Je suis bisexuel : 6) Vacances

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Proposée le 25/11/2013 par CAVAL

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Résumé : Marc est homosexuel avec Eric et hétérosexuel avec Alice. Celle-ci lui demande de devenir l'initiateur d'une jeune fille timide et frigide, Léa. C'est alors un quatuor qui se crée.

6) Vacances

Un jour, au mois de mai, j'arrivai chez Eric qui m'avait demandé de le rejoindre chez lui. Lorsqu'il m'ouvrit la porte, il était à poil. Cela ne m'étonna pas, car il était fréquent qu'il se balade ainsi dans son appartement et d'ouvrir à ses visiteurs (ou visiteuses) sans même se couvrir. Cela lui avait procuré un certain nombre de surprises... ou plutôt, les gens qui avaient sonné chez lui, avaient eu de quoi être étonnés.
Non, ce qui me surprit c'est de voir que son sexe était en pleine érection, lui qui savait si bien maîtriser ses émotions.
- Viens Marc, tu ne vas pas être déçu.
Je le suivis dans le salon où je découvris un très jeune garçon, nu, en travers du divan. Selon moi il ne devait pas avoir plus de 16 ans.
- Je te présente Ivan. Il veut découvrir la joie du sexe et particulièrement l'univers des homos. Alors, je l'éduque. Tu veux participer ?... Ah oui, je sais il est jeune... mais il n'y a pas d'âge pour bien commencer... et puis il est si mignon.

Sans attendre ma réponse, Eric alla retrouver son élève. Il est vrai que cet éphèbe avait tout pour plaire avec un corps juvénile, une pilosité pratiquement inexistante avec juste quelques poils au niveau du pubis, cependant il avait une verge très conséquente. Eric lui enseignait les plaisirs de la sexualité entre hommes, tout comme cela se pratiquait dans la Grèce antique. Le jeune garçon, à ce que je pus voir, donnait l'impression plus de subir que de recevoir.
Aimait-il les attouchements d'Eric ? Je ne saurai le dire.
J'étais incapable de dire un mot, tenaillé par un sentiment que je n'avais jusqu'alors pratiquement pas connu : la jalousie. J'étais jaloux de cet Ivan qui me piquait mon mec. Mais c'est surtout la confiance que j'avais en Eric qui s'effondrait. Je savais bien que je n'étais pas le seul amant d'Eric, qu'il allait vers d'autres gars que moi, cependant, tant que cela ne me sautait pas à la figure, tout allait pour le mieux et je l'acceptais.
Voir Eric baisant un jeune garçon ; voir Ivan l'objet des envies sexuelles de mon amant : le choc était rude.
Je m'assis dans un fauteuil et regardai les deux sodomites s'agiter. Je voyais la queue tendue d'Eric s'enfoncer dans l'anus d'Ivan qui poussait des petits cris.
Etait-ce du plaisir ou de la douleur ?
Le spectacle aurait pu être très jouissif ; finalement il était terriblement cruel pour moi.
Sans même qu'ils s'en soient aperçus, je quittai l'appartement.
Pourquoi Eric m'avait-il convoqué chez lui ? Etait-ce pour me montrer comment il s'y prenait avec ce jeune éphèbe et me rendre jaloux ? Etait-ce pour que je participe aux ébats ?

Lorsque je revis Eric et qu'il me demanda des explications sur mon attitude, je lui répondis :
- Des explications, c'est plutôt à toi que je devrais en demander. Je pensais qu'on baisait tous les quatre : toi, Alice, Léa et moi. Je croyais qu'il n'y avait pas d'autres partenaires.
- Quoi, tu pensais que je n'irais pas me faire sucer ailleurs ? Sache que depuis que je te connais, il y a plusieurs filles et plusieurs gars qui sont passés dans mes bras.
- Tu n'aimes donc pas Alice, Léa et moi... Tu n'as aucun sentiment pour nous.
- Ça n'a rien à voir. Je vous aime, mais j'ai besoin d'éprouver de nouvelles choses avec de nouvelles personnes, sans que cela porte à conséquence. Ne me fais pas le coup de l'amant blessé pensant qu'il était le seul. C'est très féminin comme attitude tu sais.

