Drôle de rencontre dans une discothèque

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Proposée le 27/12/2013 par Lovedoor

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Ce soir nous avons décidé d'aller danser. Sonia et moi adorons ça, nous pouvons danser des heures durant, non-stop. Nous nous sommes rendus dans une discothèque « le Byblos » située à une trentaine de kilomètres d'Alençon car nous sommes venus passer ce long week-end d'automne dans notre maison du Perche.
Le club est dans une grande et somptueuse bâtisse en pierre. C'est un ancien moulin qui a été restauré. Nous entrons.
- Bonsoir !
- Bonsoir ! Veuillez entrer je vous prie.
Après avoir déposé nos affaires au vestiaire, nous pénétrons à l'intérieur. La musique bat son plein.
La discothèque est plutôt spacieuse et le décor est accueillant. Déjà, sur la piste beaucoup de monde se trémousse. Une majorité de personnes avec une moyenne d'âge de 30 à 35 ans, constitue la clientèle plutôt hétéroclite. Quelques personnes que l'on pourrait qualifier d'âge mûr sont regroupées avec quelques jeunes sur des banquettes à proximité de la piste. On dirait qu'ils sont là pour fêter quelque chose ensemble.
Sonia et moi, après avoir pris une consommation au bar, essayons de trouver une place pour nous asseoir.
Sonia pose son verre sur une petite table qui semble inoccupée puis va rejoindre la piste.
Finalement, je repère deux poufs libres près d'une petite table où un homme est assis. Habillé d'un jean et d'une jolie chemise noire, il doit approcher de la cinquantaine. C'est un bel homme à l'allure distinguée.
Je lui demande :
- Ces deux places sont libres ?
- Oui, vous pouvez vous y installer, dit-il en me souriant
- Merci !... Il y a une bonne ambiance ici.
- Oui et ce soir c'est un peu spécial. C'est la première fois que vous venez ici ?
- Oui ! Répondis-je. Pourquoi m'avez-vous dit que ce soir c'était spécial ?
- Parce que nous sommes venus fêter les 18 ans de mon neveu. Il y a tous ses amis et aussi sa famille.
Il me désigna son neveu, un garçon plutôt beau gosse en train de se déhancher au milieu de la piste, entouré d'une bande de jeunes dont certains me semblaient passablement éméchés.
Pendant ce temps Sonia se déchaîne sur la piste. Elle se dirige vers un des deux podiums de danse. La musique est vraiment entraînante. J'ai envie d'aller danser. Au moment où je m'apprête à me lever, mon voisin me demande :
- La femme qui est sur le podium... c'est votre compagne ?
- C'est ma femme, répondis-je avec un brin de fierté.
- Je m'en doutais un peu, je vous ai vus arriver ensemble... Je peux vous dire quelque chose ?
- Oui, je vous en prie.
- Votre femme est très belle et elle danse merveilleusement bien.
- Merci pour elle, c'est gentil... je ne manquerai pas de lui dire.
- Je suis venu aussi avec ma femme. Je crois qu'elle est partie danser sur la petite piste de danse, de l'autre côté... Tenez justement je l'aperçois au fond, la voilà qui revient.
- Bon, je vais vous laisser tranquille entre vous, dis-je en me levant.
- Non, s'il vous plait, restez avec nous, comme ça on pourra faire les présentations.
- Si vous y tenez... pourquoi pas.
La femme qui s'approchait était une belle femme plantureuse, brune avec des cheveux mi-longs. Entre deux âges, je dirais la petite quarantaine. Elle portait un chemisier presque transparent qui laissait deviner des jolis petits seins bien fermes. Un jean noir ultra moulant mettait en évidence ses belles jambes fuselées interminables, son joli cul bien rebondi et sa vulve qui était comprimée d'une manière provocante. Elle se planta à environ un mètre devant moi en prenant une position un peu aguichante. Son visage était angélique et son corps était dessiné de façon harmonieuse. Elle était ce que j'appelle, un beau canon. Elle me jeta un regard appuyé. Intuitivement, je sus que cette petite bourgeoise provinciale aimait le sexe, c'était une évidence pour moi et je me trompais rarement sur ce point. Je pense que tous les mâles alpha, dont je fais partie, ont ce don de « lecture » et cette capacité à voir dans le cœur des femmes.
- Asseye toi ma chérie... ça va tu as bien dansé ? Fit son mari.
- Oui, je me suis bien défoulée. Je me repose un peu et j'y retourne. J'ai soif, dit-elle en prenant son verre. Tu as vu la femme qui est sur le podium ?... J'adore comment elle danse, on dirait qu'elle a ça dans la peau et en plus elle est très charmante.
- Oui, bien sûr ma chérie, je n'arrête pas de la regarder... je la trouve... comment dire... fascinante et mystérieuse, elle dégage quelque chose de très fort.
Puis se tournant vers moi :
- C'est... c'est la femme de monsieur.
Elle, me regardant :
- Ah oui ? Eh bien félicitations votre femme est très belle, me dit-elle avec un regard coquin.
- On pourrait peut-être se présenter ? Dit son mari. Moi c'est Tristan.
- Et moi je m'appelle Armelle, fit-elle avec une voix minaude
- Enchanté. C'est un joli prénom Armelle, j'aime beaucoup. Je m'appelle Luigi. Tiens voilà ma femme qui revient...
