Quentin & Moi, une soirée de plaisir

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 10/02/2013 par MeliMelo

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

De l'eau bien chaude, un bain de vapeur, la douceur et le parfum exotique du gel douche, une cascade de gouttes qui ruisselle sur mon corps encore en feu... Chaude, toujours plus chaude, l'eau glisse, file et se faufile dans les moindres secrets de mon corps, lave, rince, brille dans la lumière des spots tamisés incrustés dans le plafond. L'eau créé sa propre musique, poésie divine, en ruisselant le long de mes cheveux, de ma poitrine puis de mon ventre, de mes hanches, semblant indiquer en un « v » impudique, l'origine de ces sonorités nouvelles et inconnues. Je tourne lentement sous le jet, exposant chaque parcelle de ma peau à l'eau brûlante, puis je me penche en avant et me cambre de façon a faire rouler l'eau dans le sillon de mes cuisses. Les deux mains appuyées sur le mur de l'immense douche à l'italienne, je profite de l'effet délassant et apaisant de ce jet d'eau. Je me sens sereine et détendue dans cet environnement qui n'est pourtant pas le mien, et je hume le parfum du shampoing, une odeur que je reconnais car c'est celle, bien caractéristique, de Quentin.

La porte de verre chuinte lorsqu'elle s'ouvre, puis se referme. Je souris sans bouger, donnant à Quentin l'image totalement offerte de mon intimité exposée a l'eau, la poitrine tendue sous son propre poids et ruisselante du jet qui s'égare. La scène n'est pas sans m'en rappeler une autre, et à cette évocation, je sens mon corps qui s'était alangui sous l'effet du plaisir puis de la chaleur de l'eau, se tendre de nouveau. Quentin, d'un geste plein de douceur, pose ses deux mains sur ma nuque, puis fait glisser ses paumes le long de ma colonne vertébrale, déclenchant de délicieux frissons. Sans s'arrêter en si bon chemin, il fait glisser ses doigts le long de mes flancs, remonte le long de mes cotes et s'égare sur mes omoplates, effleure ma gorge et la douce peau tendue de mes clavicules, puis descend le long de mes bras jusqu'aux coudes. Il s'et légèrement penché vers l'avant, je sens son vit qui a déjà repris de la consistance sans pour autant être totalement tendu. Je le laisse continuer ses effleurements, ses mains sont revenues sur mes hanches, il caresse doucement mes cuisses, glisse ses mains au fil de l'eau, chatouille la peau fine de l'intérieur des cuisses, puis, d'un geste très sensuel, il fait glisser l'ensemble de son corps contre le mien et se retrouve à genoux derrière moi. Je n'ai toujours pas bougé, je le laisse jouer de mon corps et de mes sensations : je ne suis pas capable de retenir, de temps à autre, un petit halètement de plaisir. Ses lèvres, sa langue, ont entreprit de laper l'eau qui ruisselle au creux de mes genoux, sa langue remonte en suivant le chemin de l'eau, il arrive au cœur de mon plaisir, brulant, il lape l'eau qui se faufile entre me lèvres, collant par intermittence sa bouche pour mieux en aspirer toute la saveur. Sa langue se faufile, joueuse, il lape, aspire, tète, je sens la pression qui monte, qui monte, inexorable... Puis subitement il cesse. Je pousse un petit cri de protestation, il rit.

« Il faut en garder pour plus tard, Princesse ! »

Il se redresse et devant ma moue dépitée, fait glisser ses lèvres sur ma clavicule jusqu'à mon oreille et murmure...

« J'ai encore très envie de toi... patience... »

A nouveau la porte chuinte, et je retiens un cri de frustration. Le temps que je finisse de me rincer, tentant tant bien que mal de calmer mes sens en feu, et que je sorte, Quentin a disparu de la salle d'eau. Je m'essuie à la va-vite, tords mes cheveux pour les essorer et réalise un chignon à la diable. En guise de tenue vestimentaire, j'avise, posée sur un tabouret, une chemise blanche estampillée du logo de notre boite, et l'enfile. Le coton lavé a de multiples reprises, doux et feutré, glisse sur ma peau. Je retiens un petit frisson et attache quelques boutons. Sans un regard pour mes sous-vêtements abandonnés sur le carrelage, je sors de la pièce.
Quentin est dans le salon, et il a sorti le grand jeu. Musique, lumières tamisée, bougies, flambée, nappe sur la table basse, plats du traiteur dans de la porcelaine fine, plaid en grosse polaire sur le canapé en cuir, rien ne manque. Je l'entends s'activer dans la cuisine, et je m'installe sur le canapé, dans une pose aussi langoureuse que lascive, en attendant son retour. Pour faire bonne mesure, j'ôte l'un des 3 boutons que j'avais attaché et la chemise baille maintenant autant en haut qu'en bas, et ne cache plus grand-chose. Je croise les jambes et passe un bras derrière ma tête.