J'essayais de passer l'éponge, d'oublier ce que j'avais vu et de prolonger les plaisirs éprouvés dans notre quatuor. Alice connaissait les aventures d'Eric et, contrairement à moi, ne s'en plaignait pas :
- Ce qui est important, c'est qu'il continue à nous aimer et surtout qu'il porte des capotes avec ses autres partenaires. Il m'a juré qu'il faisait attention. N'est-ce pas un signe d'amour de savoir qu'il vient à nous sain et qu'on peut baiser avec lui sans latex ?
- Mais, lui dis-je le garçon que j'ai vu avec Eric était très jeune.
- Si tu rencontres une fille de quinze ou seize ans qui te plait et qui veut coucher avec toi, tu fais quoi ? Tu la baises ou tu lui demandes sa carte d'identité.
- Je... je crois que je la baise.
- Là c'est exactement la même chose. Le garçon plaisait à Eric et voulait expérimenter avec un PD. Pourquoi Eric aurait dû refuser ?


Le second clash eut lieu à la fin de ce même mois de mai. Eric m'a dit qu'il pouvait avoir des places bon marché pour aller en Grèce. Quelques séances de poses supplémentaires m'auraient permis de financer ce voyage. Mais je fis marche arrière lorsqu'il me dit :
- Nous irons dans l'île de Mykonos.
- Ce n'est pas un lieu très prisé par les homosexuels ?
- Oui, là-bas nous trouverons plein de copains et de copines, car il y a des gays et des gouines et même des bis. Imagine, pouvoir baiser avec des filles et des garçons l'espace d'un soir, ou même moins sans se gêner. Comme ils sont là pour ça, aucun problème, on ne risque pas de se faire jeter. Et en plus on peut juger sur pièce : sur les plages tout le monde est à poil.
Lorsque je compris que son objectif était de partir là-bas pour baiser, je déclinai l'invitation. Ce que je recherchais était à l'opposé de ces rencontres sans lendemain : je n'ai jamais aimé les plans culs. Pour faire l'amour à une femme ou un homme, il faut que je sois attiré par eux, que je succombe à leur charme. Même si l'Amour avec un grand A, lorsque je couche avec une personne, n'est pas toujours présent, je tiens à penser qu'il viendra peut être et que de cette relation naitra une belle histoire.

A partir de ce moment je décidai de rompre les relations que j'entretenais avec lui. Cependant, cela me coûtait beaucoup, car je devais également cesser les doux moments que je partageais avec Alice et Léa. Pour couper tous les ponts, je profitais des vacances d'été où j'aillais être sans eux. Eric partit seul dans les îles grecques pour faire des rencontres éphémères. Les filles séjournèrent chez les parents d'Alice... sans garçon :
- Mes parents ne veulent pas de petits copains tant que je n'ai pas terminé mes études. Ils ne savent pas qu'à Paris je passe du bon temps. Par contre, si je viens avec Cloé, ils ne pourront pas imaginer que je couche avec elle. Ce sera assez facile : pour nous deux il n'y aura qu'une seule chambre. Et puis là-bas, nous trouverons peut-être quelques compagnons de jeux.
Voilà, ma maîtresse aussi était volage et n'avait qu'une seule envie, découvrir de nouveaux partenaires et des expériences inédites.
Elle aussi était bien loin de ce que j'attendais.

Je partis donc seul en vacances en choisissant un séjour peu onéreux : le camping. Comme je voulais pouvoir faire du naturisme, je réservai dans un camp textile, mais qui se trouvait non loin d'une plage nudiste libre. Mon budget serré d'étudiant, malgré les revenus de modèle, ne me permettait pas de payer un séjour dans un centre naturiste.