- Tu as encore mis le feu au parquet, ma chérie ! Viens t'asseoir près de moi, je vais te présenter à mes voisins. Voici Armelle... et Tristan, avec qui je viens de faire connaissance.
- Je suis ravie. Moi c'est Sonia.
Armelle, balaya Sonia de bas en haut avec des yeux qui en disaient long sur ses intentions cachées :
- Vous dansez divinement bien et puis je vous trouve très belle. D'ailleurs vous êtes beaux tous les deux. Vous formez un joli couple.
- Merci c'est gentil, lui répondit Sonia.
Tristan proposa :
- On pourrait se tutoyer, dans une ambiance comme ce soir, c'est plus sympa.
- Pas de problème, dit Sonia.
- Oui ça sera plus cool, acquiesçais-je.
- Vous allez souvent danser dans des discothèques comme celle-ci ? demanda Tristan
Me demandant bien où il voulait en venir, je lui répondis :
- Nous aimons danser et nous y allons souvent. Sonia a vraiment la danse dans la peau. Mais habituellement nous n'allons pas dans des discothèques « conventionnelles ».
- Que veux-tu dire Luigi ? Que toi et Sonia vous allez dans des discothèques non conventionnelles ? C'est quoi au juste, des clubs privés ? Questionna Tristan.
Armelle, qui n'a pas perdu un brin de la conversation :
- Voyons Tristan, tu ne comprends pas que Luigi veut dire qu'ils fréquentent plutôt des clubs... euh disons, libertins. C'est bien de ça dont il s'agit Luigi ?
J'étais un peu surpris par l'audace et la perspicacité d'Armelle.
- Tu as vu juste Armelle. Effectivement nous allons souvent dans des clubs libertins. D'ailleurs nous en connaissons pas mal, on pourrait vous en conseiller ou même pourquoi pas, y aller un jour ensemble. Dis-je d'un ton hardi.
Tristan se montra de plus en plus intéressé :
- C'est super de rencontrer des personnes comme vous car au moins, vous assumez pleinement vos choix et votre sexualité. Ça veut dire aussi que l'on peut parler avec vous d'une manière plus libre.
- Oui Tristan, tu peux parler librement avec nous. Nous sommes anticonformistes et nous n'avons aucun tabou, tant qu'il y a du respect de nous-mêmes et des autres, dis-je avec assurance.
Sonia se lève et propose à Armelle d'aller danser avec elle. Elles rejoignent la piste et elles commencent à onduler au rythme de la musique. Elles sont belles toutes les deux, leurs corps s'expriment avec une grâce presque érotique. Plusieurs hommes, jeunes et moins jeunes s'approchent d'elles comme aimantés par leur sensualité.
Tristan sembla pensif, puis :
- Luigi, je voudrais te parler de quelque chose. D'une chose d'intime qui nous concerne Armelle et moi. Il s'agit de notre couple ou plutôt de son fonctionnement. A ce stade je te demande juste de m'écouter et de rester discret sur ce que je vais te dire.
- Oui, vas-y je t'écoute, tu peux compter sur ma discrétion.
- Eh bien voilà : avec ma femme, je pratique le candaulisme. C'est un besoin vital pour moi... et pour nous. Je ne trouve mon épanouissement sexuel qu'au travers de cette pratique et de plus ma femme y prend un réel plaisir. Pour cela, nous recherchons exclusivement des couples. Nous avons bien essayé avec des hommes seuls mais je n'arrive pas à me l'expliquer, ça provoque chez moi comme un blocage. Et puis Armelle est un peu bi et tendance SM.
- Où veux-tu en venir Tristan ?
- Eh bien, pour tout te dire, ce n'est pas très facile de trouver un couple qui corresponde à nos critères. Nous sommes un peu exigeants, nous voulons des personnes plutôt bien physiquement, sympas, agréables, respectueux, qui prennent soin d'elles et bien élevées. Tu vois ce n'est pas simple. Nous avons essayé de passer des annonces sur des sites spécialisés mais après des correspondances virtuelles qui s'étaient plutôt bien passées, nous avons eu plusieurs déceptions en rencontrant physiquement les personnes.
- Je comprends. Et après ?
- Eh bien je ne vais pas y aller par quatre chemins : voulez-vous toi et Sonia, venir avec nous, chez nous ? Vous êtes sympas, charmants, en gros vous nous plaisez beaucoup.
- Tu prends cette décision seul Tristan, sans même en parler à ta femme ?
- Sois rassuré. De ce côté-là, j'ai carte blanche, elle me fait totalement confiance dans mes choix. Et puis Armelle est un peu soumise... c'est son jeu à elle.
- Moi je n'ai pas carte blanche, il faut que j'en parle à Sonia. C'est vrai que nous sommes toujours prêts pour vivre de nouvelles expériences, mais ces décisions nous les prenons toujours à deux.
Je me lève, puis je vais rejoindre Sonia sur la piste. La prenant par le bras je l'entraîne hors du dance floor :
- Viens avec moi, je dois te parler.
Je lui relate toute la conversation que je viens d'avoir avec Tristan. Puis elle me dit :
- Allons le voir mais je vais aussi demander à Armelle de venir, il faut qu'elle soit là.
Tous les trois, nous rejoignons Tristan, puis Sonia lui dit :
- Luigi m'a tout raconté. C'est vraiment sérieux cette proposition ?
