Réveil-matin

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Proposée le 8/01/2013 par want2beaslave

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Ce récit entre directement dans le feu de l'action, c'est ce qui plaît peut être à certains (certaines ?) d'entre-vous, mais je vous recommande néanmoins de commencer par (re)lire la première partie qui se passe la veille (c'est par ici : Inception) pour comprendre le contexte particulier de la rencontre, connaître les personnages et découvrir leur jeu de séduction (et il y a de l'action là-bas aussi promis), et puis ça ne peut pas vous faire de mal ;)



***



Exceptionnelle ! Extraordinaire ! Quelle soirée ! Bien que nous ne nous soyons rencontrés qu'une dizaine d'heures plus tôt, c'est comme si nous connaissions déjà toutes les attentes et les besoins l'un de l'autre, comme deux amants réguliers, mais avec en même temps toute la fougue de la première fois. Il nous reste une matinée et une après-midi avant qu'elle ne reprenne le train, tâchons d'en faire bon usage.

Comme drogué par les phéromones sexuelles dégagées par cette fille je somnole, ne pouvant pas - ou ne voulant pas - me réveiller complètement, naviguant dans un océan d'images obscènes. Je repense à ce que nous avons fait et à ce que nous aurions pu faire, j'imagine comment aurait pu se passer les choses si elle m'avait rendu la pareille suite à mes caresses buccales hier. Je la vois allongée sur moi, qui descend petit à petit avec sa bouche sur mon torse puis mon ventre et qui promène ses mains sur mon entrejambe. Elle se baisse encore et gobe mon sexe qui est pour l'heure dans sa version réduite. J'arrive à ressentir précisément la sensation de mon membre qui durcit dans sa bouche... cette drogue est vraiment efficace. À moins que ça ne soit qu'un souvenir d'hier soir ? Non ce n'est pas possible, je n'aurais pas pu oublier quelque chose comme ça. C'est délicieux en tout cas, il faudra que je lui soumette l'idée quand je serai bien éveillé.

Rapidement je sens mon sexe gonfler, excité que je suis par les images qui se bousculent dans ma tête. Il me plairait de laisser se dérouler ce rêve jusqu'au bout pour en connaître le dénouement, mais plutôt que d'imaginer ce genre de chose je préfère le vivre, ce n'est pas tous les jours que j'ai une fille aussi conciliante à mes côtés. Et puis je voudrais bien lui faire une petite surprise au réveil, alors dans un élan de volonté j'entrouvre les yeux.

Il fait déjà jour, et depuis un bout de temps de ce que je peux en déduire de la luminosité ambiante. Zut alors, je ne la sens d'ailleurs plus contre moi, elle a dû se réveiller et se lever avant moi, tant pis pour la surprise. Je la recherche des yeux dans le studio, ce n'est pas très vaste aussi je devrais la voir rapidement, mais je peine à la trouver. Mon regard finit par se poser sur une silhouette qui bouge à l'autre bout du canapé.

Tout s'éclaircit au bout de quelques secondes, et je comprends que cette touffe de cheveux en mouvement n'est autre que ma lectrice préférée en train se s'affairer au niveau de mon bas-ventre. Elle porte tout comme moi autant de vêtements que quand on s'est endormi hier soir, ce qui me permet de l'admirer telle qu'elle est, sans artefacts, elle n'en a pas besoin.
Outre le fait qu'elle soit une amante remarquable, elle semble également avoir des prédispositions à la télépathie puisqu'elle est dans la position exacte dans laquelle je l'ai rêvée il y a quelques minutes à peine, à moins que sa courte nuit n'ait été tout comme moi ponctuée de rêve assez suggestifs qui lui ont donné des idées. Mais alors c'est peut être simplement son initiative qui a été le déclencheur de mon rêve ?

Passées au second plan l'espace de quelques secondes, les délicieuses sensations que me procure cette divine fellation m'emplissent à nouveau en totalité l'esprit, de manière encore plus forte qu'avant maintenant que je sais que ce n'est pas un rêve et que je la vois de mes propres yeux au lieu de me l'imaginer. Elle a gobé mon gland et posé sa main sur le bas de ma queue, quel merveilleux réveil-matin.

