Hôtel Mon Plaisir IV

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Proposée le 9/04/2009 par Salvatore

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<< Les premiers soins >>


Nicole, le bas-ventre perturbé par un désir insidieux, regagna sa chambre où elle se laissa tomber sur son lit. Se forçant à respirer calmement elle tenta de calmer les pulsions érotiques qui lui taraudaient les entrailles. Mais les scènes sexuelles auxquelles elle venait d'assister en tant que spectatrice défilèrent devant ses yeux, l'empêchant de ce relaxer comme elle le souhaitait. La découverte des perversions de la patronne de l'hôtel l'avait extrêmement surprise, mais aussi étrangement excitée. Pour la première fois elle avait été la spectatrice d'une scène érotique réelle, d'une rare perversion. Se remémorant les scènes auxquelles elle avait assisté, Nicole fut forcée de reconnaître qu'elle en avait éprouvé un certain plaisir. Et le plus grave était que les péripéties lubriques du trio avaient éveillé en elle un désir irraisonné. Le malaise sexuel qui lui consumait les entrailles et qui lui humidifiait l'entre cuisse rendait encore plus douloureuse l'absence de son mari.
Allongée sur son lit, se massant doucement le pubis, Nicole se prit à rêver à ce à quoi elle avait assisté. En tant que femme elle essaya de s'identifier à Raymonde. Le fait d'avoir deux amants à sa disposition, deux hommes à la virilité agressive, devait procurer des jouissances extrêmes, songea-t-elle. Etre pénétrée par deux verges en même temps, sentir ces deux membres gonflés s'enfoncer de concert dans ses deux orifices intimes, devait être une véritable extase !... Nicole savait très bien que jamais elle ne connaîtrait pareilles sensations. Jamais Guillaume n'accepterait de la partager avec un autre homme. Certes son époux était ouvert à toutes les perversions sexuelles, si celles-ci lui apportaient un regain de plaisir, mais de là à accepter qu'un autre homme fasse l'amour à sa femme, il n'en était peut-être pas encore prêt.
Or à rêvasser ainsi, à fantasmer sur la possibilité de connaître ce que vivait Raymonde avec ses deux serviteurs, Nicole sentit sa vulve s'humidifier de plus en plus abondamment. Son sexe en émois depuis le matin ne pouvait trouver l'apaisement, et le spectacle terriblement torride auquel elle avait assisté n'avait fait qu'accentuer son malaise sexuel.
Poussée par ses sens chamboulés, Nicole laissa glisser sa main depuis son pubis jusqu'à sa chatte perturbée qu'elle frôla doucement. Très vite ses doigts se trouvèrent englués par le liquide gras et abondant qui sourdait d'entre ses grandes lèvres sexuelles. Mais l'excitation était tellement ancrée au plus profond de ses entrailles, qu'elle comprit qu'elle ne parviendrait pas, sans aide extérieur à calmer sa libido chamboulée. Seul son mari pouvait, grâce à sa lance magique, éteindre le brasier qui lui consumait les entrailles. Malheureusement Guillaume ne pourrait pas la rejoindre avant la fin de l'après-midi, lorsque la première séance du séminaire auquel il assistait se terminerait. Les participants de ce groupe de travail devant prendre leur repas de midi ensemble, Nicole ne désirant pas dîner seule au restaurant de l'hôtel, avait fait savoir qu'elle prendrait son repas dans sa chambre.
Au prix d'un énorme effort de volonté, Nicole s'éjecta de l'immense couche moelleuse sur laquelle elle se prélassait. Le soleil pénétrant à flots par la porte balcon ouverte, illuminait la chambre tel un tableau de Gauguin, accentuant certains détails du riche ameublement. S'approchant de la porte fenêtre grande ouverte, Nicole admira un instant le spectacle apaisant du parc entourant l'hôtel. Se le sentier gravillonné elle reconnut la silhouette de la patronne de l'hôtel qui se hâtait en direction du perron du bâtiment. A son allure vive et décidée nul n'aurait pu supposer qu'elle rentrait d'un rendez-vous galant, et que dix minutes plus tôt elle avait dirigé les ébats amoureux de ses deux serviteurs ; ébats au cours desquels elle avait été amplement honorée par les deux hommes.
Ayant suivi d'un œil amusé l'arrivée de la patronne de l'hôtel, Nicole décida d'aller se faire dorer au soleil, sur l'un des transats mis à la disposition des clients, sur le perron. Allant fouiller dans l'un des tiroirs de la commode Louis XV, où elle avait rangé ses vêtements, elle en sortit un maillot de bains deux pièces extra court, et qui elle le savait mettait particulièrement en valeur son corps fin et délié. Sans se soucier de la porte fenêtre grande ouverte, Nicole retira prestement sa jupe, son corsage et ses sous-vêtements. Entièrement nue, au centre de la chambre, son corps resplendissant dans les rayons du soleil pénétrant, elle s'étira longuement. Tout spectateur qui se serait trouvé dans le parc, n'aurait pu qu'être envoûté par le spectacle. Grâce aux différents sports qu'elle pratiquait assidûment, Nicole possédait un corps de rêve ; ses seins ronds et hauts placés, avaient malgré deux maternités suivies d'allaitement, conservé leur fermeté. Même si avec l'âge ils s'étaient quelque peu alourdis, ils y avaient gagné en sensualité. Son ventre s'il n'était pas redevenu aussi plat qu'avant ses maternités, jamais on n'aurait pu penser que par deux fois, il avait porté un enfant. Sa taille extrêmement fine donnait à la jeune femme une allure d'adolescente, alors que sa croupe ronde était, toujours grâce au sport, restée étonnamment ferme. Quant à ses cuisses, nerveuses et musclées, n'avaient rien à envier à celles des jeunes filles bien plus jeunes qu'elle.
Ayant longuement fait jouer tous ses muscles, Nicole se décida enfin à recouvrir ses sensuels appas par son maillot étroit. Face au miroir de la salle d'eau, elle entreprit d'agrafer le soutien-gorge autour de sa poitrine, plaçant délicatement ses seins en forme de pommes dans les balconnets de couleur parme. Le mini soutien-gorge, en fait ne cachait que ses mamelons, laissant à découvert la partie supérieure des globes mammaires. Puis se déhanchant, elle fit péniblement glisser le slip de bain étroit le long de ses hanches évasées.
Prête à s'exposer aux rayons du soleil, Nicole contempla une dernière fois son image dans l'immense miroir... Le reflet que la glace lui renvoya la perturba : l'entrejambe de son slip étroit, qui dessinait avec une précision presque inconvenante son pubis bombé, laissait échapper des bouclettes de sa toison intime. Jugeant qu'elle ne pouvait décemment offrir aux regards des hôtes de l'hôtel, le spectacle de ses frisottis pubiens, elle décida à renoncer à son projet. Déçue, elle repoussa le mini slip sur son ventre. Mais comme le vêtement glissait lentement le long de ses cuisses, son regard s'arrêta sur le rasoir de son mari, posé sur la tablette du lavabo. La vue de l'objet lui apporta soudainement la solution à son problème. Se saisissant du rasoir mécanique, elle entreprit alors de raser les bouclettes blondes indisciplinées de son pubis.
Au bout de cinq minutes d'un travail consciencieux, la toison pubienne avait nettement diminuée : du soyeux pelage blond doré, il ne restait plus qu'une mince bande se terminant en une pointe triangulaire, comme pour indiquer la direction à suivre pour atteindre l'entré de la grotte sexuelle. S'emparant d'un miroir rond, mis à la disposition des clients par la direction de l'hôtel, Nicole le plaça entre ses cuisses écartées afin d'examiner le travail accompli. A la vue de sa vulve rose dépourvue de poils, la jeune femme éprouva une étrange sensation ; c'était comme si elle contemplait le sexe glabre d'une fillette. La seule différence résidait dans le volume des grandes lèvres, qui se détachaient érotiquement par rapport à la chair lisse de son entrecuisse. S'en était presque indécent. Nicole eut une pensée amusée en songeant à la surprise de Guillaume, lorsque celui-ci découvrirait ce détail.
Ayant replacé son slip de bain sur son ventre nu, Nicole jugea sa tenue plus décente, aussi c'est le coeur soulagé qu'elle décida de rejoindre la terrasse de l'hôtel. Traversant le hall désert, elle s'arrêta devant l'immense miroir qui occupait le mur faisant face à l'accueil. Examinant son image, renvoyée par la glace, elle arrangea ses cheveux, avant de replacer une des bretelles de son soutien-gorge, qui avait glissé de son épaule...