C'est Armelle qui répond en prenant la main de Sonia :
- Oui Sonia, c'est très sérieux et c'est important pour l'équilibre de notre couple. Vous verrez vous ne regretterez rien, on sera aux petits soins pour vous. Vous pouvez nous faire entièrement confiance. On vous trouve vraiment attachants. Et puis Luigi, j'ose le dire, j'ai très envie de toi.
D'un ton un peu sérieux, je dis :
- Attention, nous ne voulons pas d'attachement. Vous êtes beaux tous les deux, sympas, vous nous plaisez aussi. Mais quoi qu'il se passe cette nuit, ça en restera là. Pas de téléphone, pas de mail. Après on oublie. C'est la règle que nous nous sommes donnée en fréquentant les clubs libertins. Il faudrait qu'il y ait quelque chose d'exceptionnel qui se passe pour que l'on puisse envisager de garder un contact. A vrai dire, ça nous est arrivé une seule et unique fois. Lorsque dans un club libertin, nous avons échangé nos coordonnées avec un couple exceptionnel avec qui nous avons tout de suite ressenti un lien très fort, quelque chose d'authentique et intense, aujourd'hui ils sont nos amis... à ce moment, je ne pus m'empêcher d'avoir une pensée très forte pour Floriane et Francisco.
Sonia prit la parole :
- Luigi et moi sommes d'accords, on est prêt à aller avec vous.
- Eh bien partons ! Rétorqua Tristan.
- Vous allez suivre notre voiture, c'est à une quinzaine de kilomètres d'ici, enchaîna-t-il.
Nous nous levâmes pour nous diriger vers le vestiaire. En passant Armelle et Tristan allèrent faire quelques bisous à la famille pour leur dire au revoir.
Une fois dehors, nous rejoignons notre voiture. Nous apercevons Armelle et Tristan qui montent dans leur imposant 4X4. Leur voiture démarre et s'engage vers la sortie du parking, nous les suivons. Après une petite demi-heure de routes sinueuses à travers la campagne, le Porsche Cayenne s'engouffre dans une impasse menant à un énorme portail en fer forgé. Il coulisse et derrière nous apercevons un joli manoir normand. C'est leur maison. Nous entrons, nous garons notre voiture puis nous les rejoignons à l'entrée.
L'intérieur est plutôt cosy et joliment décoré. Nous suivons Tristan et Armelle, nous pénétrons dans un immense séjour cathédral. Ils nous invitent à nous asseoir dans un grand canapé beige en cuir qui trône au milieu de la pièce. Sur le mur en face, des braises rougeoient dans une grande cheminée en pierre. Tristan jette quelques bûches dans l'âtre, et le feu repart en crépitant.
Il quitte la pièce puis après quelques minutes d'absence, il revient avec un seau à champagne et quatre coupes en cristal. Il ouvre la bouteille et nous sert à chacun du nectar pétillant. Il s'assoie puis il dit :
- Maintenant il faut que j'explique les règles.
Sonia et moi échangeâmes un regard interrogatif.
- Ecoutez-moi bien, reprit Tristan. Nous allons jouer tous les quatre, et je serai le maître du jeu. C'est moi qui donnerai les consignes, vous ne ferez que ce que je demande. N'ayez crainte Sonia et Luigi, je ne vous demanderai rien qui ira à l'encontre de vos envies ou de vos pratiques. Mais si c'était le cas, il suffira simplement que vous me dites non. Quant à toi Armelle, tu sais ce que j'attends de toi. Je veux que tu sois encore plus chaude que d'habitude et que tu laisses exploser tous tes fantasmes.
- Oui chéri, ce soir je suis très excitée, j'en mouille déjà. Et puis nos deux tourtereaux sont tellement mignons, j'ai envie de les croquer... huummm !!
- Bien, dit Tristan... allons d'abord nous doucher.
Nous nous levâmes, puis Tristan nous guida vers une salle de bain :
- Vous allez aller tous les trois prendre une douche, pendant ce temps j'irai dans une autre salle de bain, j'aurai ensuite à faire quelques préparatifs et je viendrai vous chercher.
Nous entrons dans la salle de bain. Elle est très luxueuse. Dans un angle une baignoire balnéo encastrée et entourée de galets est prête à nous accueillir. Finalement, nous optons pour la douche italienne, elle est immense, nous pouvons facilement y tenir à quatre.
Nous nous déshabillons. Armelle et Sonia portent toutes deux, de la lingerie affriolante. Ce soir j'ai de la chance, je vais prendre une douche avec deux sirènes. Je sens déjà le désir monter en moi.
Au moment de rentrer dans la douche, je remarque deux piercings sur le corps d'Armelle, un au nombril et un autre sur la grande lèvre de son sexe. Dans le creux de ses reins, juste au-dessus de la raie de ses fesses, il y a un beau tatouage, c'est la calligraphie du OM, le son primordial. C'est vraiment très joli. Comme Sonia, elle porte une chaîne de taille en or. Je trouve tout cela très sexy.
Le jet presque chaud qui tombe en pluie, nous fait du bien. L'eau dégouline sur nos corps. Je savonne tour à tour Sonia et Armelle. Je les frotte doucement, je les caresse avec volupté. Je m'attarde sur les seins, les fesses, je glisse mes mains entre leurs cuisses. Elles prennent un plaisir évident. Pour moi c'est un moment de bonheur que j'aimerai prolonger. Armelle approche son visage du mien, elle embrasse ma bouche, en empoignant ma bite en érection d'une façon presque autoritaire.