Quelques secondes plus tard, Quentin revient, une bouteille et deux verres à la main, la taille ceinte d'une serviette éponge blanche. MA bouche s'assèche en imaginant ce qu'elle cache. Il marque un temps d'arrêt devant le tableau formé par ses préparatifs et moi en guise de madone au milieu de la scène, puis sourit, de ses lents sourires qui le caractérisent.
« Ça te plairait de passer le week-end avec moi ? »

La question, posée sans préambule, me surprend. Qu'en penserait mon cher et tendre ? Comme s'il lisait dans mes pensées, il me tend mon propre téléphone, et sur l'écran est affichée la conversation par sms qu'il a eu avec ma moitié. Celui-ci lui a donné sa bénédiction pour me faire cette proposition, si je suis d'accord uniquement, toujours à la condition qu'il puisse jouer également si j'acceptais. Nous sommes vendredi soir, il rentre lundi dans la journée. Un long week-end seule s'offre à moi. Seule ? Peut-être pas... j'ai encore très envie de profiter de Quentin, et la perspective de passer deux jours et trois nuits avec lui est très alléchante...
« Oui, je crois que cela me plairait beaucoup... »

A nouveau son lent sourire. Il se penche, puis dépose un délicat baiser sur mes lèvres. Je souris, et tente de happer sa lèvre inférieure, manque mon coup. Il rit.

« Tu verras, si tu n'es pas sage, tout à l'heure, je te laisserais happer tout ce que tu veux...
- Je crois que je ne vais pas être sage du tout, alors...
- J'espère bien... »

Pour masquer mon trouble, je m'intéresse aux mets posés sur la table et commence à picorer dans les plats. Olives marinées, brochettes de fromages, guacamole, sauce cocktail et tortillas, rouleaux de viande sèche fourrée, rien ne manque, c'est presque aussi alléchant que l'homme assit a mes côtés et mon estomac grogne. La nature réclame son du ! Quentin sourit, se rapproche imperceptiblement, sa cuisse nue touche la mienne ; il sabre la bouteille de champagne et verse les bulles dans les verres, avant de m'en offrir un. Mutins, nous croisons nos bras, nos peaux se touchent, le creux de nos coudes est brûlant, et les yeux dans les yeux nous buvons une gorgée de l'excellent cru. Malgré mon unique chemise tout juste fermée, j'ai chaud ! Mon verre a la main, je détaille plus amplement le buffet et découvre des fraises et du chocolat fondu dans un bol. Mmmmh... mon péché mignon ! D'autant que les fraises sont aussi un régal avec le champagne. Je m'empresse d'en croquer une, juteuse à souhait, je ferme les yeux, l'association avec le champagne est juste enivrante.

Je sursaute lorsque ses lèvres touchent ma gorge, mon menton, puis le coin de mes lèvres, et il cueille la goutte de jus restée au coin de ma bouche. J'entrouvre mes lèvres, il fait de même, et nous melons les saveurs du champagne et des fraises dans un baiser passionné. Haletante, je décolle mes lèvres, à regret des siennes, et lui offre la demie-fraise qu'il me restait entre les doigts. Alors qu'il la prend entre ses dents, il retient ma main de sa main libre et entreprend de mes lécher les doigts. Je suis incapable de le quitter du regard et je crois que je vais défaillir, alors qu'il commence à sucer mes doigts, méthodiquement, un par un...

Nos mains emmêlées, il pose son verre, puis me prend le mien qu'il pose également ; et trempe une autre fraise dans le chocolat fondu, avant de la poser sur mes lèvres, que j'entrouvre et je caresse des dents le fruit avant de le croquer. C'est sur ses doigts que le jus et le chocolat coule, et à mon tour, je reteins sa main et entreprend de lécher puis de sucer ses doigts. Ses yeux se ferment, un râle de plaisir lui échappe. Lorsque je relâche sa main, il rouvre les yeux, et la flamme que j'ai appris à reconnaître brille au fond de ses prunelles. A sa respiration heurtée, je devine que le met principal de ce repas raffiné mais frugal, reste nos corps et notre désir commun. Se relevant à demi, il se penche sur moi, et sous son poids, m'allonge sur le canapé ; je me laisse faire bien volontiers, le contact de sa peau, son poids, sa chaleur et son odeur sont devenues si familiers et si évocateur de luxure et de plaisir, qu'il est impossible d'y résister. Des deux mains, il saisit les bords de la chemise que je porte et arrache d'un geste les boutons qui se trouvent éjectés dans toute la pièce. Il n'en a cure : en se déplaçant légèrement, il cale son sexe tendu sous sa serviette entre mes cuisses et peut à loisir lutiner mes seins qui ne demandent que cela.