Arrivant sur le bord de la mer, je me suis déshabillé à quelques distances d'un groupe de jeunes gens, filles et garçons. Nous n'avons pas été longs à échanger quelques mots et ils m'accueillirent parmi eux. Il était agréable d'être sur cette plage à vivre nu tout au long de la journée, sans que, ni les uns, ni les autres, nous n'éprouvions de la gêne ou de la pudeur.
Nous étions là, dans le même état qu'à notre naissance et ceci le plus naturellement du monde, encore plus à l'aise que si nous avions été habillés, puisque nous étions en osmose avec la nature : le soleil, le vent et la mer qui caressaient nos corps. Cette liberté venait également du fait que l'absence de vêtement casse tous les codes sociaux. Ainsi, ce n'est que le dernier jour que j'appris, incidemment, que l'une des filles était Mademoiselle Estelle de C., une des plus nobles et fortunées familles de la noblesse française. A aucun moment je n'avais pressenti cela en voyant son corps nu. Si elle avait été habillée, ses vêtements de prix auraient indiqué son rang social beaucoup plus visiblement que le sang bleu qui coulait dans ses veines.
Nous nous dorions au soleil, nous lisions des magazines ou des livres, nous discutions afin de refaire le monde. Côté activité, nous aimions nous affronter aux cartes. Souvent le joli petit cul d'une des filles servait de table de jeux. Au bout d'un certain temps, celui ou celle qui perdait la partie était soumis à certains gages. Par exemple, traverser la route de plage rejoignant le camping totalement nu, repartir de la plage sans aucun sous-vêtement sous des tenues fines, courtes et transparentes... Les gages étaient ludiques et jamais très méchants.
Physiquement nous pratiquions des jeux de balles ou de ballon où l'exercice exaltait les courbes des corps féminins et mettait en valeur la beauté athlétique et virile des garçons. J'admirais autant les uns que les autres. Les autres gars comme moi-même avions par moment des excitations non contenues ; ce que personne ne savait, c'est qu'en ce qui me concernait, cette excitation pouvait être aussi bien pour les filles que pour les garçons. Je pouvais tout à loisir admirer de très près aussi bien de beaux nichons, des chattes plus ou moins entretenues, que des phallus vigoureux. Qu'on puisse voir mon corps nu n'était pas pour me déplaire, d'autant plus que pour une fois, je n'avais pas à « tenir la pose ».
Les baignades dans les rouleaux de la mer étaient l'occasion de chahuts entre nous ; ceux-ci ne pouvaient avoir lieu sans attouchements plus ou moins volontaires que nous acceptions tous avec bonne humeur. Un sein pressé ici, une fesse caressée là, une main s'égarant sous la ceinture... D'ailleurs les filles n'étaient pas les dernières à avoir les mains baladeuses, tant entre elle qu'avec les garçons. Par contre, les gars ne semblaient pas disposés à accepter des attouchements trop poussés venant de personne de leur sexe.
La journée s'achevant, il fallait remettre un vêtement pour rentrer au camping textile dans lequel ils avaient aussi planté leur tente.

Je passerai sur les détails de ce séjour en disant seulement, que Béatrice, l'une des filles du groupe devint rapidement ma maîtresse. Pour dire la vérité, elle me rejoignit sous ma tente. Ce n'était qu'un amour de vacances, nous le savions tous les deux. Elle était étudiante en médecine à Montpellier et l'éloignement n'aurait pas permis à notre relation de durer dans le temps. Ce n'est pas ce que je recherchais, certes je ne repoussai pas cet amour de vacances. Pourtant, il était très agréable de faire l'amour avec elle. C'était très différent des étreintes que je partageais avec Alice ou Léa. Elle avait comme de l'innocence lorsqu'on faisait l'amour, bien qu'elle se montrât parfois très entreprenante. Elle aimait jouir entre mes bras en retenant ses gémissements pour ne pas ameuter tout le camping.
Elle me fit faire jouir dans sa bouche, ce qui en soit n'était pas une grande surprise pour moi, jusqu'au moment où elle m'avoua :
- C'est la première fois que j'accepte d'avaler du sperme. Mon copain, cette année, voulait que je le suce et que j'avale. Je suçais, mais ensuite je le retirais juste avant qu'il jute.