- Je vais la laver, il faut que je la lustre bien avant qu'elle me défonce tout à l'heure.
- Attention d'en prendre bien soin, c'est un bijou précieux auquel je tiens beaucoup, ajouta Sonia en minaudant.
Armelle, m'enduisit de gel douche et me frotta le corps des pieds à la tête. Elle me caressa le cou, le torse, le ventre, les cuisses...Puis elle revint sur ma verge, mes testicules qu'elle léchouilla au passage, elle fit des aller retours en me passant ses doigts dans la raie des fesses. Quelle petite salope ! Pensais-je. Puis elle entreprit de me faire une fellation. Elle m'aspira le gland puis la verge toute entière, elle commença un lent va et vient avec ses lèvres. C'était divin !
Soudain, nous entendîmes frapper à la porte, qui sans attendre, s'ouvrit... Tristan entra. Il était vêtu d'un peignoir blanc.
- Maintenant je crois qu'il est temps d'y aller ! Dit-il d'un ton sans ménagement.
Nous sortîmes de la douche, nous nous séchâmes puis nous enfilâmes un peignoir. Nous le suivîmes en empruntant un long corridor. Après avoir parcouru une dizaine de mètres, il s'arrêta devant une des nombreuses portes. Elle était fermée. Tristan sortit un trousseau de clés et l'ouvrit.
- Entrez ! dit-il.
La pièce était une vaste chambre avec en son centre, un grand lit rond qui devait faire plus de deux mètres de diamètre. Il était recouvert d'une couverture en velours rouge carmin sur laquelle étaient disposés quatre coussins noirs. Une dizaine de bougies parfumées diffusaient une clarté apaisante et dégageaient une odeur sensuelle. Sur les murs couleur bleu nuit, il y avait des dizaines de tableaux représentant des couples enlacés dans les différentes positions du Kamasutra. Quelques statues érotiques étaient posées à même sol. Accolée à un des murs, une banquette en cuir noir et un fauteuil Emmanuelle en osier donnaient un air voluptueux à cette pièce. Enfin dans le fond, une ouverture sans porte en forme d'arche menait à un petit hall qui donnait directement à une salle de bain privative de type mauresque. Dans un recoin il y avait un petit réfrigérateur.
On pouvait sans risque de se tromper, dire à quel usage était destinée cette chambre : c'était un endroit voué à tous les fantasmes sexuels. Une chambre des plaisirs.
Tristan se dirigea vers un petit meuble il l'ouvrit, manipula une télécommande puis une musique lounge se répandit dans la pièce. C'était de la musique de Claude Challe, un des princes originels du célèbre Buddha bar de Paris, des sons érotiques et envoûtants. Je suis un vrai fan de cette musique sur laquelle Sonia et moi faisons souvent l'amour.
- J'ai programmé trois heures de musique non-stop, dit-il fièrement.
- Maintenant, enlevez vos peignoirs, ajouta-t-il en s'asseyant dans le fauteuil.
Lui était déjà nu. Il commençait à se caresser.
- Luigi s'il te plait, va t'asseoir dans le canapé, ordonna Tristan d'une voix presque militaire. Et quoi qu'il arrive, je ne veux pas que tu te touches ! Bien que n'étant pas habitué à recevoir des ordres de cette façon, je m'exécutai sans broncher, en jouant le jeu qu'il avait instauré.
- Sonia et Armelle, je voudrais que vous dansiez en vous caressant mutuellement, je veux que ça soit chaud, très chaud, puis lorsque je vous le demanderai vous irez vous allonger toutes les deux sur le lit, enchaîna-t-il.
Les deux femmes commencèrent une danse lancinante au rythme de la musique érotique qui avait envahi la pièce. Armelle prit les choses en main, tout en ondulant son corps parfait, elle s'approcha de Sonia qui était déjà à fond dans la musique et qui se caressait la vulve. Leurs mains se baladaient en s'attardant sur leurs sexes. Parfois un doigt s'égarait et s'insérait dans une fente ou un trou intime. Leurs lèvres se rejoignaient, se baisaient. La lueur des bougies vacillait sur leurs corps qui se mouvaient dans une chorégraphie très sensuelle. J'étais très excité par ce spectacle de toute beauté. Corps enlacés, corps perdus dans les nymphes du plaisir. Je percevais ce plaisir qui montait en elles, les lèvres se mordillaient et je devinais des petits gémissements qui en sortaient. Leurs chattes brillaient tant elles étaient humides. Je bandais de désir et l'envie me démangeait de me caresser la verge...mais cela m'avait été interdit par Tristan.
- Maintenant, allez sur le lit, leur dit Tristan. En disant cela, il avait empoigné sa bite à pleine main et commençait des petits va et vient, doucement, tout doucement.
Il était confortablement installé dans son fauteuil, le cul enfoui dans un coussin et tout en continuant à se masturber délicatement, il s'adressa à moi :
- Luigi, peux-tu aller dans la petite pièce située avant l'entrée de la salle de bain, s'il te plaît ? Il y a un frigo et à l'intérieur, une bouteille de champagne. Ramène-la ici avec une coupe. Merci.
Je me lève et me dirige vers le fond de la chambre pour accéder au frigo. Je reviens et je me plante devant lui.
- Et maintenant, je fais quoi ? Demandais-je.