Assise sur ses genoux au bout du canapé, par dessus l'une de mes jambes, elle est courbée vers l'avant, sa tête entre mes cuisses monte puis descend en suivant les mouvements de sa bouche. Je ne sais depuis combien de temps elle est en train de s'occuper ainsi de moi, mais vu l'état de mon sexe et mon niveau d'excitation elle ne vient clairement pas de commencer...

Raah que c'est délicieux, je lui avais fait part de mon petit faible pour cette pratique, et je constate avec grand plaisir qu'elle s'en est très bien souvenue. Elle continue de plus belle et je ne peux cacher quelques gémissements de bonheur, trahissant mon réveil. Elle change de position et relève un peu la tête pour que je puisse découvrir son visage et observer en détail ses gestes. Elle lâche quelques secondes mon bâton pour me gratifier d'un petit sourire matinal puis reprend où elle s'en était arrêtée, tout en gardant dans le même temps son regard planté dans le mien.

Visualiser le plaisir sur mon visage lui donne plus d'ardent et de vigueur pour continuer sa pipe. Elle adore s'exciter ainsi, en voyant les hommes prendre beaucoup de plaisir et devenir fou d'excitation sous ses coups de langue. Je ne suis généralement pas très expressif mais là elle a parfaitement compris comment s'y prendre avec moi, et je bouge le bassin ou je gémis à chacune de ses nouvelles caresses. Elle continue à me fixer sans discontinuer tandis que sa bouche se promène de bas en haut sur ma hampe et que sa langue s'enroule autour de mon gland.

Il n'en faut pas plus pour me mettre au bord de l'extase, et elle s'arrête dès que je lui dis que je suis proche du but, puis se relève pour ne plus me toucher. Son regard de petite cachottière toujours planté dans le mien me suffirait pratiquement pour jouir sur le champ tellement elle a gonflé mon sexe et mes bourses de désir, un simple doigt se promenant dessus ou même une chatouille d'une de ses mèches de cheveux me porterait certainement à l'orgasme. Mais elle ne bouge pas et préfère me faire languir maintenant que je suis réveillé.

Ne souhaitant pas gâcher lamentablement ce moment magique, je sers les dents et ferme les yeux pour faire redescendre d'un cran mon excitation. Elle me laisse quelques secondes de répit puis ses lèvres et sa langue passent de nouveau à l'action. Je glisse mes doigts dans ses cheveux pour accompagner ses mouvements et m'abandonne totalement à ses caresses, je voudrais prolonger ce moment éternellement.

Constatant mon état et l'effet qu'elle produit sur moi, elle en profite et se relève régulièrement pour me faire attendre, en me gratifiant à chaque fois d'un petit sourire. Ses seins remuent gaiement au rythme de ses mouvements, et voir s'agiter ainsi leur forme généreuse est un appel sans équivoque à venir les prendre en main. J'en ai terriblement envie, et ça me donnerait le sentiment de ne pas être complètement passif, mais malheureusement vu sa position je suis trop loin pour les peloter correctement, je ne peux que les effleurer du bout des doigts, et quand j'y arrive enfin elle se recule un peu pour me faire comprendre de ne pas y toucher. Dieu sait pourtant qu'elle aurait envie que je m'occupe de sa poitrine, mais elle préfère rester maîtresse de la situation et ne pas être distraite, alors elle garde cette envie pour plus tard. Les voir tous deux gigoter tout près de moi tout en sachant qu'ils me sont inaccessibles rajoute à la fois un peu de frustration et d'excitation au doux supplice qu'elle me fait endurer.

Elle répète son manège plusieurs fois, portant mon désir très haut puis relevant la tête juste à temps sans même attendre un mot de ma part, elle arrive très bien à lire maintenant dans mon attitude quand je suis proche d'exploser. Sa petite main reste par contre en place et ressert très fortement le bas de ma verge, pour prévenir d'une éventuelle perte de contrôle de ma part, faisant ressortir au passage les veines gonflées sur ma queue qu'elle dévore du regard. Tous ses gestes sont fait d'une main d'experte, ce qui me surprend quelque peu pour son relatif jeune âge. M'amener à deux doigts de l'orgasme l'excite visiblement énormément, un de ses bras est dirigé vers son entrejambe, et je la soupçonne fortement de caresser son sexe avec ses petits doigts en même temps qu'elle caresse le mien avec sa langue.

