de la rapide caresse buccale qu'elle lui a infligé et qui lui a procuré un plaisir tel qu'il n'en avait éprouvé depuis longtemps ? Il aspire à retrouver cette jouissance, même si elle est de courte durée, même si pour cela il doit laisser Chantal agir à sa guise. Qui est-il pour lui faire la morale ? Elle veut s'amuser, exercer son pouvoir de séduction. Elle a compris que cela serait sans risque. Il n'est pas de force devant cet enthousiasme. Il est trop vieux pour lutter. Il se pliera à toutes ses volontés, en accepte le prix pourvu qu'elle lui laisse quelques parcelles de plaisir. Calmé par sa résolution, il s'endort, rêvant de sa poitrine juvénile.

Le jeudi matin, Stéphane prépare la venue de ses élèves. Il essaye d'imaginer ce qui se passera une fois l'heure de cours terminée. Qu'exigera Chantal ? Il est décidé à tout faire pour lui faciliter la tâche. d'abord qu'elle soit la gagnante des exercices. Facile. Il n'a qu'à les interroger sur les parties qu'il a revues avec elle mardi dernier. Ensuite ? Ben ensuite, c'est vers les canapés que cela se passera. Il ne faut pas que la table basse soit un obstacle. Il la tire sur le coté. Assez près des sièges pour offrir une surface plane pour de la boisson mais dégageant le tapis face au grand canapé trois places que la jeune fille éliera, devine-t-il. Un fauteuil pour lui, aux premières loges, voilà pour le décor.
- Si elle n'y arrive pas ce ne sera pas de ma faute !
Satisfait, il ouvre son livre pour composer les trois questions qui débuteront le cours'

Assis sur le fauteuil, il rêve. Il rêve que Chantal se déshabille et danse devant ses soupirants. La sonnerie de la porte d'entrée le tire de son songe. Il se secoue et s'empresse d'ouvrir.
- Voilà, Voilà !
Chantal, Pascal et Marc font une entrée bruyante.
- Eh ! Calmez-vous ! Vous n'êtes pas là pour vous amuser ne l'oubliez pas.
Ils baissent d'un ton le niveau de leur discussion. Après les salutations d'usage et un bécot sur la joue de Stéphane de la part de Chantal, ils s'installent autour de la table, la jeune fille face aux garçons, le professeur sur le coté, pour mieux surveiller explique-t-il.
- T?as préparé des exercices ? interroge-t-elle intéressée.
- Oui.
- Le barème de notation n'a pas changé ? interroge Pascal.
- c'est à vous de décider.
- Pour moi c'est d'accord, affirme Chantal et vous les garçons ?
Un murmure affirmatif lui répond.
- Bien, prenez une feuille de papier?
Stéphane dicte les trois énoncés. Il détourne le regard quand Chantal qui a reconnu les points sur lesquels il a insisté lors de la leçon de mardi, lui lance une oeillade complice.
- Vous avez dix minutes avant que je corrige vos élucubrations.
Il se renverse sur le dossier de son siège et ouvre un roman policier. Il jette de temps en temps un coup d'oeil aux trois potaches.
- Eh ! Pascal ! Chacun pour soi ! lance-t-il au garçon qui lorgnait sur la copie de Marc.

Au bout des dix minutes, Chantal pose son stylo d'un air de triomphe. Pourvu qu'elle n'ait pas fait d'étourderie ! espère-t-il. Pascal et Marc terminent soucieux. Ils ne semblent pas contents. Stéphane jubile de satisfaction intérieure. La jeune fille sera la maîtresse des opérations.
- Bon, montrez-moi.
Il ramasse les trois feuilles de papier. Il commence par Marc.
- Euh? Oui? Oui? Le premier exercice est juste.
Le garçon sourit de plaisir.
- Oh ! Quelle faute ! T?as pas vu qu'il fallait simplifier avant de calculer ? Zéro pour le deuxième exercice. Voyons le troisième? Oui? Oui? Zut ! Une faute de calcul. Il faudra faire plus attention au bac, Marc.
l'intéressé courbe la tête.
- Enfin pour la première fois ce n'est pas trop mal, tu aurais la moyenne si je notais. A Pascal'
l'autre garçon a réussi le premier exercice, a moitié le second pas du tout le troisième. Chantal, elle comme espéré par Stéphane, a tout juste.
- j'ai gagné ! Vous ferez ce que je voudrai, lance-t-elle aux garçons déçus.
- d'accord mais avant il faut étudier, tempère Stéphane. Nous allons revoir le chapitre sur les'