A nouveau, il saisit une fraise qu'il trempe dans le chocolat et entreprend de s'en servir comme d'un pinceau, traçant des dessins sur mon buste, effleurant mes seins, ma gorge, mes lèvres ; réalisant une savante fresque de chocolat fondu sur ma peau. Alors qu'il repasse à nouveau sur mes lèvres, je croque le fruit au passage pour mettre un terme à la torture et mieux passer à une autre : qu'il lèche le résultat de ses efforts...

La sensation est juste exquise. Des lèvres et de la langue, il entreprend d'ôter tout le chocolat qui recouvre mon corps : il commence par le haut du pubis, puis remonte consciencieusement du bas vers le haut, caressant nombril et côtes, lèche longuement l'arrondi des seins, effleure doucement les pointes en m'arrachant un cri, puis remonte sur la gorge, la clavicule, et la petite zone très sensible juste sous le lobe de l'oreille ! Je sens son souffle sur mes paupières closes, le long de mon nez, sur mes lèvres, il m'embrasse lentement, sensuellement ; je sens le sang qui palpite dans mes veines, j'ai des frissons dans les reins, dans le creux du ventre, l'excitation file le long de mes nerfs, remonte le long de mon dos, je frissonne.

Je sens ses lèvres qui abandonnent ma bouche ouverte, offerte. Ses mouvements subreptices vont vibrer brûlant qui séparent nos corps, et sa bouche vient se poser, ouverte, sur mon sein. Je crie instantanément mon bonheur de le sentir sur moi, sa main saisit délicatement le globe pour mieux le retenir, et son autre main se pose sur le second. IL caresse du plat de la main, excite, puis resserrant l'espace entre mes seins des deux mains, entreprend de les lécher en rythme avec la musique toujours présente en fond sonore. Je me perds dans la sensation, mes paupières sont entrouvertes, je le regarde s'appliquer à me donner du plaisir, c'est un virtuose, le plaisir déferle au travers de tous mes sens, son odeur, la musique, le gout du champagne et des fraises toujours sur ma langue, le poids de son corps, la beauté de l'homme et de la femme unis dans un acte remontant à la nuit des temps.

« J'ai envie de toi ! »

C'est à mon tour de prononcer ces quatre petits mots, je sais qu'il les attendait, je sais qu'il savait que je doutais, que j'ai du mal à dire ces choses-là.

Sans un mot, il se redresse, je tends les mains et ôte la serviette qui lui ceint la taille. J'aime son sexe, mais je le trouve encore plus beau cette fois, une véritable œuvre d'art, je l'admire, la peau lisse, tendu et bien droit, pas très long mais large, son excitation goutte à la pointe du gland et m'attire l'irrépressible envie de le goûter à nouveau. Je saisis ma flûte de champagne, m'en emplit la bouche à moitié, et fond sur son membre. Le liquide frais le fait sursauter, mais il m'encourage immédiatement dans la caresse par de lents mouvements du bassin. D'une main, je caresse la douce peau de ses testicules, les enfermant au creux de ma paume, les effleurant du bout des ongles ; puis de l'autre, je tire doucement sur la peau de son membre afin de décalotter son gland et de pouvoir le sucer avec application. Je joue avec le champagne et ma langue, faisant glisser les bulles de droite et de gauche, sa respiration se heurte à nouveau, il m'encourage encore puis se fige. Je le sens lutter, et une goutte perler sur son bout : j'en profite pour faire glisser mes lèvres doucement et avaler le champagne agrémenté de ce petit plus. Il rouvre les yeux, puis les referme ; un voile les obscurcit, je me relève, et caresse son torse de ma langue au passage, puis sa gorge, ses lèvres. J'embrasse ses paupières fermée, lui murmure des mots doux dans le creux de l'oreille pour lui laisser le temps de se ressaisir.
Quand il rouvre les yeux, ceux-ci sont toujours obscurcit par le désir. Sans un mot, il me prend par la main et me mène dans la chambre, où là aussi, il a sorti le grand jeu avec des draps fraîchement repassés, des voiles posés sur les lampes. Dans un geste plein de douceur, il m'ôte la chemise, puis me soulève et me pose dans le lit, me gratifiant au passage d'un baiser torride.
« Attend une seconde, je reviens. »