Non, c'en est trop, il faut qu'elle termine le travail, ma patience est complètement submergée par les vagues de plaisir qui m'inondent l'esprit, j'ai beaucoup de mal à me contrôler, mes mains qui lui caressaient jusqu'alors tendrement les cheveux se crispent et appuient maintenant fortement sur sa tête pour ne plus qu'elle se relève. Elle comprend très bien le message, et commence à branler vigoureusement la partie de mon sexe qu'elle n'engloutit pas dans sa bouche, tandis que sa langue se fait toujours plus chatouilleuse autour de mon gland.

Tendu à l'extrême, il ne lui faut que quelques secondes pour me faire franchir le point de non retour. Je suis à sa merci, je ne peux rien faire si ce n'est la prévenir. Elle ne se relève pas, au contraire elle ralentit ses caresses et presse plus fort sa main et ses lèvres sur ma queue. Je me crispe, bloque ma main sur sa tête, contracte tous les muscles de mon dos et de mes jambes, me cambrant légèrement comme pour enfoncer mon sexe d'avantage en elle. Une première giclée de bonheur s'écrase contre son palais, les suivantes sont moins puissantes mais non moins abondantes et je lui emplis la bouche de mon meilleur cru. Des sons in-habituellement graves sortent du fond de ma gorge, puis laissent à nouveau place au silence. Tout mon corps se relâche et je retombe sur le canapé, vidé de toute force mais l'esprit emplit de sensations merveilleusement indescriptibles.

Rassasiée, elle me lâche et se redresse pour m'observer. Je suis toujours allongé de tout mon long sur le dos, le cœur battant à cent à l'heure. Que d'émotions, entre la journée d'hier puis la soirée, la nuit agitée, et maintenant ce réveil, un des plus doux que je n'ai jamais connu. Je ne suis pas habitué à un tel rythme, il me faut un peu de temps pour respirer, pour me demander si tout cela est bien réel ou si je suis dans un rêve imbriqué, n'ayant fait que rêver de me réveiller.

Elle me regarde, toujours avec le même petit sourire dans lequel je peux tantôt lire un brin de malice ou une touche d'insouciance. Elle m'a avoué beaucoup apprécier le fait d'amener son partenaire dans un état second en utilisant sa bouche et sa langue, jusqu'à le faire exploser et le sentir jouir dans sa bouche, puis se délecter de sa semence. J'en doutais un peu avant de la voir à l'œuvre, mais elle n'avait pas menti sur ce dernier point, l'excitation sexuelle nous pousse à faire vraiment beaucoup de choses inavouables.

Une minute, pas une seconde de plus, c'est le temps qu'elle me laisse pour souffler, tandis qu'elle m'observe attentivement, contemplant avec un plaisir non dissimulé le fruit de son travail. Elle s'attend certainement à ce que je lui rende la pareille, mais je suis encore un peu dans les vapes, alors elle prend l'initiative et vient s'allonger contre moi pour réclamer son dû. Elle remonte en se frottant sensuellement sur mon corps puis m'embrasse à pleine bouche quand elle arrive au niveau de mon visage. Elle me fait goûter sa langue sur laquelle je trouve encore quelques traces de mon sperme, et j'en découvre le goût légèrement salé.

Sa poitrine s'écrase contre la mienne, sa chatte déjà bien trempée se frotte contre ma queue qui demande pourtant un peu de répit, sa peau est bouillante de désir, les petits poils sur ses avant-bras sont légèrement hérissés. M'amener au bord de l'orgasme, me faire languir puis sentir la délivrance et le plaisir dans mes yeux et dans sa bouche l'a mise dans un état d'ivresse extrême, elle est complètement surexcitée, elle transpire littéralement le sexe par tous les pores de sa peau. Bien cruel est l'homme qui pourrait la laisser dans cet état sans s'occuper d'elle, alors je me dévoue - pas vraiment à contre cœur - à lui rendre ce qu'elle m'a si généreusement donné.