Au début les trois jeunes gens sont dissipés surtout Chantal qui anticipe le plaisir escompté en fin de cours. Stéphane doit les menacer de cesser le jeu des exercices pour obtenir leur attention. Ses élèves se calment et au bout d'une heure il peut leur exprimer sa satisfaction.
- Vous avez bien travaillé, je suis content de vous. j'ai préparé du jus d'orange, en voulez-vous ?
Les garçons auraient préféré une boisson plus corsée mais n'osent exprimer leur déception.
- Installez-vous autour de la table basse.
Chantal n'est pas d'accord.
- Dis Stéphane, c'est moi qui dirige les opérations ne l'oublie pas.
- Je m'en garderai. Laisse tes victimes se rafraîchir avant de les importuner.

Chantal n'attend pas qu'ils aient terminé leur verre.
- Bon ça suffit ! Levez-vous et allez au centre du tapis.
Ils obéissent.
- Déshabillez-vous !
Ils regardent étonnés Stéphane. Doivent-ils obtempérer ?
- Faites comme mademoiselle vous demande, c'est le jeu que vous avez accepté.
Stéphane s'installe sur le fauteuil.
- Oui, posez vos affaires sur la table, répond-il à une demande muette de Pascal.
- Enlevez-tout, exige Chantal lorsque les garçons en slip leur font face. Oui tout, insiste-t-elle devant leur hésitation.
Marc le premier s'exécute. Son slip en main il n'ose faire face à la jeune fille. Stéphane attrape le dessous et le dépose sur les vêtements du jeune homme.
- Toi aussi Pascal' Bon, mettez-vous devant moi.
Intimidés, nus comme des vers, le sexe en berne, ils s'approchent de leur bourreau.
- Plus près.
Stéphane ne voit plus que les dos et les fesses musclés. Il devine que Chantal s'amuse avec les verges et regrette l'agencement des sièges qui ne lui permet pas de voir.
- Ah ! j'aime mieux ça, déclare la jeune fille. Allez sur le grand canapé !
Stéphane à la brève vision de deux hampes qui pointent droit devant leur propriétaire. Ah ! s'il pouvait en être de même pour lui !
- Non, de l'autre coté, corrige Chantal, qu'on voit votre cul' Bon, restez comme ça.
- c'est pas fini ? implore Marc.
- Ça fait que commencer.

La jeune fille se lève fouille dans son sac et ressort deux engins dans lesquels Stéphane reconnaît avec stupeur des godemichés qu'il avait offerts à Olivia. Elle lui en tend un.
- Tiens, aide-moi.
- Mais'
- Je t?en prie, je peux pas m'occuper seule des deux garçons.
- Qu'est-ce que vous préparez ? s'inquiète Pascal.
- Rien de méchant, je te promets' Où vas-tu ? demande-t-elle à Stéphane qui s'est levé.
- Je reviens tout de suite.
Il fonce à la cuisine prendre une boite de margarine. d'accord pour participer mais que les jeunes gens n'en souffrent pas.
- Tiens !
- Ah ! T?as raison, merci. Vous, bougez pas ! lance-t-elle aux garçons qui tentent de voir ce qui se passe dans leur dos.
Elle imite Stéphane qui enduit le simulacre de sexe d'une couche de graisse, et s'assied à coté de Marc, l'arme au poing. Elle caresse les fesses.
- Stéphane, tu t?occupes de Pascal et tu fais comme moi.
Le contact avec le garçon le trouble plus qu'il ne le pensait. Imitant Chantal, il insère le godemiché dans la raie fessière, chatouille la rosette de l'anus. Sa victime se laisse faire à l'inverse de Marc.
- Ne bouge pas, je risque de te faire du mal, grommelle Chantal.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Tu verras.
Stéphane a la conviction que Pascal devine ce qui l'attend et s'y prépare. Il n'est pas surpris quand le garçon tortille sur le canapé et écarte les cuisses. Ce n'est pas la première fois que cela lui arrive devine-t-il. Chantal a plus de difficultés pour introduire le bout du godemiché entre les fesses serrées de Marc. Elle quémande de l'aide du regard, mais Stéphane reste insensible. Qu'elle se débrouille ! c'est elle qui a voulu cette situation. Lui par contre ne rencontre pas de résistance. Le simulacre de sexe se fraye un passage et écarte les chairs de l'anus.
- Aah ! gémit Pascal.
Stéphane sourit, il imagine le garçon bander comme un âne. Bander ? Eh, attention ! Pas question qu'il éjacule sur son beau canapé ! Il retire l'engin. Pascal soupire.
- Dis Chantal, propose-t-il. Tes victimes seraient mieux sur le tapis.
- Tu crois ?
- Si, je t?assure.
- Bon, les garçons, placez-vous à quatre pattes comme monsieur l'exige? Allez ne fais pas l'idiot Marc ! Mets-toi à coté de Pascal qui obéit mieux que toi.