- D'abord tu commences par me servir une coupe de champagne.
Pendant ce temps, les filles ne faisaient même pas attention à ce que nous faisions car elles étaient totalement absorbées par leur ballet érotique. Elles étaient enlacées, s'embrassaient, se léchaient, se pelotaient, leurs corps embrasés ondulaient sous l'effet des caresses de leurs mains qui s'égaraient dans leurs parties intimes. Elles avaient toutes deux, les cuisses écartées en offrande à leurs langues gourmandes. Des doux gémissements de plaisir se faisaient entendre.
Tristan reprit :
- Luigi, prends la bouteille, demande aux filles de s'allonger sur le ventre et verse un peu de champagne dans le creux de leurs reins et attends mes directives....
Ravi de cette nouvelle mission, je fis ce qu'il me demanda sans me faire prier. Je versai délicatement du champagne sur le dos de chacune d'elle. Puis j'attendis l'ordre...
- Rapporte la bouteille ici et ressert moi une nouvelle coupe ! Maintenant je veux que tu ailles boire le champagne que tu as versé sur leur dos. Tu dois faire cela avec délectation, avec ta langue tout en les caressant et en les embrassant. Je veux que tous les trois vous preniez beaucoup de plaisir en faisant cela. Les filles vous pouvez vous masturber, dit-il comme une injonction.
Je commençais à goûter au nectar pétillant, les bulles me faisaient du bien. Ma langue se promenait d'un corps à l'autre, je buvais, je léchais, je pompais, pendant que mes mains fouillaient leurs sexes qui ruisselaient de désir. De temps en temps, c'était ma langue qui s'aventurait sur leur clitoris avec avidité. Je léchais leurs chattes en fureur, mouillées de cyprine avec ma langue gourmande. Je bus tout le champagne mêlé de parfum de femme et d'effluves sexuelles, jusqu'à la dernière goutte. Armelle se redressa et agrippa mon sexe durci d'une main, elle commença à me branler délicatement, mon gland était humide et du méat, une petite perle de rosée suintait. De l'autre main, avec précaution elle me malaxait mes bourses gonflées. En même temps, Sonia me caressait le cul en glissant ses doigts entre mes fesses, par moment, ils effleuraient ma rosace qui se contractait sous l'effet des caresses coquines. C'était une délectation angélique. Puis j'entrepris de faire à chacune d'elle, une mémorable feuille de rose en pointant ma langue dans leur anus, ce qui leur arracha des cris de bonheur non dissimulé.
Ce spectacle semblait ravir Tristan qui avait repris sa masturbation d'une façon un peu plus frénétique. Il faisait des pauses régulières pour reprendre sa respiration et pour gérer la montée de son plaisir. Il ne fallait surtout pas qu'il jouisse trop vite car il voulait par-dessus tout que le jeu dure le plus longtemps possible. Il nous interpella en se branlant :
- Il est temps maintenant de passer aux choses sérieuses... Lâchez-vous, je veux en prendre plein les yeux ! Cria-t-il. Je veux une explosion de jouissance et d'orgasmes. Armelle montre-moi comme tu sais si bien le faire, je te laisse prendre les directives...
A peine eut-il fini sa phrase qu'elle installa Sonia sur le dos et lui releva les jambes puis elle se coucha collée à elle en adoptant la même position.
- Luigi ! Viens vite, prends-nous toutes les deux l'une après l'autre, me supplia-t-elle.
- Oui mon chéri, prends-moi aussi, je veux ta bite, ajouta Sonia en gémissant.
Je m'approchai de ces deux corps en offrande et je choisi d'aller vers Sonia. Avec mon gland, je lui prodiguais des caresses à l'entrée du vagin. Je le rentrais et le ressortais doucement, pendant que je lui titillais le clitoris. Elle aimait beaucoup ça, son corps se tortillait de plaisir.
Au bout de quelques minutes, j'allais vers Armelle pour lui faire le même traitement, tout en continuant d'une main, à caresser le clito de Sonia. C'était important de toujours garder un contact charnel avec leurs corps. Armelle aurait voulu que je la pénètre très vite en se passant de ces préliminaires, mais je voulais prendre mon temps pour que l'extase soit crescendo.
Après avoir fait ce petit jeu de l'alternance entre les deux femelles en chaleur, je décidais de changer de braquet. Je revins vers Sonia pour la baiser. Cette fois j'enfonçais mon pieu au fond de son vagin qui perlait de désir. Elle se caressait le clitoris en alternant le rythme rapide et lent.
Pendant ce temps, je doigte Armelle énergiquement, elle gémit, elle glousse, elle sort sa langue baveuse et se mord les lèvres.
- Baise-moi Luigi, vient me défoncer. Ta bite... je veux ta bite... aaah ! Oaahh ! Je t'en prie...vient en moi.
Je la laissais languir, tout en lui tripotant le clito de plus belle. Pendant ce temps, je continuai à limer consciencieusement la chatte de Sonia qui poussait des petits cris de jouissance. En moi, je sentais intérieurement le plaisir qui montait. Mais je gérais plutôt bien la situation.
D'un coup, derrière nous, un râle prolongé se produisit. C'était Tristan qui venait d'avoir un orgasme. Il s'était laissé aller, et était arrivé trop vite. Je tournais la tête brièvement vers lui et je le vis un peu péteux, le ventre luisant de sperme. Il s'essuya avec un mouchoir, puis resta affalé dans son fauteuil.