Sans précipitation, je viens poser d'abord une main sur sa nuque puis une autre sur son dos pour signifier mon acceptation, et je descends ensuite vers ses reins et ses fesses. Elle se réjouit et frissonne légèrement à ce simple contact, puis se redresse jusqu'à se retrouver assise à califourchon sur mon ventre. Dans ma position je peux observer sa jeune poitrine sous un nouvel angle. Je ne constate aucun pli de chaque côté, signe que ses seins sont bien fermes et restent droits, sans être pour autant d'une rigidité vulgaire. Ses tétons me jettent des regards étranges, je ne sais s'ils me narguent encore de tout l'heure quand ils se dérobaient sous mes doigts, ou au contraire s'ils s'excusent et implorent mon pardon pour que je vienne à présent les peloter.

Pas le temps de réfléchir à cette question qu'ils ont déjà disparu de mon champ de vision, ma jeune amie ayant avancée pour me présenter une autre de ses parties intimes, sous un angle inhabituel également. Avant que je n'ai eu le temps de comprendre ce qui m'arrive, elle se retrouve à genoux au dessus de mon visage. Elle me laisse quelques instants pour apprécier la vue, puis se baisse et vient se coller à moi, mon nez se retrouve tout d'un coup à explorer les replis de sa vulve, et je déploie bientôt ma langue, plus adaptée à ce genre d'expédition. Ses cuisses collées à mes joues ne me laisse guère de liberté de mouvement, et je n'ai d'autres choix que de dévorer son petit minou qui ronronne à cette seule idée.

Obéissant pour mon plus grand plaisir également, je fais glisser ma langue entre ses grandes lèvres ouvertes. Elle répond à mes caresses en déplaçant son bassin d'avant en arrière, puis glisse même ses doigts dans mes cheveux pour me guider. Je pose mes mains sur ses fesses pour l'accompagner dans ses mouvements, tandis qu'avec ma bouche j'engloutis ses petites lèvres l'une après l'autre, et les fait rouler avec ma langue contre mon palais.

Une onde de plaisir commence à envahir son corps, et lui fait perdre petit à petit le contrôle de ses mouvements. Je redeviens maître de mes gestes, et j'en profite pour l'attraper plus fermement par le haut des cuisses pour déplacer son bassin à ma guise. Elle se délecte de mes caresses, et je m'imagine mentalement l'expression qui doit traverser son visage en ce moment même, avec les yeux certainement clos et la bouche entre-ouverte laissant s'échapper quelques douces complaintes.

Revigoré par ce sentiment de puissance qui émane de mes doigts et de ma bouche, il me tarde d'aller plus loin, aussi je décide de m'extirper de l'étroit passage dans lequel ma belle amante m'a enfoui pour reprendre la main sur la situation et laisser libre cours à mes envies. Je prends le temps de respirer quelques bouffées d'air frais, en profitant par la même occasion pour réfléchir à la suite.

Comme hier soir, je la prends par les hanches puis l'allonge sur le canapé, dans le sens de la longueur cette fois ci, et elle se laisse faire docilement, impatiente de voir ce que je lui réserve. Je me place au dessus de ses jambes et me retrouve alors positionné comme elle tout à l'heure lorsqu'elle jouait aux apprentis réveils-matin. Je glisse sur ses cuisses et me rapproche de son entrejambe que je sens brûler de désir sans même le toucher. Je passe mes bras sous son dos et viens lui caresser les flancs, et elle écarte alors machinalement un peu plus les jambes pour me permettre de me rapprocher encore.

Yeux dans les yeux, j'attends un signe de sa part pour recommencer à déguster son fruit défendu. Elle me fixe avec son petit air affriolant, pensant certainement que cela suffit pour que je me plie à toutes ses envies, mais pas cette fois ma grande, je résiste, bien décidé à la faire languir à mon tour. Je veux qu'elle me le demande ouvertement, je veux qu'elle m'implore de m'occuper à nouveau d'elle. Mes doigts se promènent sur son ventre et ses cuisses, pour garder le feu bien vivant ici-bas, tout en évitant consciencieusement le centre du brasier pour ne pas étendre encore le feu à tout son corps. Mes caresses sont néanmoins de plus en plus osées, pour faire grimper son excitation au plus haut et jouer en même temps avec ses nerfs. Mes doigts se rapprochent de son sexe sans jamais le toucher, et mes lèvres commencent à déposer quelques baisers appuyés à l'intérieur de ses cuisses.