*
* *

Installée dans son bureau, Raymonde, les sens quelque peu apaisés après son interlude sexuel avec ses deux employés, s'occupait à contrôler les différents comptes de ses fournisseurs... Son attention fut soudain attirée par la silhouette qui s'était immobilisée derrière la vitre qui faisait face à son bureau. Car la glace qui occupait le mur du hall, et devant lequel la cliente se mirait, était en fait un miroir sans tain qui lui permettait de surveiller les nouvelles entrées à l'intérieur de son hôtel. Dans la silhouette qu'elle découvrait, elle reconnue la jeune femme de la chambre « 110 », l'épouse du si séduisant client, qui se trouvait présentement enfermé dans une salle du premier étage, pour un long séminaire. Comme la femme s'immobilisait devant ce qui pour elle n'était qu'un vulgaire miroir, Raymonde prit plaisir à la détailler. La jeune femme, possédait un visage d'une finesse extrême, un véritable visage d'ange, songea Raymonde avec un peu mélancolie. Celui-ci, à l'ovale parfait s'encadrait d'une chevelure blonde et soyeuse qui retombait en boucles légères sur les épaules de la jeune femme, lui cachant les oreilles. C'était une véritable blonde, constata Raymonde ; elle en avait la peau laiteuse, très blanche, que le soleil devait invariablement rougir à chaque été. Ses yeux immenses brillaient d'un éclat particulier, comme deux astres singulièrement lumineux. Son nez légèrement retroussé lui donnait un air de gamine espiègle, que démentait sa bouche aux lèvres longues et épaisses, qui lui apportait un charme sensuel particulier. Et lorsqu'elle souriait, ses dents, petites et parfaitement alignées, apparaissaient pareilles à deux rangées de perles nacrées. Enfin, ses yeux légèrement allongés et ses pommettes hautes et saillantes révélaient quelques aïeuls venus des plaines de l'Europe de l'Est.
Comme la vitre rectangulaire ne lui permettait de voir que le buste de sa cliente, Raymonde laissa son regard s'attarder sur les épaules rondes de cette dernière et plus particulièrement sur son arrogante poitrine. La jeune femme possédait des seins étonnamment haut placés, particulièrement mis en valeur par le mini soutien-gorge du maillot de bain, qui laissait visible la partie supérieure des dômes blancs. Raymonde sentit une légère pointe de jalousie en songeant à sa propre poitrine, certes plus volumineuse mais certainement beaucoup moins ferme que celle qu'elle contemplait.
Ayant rangé la bretelle de son soutien-gorge, la jeune femme s'éloigna du miroir. Alors qu'elle se dirigeait en direction de la porte d'entrée, elle s'offrit entièrement au regard curieux de la patronne de l'hôtel. Raymonde put alors constater que la jeune femme était bien aussi séduisante de dos que de face. Elancée, elle possédait une taille étonnamment fine, qui accentuait par sa gracilité, l'évasement de deux hanches agréablement sveltes. Le slip étroit du maillot de bain, mettait en valeur une croupe étonnamment ronde.

Nicole atteignit la terrasse de pierres, tiédies par le soleil matinal. Cette dernière était ceinturé par une balustrade ouvragée, soutenue par des colonnes de style Grec, et sur laquelle était posé des jardinières garnies de fleurs. Géraniums, pétunias et bégonias, formaient une ceinture multicolore, lieu de rencontre pour de nombreux insectes. Une dizaine de transats se trouvaient à la disposition des clients de l'hôtel. Nicole choisit celui qui se trouvait au pied d'un rosier grimpant couvert de magnifiques roses pourpres, sur lequel elle s'installa après avoir chaussée ses lunettes de soleil. Dans la tiédeur du matin, les roses dégageaient leurs senteurs subtiles. Nicole se laissa envahir par cette paix, seulement troublée par le bourdonnement des insectes, butinant les fleurs.

L'esprit soudainement perturbé par la vision de sa séduisante cliente, Raymonde abandonna ses travaux d'écriture pour laisser son esprit divaguer. Car si elle était follement attirée par tout ce qui portait un pantalon, faisant une consommation effrénée de jeunes hommes, Raymonde ne dédaignait pas de temps à autre attirer une personne de son sexe dans son lit. Sortant de son bureau, elle se dirigea vers le bar de l'hôtel où elle rempli un grand verre d'orangeade qu'elle déposa sur un plateau en inox. Puis d'un pas décidé elle se dirigea en direction de la terrasse où elle savait trouver sa blonde cliente.