Un peu plus tard elle me dit :
- Comme je vais faire médecine, je m'attends à en entendre des vertes et des pas mures. Mais également à devoir passer par des moments que je redoute.
- Qu'est-ce que tu redoutes par exemple ?
- Qu'on me demande de... enfin de me sodomiser.
- Qu'on te prenne par ton petit cul étroit.
- Oui, c'est cela. Je redoute ce moment.

Nous n'en avions pas reparlé. Elle acceptait seulement que je lui fasse des langues de rose sur sa rosette anale et que j'y introduise un doigt, parfois même, je parvenais à en mettre deux sans qu'elle proteste.
Jusqu'à la nuit, où, sans la prévenir, dans le feu de l'action j'ai présenté mon gland devant le puits secret. J'avais lubrifié l'entrée du mieux que j'avais pu, à son insu avec de la crème solaire (seule graisse dont je disposais). Ne percevant aucune interdiction, je pressai l'entrée. Là encore, il n'y eut aucune réaction. Ce n'est qu'en introduisant ma colonne de chair que je l'entendis geindre et même pousser un petit cri de frayeur, sinon de douleur.
Une fois dans la grotte secrète, j'ai attendu que ses muscles se détendent avant de me mouvoir. Pour accompagner mes va-et-vient, je lui massai le clitoris afin que la jouissance soit au rendez-vous. Elle fut laborieuse à venir, aussi je dus employer les grands moyens. Alors que mon sexe était toujours planté dans son anus, j'introduisis un doigt dans son vagin, pour venir titiller son point G. Par bonheur j'avais réussi à localiser précisément son point de jouissance lors de nos ébats.
Deux ou trois pressions où il fallait suffirent. Elle ressentit une jouissance qui la traversa des pieds à la tête. Je l'accompagnai en lâchant mon sperme.

- Tu m'as prise par derrière, me reprocha-t-elle une fois le calme revenu, sans me demander mon avis.
- Je ne demande jamais à une fille l'autorisation de la sodomiser. Je la prépare en douceur, avec les doigts et la langue. J'essaie de lui communiquer mon désir. Quand elle se donne, alors qu'elle était réticente avant, mon plaisir est complet.
- Et si elle a mal, si tu la fais souffrir ? Ton plaisir est-il encore plus grand ?
- Non, jamais. Je ne veux pas qu'elle souffre. J'aime faire en sorte que son désir devienne si fort qu'elle en oublie la douleur.
- C'est ton orgueil de macho qui transparaît là, mais ça n'est pas pour me déplaire.
- Ce que je recherche, c'est la conquête plutôt que la domination. J'ai le sentiment qu'une fille se donne davantage de cette manière-là. Il y a quelque chose de plus fusionnel, de plus intime qui s'instaure entre la fille et moi. Chaque fois, ça m'a rapproché d'elle, comme une expérience que l'on partage en plus de la sexualité normale. C'est ce degré supplémentaire que je trouve excitant.
- C'est surtout assez dégueulasse. Une queue a-t-elle vraiment sa place dans un cul ?. Médicalement parlant, excuse-moi, c'est ma déformation professionnelle, on ne peut pas dire que ce soit très hygiénique.
- C'est pour cela ma chérie, que j'ai mis un préservatif pour te sodomiser.
- Et si la fille refuse, que fais-tu ?
- Je continue à la prendre par devant, en attendant une compagne plus complaisante. Mais qu'une femme refuse la sodomie n'est pas un critère rédhibitoire pour moi. Je sais me passer de la sodomie et aimer une femme sans cela.