N'y tenant plus, une de ses mains impatientes se rapproche de son sexe pour faire ce que je lui refuse encore. Mais je l'intercepte bien vite et lui plaque le poignet contre le canapé pour l'empêcher de récidiver : seul moi suis habilité à faire de telle manipulation ce matin. Je stoppe toutes caresses et me redresse un peu, puis avec un ton faussement autoritaire lui dit :

— Petite impatiente ! Laisse-moi faire d'accord ?



Toujours planté dans le mien, son regard exprime un instant d'incompréhension, elle acquiesce cependant d'un signe de tête, mais espère sans doute intérieurement me faire rapidement changer d'avis. Elle se tient tranquille quand je lâche ses poignets, et je peux alors promener à nouveau mes mains sur tout son corps, jouer quelques instants avec son nombril, glisser un doigt sur la peau fine et tendre entre ses seins, redescendre le long de ses flancs, resserrer mon étreinte sur ses reins, ses hanches puis ses fesses, ma langue se promenant quand à elle librement à l'intérieur de ses cuisses, remontant de temps en temps un peu plus haut pour lui donner un avant-goût de ce qui l'attend.

Hypnotisé par cette créature sortie de mes rêves les plus fous en train de s'agiter - de danser - en rythme avec mes mains sur son corps, je lève quelque peu la tête pour photographier mentalement ce paysage que je n'aurais peut être pas la chance de revoir de sitôt. Au premier plan je vois ses grandes lèvres luisantes de cyprine et rougies par le sang qui les a gonflées. Entre elles se dessine un sillon fraîchement retourné, et je devine un petit chemin qui descend et s'enfonce vers ses entrailles. En portant mon regard sur l'horizon j'admire son petit ventre plat, que j'imagine bouillant également. Plus loin encore, je distingue les deux collines que forment ses seins. Elles sont bien affaissées du fait de sa position, mais je les distingue toujours très bien, et notamment les tétons dressés au sommet de chacune d'elle, comme deux phares érigés pour guider les explorateurs dans ce dessert sauvage. Et derrière, caché par ce relief qui n'a de cesse de monter et de descendre au gré de sa respiration rapide, je distingue son cou et le dessous de son menton rejeté en arrière.

Inquiète de ne plus sentir ma langue à l'œuvre entre ses cuisses, elle relève la tête pour me jeter un coup d'œil. Me voyant admirer béatement son corps sans bouger, elle soulève son bassin, pour rapprocher son sexe de ma bouche et m'inciter à recommencer, elle est trop excitée pour que je la laisse en plan ainsi. Mais j'esquive et me recule également pour ne pas la toucher. Elle n'a pourtant pas tort d'essayer, comment résister à cette jeune femme en chaleur qui se tortille sur mon canapé dans l'attente d'un orgasme libérateur ?

A mon tour de la faire attendre, à elle de m'implorer par ses mots et par son corps. Mais je me rends petit à petit compte que je n'en peux plus moi même d'attendre ses demandes alors que son sexe palpite d'impatience à quelques centimètres de ma bouche. Je pensais la mettre au supplice en la faisant languir ainsi, mais le supplice est partagé.

Son regard a maintenant changé, il est beaucoup plus dur qu'avant, son excitation et son impatiente ont pris le pas sur notre jeu de séduction, elle veut que je l'emmène voir la lumière au bout du tunnel, elle veut cet orgasme tant désiré et surtout tant mérité après sa prestation tout à l'heure. Le peu de volonté qu'il me reste s'estompe rapidement, et je me plie - mais juste en partie - à ses exigences, glissant un doigt puis deux le long de sa fente grande ouverte, et plongeant enfin dans son antre secrète d'où émane une chaleur torride.

Mes doigts s'activent en rythme rapide à l'intérieur de son puits d'amour, mais ce n'est pas suffisant, je le sais et je le sens bien... ce qu'elle veut c'est ma langue. Je profite alors de sa situation de faiblesse pour abuser encore un peu d'elle :

— Tu aimes bien ça ? Lui dis-je en continuant de la pénétrer rapidement avec mes doigts.
— Ouuui !
— Tu veux que je te fasse autre chose ?
— Comme tout à l'heure...
— Tout à l'heure quoi ?
— Tu... me touchais et tu...
— Je te faisais quoi ?
— Tu me...