- Continuez, ordonna-t-il d'un ton un peu vexé. Ne vous occupez pas de moi. Je vais remettre ça dans quelques instants.
Entre temps, tout en continuant à fouiller Sonia, j'étais entré dans Armelle. Mon pénis la labourait sans ménagement car c'est ce qu'elle aimait. Sa chatte dégoulinait de liqueur voluptueuse. Elle haletait, sa respiration se faisait de plus en plus rapide.
Moi au contraire, je respirai calmement à un rythme régulier, je savais que je pouvais contenir mon plaisir pendant longtemps. Depuis presque deux ans maintenant, j'étais entré dans une démarche d'expérimentation du Tantra. Le massage tantrique que je pratique aussi en est une émanation. Mais le plus important avait été pour moi, l'apprentissage pour canaliser l'énergie sexuelle. Cette énergie dont disait Osho, qu'elle était plus puissante qu'une bombe atomique. Le Tantra nous permet au travers de la sexualité sacrée de nous relier à l'énergie originelle dont nous sommes tous issus. J'étais capable de faire l'amour pendant des heures sans me fatiguer et sans débander mais le plus fabuleux, c'est que j'étais devenu multi orgasmique. Je pouvais avoir plusieurs orgasmes d'affilée qui me procuraient une jouissance inouïe. La sexualité est sacrée et l'énergie qu'elle produit est très puissante, il faut donc apprendre à la canaliser. Avant le Tantra, pour améliorer ma puissance sexuelle, j'avais appris les techniques de la célèbre sexologue Barbara Keesling mais je voulais aller plus loin, beaucoup plus loin.
- Mettez-vous en levrette, cria soudainement Tristan. Il avait retrouvé la forme et avait recommencé à se branler mais un peu plus mollement, tout en se caressant les couilles.
Nous fûmes obligés d'obtempérer. J'aidai mes deux beautés à se mettre à genou tout en leur caressant les fesses. Le spectacle de ces deux beaux culs qui s'offraient à moi, augmenta encore la tension de ma bite qui bandait tellement que c'était presque douloureux.
J'approchais ma queue bien dure du vagin de Sonia et je l'empalais sans me faire prier. Je me mis à la limer frénétiquement pendant qu'elle se masturbait le clitoris. Je sentis le plaisir monter en elle. Après avoir lubrifié mon index avec un peu de foutre, je le pressai sur sa petite rondelle et je l'introduisis doucement au fond de son anus. Surprise par cette intrusion, elle poussa un cri, un cri de jouissance. Son corps se cabra et trembla. Maintenant elle gémissait de plaisir, de plus en plus fort. J'aimais beaucoup, ça m'excitait terriblement. Armelle n'était pas en reste, elle criait délicieusement aussi, car pendant ce temps, tout en m'occupant de Sonia, je lui avais mis deux doigts dans le cul et elle contactait son sphincter anal en suivant le rythme de son plaisir.
Dans la chambre, la musique lounge avait été progressivement remplacée par des plaintes voluptueuses, des gémissements et des chants d'orgasmes. Cette mélodie orgasmique était belle à entendre.
J'étais reparti m'occuper d'Armelle et d'un coup, je vis Tristan surgir en s'approchant du lit avec une mallette à la main. Il l'ouvrit et en sortit un godemiché réaliste noir. Il était de bonne taille. Il l'enduisit abondamment de gel lubrifiant et il me le tendit.
- Tiens Luigi, je veux que tu sodomises Armelle, avec ce jouet. Ne t'inquiète pas, elle a l'habitude.
Je pris le gode, remis une noisette de gel à l'entrée de son anus qui était déjà bien mouillé. J'introduisis délicatement le pénis factice dans son cul, jusqu'à la garde. Sa croupe commença à onduler, elle reprit ses cris de jouissance pendant que je commençais les va et vient avec le gode. Je l'astiquais en variant le rythme de la pénétration tout en étant à l'écoute de son corps, de façon à prolonger son plaisir. Pendant ce temps elle se branlait le clitoris avec une habileté déconcertante. J'adorai la voir comme ça. Son cul exposé de cette façon planté d'un gode noir avec le tatouage OM juste au-dessus, offrait un spectacle presque irréel et je faillis éclater de rire.
J'étais retourné dans Sonia, je la limais de plus belle, ses cris de jouissance se faisaient de plus en plus fort, aaahhhh !! Ooohh !! Oouuiii !! Ahhhh !!! J'aime ça ! Aahh !...je suis une vraie salope...je suis ta petite salope...baise moi encore...Elle se masturbait vigoureusement le clitoris en gémissant.
Pendant ce temps, avec le gode je besognais l'arrière train d'Armelle avec entrain. Elle criait fort aussi, ooh oui ! Encule-moi encore...plus fort, ouiii !! Oohhh ! Comme c'est bon... !