Cela faisait dix minutes que Nicole était installée sur son transat, immobile, les bras ballant, offrant son corps au rayons du soleil, lorsque derrière les verres de ses lunettes une ombre vint assombrir son horizon. Tournant la tête dans la direction de cette opacité, elle reconnut la patronne de l'hôtel, debout à ses cotés, un plateau à la main.
— J'ai pensé qu'un rafraîchissement vous serait agréable, lui proposa cette dernière.
Se redressa légèrement de son siège afin de se saisir du verre d'orangeade, Nicole remercia la patronne de l'hôtel avant de porter le verre à ses lèvres.
— Vous ne vous ennuyez pas trop, sans votre époux, demanda Raymonde désireuse d'entamer un dialogue ?
— Pour l'instant ça va, avoua Nicole.
— Vous êtes vous promenée dans le parc ?... Etes-vous allée jusqu'à l'étang ?
A ces questions, à l'air tout à fait anodines, Nicole sentit ses joues s'empourprer subitement. La patronne de l'hôtel, l'avait-elle surprise à l'espionner lors de ses ébats érotiques ? Terriblement embarrassée, elle chercha ce qu'elle pouvait bien répondre. Le destin lui vint en aide. Comme elle se réinstallait confortablement sur son transat, cherchant une réponse à la question de la patronne de l'hôtel, une douleur aigue au niveau des fesses la fit se redresser d'un bond en poussant un petit cri.
— Que vous arrive-t-il ? S'alarma Raymonde, surprise par la réaction de sa cliente.
— Quelque chose m'a piqué, geignit Nicole en se frottant vivement le derrière.
— Où ça ?
— Sur la fesse gauche, gémit Nicole qui sentait la douleur se propager le long de son séant.
— Oui je vois, s'exclama Raymonde, en découvrant l'insecte immobile, reconnaissable à ses bandes jaunes, sur la toile du transat. C'est une guêpe. Vous avez du vous asseoir dessus... Venez ! Suivez moi, j'ai tout ce qu'il faut dans mon bureau... il faut soigner ça immédiatement, ce genre de piqûre risque d'être dangereuse.
Contrariée par cet incident, Raymonde amena sa cliente blessée jusqu'à son bureau.
— Allongez-vous sur le canapé ! Je prends ce qu'il faut pour vous soulager.
Tout en s'installant comme le lui avait demandé Raymonde, Nicole parcourut l'endroit d'un regard curieux. La pièce était particulièrement vaste. Face à la porte par laquelle elles étaient entrées, une porte-fenêtre à deux battants donnait sur l'arrière de l'hôtel ; partie privée où s'ébattaient quelques chevaux dans un immense pré. Au centre de la pièce, un magnifique bureau style Empire supportait le moniteur d'un ordinateur et divers papiers. Le mur de gauche était aménagé en rayonnages, qui servaient de stockage à une multitude de dossiers datés par année. Contre le mur faisant face à ce rangement, était placé un immense canapé de velours grenat, au dessus duquel était accroché un tableau représentant un Faune entouré de Nymphes. Refermant le placard dans lequel elle avait sorti une fiole, Raymonde décida :
— Etendez-vous sur le ventre, que je vous soulage... Mais avant je vais fermer la porte afin que nous ne soyons pas dérangées...
La fesse de plus en plus douloureuse, Nicole se lova le mieux possible sur le canapé, tout en suivant les mouvements de la patronne de l'hôtel. Cette dernière, après avoir verrouillé la porte du bureau, s'approcha son flacon empli d'un liquide jaunâtre à la main.
— Je vais vous frictionner avec ce remède à base de plantes que m'a transmis ma grand-mère, précisa-t-elle... Cela devrait vous soulager immédiatement.
Perturbée par la brûlure qui se répandait dans le bas de ses reins, Nicole reposa sa tête aux creux de ses bras repliés, attentive aux soins qu'elle allait recevoir. Mais alors qu'elle s'apprêtait à se laisser soigner, son regard capta l'image de la soubrette de la réception, qui derrière la vitre qui séparait le hall d'entrée de l'hôtel du bureau, regardait dans leur direction. Au mouvement de retrait qui agita le corps de la blessée, Raymonde s'inquiéta de ce qui pouvait perturber la jeune femme. Découvrant la silhouette de Sylvie qui se mirait dans le miroir du hall, elle comprit le trouble de sa patiente :
— Ne craignez rien, la rassura-t-elle. Elle ne peut nous voir, c'est un miroir sans tain, ça me permet de surveiller les allées et venues lorsque je suis dans mon bureau... Vous-même vous vous êtes arrêté devant avant de vous rendre sur la terrasse sans vous douter que je me trouvais là !
Surprise mais rassurée, Nicole se réinstalla confortablement sur le canapé.
— Je vais être obligée de baisser votre slip, si je veux vous soigner, prévint Raymonde.
— Faites, s'empressa de répondre Nicole, la douleur prenant le pas sur la pudeur.
En proie à une vive émotion, Raymonde agrippa le mini-slip, qu'elle repoussa doucement le long des hanches déliées de sa jeune cliente. Avec une certaine excitation, elle découvrit une croupe agréablement rebondie, séparée en son milieu par le long et mystérieux sillon séparant les deux hémisphères charnus et étrangement fermes. Sur la fesse gauche, une large rougeur due à la piqûre de la guêpe, altérait la blancheur naturelle de la chair. Versant une importante quantité du liquide de la fiole dans sa paume, Raymonde entreprit de l'étaler consciencieusement sur l'enflure empourprée :
— Cela devrait vite vous soulager, informa-t-elle, tout en massant délicatement la fesse meurtrie.
Immédiatement, Nicole perçut une atténuation de la douleur. Soulagée par ce rapide résultat, elle s'abandonna alors aux soins que lui prodiguait Raymonde, la tête reposant sur ses avant-bras repliés.
— Ça va mieux ?... Sentez-vous un soulagement ?
La question de Raymonde tira brusquement Nicole de la torpeur qui peu à peu la submergeait.
— Oui, en effet... La brûlure a pratiquement disparue !...
Mais alors qu'elle rassurait son infirmière sur son état, la jeune femme prit soudainement conscience qu'une insolite chaleur s'était irradiée depuis sa fesse soignée jusqu'au creux de ses reins. Un certain bien être l'avait envahi. Etait-ce dû à l'étrange liqueur avec laquelle Raymonde la frictionnait ou plus spécialement aux suaves massages que lui prodiguait cette dernière, mais un sournois plaisir la gagnait. A l'idée que ce bien être risquait de cesser suite à l'arrêt de ces soins si agréables, Nicole s'empressa d'ajouter d'un ton plaintif :
— Sur le haut de la fesse, j'ai encore une petite douleur !
Raymonde qui prenait un réel délice à masser la chair velouté et tendrement élastique du postérieur de sa ravissante cliente, accepta avec joie la sollicitation de la jeune femme. Elle continua ses massages, mais en y apportant plus de douceur, plus de délicatesse, plus de sensualité. Fixant avec fascination la sensuelle croupe agréablement rebondie, elle frôla de la paume la chair frissonnante de la fesse meurtrie. La jeune femme se laissait faire avec beaucoup de complaisance, ayant même l'air d'apprécier ces attouchements. Raymonde attaqua alors un véritable massage sensuel des chairs fermes et élastiques, si agréables à palper. Empoignant fermement les fesses nerveuses entre ses mains, elle prit plaisir à les presser voluptueusement entre ses doigts, comme elle l'aurait fait avec deux fruits juteux. Un immense émoi la gagna en sentant les chairs soyeuses vibrer sous ses paumes. A quelques mouvements furtifs du ravissant derrière malaxé, Raymonde comprit que sa jeune proie commençait à éprouver elle aussi un certain plaisir sous les massages dont elle était l'objet. Encouragée par cette réaction, elle affina alors ses attouchements. Faisant preuve d'extrême douceur, elle laissa courir ses doigts depuis les hémisphères des fesses rebondies, jusqu'au creux des reins de sa jeune patiente. Sous le glissement de ses paumes, elle vit la peau se couvrir de chair de poule, preuve que la jeune femme éprouvait un réel plaisir à ces frôlements.

Encore sous le coup de l'excitation provoquée par le spectacle érotique auquel elle avait assisté quelques instants auparavant entre celle qui la soignait et ses deux employés, Nicole se laissa envahir par le plaisir naissant. Les mains de Raymonde, d'une douceur extrême provoquaient d'incontrôlables frissons voluptueux dans le creux de ses reins. Telle une virtuose, la femme parcourait son corps, déclenchant de soudains élancements voluptueux dans le creux de ses reins ainsi que dans son bas-ventre. Avec émoi, elle perçut une chaleur humide bien connue embraser son sexe. Malgré l'enchantement érotique qu'elle ressentait et qui lui embrumait l'esprit, Nicole se rendait compte qu'elle aurait dû résister à ce plaisir sournois qui la gagnait inexorablement. Mais l'excitation qui depuis le matin exacerbait ses sens était trop forte et l'empêchait de raisonner décemment. Un conflit opposait son esprit à ses sens. Si sa conscience l'invectivait pour sa faiblesse de caractère, sa libido l'incitait à demeurer immobile et à goûter à ce pernicieux bien être.