Toute timide, elle n'ose pas me donner plus de détails, il le faudra bien pourtant si elle veut que j'aille plus loin. J'approche ma bouche tout près de son bas-ventre et viens lui souffler sur la vulve pour la faire craquer.

— Alors, dis moi ce que je faisais ?
— Tu... tu me bouffais la chatte, dit-elle, criant presque comme pour s'en libérer.
— Et tu aimes ça ?
— Ouuuui, bouffe moi la chatte, vas-y !



Vos désirs sont des ordres charmante jeune fille, je me jette sur elle avant qu'elle n'ait pu terminer sa phrase. Ma bouche se plaque immédiatement sur son sexe et en aspire le parfum, tel un pompier se précipitant sur un blessé pour lui prodiguer un bouche à bouche salvateur. Ma langue s'échappe ensuite de ma bouche inspecter chaque pétale de cette fleur sauvage, jusqu'à atteindre son organe du plaisir, déclenchant en elle une vague de bonheur conclue par un petit cri aigu. S'entendre prononcer ses paroles crues ajoute aussi un peu de piment à son excitation, paroles qu'elle ne se savait peut-être même pas capable d'articuler il y a encore quelques instants.

Mes mains remontent sur son corps jusqu'à atteindre ses seins, qui semblent ravis de ce contact. Elle ne me l'a pas demandé mais je sais très bien qu'elle n'attend que ça puisque sa poitrine est très réceptive et amplifie énormément ses sensations. Elle se laisse faire, elle a une totale confiance en moi, ce qui lui permet de se donner entièrement à moi sans arrière pensée, en m'abandonnant la clé de son plaisir. Elle a ainsi l'esprit complètement libre et dédié à l'instant présent, pour emmagasiner et se concentrer sur la moindre petite sensation que les nerfs dans son bas-ventre lui remontent, décuplant son plaisir.

Même hier soir au plus haut de son orgasme je ne l'ai pas sentie autant excitée que maintenant, l'attente que je lui ai infligée a attisé en elle un feu gigantesque qui s'est propagé dans tout son corps, faisant tomber toutes les barrières, embrumant son esprit de bouffées d'euphorie, la déconnectant petit à petit de la réalité.

Elle remue beaucoup le bassin, ses mains se font plus présentes et me serrent plus fort les bras, la nuque ou la tête. Je sens la chaleur augmenter encore sous ma langue tandis que je continue à lui dévorer son minou comme elle me l'a ordonné. Elle bouillonne intérieurement et cela s'en ressent au simple contact de sa peau. J'en profite au maximum, promenant mes mains sur l'ensemble de son corps suave, je voudrais stopper le temps, passer le reste de la journée dans cet état d'extase, ma partenaire dans un état second et moi collé à elle entre ses cuisses.

Mais elle ne peut en supporter d'avantage, et n'étant point un tortionnaire je l'autorise enfin à libérer son feu intérieur et à jouir de tout son corps.
Je plaque complètement ma bouche en haut de son sexe, aspire tout ce que je peux pour faire le vide, puis ma langue vient taquiner une dernière fois son clito, déchaînant en elle un flot ininterrompu de frissons accompagnés de gémissements graves sortant du fond de sa gorge.
Mes doigts et ma bouche s'activent encore plusieurs longues secondes sur son sexe, tant qu'elle continue à rouler du bassin et à geindre. Puis je me relève enfin et m'écarte de cette petite chatte dégoulinante de plaisir.

Je déplace ses jambes et me laisse tomber sur le canapé, à bout de souffle. Je me suis réveillé depuis une heure à peine, et elle m'a déjà complètement épuisé. Les yeux clos, je me délecte des restes de cyprine qui enduisent mes lèvres, et j'en hume à plein poumons l'odeur avant qu'elle ne se dissipe. Elle reste allongée à mes côtés quelques instants également, le temps de comprendre ce que nous venons de vivre. Quand enfin elle reprend contact avec la réalité, je la sens se lever, sans un mot. Quelques secondes plus tard j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir, suivi peu après par le bruit de l'eau qui s'écoule du robinet de la douche.