Elle finit par m'avouer :
- Je ne pouvais pas penser qu'on puisse jouir par cet orifice. D'ailleurs avant de te connaitre, je pensais que j'étais clitoridienne. Je n'avais jamais joui avec la pénétration sans me masser le clito. Et puis, avec toi, j'ai réellement découvert qu'on peut jouir autrement qu'avec une stimulation du clitoris.
- C'est parce que j'ai trouvé ton poing G dans ton vagin.
- Mon copain, tout au long de l'année ne l'a jamais trouvé. Il m'a même dit que c'était une invention et que le point G n'existait pas. Je n'étais pas loin de le croire.
- Une chose est sûre. Tu n'es pas plus clitoridienne que vaginale. Pour moi tu es les deux. Par contre, je ne sais si tu arriveras à trouver une jouissance réelle et entière avec la sodomie. J'ai dû venir titiller ton poing G pour que tu lâches prise.
- Je t'en prie, ne dit à personne que tu m'as sodomisée, j'aurais trop honte.
- Je serai une tombe, je te le promets.
- Mais toi, que ressens-tu lorsque tu sodomises une femme ?
- Ma queue est plus étroitement enserrée dans l'anus que dans le vagin. C'est très agréable. Ca c'est le côté physique de l'acte. Au niveau de l'intellect, je dirais que c'est la possibilité de briser les dogmes d'une société encore trop prude. C'est un acte contre nature, pas de procréation, le symbole absolu de la luxure. J'adore la sodomie par le goût de l'interdit qui s'y attache encore aujourd'hui.
Cependant, je ne dis pas tout à Béatrice, ma belle étudiante en médecine, lui cachant que lorsqu'une compagne se refusait à moi, je m'arrangeais pour compenser ce manque avec un mec.

Cependant, dans notre petit groupe, parmi ses copains, aucun ne semblait enclin à vouloir expérimenter les plaisirs homosexuels. Je ne fis d'ailleurs aucune proposition, sentant bien que les gays n'étaient pas en odeur de sainteté avec des réflexions du genre :
- Pour cent millions d'euros, je n'accepterais pas de sucer un homme, ni qu'il me suce.
- Il faut partir sur des bases plus réalistes, répliquai-je, cent millions, ça n'a aucun sens. Il faut prendre des montants qui représentent quelque chose, qui ont une réalité pour tout le monde. Disons, dix mille euros... C'est déjà beaucoup. Pour dix mille euros tu refuserais de sucer la queue d'un homme ?.
- Ah oui ! Il n'en est pas question. En plus c'est dégueulasse.
- Bah ! On le fait bien dit Estelle.
- Ce n'est pas pareil.
- Et tu n'accepterais pas d'être sucé par un mec, repris-je, toujours pour dix mille euros ?
- Certainement pas.
- Mais quand je te suce mon amour, lui dit sa copine. Tu ne détestes pas pourtant ?
- Oui, mais une bouche de femme sur ma bite c'est cool.
- C'est bien vous ça, les mecs, dit Béatrice. Vous ne pouvez pas sentir les PD, vous ne voulez pas en faire partie. Mais si une fille est gouine, ça vous plait.
- Oui, ne nie pas, dit Estelle à son copain, ça te fait tout de suite bander. T'aimerais tant me voir brouter le minou d'une autre fille.
- Je dois dire, dit le garçon, que c'est magnifique deux gouines en pleine action.
- Alors des filles homo, ok, mais les mecs, pas question. Pourtant c'est exactement la même chose.
- Non, non pas du tout. Ce n'est pas pareil.
Pour ma part, j'exècre le continuel « ce n'est pas pareil » qui permet de couper court à la discussion sans avoir à argumenter sa réponse.

Je me contentai donc d'une relation hétérosexuelle avec Béatrice ne voulant pas briser la bonne entente de notre groupe. Pourtant, je n'aurai certainement pas pu pérenniser les rapports amicaux avec elle et ses amis. Ils étaient trop loin de la tolérance dont j'étais capable.

Justement, le temps de la séparation inévitable intervint ; la rentrée s'annonçait.

A suivre

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