Le corps de Sonia se mit à se tortiller. Elle accéléra la masturbation de son clito, pendant que mes va et vient s'activaient. Mon pénis entrait et sortait de plus en plus vite avec un bruit de succion. Son souffle se fit de plus en plus fort. Je lui attrapais les seins, l'embrassais et la mordillais partout sur le dos. Elle se cabra, son corps vibra, puis elle cria, un cri de jouissance extrême qui sembla durer une éternité. La puissance de son orgasme et de ceux qui suivirent me fit comprendre à quel point elle avait pu contenir son plaisir qui avait fini par exploser en elle. Des larmes perlaient sur son visage, les larmes de l'ultime jouissance. C'est à ce moment que j'eus mon premier orgasme de la soirée, j'étais en elle, j'étais merveilleusement bien, je pousse un râle de plaisir pendant que je me vidais dans son vagin, c'était un cruel délice presque insoutenable. Sonia s'allongea, en travers du lit pour reprendre ses esprits, la bouche entrouverte et les yeux clos. Avant de reprendre doucement quelques minutes plus tard, les caresses de son clitoris.
Sans perdre de temps, je revins empaler la chatte d'Armelle tout en continuant de lui travailler le rectum avec le sextoy. Je lui raclais le fond de la matrice. Elle aimait cette double pénétration de chair et de silicone : c'était une chevauchée vaginale et une enculade profonde. Ses yeux étaient révulsés, sa bouche était entrouverte, elle bavait, elle criait, son corps entier luisait sous l'effet d'une légère transpiration.
- Vas-y mon Luigi, mon petit salaud... baise-moi et encule-moi plus fort, me cria-t-elle.
Elle poussa un petit râle jouissif puis sans crier gare, elle retira le gode de ses fesses qui sorti avec un bruit de ventouse et l'envoya voler dans la pièce. Elle attrapa un autre phallus factice en latex dans la mallette puis elle m'ordonna :
- Maintenant, je veux que tu m'encules avec ta bite pendant que je m'occupe de ma chatte avec cet engin. Je veux que tu me la mettes bien au fond.
J'enduisis abondamment mon membre de gel et sans préambule, je l'engloutis dans son cul resté entre-ouvert. Je commençais des coups de boutoir comme elle le souhaitait. A chaque coup, mes couilles venaient claquer sur ses fesses. Ma verge bien réelle qui n'avait rien à envier à la bite artificielle, pistonnait férocement son cul dilaté. Néanmoins, malgré les apparences... et ça peut paraître paradoxal... j'y mettais beaucoup de tendresse et de douceur.
Armelle était déchaînée, elle se ramonait le vagin avec une ardeur presque bestiale, elle me serrait la bite entre ses fesses et je sentis le plaisir monter en moi. Je respire, je me contrôle, je gère.
C'est à ce moment précis, qu'un nouveau râle déchirant envahit la chambre, on aurait cru que quelqu'un était en train d'être torturé. C'était Tristan qui venait de jouir pour la deuxième fois. Je jetais un bref coup d'œil vers lui. Drôle de spectacle : son jet de foutre l'avait atteint en plein visage, son ventre ruisselait de sueur et de son menton, s'écoulait des gouttes de sperme. Encore haletant, les yeux révulsés et bouche bée, il était complètement abattu dans son fauteuil.
La jouissance de Tristan ne m'avait pas déstabilisé car je continuais de plus belle à labourer le cul d'Armelle. Elle reprit ses cris de plaisir, Sonia reprit ses gémissements. Les mélodies orgasmiques reprirent.
La respiration d'Armelle s'accéléra, la mienne aussi, je commençais à laisser monter le plaisir en moi. Elle crie de plus en plus fort, aahhhh ! Ouiii ! J'adoreeee ooohh oui comme j'aime ça, ooaaahhh !! Je sentais que ma bite allait exploser. Montée d'adrénaline, je retiens un moment mon souffle...elle pousse un hurlement presque qu'inhumain. Elle est en proie à une rafale d'orgasmes. Au même instant, c'est moi qui cris, je pousse un râle, je jouis, je ne sais plus où je suis. Mes couilles se vident en elle, pas totalement car je ressors ma verge luisante et j'arrose ses fesses bronzées de longs jets de sperme. Pendant ce temps, Sonia eut deux autres orgasmes.
Nous nous écroulâmes tous les trois sur le lit, puis quelques instants après nous filâmes sous la douche. Entre temps, Tristan avait quitté la chambre. Nous enfilâmes nos peignoirs et Armelle nous amena dans une autre pièce spacieuse et lumineuse, où était disposé un grand spa. Une large baie vitrée permettait un accès direct sur la terrasse extérieure agrémentée d'une jolie piscine.
Tristan était déjà installé dans le jacuzzi, nous le rejoignîmes. Des haut-parleurs diffusaient une musique relaxante. Tout près, sur une tablette, il y avait des coupes de champagne, des fruits secs et quelques friandises dont nous nous délectâmes. Nous étions bien. Sous l'eau, je sentis des mains baladeuses qui se promenaient sur mes cuisses et sur mon sexe mais je ne cherchais pas à savoir à qui elles appartenaient.
Trente minutes plus tard, Sonia et moi nous retrouvions dans la jolie suite où nous allions passer la nuit. Au passage nous avions récupéré nos vêtements restés dans la salle de bain.
Nous entrâmes dans le lit chaud et douillet. Nous fîmes l'amour, simplement à la « papa et maman ». Après toutes ces heures torrides, c'était important pour nous de nous retrouver et surtout cela nous permettait de nous reconnecter ensemble. Ensuite, nous tombâmes dans les bras de Morphée, bercés par de doux rêves.