Connaissant de longue date les effets quasi miraculeux de sa panacée, Raymonde avait très vite compris que sa jeune patiente simulait une prétendue douleur. Aussi toute heureuse de l'aubaine qui se présentait à elle, elle ressentit une bouffée de chaleur la gagner. Experte en arts amoureux, aussi bien masculin que féminin, elle comprit que le destin lui offrait là une occasion inespérée. Malgré son interlude sexuel en compagnie de ses deux employés quelques instant plus tôt, Raymonde se sentait prête pour une nouvelle joute amoureuse ; surtout si sa partenaire était cette ravissante femme qui s'abandonnait à ses caresses. La nature avait voulu pour Raymonde qu'elle soit bisexuelle. Que ses partenaires soient masculins ou féminins, elle éprouvait un plaisir égal à les mener à la jouissance, à leur faire connaître de merveilleux orgasmes.
La chair soyeuse de sa jeune victime frémissant sous ses mains, informa Raymonde que la jeune femme se trouvait prête à accepter des attouchements plus osés. Aussi, c'est avec une intense émotion qu'elle se pencha sur la croupe frémissante, pour y déposer un tendre baiser. De nouveau la chair veloutée de la fesse sur laquelle elle avait posé ses lèvres se couvrit de chair de poule, preuve du plaisir que sa propriétaire ressentait. D'ailleurs cette dernière ne tenta pas de se soustraire à cette chatterie osée.

La gorge nouée, les sens exacerbés, Nicole s'abandonna entièrement à ce délice sensuel que l'adroite patronne de l'hôtel faisait naître au plus secret de son corps. Les voluptueux massages dont elle était la bénéficiaire, provoquaient aux creux de ses reins de nombreux frissons qui irradiaient ses entrailles et ses mamelons congestionnés. Au plus intime de son sexe en émoi, une source bien connue avait pris naissance et commençait à suinter entre les grandes lèvres de sa vulve. Pour la première fois de sa vie son corps était l'objet d'effleurements féminins. D'abord indifférente aux palpations dont elle était l'objet, la disparition de la douleur étant sa principale source d'intérêt, elle s'était cependant peu à peu laissée envahir par un bien être voluptueux.

Puisque sa jeune victime ne tentait pas de se soustraire à ses palpations hardies, Raymonde en conclue qu'elle avait gagné la partie, que la jeune femme acceptait ses libertés érotiques. Encouragée par ce manque de réactions, elle s'empressa de couvrir la croupe affriolante de baisers de plus en plus appuyés, de plus en plus énamourés. Lorsque les hanches de sa jeune victime commencèrent à s'agiter, Raymonde sut que cette dernière succombait enfin. Mais le fait de caresser et de couvrir de baisers passionnés cette croupe à la chair si soyeuse, ne fit qu'accentuer le désir qui couvait dans le ventre de la sensuelle aubergiste. Se laissant alors guider par ses sens exacerbés, sans réfléchir à ce que son geste avait d'inconvenant, cette dernière entreprit de déboutonner son corsage afin de dénuder sa poitrine. Puis follement émue à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à accomplir, elle glissa une main impatiente dans les balconnets de son soutien-gorge, libérant ses seins gonflés.
La nature avait doté Raymonde d'une poitrine étonnamment développé : poitrine qui avait toujours attiré les regards des hommes, et qui aujourd'hui lui permettait de dominer José et Wilfrid, ses deux employés. Même si elle était fière de sa gorge arrogante, il lui arrivait quelque fois de maudire ses masses pectorales qu'elle devait transporter vingt quatre heures sur vingt quatre.
Abandonnant les baisers passionnés, dont elle couvrait la croupe aguichante, Raymonde approcha son torse dénudé des fesses si merveilleusement renflées. Lentement, avec énormément de sensualité, elle entreprit de frôler ses tétons déjà fièrement érigés contre les chairs veloutées.

Percevant contre ses fesses cette nouvelle caresse extrêmement savoureuse, Nicole tenta de jeter un coup d'œil dans son dos, afin de savoir ce qu'utilisait la patronne de l'hôtel pour lui procurer un si suave plaisir. Mais du fait de sa position couchée sur le ventre, elle ne put discerner quoi que ce soit. Aussi s'abandonna-t-elle de bonne grâce à ce nouvel attouchement voluptueux.

Raymonde à qui ce mouvement n'avait pas échapper, fit lentement glisser les bourgeons de ses seins le long du dos incurvé de sa complice :
— Tu aimes, murmura-t-elle à l'oreille de la jeune femme ?
— Hummm...
Comprenant que ce murmure prolongé correspondait plus à un acquiescement qu'à un refus, Raymonde entreprit d'assurer son emprise érotique. Prestement elle dégrafa le soutien-gorge de sa victime. Et enfin d'enrayer toutes réactions de la part de la jeune femme, elle s'empressa de frotter ses mamelons gonflés par le désir, à la chair dénudée. Le faible gémissement que sa victime laissa échapper l'encouragea à continuer ses privautés sexuelles. Posant sa bouche contre la nuque duveteuse, elle y déposa un long baiser, avant de murmurer à l'oreille de sa partenaire.
— C'est bon ?
— Hummm...
— Tourne-toi, demanda Raymonde d'une voix câline.

Terriblement excitée par toutes les caresses dispensées, Nicole s'empressa d'obéir aux désirs de sa bienfaitrice. Alors que Raymonde se soulevait légèrement, afin de la libérer de son poids, elle pivota souplement. Raymonde profita alors de son mouvement pour lui retirer son soutien-gorge. Allongée sur le dos, Nicole découvrit à quelques centimètres de son visage, celui de la patronne de l'hôtel qui la fixait. Dans les yeux de cette dernière elle y lut un tel désir qu'elle ressentit une bouffé de chaleur lui irradier les joues. Dans le même temps elle sentit sur ses seins, la douceur des opulentes mamelles de la femme, qui habilement avait réussi à s'incruster entre ses cuisses écartées. Une nouvelle bouffée de chaleur lui irradia tout le corps quand elle perçut contre son pubis le frottement du bas-ventre de Raymonde. La fixant avec insistance celle-ci lui murmura d'une voix chaude :
— Comme tu es belle !... Dès que je t'ai vu la première fois j'ai eu envie de toi !...
Ce compliment venant de la part d'une femme ne fit qu'accentuer le trouble de Nicole. Aussi, lorsque Raymonde approcha ses lèvres des siennes, elle n'eut pas la force de détourner son visage. Dans un frémissement langoureux, elle accepta que la langue féminine s'enfonce à l'intérieur de sa bouche. D'abord curieuse elle fut agréablement surprise en constatant combien ce baiser féminin pouvait être agréable. Par comparaison aux baisers de son mari, avides et passionnés, celui que lui prodiguait Raymonde était d'une douceur extrême. Tout en activant sa langue avec un art consommé, à l'intérieur de sa bouche, Raymonde frottait sensuellement son énorme poitrine contre ses seins aux mamelons tuméfiés, lui procurant un plaisir réel. Pour la première fois qu'elle acceptait le baiser d'une femme, Nicole dut s'avouer qu'elle en ressentait une immense volupté. Il est vrai que sa sensuelle compagne, contrairement à elle, devait être habituée à ce genre de baiser et elle y mettait tout son savoir-faire. Avec une douceur extrême, elle lui mordillait délicatement les lèvres. Puis profitant de son avantage, elle infiltrait sa langue dans sa bouche avec énormément de douceur afin de lui lécher voluptueusement les gencives. Rejetant les préjugés qu'elle s'était faites, sur les amours lesbiens, Nicole se laissa subjuguer par le plaisir que lui prodiguait cette langue diabolique. Et ne voulant pas passer pour une oie blanche, elle décida alors de participer à ce sensuel baiser. Retrouvant ses instincts de femme amoureuse, elle lança sa langue à la rencontre de celle qui frétillait à l'intérieur de sa bouche, pour la frôler, la lécher, et tenter de la crocheter, le tout dans un océan de salive parfumée.