Marc se colle contre son copain, puisant dans le contact l'énergie pour affronter ce dont il a peur.
- Qu'est-ce qu'ils vont nous faire ? murmure-t-il à son compagnon. Ça fait mal ? ajoute-t-il montrant qu'il devine le sort que lui réserve Chantal.
- Pas si tu te décontractes, l'encourage Pascal.
Stéphane sourit. Il avait raison en pensant que celui-ci n'en était pas à son coup d'essai. Il présente le bout du sexe artificiel entre les fesses sans oser y poser la main. Le jeune homme comprend et écarte les genoux. La graisse aidant, l'engin s'enfonce sans difficultés.
- Aides-moi, j'y arrive pas implore Chantal.
Stéphane hésite. Pascal n'en profitera-t-il pas pour se dégager ? Non, il semble plutôt apprécier l'intrusion. Il délaisse sa victime pour s'approcher de Marc.
- Que veux-tu que je fasse ?
- Ecarte-lui les fesses que je vois son trou du cul.
Stéphane appuie sur les deux globes et découvre la rosette de l'anus.
- Merci.
- Me faites pas mal ! implore Marc.
- Cesse de remuer !
- Aïe !
- Tu vois ! Ça n'arriverait pas si tu te tenais tranquille.
- Calme-toi Marc, tu verras ce n'est pas douloureux, l'encourage Pascal.
- Parle pour toi !
- Je suis logé à la même enseigne, tu sais !
Chantal enfonce la tige à petits coups dans le cul.
- Ça y est ! Tu vois ? Tu te faisais du mauvais sang pour rien.
- c'est? c'est rentré ?
- Oui, tu vois que ça fait pas mal.
Elle retire un peu l'engin pour le renfoncer doucement. Marc ferme les yeux et ouvre la bouche sur un cri silencieux quand la tige progresse dans son intestin. Stéphane revient s'occuper de Pascal et en fait de même. Mu par une intuition subite, il penche la tête et regarde sous le ventre du garçon. Il ne s'était pas trompé, Pascal bande comme un étalon. En soupirant, le garçon essaye d'y porter la main mais doit y renoncer par manque d'équilibre. Stéphane a pitié de lui et empoigne la verge tout en jouant avec le godemiché dans le cul.
- Aaah !? Aaah !? Aaah !
- Qu'est-ce qu'il a ? interroge Chantal.
Curieuse, elle penche la tête à son tour et voit la main de Stéphane s'agiter sous le ventre de Pascal.
- Ah !
Elle hésite puis se lance à la découverte du sexe de Marc. Celui-ci n'est pas vaillant mais prend rapidement forme sous la caresse de la jeune fille. Les deux garçons toujours cote à cote gémissent de conserve. Inconsciemment ils se serrent la main. Pascal tourne un peu la tête et dépose les lèvres sur la joue de Marc qui n'ose lui rendre.
- Aah !
- Mmhh!
c'est à qui soupirera le plus fort.

Marc le moins résistant décharge dans la main de Chantal.
- Oh le cochon ! s'amuse-t-elle en continuant à la masturber jusqu'à ce que le sexe ne soit plus qu'une limace molle.
Pascal à son tour se libère. Quelques gouttes de sperme s'échappent de la main qui enveloppe le sexe et tombent sur le tapis. Stéphane se félicite d'avoir épargné son canapé. Il devra le protéger pour les prochaines séances. Il tend des mouchoirs à Chantal. Ils essuient leurs doigts poisseux pendant que leurs victimes récupèrent. Stéphane s'approche de Chantal plus émue qu'elle ne voudrait le laisser paraître et entoure l'épaule de son bras. Ils contemplent en souriant les deux garçons reprenant leur souffle les godemichés encore fichés dans le postérieur.