Je l'entends s'affairer dans la pièce a côté, je devine qu'il range la nourriture et éteins les bougies, recharge la cheminée. J'en profite pour faire un message rapide à ma moitié, pour lui dire que la soirée tient ses promesses et que j'aimerais beaucoup qu'il soit là aussi. Moins de cinq minutes plus tard, qui m'ont pourtant parues une éternité, Quentin revient et ferme doucement la porte. Il ne s'est pas rhabillé, et son membre se dresse toujours virilement le long de son ventre. Ma bouche s'assèche... je suis nue sur son lit offerte, et j'attends, sans bouger, les yeux rivés aux siens. Sans se presser, il s'approche, monte à genoux sur le lit, se faufile entre mes jambes. C'est d'un geste sûr, mais empreint d'une grande douceur, que son vit se glisse dans mon intimité dégoulinante, j'ai envie de cet orgasme profond que je n'ai que rarement et qui me transforme en fontaine, et que, bien excitée, je peux avoir à répétition, j'ai envie qu'il voit l'effet qu'il me fait, combien je lui suis offerte et sans défense dans le plaisir qu'il me donne. J'entends ses râles, et je sens la jouissance monter en puissance, je plante mes ongles dans son torse tandis que son bas-ventre pèse sur moi, il glisse, en douceur sans brutalité. L'étreinte est pure, sensuelle, l'osmose a l'état brut. Je crie mon plaisir, des larmes brûlantes s'échappent de mes yeux tant le plaisir est dévastateur et incontrôlable ; il les essuie du bout des doigts, m'embrasse, nos langues et nos souffles se mêlent, je resserre mes jambes autour son bassin dans un mouvement convulsif... Le monde brûle, si ce sont les flammes de l'enfer, je veux bien être damnée. Il n'y a plus que nos corps emmêlés, ses prunelles rivées aux miennes ; je me sens partir, partir très haut, ses yeux se perdent dans le vague, nous jouissons ensemble, soudés dans un plaisir sans égal ; les convulsions de son vit augmentent encore mon plaisir, je peine à retrouver mon souffle car les sensations sont toujours là. Je ne le lâche pas, je veux le garder en moi, je veux retrouver cette sensation, encore et encore.

Adroitement, je parviens à inverser la situation sans le perdre, et me retrouve posée sur lui. Il respire toujours très vite, je plonge dans l'opalescence de son regard et m'y noie de mon plein gré. Je ne suis pas rassasiée, j'en encore envie de lui ; alors j'entreprends une lente et affolante exploration de son corps. Du bout des lèvres, j'effleure son visage, ses paupières qu'il clôt pour moi, l'arête sans défaut de son nez, ses pommettes, la peau douce derrière l'oreille, sa joue râpeuse, puis ses lèvres charnues, son menton et son irrésistible fossette. Il penche la tête en arrière, et de la langue, je caresse sa gorge, la pomme d'Adam qui bouge au rythme saccadé de sa respiration, le creux au -dessus de la clavicule, la clavicule, puis la point de l'épaule ; il s'abandonne, offert, sans restrictions, sans tabous. J'explore son torse en me contorsionnant pour garder le contact de nos intimités, j'y parviens d'autant mieux qu'en quelques minutes, il a repris de la vigueur. Des lèvres et de la langue, je joue avec sa peau, elle est étonnamment douce pour cet homme rude, les muscles sont saillants, je ne m'en lasse pas. Je ferme les yeux, le goute, m'en délecte. Je me redresse, prends ses mains et suce chacun de ses doigts avant de glisser ma langue sur la peau fine de l'intérieur des bras, jusqu'au creux du coude et sa myriade de veines, il tremble, il frémit, il râle presque ; je sens bien qu'il aime et que je le surprends, j'adore cela et j'ai de plus en plus envie de lui, cela en devient presque inconfortable.