Ce baiser langoureux plein de lubricité dura de longues minutes, enivrant mutuellement les deux femmes. Chez chacune d'elle, de troublantes vagues les submergeaient, les faisant frissonner à l'unisson. Sachant la partie gagnée, Raymonde décida d'assouvir enfin le désir qu'elle ressentait pour sa sensuelle cliente. Abandonnant son baiser, elle se laissa lentement glisser sur l'affriolant corps féminin offert, jusqu'à atteindre les seins étonnamment ronds. Avec émotion elle se saisit d'un mamelon entre ses lèvres, qu'elle pressa fortement tout en aspirant fortement le téton érigé. Pareil à un nourrisson affamé, elle entreprit de téter voracement le sein ferme et gonflé, éprouvant un immense plaisir à mordiller la glande mammaire érigé.

Sous cette nouvelle caresse, Nicole ressentit une fulgurante onde de désir la parcourir. Tout son corps fut sillonné de milles frissons voluptueux, tandis qu'entre ses cuisses sa vulve s'humectait de plus en plus. Cette matinée lui apportait découvertes sur découvertes. Elle se rendait compte avec étonnement, mais aussi avec un immense plaisir, combien une bouche féminine pouvait être voluptueuse, tout en restant délicate. Ces lèvres qui malaxaient ses mamelons lui procuraient une volupté sournoise, à laquelle il lui était impossible de résister. De nouveau elle essaya d'analyser ce qu'elle ressentait : les sucions que faisait subir Raymonde à ses seins lui étaient particulièrement agréables, par rapport à celles que lui prodiguait son époux. De nouveau elle dut se rendre à l'évidence, si les caresses qu'elle subissait de la part d'une femme étaient moins exaltées que celles que lui prodiguait son mari, elles n'en étaient pas moins fort langoureuses. Ivre de bonheur, elle agrippa de sa main le crâne de sa perverse partenaire, la forçant à écraser son visage contre sa poitrine gonflée.

Sous cette réaction, Raymonde éprouva une joie immense. Enfin la jeune femme se laissait aller à ses penchants érotiques. Aussi décida-t-elle d'affirmer son emprise sexuelle. Abandonnant les mamelons luisants de salive, elle se redressa légèrement :
— Caresse-toi, l'encouragea-t-elle... Caresse tes seins...

Subjuguée par la voix mielleuse de Raymonde et asservie par ses sens exacerbés, Nicole accepta de se saisir de ses seins que venait d'abandonner sa complice. Follement excitée par les différents attouchements dont elle avait été l'objet depuis vingt minutes, elle commença, sous le regard intéressé de Raymonde, de malaxer ses mamelles outrageusement gonflées. Fixant la perverse patronne de l'hôtel, qui la regardait avec lubricité, elle pressa sensuellement ses globes de chair, se procurant un sournois plaisir.
— C'est bon, interrogea Raymonde le désir au ventre ?...
— Huummm...
— Caresse-toi les bouts !
Comme si elle n'attendait que cet encouragement, Nicole saisit ses tétons entre ses doigts pour les pincer délicatement. Retrouvant ses habitudes d'adolescente, elle fit rouler ses bourgeons érigés entre le pouce et l'index, se procurant un langoureux plaisir.
— Oui, comme ça !... L'encouragea Raymonde de plus en plus excitée par le spectacle... Continue !... Agace bien tes tétons !... C'est bon ?
— Je préfère quand tu me les suces ! Geignit Nicole, qui percevait néanmoins le plaisir envahir ses entrailles.
— C'est vrai ? Tu as aimé ?
— Oh oui !
— Moi aussi j'ai adoré le goût de tes mamelons... Je me suis régalée... Mais continue à te caresser... J'aime voir tes mains sur tes seins...
— Comme ça, tenta de plaisanter Nicole en pressant langoureusement ses seins l'un contre l'autre, tout en étirant ses tétons.
— Tu m'excites, marmonna Raymonde dont la vulve s'humidifiait de plus en plus... Je suis trempée à cause de toi !...
— Comment ça ? Moi je n'ai rien fait !... C'est toi qui as commencé, persifla Nicole en continuant de se triturer les seins...
— C'est vrai reconnu Raymonde... Et j'ai bien l'intention de continuer... Mais avant je vais retirer ma culotte, je serai plus à l'aise...
Et sans plus attendre, Raymonde se laissa glisser le long de ce corps sensuel, qui l'affolait tant, frottant avec émotion ses larges mamelons contre le ventre frémissant de sa jeune partenaire. Lorsque son visage arriva à hauteur du pubis, la forme particulière de la toison, formant une flèche dont la pointe indiquait la direction de l'entrecuisse, la surprit tout en l'amusant :
— Quelle bonne idée d'avoir indiqué la direction, s'esclaffa-t-elle... Voyons où cela nous mène !...
Sans plus attendre elle infiltra son visage entre les deux cuisses veloutées qu'elle écarta largement. La chatte rasée de près lui apparut, nacrée et luisante d'un jus abondant. Son excitation en fut avivée. Saisissant délicatement les grandes lèvres gonflées entre ses doigts, elle les désunit avec une émotion érotique intense. Les chairs rosées de l'intérieur de la vulve se révélèrent, véritable écrin mystérieux au fond duquel palpitait le plus ésotérique des secrets. Désirant sonder les profondeurs de cette faille qui s'ouvrait à ses désirs pervers, elle y plongea deux de ses doigts, avec lesquels elle fouilla les parois gluantes de la grotte sexuelle.

Sous cette profonde pénétration, Nicole ne put retenir un gémissement de plaisir, alors que son bas-ventre, comme animé d'une vie propre, se projetait au devant de cette main qui le fouillait.