Je me rends compte que j'ai à nouveau très envie d'elle, ses paroles crues, cette longue attente pour faire monter son désir - et le mien -, son orgasme fracassant, l'odeur de son intimité collée à mon nez, le goût de son jus encore sur ma langue et mes lèvres m'ont tout émoustillé, mon sexe est de nouveau gonflé à bloc.

J'hésite un instant, dois-je la rejoindre dans la douche ? Entrouvrant les yeux je vois qu'elle a laissé la porte de la salle de bain légèrement ouverte, c'est peut être ce qu'elle attend de moi...
Non, je prends sur moi et garde mon excitation pour plus tard, ce n'est que partie remise. Mon esprit sera focalisé sur elle toute la journée, la délivrance n'en sera que meilleure.


***



Elle ressort une vingtaine de minutes plus tard, plus belle que jamais, un large sourire lui traversant le visage. Elle en a profité pour enfiler une nouvelle tenue, un chemisier léger noir, et une petite jupe à froufrous blanche lui arrivant à mi-cuisse, comme je les aime, pleine de promesses.

Après avoir fait à mon tour un passage par la douche, nous sortons prendre le frais. Nous abandonnons la promiscuité de mon studio pour retourner à l'air libre, nous quittons la douceur de mon canapé, théâtre de nos ébats, pour la froideur des bancs publics.

Devant les gargouillements réguliers de nos ventres affamés, nous nous installons sans tarder à la terrasse d'un restaurant, pour nous revigorer après toutes nos aventures matinales. Le soleil écarte quelques nuages, puis il nous fait l'honneur de s'installer à notre table pour partager avec nous ce déjeuner, réchauffant nos bras nus de ses rayons bienfaiteurs.

J'ai l'impression de revivre la même scène que hier lors de notre première rencontre, nous échangeons des regards et des sourires, mais nous ne savons que nous dire, les mots sont bien faibles pour exprimer les sentiments qui ont animé notre journée d'hier ainsi que notre matinée, et qui continuent depuis lors à tourner dans nos têtes.

Assis de trois quart par rapport à moi, j'ai une vue parfaite sur ses jambes qu'elle a croisées, me laissant ainsi entrevoir une bonne partie de ses cuisses. Moi qui avait commencé à me changer les idées en profitant de ce bon repas, il n'en faut pas plus pour me faire sombrer à nouveau dans cet univers de luxure qui était encore le notre il y a moins de deux heures. A chaque nouveau coup d'œil j'ai l'impression que sa jupe remonte de plus en plus, découvrant centimètre par centimètre le haut de ses cuisses.

Est-ce les bribes de mon excitation non assouvie du matin qui traînent encore dans mon esprit embrumé, et qui me jouent maintenant des tours, me montrant des choses que j'aimerais voir mais qui ne sont pas réelles ? Et puis même si sa jupe est un peu remontée, est-ce vraiment volontaire ? Est-ce que je dois y voir un signe ? De ce que j'ai appris d'elle je pense que oui, mais comment en être sûr ?

Non, c'est bien elle, je viens de surprendre sa main tirer un peu sa jupe blanche vers le haut. Elle a compris que mon regard était souvent dévié vers ses jambes, elle est rentrée dans le jeu et m'en laisse voir de plus en plus. L'air frais n'a visiblement pas calmé ses ardeurs. Elle arrive bientôt au point où elle ne peut pas monter plus haut, sous peine de me dévoiler ce qui se trouve dessous, ainsi qu'à nos voisins de table même si pour l'instant ils n'ont pas l'air attiré par ces belles jambes dénudées que mon amante expose au grand jour. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent.

En attendant notre dessert elle continue à m'allumer de manière désinvolte, croisant dans un sens puis dans l'autre ses jambes, promenant ses doigts tendrement sur la peau douce de ses cuisses. Dans un endroit plus calme j'aurais probablement posé ma main sur la sienne pour accompagner ses caresses sur puis entre ses cuisses, mais ici je n'ose pas. Enfin ce n'est que partie remise je l'espère.

Le repas terminé, nous quittons les lieux pour flâner dans les rues alentours, sans idées précises de notre prochaine destination.