Le premier Pascal tente de se relever.
- Attendez ! s'interpose Stéphane. Laissez-nous faire sinon vous allez avoir mal. Ce serait dommage.
Il retire doucement les deux engins et les tend à Chantal.
- Vous pouvez vous redresser.
Marc n'en revient pas.
- c'est ça que tu nous as enfoncé dans le cul ?
- Avoue que t?as apprécié.
Il n'est pas prêt à reconnaître le plaisir éprouvé. Il s'en sort par une autre question.
- Tu l'as enfoncé jusqu'au bout ?
- Jusqu'au bout ! réplique-t-elle fièrement.
- Prenez vos affaires et aller vous rafraîchir dans la salle de bain, invite Stéphane.

Il revient s'asseoir près de Chantal. La jeune fille pose la tête contre son bras.
- Tu es satisfaite ?
- Et toi ? j'ai remarqué que tu prenais autant de plaisir que moi.
Il hausse les épaules, évitant son regard.
- Embrasse-moi ! exige-t-elle.
Il dépose un rapide baiser sur la joue.
- Mieux que ça !
- Tes copains vont nous surprendre.
- Ils en ont pour un moment et puis qu'est-ce que ça fait ?
Elle l'embrasse sur la bouche. Stéphane ne résiste pas. Les langues s'enroulent à la rencontre l'une de l'autre. Privé de souffle il s'écarte.
- n'est-ce pas que t?avais envie ? lui lance-t-elle mutine.
- Au lieu de dire des bêtises, va dans la cuisine nettoyer tes instruments de torture.
- Je suis bien contente d'avoir eu l'idée de les apporter.

Dans la salle de bain les deux garçons suspendent leurs vêtements.
- Qui prend la douche le premier ? interroge Marc.
- On a la place pour deux là.
- Tu veux? Ensemble ?
- On les rejoindra plus vite.
Pascal entraîne Marc déboussolé. Il avise le flacon de savon liquide qu'il tend à son copain.
- Savonne-moi s'il te plaît.
- j'ai pas d'éponge.
- T?as qu'à faire avec les mains.
Marc s'exécute, caresse le dos, la chute des reins mais s'arrête à la naissance des fesses.
- A mon tour.
Pascal enduit savonne avec les mains le dos de Marc, le postérieur, l'arrière des cuisses. Il insinue les doigts dans la raie fessière.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Il faut nettoyer là aussi? Je t?assure, insiste-t-il devant le mouvement de recul de son copain.
Il engage la main, atteint les testicules qu'il fait rouler sous ses doigts, revient à l'anus qu'il caresse doucement. Il tente d'introduire le doigt.
- Aïe !
- Pardon. Je t?ai fait mal ?
- c'est encore douloureux, s'excuse Marc.
- Tourne-toi !
Pascal reprend du savon liquide et promène ses mains sur le torse, le ventre jusque dans les poils pubiens. Il enveloppe la verge de mousse, satisfait de la sentir raidir entre ses doigts.
- Je t?en prie, murmure Marc.
- Laisse-toi faire, t?aimes pas ?
Pas de réponse. Pascal ne se méprend pas, son ami apprécie.
- Fais-moi pareil, dit-il en présentant le flacon de savon' Allez ! n'aie pas peur, il ne nous arrivera rien.
Sous l'eau qui dégouline le long de leur corps, les deux garçons se caressent mutuellement. Tout à coup Marc s'échappe de la cabine de douche à la surprise de son ami.
- Qu'est-ce que t?as ?
Marc néglige de répondre. Il ne peut pas avouer sa peur, oui la peur du plaisir que lui a procuré la caresse après celui de l'introduction. La peur si la manipulation de Pascal était arrivée à son terme de ne plus pouvoir s'en passer. La peur de devenir homosexuel.
- Il faut sortir, les autres vont s'inquiéter.

Ils s'essuient avec les serviettes que Stéphane avait préparées.
- Dis Pascal ? Tu veux continuer les révisions ?
- Oui, Stéph est un bon prof.
- Oui mais'
- T?as pas apprécié la punition ? c'était marrant pourtant ! Cette Chantal ! Elle perd rien pour attendre ! Il nous reste qu'à bien préparer les cours et répondre correctement aux questions.
Marc n'est pas convaincu. Ils terminent de s'habiller en silence.
- Eh bien ! Vous en avez mis du temps !
A leur entrée, Chantal se lève et range ses affaires. Marc rougit et détourne le regard.
- Presque sept heures ! Il nous faut vite partir.
- Rendez-vous jeudi prochain, même heure, déclare Stéphane.
Marc n'ose pas refuser comme il en avait l'intention. Le désire-t-il vraiment ? Stéphane les accompagne à la porte. En cachette des deux autres il murmure à Chantal.
- Toi, à mardi.
Elle lui serre les doigts en signe d'acceptation.