Ravie par la réaction de la jeune femme, Raymonde agita alors ses doigts à l'intérieur de la chatte trempée, les faisant vivement coulisser, frottant les surfaces vaginales de ses phalanges. La chaude liqueur qui lui englua peu à peu la paume la renseigna sur le plaisir qu'elle dispensait à sa partenaire.
— C'est bon ? demanda-t-elle... Tu aimes ?
Seul un gémissement répondit à sa question. Retirant alors ses doigts de la vulve ruisselante, Raymonde les remplaça par sa bouche. Collant ses lèvres à la longue fente sexuelle de sa partenaire, elle aspira avec gourmandise la chaude liqueur qui s'écoulait de la chatte en fusion. Le goût acre et salé qu'elle recueillit sur sa langue la combla d'aise. L'abondante liqueur amoureuse de la jeune femme avait une saveur bien particulière, douce et épicée en même temps. De ses nombreuses aventures homosexuelles, Raymonde avait constaté qu'aucunes des femmes qu'elle avait fait fondre de sa langue n'avait la même saveur ; chaque liqueur vaginale avait son fumet bien particulier. Celui de la jeune blonde qu'elle léchait d'une langue avide avait un bouquet bien particulier ; âpre tout d'abord, il laissait ensuite un arrière goût fruité, comme un fruit encore vert. Ivre de luxure, Raymonde entreprit de nettoyer la longue fente détrempée d'une langue adroite, léchant avec une intense délectation les sécrétions qui sourdaient de la vulve palpitante. Tout en s'abreuvant à cette source enivrante, qui n'en finissait pas d'affluer des profondeurs du vagin en fusion, elle glissa ses deux mains sous le corps de sa victime afin d'empoigner les rondeurs jumelles de la croupe qu'elle pressa avec passion.
S'enivrant de la liqueur vaginale onctueuse, Raymonde s'ingénia à procurer un maximum de plaisir à sa jeune partenaire en lui triturant habilement le clitoris. Les deux caresses simultanées eurent très vite leurs effets dévastateurs chez sa blonde partenaire, car du sexe béant de celle-ci un véritable torrent en jaillit. Des flots de cyprine vinrent engluer les lèvres et le menton de Raymonde.

Le corps parcouru par d'innombrables frémissements voluptueux, Nicole se laissa lentement emportée par la jouissance qu'elle sentait monter en elle. Les ondes sensuelles prenaient naissance au plus intime de ses entrailles, pour se répandre en une myriade de convulsions aux creux de ses reins et jusqu'à ses seins douloureusement gonflés. Incapable d'opposer la moindre résistance à cet afflux de fluctuations érotiques, elle s'abandonna sans retenue aux attouchements sensuels de Raymonde. Véritable artiste, cette dernière jouait de son corps en une véritable virtuose. Dosant habilement les frôlements de son bouton d'amour érigé, tout en explorant sa vulve en émoi, elle lui faisait endurer un véritable calvaire érotique. Chaque fois qu'elle pensait atteindre enfin l'extase finale, la perverse aubergiste, en amante consommée, ralentissait vicieusement ses caresses, freinant ainsi la monté de la jouissance dans ses entrailles déstabilisées. Comme animé d'une vie propre, son corps ne tarda pas à se contorsionner sur le large canapé à la recherche de la délivrance. N'en pouvant plus, les entrailles torturées par un désir pressant, Nicole interpella son sensuel bourreau :
— Encore !... Je t'en supplie !...
Comprenant qu'elle avait atteint son but au delà de ses désirs, Raymonde en éprouva un plaisir intense : de sa chatte en émoi l'ondée qui s'écoulait s'accentua, humidifiant un peu plus l'entrejambe de sa culotte. Depuis la veille, lorsqu'elle avait reçu le couple, elle avait d'abord été attirée par l'homme à l'élégance évidente, mais elle avait également été séduite par le charme discret de se compagne. Etant bisexuelle, Raymonde éprouvait un désir égal pour les hommes que pour les personnes de son sexe. Au fil de ses différentes conquêtes elle s'était rapidement rendue compte qu'il était plus difficile de séduire une femme qu'un homme. Ces derniers étaient plus particulièrement attirés par ses généreux appas, aussi se servait-elle sans vergogne des atouts que lui avait offert la nature. Par contre afin d'attirer les femmes dans ses filets ou plutôt dans son lit, elle devait se montrer plus subtile, ces dernières étant moins appâtées par ses volumineux nichons ; et ce n'était pas toujours gagné d'avance. Aussi, lorsque Nicole s'épancha d'un ton plaintif sur son impatience à jouir, elle interpréta cette prière comme une victoire.
A l'abondance des sucs odorants qui suintaient par flots persistants de la profonde faille sexuelle qu'elle explorait d'une langue gourmande, Raymonde avait vite compris à quel point sa partenaire était surexcitée. Ayant perdu toute retenue, la jeune femme lançait hardiment sa vulve ruisselante au devant de cette langue qui la léchait intimement. Entre deux gémissements de plaisir, elle proférait des encouragements dans un langage égrillard, incitant Raymonde à accentuer ses caresses. Prise d'un désir soudain, cette dernière abandonna momentanément la longue faille sexuelle d'où s'échappaient les sucs vaginaux par flots ininterrompus.
— Oh pourquoi ? Se plaignit Nicole... C'était si bon !...
— Je reviens, la rassura Raymonde, tout en se contorsionnant pour retirer sa culotte.
Agenouillée entre les cuisses grandes ouvertes de sa partenaire, Raymonde réussit à se débarrasser de sa lingerie intime à l'entrejambe archi trempé, qui alla rejoindre le bikini de bain de Nicole, au pied du canapé. Fixant avec désir sa blonde partenaire, Raymonde enroula sa jupe autour de sa taille, dénudant son ventre au bas duquel sa toison noire et crépue formait un triangle parfait. Puis elle se débarrassa de son chemisier, et enfin de son soutien-gorge. Entièrement nue à son tour, elle s'allongea alors sur le merveilleux corps parcouru de frémissements, de sa complice sexuelle. Eprouvant une intense ivresse sexuelle, elle frotta son pubis abondamment fourni en bouclettes, à celui de sa jeune partenaire, à la fourrure moins dense.

Percevant contre son pelage intime, la toison rêche de sa perverse initiatrice, Nicole sentit un nouveau frémissement voluptueux lui parcourir l'échine. Ne pouvant résister à une soudaine envie, elle referma ses deux mains sur les fesses grasses et bien en chair de Raymonde, obligeant celle-ci à écraser son bas-ventre moelleux contre le sien. Dans un gémissement d'impatience érotique elle se cambra frénétiquement pour mieux épouser le corps brûlant de sa charnelle partenaire. Si de sa chatte en émoi un véritable torrent s'écoulait, trempant inexorablement le canapé sur lequel elle était étendue, il lui sembla ressentir une onde brûlante lui tremper le pubis avant de se mélanger à ses propres secrétions vaginales. Ondulant lascivement des hanches, Raymonde mouillait autant qu'elle. Avec un peu d'inquiétude, Nicole songea aux dégâts que leurs foutres mêlés allaient causer au velours du canapé.
Mais alors qu'elle sentait la volupté l'envahir inexorablement, Nicole ressentit une nouvelle onde de plaisir, aussi intense que les précédentes. Non contente de frotter son abondante toison à son pubis, Raymonde lui titillait les tétons à l'aide de ses propres bourgeons mammaires, extrêmement développés. Ces différentes caresses ne firent qu'accentuer le brasier qui lui consumait le vagin. Les mains toujours crochetées dans les opulentes fesses de la perverse patronne de l'hôtel, Nicole passa sa hargne érotique sur les masses charnelles, les pétrissant avec rage.