Assise sur lui, je bouge doucement, les mains posées sur son torse. Il pose ses mains sur mes hanches et dirige un lent mouvement de mon bassin. Pas de doute possible, il est revenu, en pleine forme ! Je prends les commandes et bouge sensuellement, frottant nos chairs échauffées, de plus en plus vite. Ses bras se tendent, il saisit mes seins à pleines mains, les caresse, les presse et les malaxe, générant un déluge de sensations dans tout mon corps. J'accélère la cadence, il m'encourage, du bassin, de la voix, des mains ; nos corps se tendent, se cabrent ; c'est insoutenable et c'est divin ; si le paradis se rapproche à moitié de cela, je veux bien mourir tout de suite. Je cambre mes reins, m'appuie sur ses genoux, il se redresse, s'assoie, enserre ma taille de ses bras, saisit mes seins durcis a pleine bouche, les lèche et les aspire, et c'en est fini de moi, je sens l'orgasme monter à nouveau, j'en tremble et j'en gémis, il a compris et accélère la cadence, nous menons un rodéo infernal. Dans son visage ruisselant de transpiration, ses yeux sont fous, fous de plaisir, fous de désir, je pars, à nouveau, vers des cieux inatteignables. Attentif, il ralentit le rythme alors que je redescends, des étincelles encore plein les yeux. Je me redresse et l'embrasse passionnément. Je sens son membre palpitant encore tendu, et j'ai envie d'autre chose : je recule doucement afin de mettre mon visage à hauteur de son bassin, et saisit son vit turgescent entre mes lèvres. Je parviens à lui arracher un petit cri, je souris malgré moi, j'adore ! C'est moi qui dirige cette fois, il s'est laissé tomber sur le lit et halète, les yeux grand ouverts plantés dans les miens, j'aime regarder les hommes dans les yeux quand je leur fait ce plaisir, j'aime voir chacun de leur réaction, les soumettre à cette délicate torture qui les met à genoux. Des doigts, des paumes, des lèvres et de la langue, j'improvise une danse autour de son mat érigé, tour à tour douceur, tendresse et sauvagerie. Je lèche la hampe, suce le gland, caresse les bourses, puis prend l'objet de mon plaisir jusqu'à la garde dans ma bouche, avant à nouveau de le caresser des doigts tout en lapant son plaisir qui suinte de son gland. Je le rends fou et j'adore cela, j'accélère le mouvement, et enfin, l'orgasme le dévaste : les yeux dans les yeux, il part, son membre palpite entre mes lèvres et j'avale jusqu'à la dernière goutte son sperme au gout si particulier du plaisir qu'il me donne. Je continue à lécher son sexe jusqu'à ce qu'il soit débarrassé de tous les miasmes de cette joute au corps à corps, pendant qu'il reprend son souffle.

A ma grande surprise, d'un mouvement félin, il parvient à se retrouver de nouveau sur moi, et cette fois, c'est lui qui descend vers mon bassin, traçant son chemin de la langue, de la gorge, entre mes seins, entre mes cotes, sur mon ventre. Je comprends très vite ses intentions, et mon sang bat dans mes veines, car s'il m'attaque de la langue, je vais avoir un autre orgasme, ce qu'il sait très bien.
J'écarte largement les cuisses, offrant le fruit mur de ma féminité à son exploration tentatrice. Sa langue effleure mes lèvres, puis caresse la peau fine de l'intérieur de mes cuisses, avant de revenir à mes lèvres, puis de nouveau ma peau, plus près, toutefois. Je tremble d'attendre, mais j'aime ce qu'il fait, il me surprend, mes frustre, et j'adore car je sais que quand il me donnera ce que j'attends ce sera parfait. Néanmoins, je ne peux pas m'empêcher de le supplier, et il joue de la torture de l'attente, quand soudain, sa langue se pose exactement là où je l'attendais. Je crie, je perds toute retenue, le plaisir est intense, il lèche, lape, explore, c'est un régal sans commune mesure. Sous sa langue virtuose, un nouvel orgasme m'achève et il continue à lécher, lécher encore, jusqu'à ce qu'enfin je m'apaise.
Alanguie sur le lit, nue et sans pudeur, Quentin saisit mon téléphone et fait deux photos avant d'envoyer un long sms à ma moitié. Je me blottis contre lui, et lorsqu'il a fini, à mon tour, je lui fais un message pour lui dire le plaisir infini que j'ai pris et combien j'escompte qu'il sera encore plus dévastateur lorsqu'enfin je pourrais me livrer aux deux hommes les plus doués en matière de sexe qu'il m'ait été donné de rencontrer. Épuisée, je m'endors dans les bras de Quentin pour une longue nuit sans rêves.