Il était près de midi lorsque nous nous réveillâmes. Après une bonne douche, nous descendîmes au rez-de-chaussée, dans la grande pièce à vivre. Armelle nous avait préparé un copieux petit déjeuner. Nous étions affamés. A l'écart, sur une autre table, Tristan pianotait sur son ordinateur portable. Une tasse de café fumant était posée devant lui.
Armelle portait un petit top rose qui laissait apparaître le joli piercing de son nombril et dans le dos, le début de son tatouage. Sa tenue était complétée par un mini short en jean qui moulait avantageusement ses fesses. J'eus brusquement un flashback, quelques heures en arrière et je me revis taraudant son joli cul. Je fus pris d'une violente érection. Armelle le remarqua, elle me jeta un regard malicieux. Je rougis, pas de gêne car pour moi, l'érection est quelque chose de parfaitement naturel et on ne peut lutter contre la nature. Non je rougissais de plaisir. Sonia qui n'avait rien perdu de la scène, me prit la main et la serra très fort, pour m'apaiser et m'aider à revenir m'ancrer dans le moment présent.
- Bon appétit ! Nous dit Armelle.
- Merci, à toi aussi, nous lui répondîmes en cœur.
Nous mangeâmes avec un appétit non dissimulé.
Quarante-cinq minutes environ s'étaient écoulées, lorsque nous nous retrouvâmes sur le seuil de la porte d'entrée. C'était le moment des « au revoir ». Tristan se leva pour nous rejoindre, il nous serra Sonia et moi, dans ses bras en nous tapotant les épaules. Il déposa un baiser sur les lèvres de Sonia.
- Bon retour. Un grand merci pour tout. Prenez soin de vous, nous dit-il.
- Merci !
Sans que je m'y attende il me glisse une carte de visite dans la main.
- J'avais pourtant dis que... m'exclamais-je.
- Prends-la, me dit-il en m'interrompant. Tu en feras ce que tu voudras, c'est à toi de voir.
Je la glissais machinalement dans ma poche.
Ce fut au tour d'Armelle de nous dire au revoir. Son étreinte était très forte et bienfaisante. Nous restâmes un long moment ainsi, tous les trois enlacés. Nous ressentions un flux énergétique puissant qui circulait entre nous. Elle nous couvrit de baisers, sur le visage, le cou, sur nos lèvres. Puis elle nous prit la main dans chacune des siennes. Elle me regarda longuement. Mes yeux plongèrent dans les siens, le temps se figea, il n'existe plus. Tout devient intemporel, ce ne sont pas ses yeux, ni son corps physique que je regarde. Nous nous regardons à travers nos âmes, nous sommes entrés en connexion. En connexion avec l'Amour infini que nous avons tous en chacun de nous. Cet Amour universel et inconditionnel qui est notre essence, une énergie qui nous habite tous sans exception. Percevoir cet Amour infini et éternel, c'est comprendre que nous sommes tous liés. Il n'y a que lui qui existe, tout le reste n'est qu'illusion, ça dépasse l'entendement humain, comprendre cette perfection n'est pas une chose facile car cela nécessite un long cheminement qui se fait sur plusieurs vies. C'est cette ouverture vers cette conscience infinie qui fait que j'aime les humains, tous sans exception. J'ai aussi un profond respect pour tout ce qui vit, toute forme de vie. Je trouvais triste que trop peu de personnes sur Terre, aient pris conscience de cela et c'était là, une des principales raisons pour laquelle le monde allait si mal.
Des larmes roulaient sur les joues d'Armelle. Son étreinte se resserra et son visage se colla au mien. Nos larmes se mélangèrent. Nos corps furent parcourus de frissons. Elle était envahie d'une intense émotion, elle avait compris que l'Amour, le vrai, est tout et qu'il ne répond à aucune loi terrestre car il est libre. La vraie liberté, c'est cet Amour. Nous nous comprenions tout simplement. Tout ce que nous avions vécu entre nous quatre la nuit dernière, n'était pas une simple histoire sexuelle ou une aventure de porno chic, c'était une expérience magnifique, une nouvelle expérimentation de la vie. Une expérience de vie qui renforce et nous permet de progresser.
Sonia comprit parfaitement ce qui venait de se passer entre Armelle et moi car comme moi, elle savait et elle avait la connaissance de l'Amour qui illumine l'ombre. Elle me prit l'autre main puis me dit :
- Il faut y aller maintenant Luigi.
Armelle nous fit un dernier baiser. Elle relâcha son étreinte. Puis nous nous dirigeâmes vers notre voiture. Une fois à l'intérieur, je sorti la carte de Tristan de ma poche et je la déchirai en plusieurs morceaux. Sonia me sourit. Un regard furtif sur cette carte m'avait parmi d'apercevoir que Tristan était le dirigeant d'une importante société de la région mais du reste je n'avais rien vu.
Je programmais le GPS pour trouver notre chemin de retour. Le GPS commença son calcul puis le verdict tomba et je restai scotché : nous nous trouvions seulement à trois kilomètres de notre maison. La nuit dernière, j'avais suivi la voiture de Tristan dans la nuit noire sans trop me poser de questions, sans me préoccuper de savoir où nous allions et où nous étions. Mon cœur battit un peu la chamade et Sonia s'en aperçut :
- Sois tranquille Luigi, tu sais il y a des personnes qui habitent notre village et que nous ne rencontrons jamais.
- Tu as raison, c'est fort peu probable que nous les revoyons.
Fort peu probable, oui... mais qui sait un jour peut-être, à la croisée des chemins....