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* *

Comme chaque matin, José s'était occupé des cinq chevaux que détenait l'hôtel. Il les avait soigneusement bouchonnés avant de les libérer dans le vaste enclos jouxtant l'arrière de l'hôtel. Puis il avait renouvelé leurs litières. Et enfin son job consistait à s'assurer que les deux calèches rangées dans le hangar accolé aux écuries, était en état. Car en plus de majordome, José assumait aussi le rôle de cocher, conduisant les calèches attelées d'un ou deux chevaux, pour différentes occasions, mariages, excursions etc.
Ce matin le fier hidalgo s'était consciencieusement acquitté de ses différentes tâches, l'esprit plein des instants passés en compagnie de son acolyte Wilfrid, à contenter sexuellement leur volcanique patronne. Et c'est justement en direction du bureau de cette dernière qu'il se dirigea afin de prendre ses ordres pour les heures à venir. Du fait que l'arrière du bureau directorial donnait sur la partie privée de l'hôtel, seul Wilfrid et lui avaient accès à l'endroit. Se déplaçant d'un pas décidé, José se présenta devant la porte fenêtre du bureau où il savait trouver sa patronne s'affairant sur ses notes... Le spectacle qui s'offrit alors à ses yeux le stoppa dans ses projets.

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* *


Aussi excitée que sa proie, Raymonde haletait doucement, le sexe en feu, les reins parcourus d'innombrables frissons, les seins douloureusement gonflés. Fixant avec extase le visage rayonnant de luxure de sa compagne, elle demanda :
— Tu es bien ?...
— Huumm...
— Tu es tellement belle !... Tu as déjà fait l'amour avec une femme ?
— Nnnoon !
— C'est vrai ?... Je suis la première ?...
— Oui !
— C'est merveilleux ma chérie... Tu vas voir, tu ne vas le regretter, je vais tellement te donner du plaisir que tu t'en souviendras longtemps... Laisse-moi faire, tu vas aimer...
Se sentant investie d'une mission essentielle, Raymonde se recula, libérant le corps sensuel de sa compagne de son poids. S'agenouillant entre les jambes grandes ouvertes de celle-ci, elle se pencha sur le sexe luisant de cyprine. Avec autorité elle força la jeune femme à replier ses genoux sur sa poitrine, lui faisant prendre une posture extrêmement impudique. Ainsi écartelée, Nicole lui offrait sa vulve aux chairs corail dans toute son intimité, véritable écrin vermeil, merveilleux réceptacle pour le plus divin nectar. Ecartant les grandes lèvres de la chatte qu'aucun duvet ne protégeait, Raymonde entreprit de la lécher d'une langue gourmande, de bas en haut, recueillant le précieux suc émis par le vagin enflammé. S'abreuvant avec avidité à cette source de vie, Raymonde terminait son voluptueux lèchement par un habile butinage du clitoris.
Les doigts refermés à la jointure de ses genoux, Nicole maintenait ces derniers contre ses seins afin de s'offrir entièrement aux baiser de son experte initiatrice. Si les frôlements à l'intérieur de sa fente, par la langue experte, lui procuraient un plaisir indicible, l'attouchement précis de cette dernière sur son bouton érigé, déclenchait une onde voluptueuse au creux de ses reins. Chaque stimulation érotique créée par la langue diabolique sur son clitoris dardé, lui arrachait une plainte amoureuse, tandis que tout son corps était projeté en avant, comme si un courant électrique l'avait traversé.
Le sensuel supplice provoqué par le lèchement de son berlingot exacerbé dura quelques minutes : minutes pendant lesquelles Nicole se laissa peu à peu gagner par un plaisir d'une rare intensité. Alors qu'une sorte de torpeur voluptueuse investissait son esprit, et que ses secrétions vaginales se faisaient de plus en plus abondantes, elle crut apercevoir une silhouette s'approcher du couple qu'elles formaient Raymonde et elle.

Après avoir assisté en spectateur privilégié à l'érotique spectacle que les deux femmes lui offraient à leur insu, José le sexe en proie à une érection magistrale, ne put résister au désir de partager les jeux sexuels des deux complices. Repoussant l'un des vantaux de la porte fenêtre laissé entrouvert, il avait pénétré dans l'immense bureau directorial, où sur le canapé la séduisante cliente arrivée la veille, se pâmait sous le cunnilingus passionné que lui prodiguait la sensuelle patronne de l'hôtel. Du fait de sa position agenouillée entre les cuisses largement écartées de sa blonde compagne, Raymonde lui offrait sans s'en douter, ne l'ayant pas entendu entrer, l'affolante vision de sa large croupe que sa jupe retroussée dévoilait impudiquement. Deux fesses extrêmement charnues, séparées en leur centre par le long et profond sillon au centre duquel se cachait l'orifice anal, qu'il avait tant de fois exploré.

A l'apparition soudaine du domestique, Nicole sentit la panique s'emparer d'elle ; se faire ainsi surprendre dans une posture et une occupation, qui elle s'en rendait compte devait être d'une réelle obscénité, la statufia. Morte de honte elle aurait voulu repousser le visage de Raymonde qui s'activait d'une langue habile au creux de sa vulve palpitante. Mais étrangère à l'arrivée inopinée de son serviteur, Raymonde lui fouillait la chatte avec une telle virtuosité que Nicole capitula. Elle s'abandonna sans retenue au plaisir que lui dispensait la langue experte, oubliant le spectacle lubrique qu'elle pouvait offrir au nouveau venu. Sous le regard égrillard avec lequel José la détaillait, elle éprouva même une certaine félicité troublante. Dans un réflexe suggestif vis-à-vis de l'arrivant, elle se saisit de ses deux seins gonflés, qu'elle pressa l'un contre l'autre, donnant ainsi un peu plus de volume à sa poitrine délicatement arrondie. Lui souriant d'un air complice, José plaça l'index de sa main gauche devant ses lèvres, lui intimant de garder le silence sur sa présence. De sa main droite il dégrafa sa ceinture. Lorsque le pantalon, suivi du caleçon, chuta au sol, Nicole ne fut pas plus surprise que ça en découvrant le sexe raide et gonflé qui oscillait au bas du ventre du jeune homme ; elle en éprouva même une nouvelle excitation.

Percevant sous sa langue une augmentation subite de sécrétion poivrée sourdant des parois de la vulve qu'elle fouillait d'une langue agile, Raymonde comprit que la jouissance de sa partenaire était proche. Ressentant au fond de son vagin ce même plaisir qu'elle dispensait si généreusement, elle accentua son pervers baiser. Ecrasant le clitoris dilaté de son nez, elle enfonça sa langue le plus profondément possible à l'intérieur de la vulve abondamment humidifiée, afin d'y recueillir le suave nectar vaginal.


Terriblement excité par le spectacle de sa patronne procurant du plaisir à l'aide de sa langue à la séduisante cliente, José la verge raidie, s'approcha du duo féminin en action. Sa sensuelle amante, du fait de sa position agenouillée et courbée en avant, le visage enfoui dans l'entrejambe de sa partenaire, lui présentait sa croupe charnue mise en valeur par sa posture. S'avançant en catimini de sa maîtresse, il dirigea son gland dilaté en direction de la longue faille sexuelle luisante de mouille ; brèche corail au centre d'une abondante pilosité brune. Sans aucune précaution, d'un vif coup de reins, il planta la totalité de sa verge dans l'antre féminin convoité. Un bruit prononcé accompagna le choc brutal de son bas-ventre contre les fesses élastiques de sa proie.

Sous cette pénétration brutale et inattendue, Raymonde se cambra soudainement, abandonnant de ce fait la source à laquelle elle s'abreuvait depuis dix minutes. Jetant un coup d'œil dans son dos, elle reconnu l'intrus qui l'avait pénétré sans ménagement.
— Ah c'est toi !... Tu aurais pu frapper avant d'entrer !...

Ne sachant si sa patronne faisait allusion à son entrée dans le bureau ou à la pénétration sexuelle dont elle avait été l'objet, José décida de répliquer de la même manière :
— C'était ouvert, j'ai pensé que je pouvais... pénétrer...
— Bien, maintenant que tu es entré, fais ce que tu as à faire !...
— C'est bien mon intention, répliqua José en accentuant ses coups de reins, propulsant sa verge gonflée au plus profond du vagin accueillant... Mais que ma présence ne vous empêche pas de continuer ce que vous faisiez... Faites comme si je n'étais pas la...
— Cela ne va pas être facile, rétorqua Raymonde en lançant sa croupe au devant du membre qui la perforait... Surtout si tu ne t'arrêtes pas de bouger...
Puis se retournant en direction de Nicole :
— Excuse-moi ma chérie, cet imbécile nous a interrompu au moment crucial... Laisse moi faire, on va rattraper le temps perdu...
Et sans plus attendre, Raymonde plongea son visage entre les cuisses toujours ouvertes et humides de désir de sa partenaire attentive à ce qui se déroulait. Stimulée par le pieu de chair qui tel un piston coulissait en cadence dans ses entrailles, Raymonde colla une bouche assoiffée à la vulve qui s'offrait à elle. Désireuse de faire partager à sa jeune complice le plaisir qu'elle-même ressentait, elle enfonça sa langue le plus loin possible à l'intérieur de la chatte torride. Le corps parcouru de frissons voluptueux, elle lapa avec une réelle gourmandise le jus épicé qui sourdait des parois vaginales. Abandonnant de temps en temps ses fouilles à l'intérieur de la cavité sexuelle, elle se concentrait sur le clitoris boursouflé, qu'elle flagellait du bout de la langue.

Sous le martèlement répété de son bouton d'amour, Nicole ne tarda pas à ressentir une vague de volupté l'envelopper, gonfler ses seins déjà douloureux, ravager ses entrailles, liquéfier son sexe. Un bien être bien connu, prélude à la jouissance l'envahit peu à peu. Dans une espèce d'alanguissement feutrée elle perçut néanmoins les spasmes annonciateurs d'orgasme lui contracter le bas-ventre. Alors qu'elle se laissait emporter vers les nuées voluptueuses qui s'ouvraient au-devant d'elle, Nicole songea soudainement que Raymonde risquait d'être surprise lors de son orgasme, par la singularité de ses jouissances. Dans un ultime sursaut de pudeur elle tenta de repousser la tête de sa libertine partenaire.

Se méprenant sur le geste de sa partenaire, le prenant comme un encouragement à continuer ses caresses, Raymonde accentua le ballet de sa langue dans la chatte de plus en plus trempée. Léchant avec ivresse la vulve d'où sourdait une abondante liqueur épicée, elle éprouvait un plaisir intense à s'abreuver à cette source vaginale. A ce plaisir particulier que lui offrait sa jeune partenaire en lui engluant la langue de ses sucs intimes, se mêlait celui de la voluptueuse pénétration du membre viril dilaté dans sa vulve enflammée. Chaque coup de boutoir infligé à sa croupe par le bas-ventre de son amant, lorsque celui-ci s'enfonçait à l'intérieur de son sexe, la projetait en avant, lui écrasant le bas du visage contre les lèvres détrempées de la vulve qu'elle fouillait. Soudain alors qu'un long râle s'échappait de la gorge de sa partenaire, un véritable raz de marée jaillit de la chatte qu'elle léchait, lui aspergeant copieusement le bas du visage. Un flot brûlant et au goût épicé lui emplit la bouche. L'impétuosité de ce flot jaillissant avec force du sexe qu'elle mignotait fut si soudain et si inattendu qu'elle dut avaler précipitamment l'abondante éjaculation féminine au goût acidulé. Ingurgitant le nectar vaginal, elle songea que c'était bien la première fois qu'elle était confrontée à un tel orgasme de la part de l'une de ses partenaires. Jamais aucune des femmes qu'elle avait amenées au plaisir à l'aide de sa langue, et dieu sait qu'elles étaient nombreuses, n'avait joui aussi intensément. Elle avait bien sur ouie dire que certaine femme avait une véritable éjaculation, à l'image des hommes, lorsqu'elle jouissait, mais elle n'y avait jamais vraiment cru. Or là, le menton souillé, elle dut se rendre à l'évidence ; ce n'était pas une simple légende...
D'abord surprise par ce tsunami vaginal, qui avait giclé tel un geyser de la grotte féminine, Raymonde, loin d'en éprouver une répulsion, ressentit un tel plaisir à avaler précipitamment la chaude liqueur, que l'orgasme la saisit soudainement. Dans un grognement de femelle comblée, elle accompagna sa partenaire dans une jouissance fébrile qui la fit se cambrer.

Les doigts crochetés dans les hanches épanouies de son ardente patronne, la verge naviguant dans un véritable magma incandescent, José goûtait avec ivresse son plaisir. Tout en labourant le vagin torride de sa volcanique patronne, il fixait avec une admiration éperdue le visage transfiguré de la blonde cliente. Sous les voluptueux baisers que Raymonde dispensait à son sexe, la jeune femme se contorsionnait sensuellement en se malaxant les seins. La fournaise du vagin dans lequel il naviguait, joint au spectacle terriblement excitant auquel il assistait, en spectateur privilégié, créaient chez José d'incontrôlables pulsions voluptueuses. Faisant d'énormes efforts pour retenir la jouissance qu'il sentait monter dans son membre, il tenta de ralentir quelque peu ses mouvements de va-et-vient. Soudain, alors qu'il venait d'assister à la magnifique jouissance de la blonde cliente, il sentit son gland pressé, compressé par le vagin dans lequel il naviguait. Il lui sembla que tout le sexe de sa patronne et amante n'était plus qu'une bouche vorace qui tentait d'aspirer sa substance virile.
Malgré l'extrême plaisir que cette succion vaginale lui procurait, José arracha sa verge sur le point d'exploser de la chatte affamée. D'un mouvement rapide il s'approcha du visage de la partenaire de sa patronne, pressant fortement la base de son prépuce afin de contenir l'éjaculation qu'il sentait sur le point de jaillir. Dirigeant son gland cramoisi et luisant de la cyprine de Raymonde en direction du merveilleux visage de madone de la blonde cliente, il relâcha sa pression autour de sa verge palpitante. Aussitôt dans un grognement d'animal blessé, il lâcha son sperme, se vidant les couilles. Un puissant jet blanc jaillit de son méat, suivi d'un second, puis d'un troisième et d'autres encore de moins en moins vigoureux.
Utilisant sa verge à la manière d'une lance à incendie, José prit un plaisir extrême à souiller de sa semence virile le visage de sa victime pâmée.

Flottant encore sur son nuage rose où l'avait propulsé sa jouissance, Nicole discerna la présence de José à ses cotée dans une sorte de brouillard. C'est le choc liquide du sperme gras et chaud sur sa bouche, ses joues et même ses yeux, qui la ramenèrent à la réalité. Subitement dégrisée elle put suivre du regard les dernières salves projetées par le gland et qui atterrirent sur son épaule.

Ayant assisté en spectatrice au jeu érotique de son amant, Raymonde se pencha sur le visage souillé de Nicole et d'une langue gourmande lécha les sillons blanchâtres, sous l'œil amusé de José...
— Ce serait dommage de perdre un tel nectar, minauda-t-elle à l'adresse de ses deux complices.


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