***



Après de nombreux détours, notre promenade digestive nous conduit devant un grand magasin de prêt à porter, et ma lectrice préférée (et de plus en plus préférée je dois l'admettre) insiste pour que nous entrions y faire un tour.

Elle me propose de nous séparer pour nous retrouver dans quelques minutes devant les cabines d'essayage. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête, mais la voyant partir d'un pas décidé vers le rayon lingerie je lui fais confiance sur ce qu'elle me réserve. Je m'en vais de mon côté choisir une chemise et un pantalon qui me conviennent avant de retourner à notre point de rendez-vous.

Le soleil, notre repas puis notre petite marche m'en ont presque fait oublier l'essentiel, je suis toujours en présence d'une jolie demoiselle prête à me dévoiler ses atouts très naturellement pour mon plus grand plaisir. Je n'ose imaginer ce qu'elle a en tête cette fois-ci...

Je la retrouve les bras chargées de vêtements divers et variés. Me voyant arriver elle me fait signe et entre ensuite sans attendre dans une cabine, tirant derrière elle le rideau de toile beige. Il n'est pas complètement tiré ceci dit, et en me plaçant dans le bon angle je peux observer distinctement ce qui se passe à l'intérieur malgré la lumière diffuse. Elle est de dos et se déshabille tranquillement.

J'ai beau l'avoir vue nue, et sous tous les angles possibles ce matin même, la simple vue à la dérobée de cette jeune femme en sous-vêtements provoque des picotements incontrôlables dans mon bas-ventre. Je me rince l'œil quelques instants mais détourne bientôt le regard. Elle a peut être laissé volontairement un petit jour pour que je l'observe justement, mais je préfère lui laisser l'effet de surprise plutôt que de deviner à l'avance ce qu'elle veut me montrer.

Et je ne suis pas déçu du voyage, si la première tenue qu'elle essaye est une robe relativement sage qui ne laisse rien présager de la suite, lorsqu'elle tire le rideau la seconde fois pour me demander mon avis nous ne sommes clairement plus dans une partie de shopping traditionnelle entre amis. Elle a enfilé un débardeur moulant très clair et assez transparent, si bien que je distingue nettement sa paire de seins qui déforme le tissu, ainsi que le pourtour de ses mamelons et ses tétons qui m'ont l'air anormalement dressés. Je la vois difficilement se promener ainsi dans la rue, c'est bien juste pour moi qu'elle a retiré son soutif. Mais elle ne joue pas l'allumeuse en manque de mâle ou la provocatrice, ce n'est pas son caractère, elle a l'air naturelle et détendue, je ne sais si elle a conscience de l'effet qu'elle produit sur moi, elle semble juste s'amuser en essayant ses vêtements sans me prêter attention, en apparence tout du moins. Et je dois bien avouer que c'est d'autant plus excitant, et je me force moi-même à ne rien laisser paraître, même si elle ne doit avoir aucun mal à lire dans mon regard lubrique ce que je pense de sa tenue.

— J'ai encore deux ou trois choses à essayer, mais on va d'abord voir ce que tu as choisi, me dit-elle posément.



Elle rentre un bref instant remettre la tenue avec laquelle elle est venue, chemisette noire et jupe blanche, et quand elle ressort pour me céder la place dans la cabine d'essayage je m'interroge quelques instants, me demandant si elle a également remis ses sous-vêtements ou si elle est restée nue dessous.

Mes interrogations sont vites chassées, poussé à l'intérieur je suis forcé de lui montrer à mon tour ce que j'ai choisi. Je retire mon pantalon puis enfile le nouveau avec un peu de difficulté. Je sors de ma petite loge lui montrer le résultat, et relevant quelque peu mon T-shirt jusqu'à la taille je lui dit :

— Il est un peu trop moulant celui là, posant ma main sur la braguette.



En effet si le tour de taille est un peu petit, c'est plus bas que ça serre le plus, là où pointe son regard. Une barre horizontale traverse le pantalon, de la braguette à la poche gauche, laissant peu de doute sur l'érection en train de se former. Érection qui devient de plus en plus importante maintenant qu'elle se sait observée. Mais mon amie n'en pipe pas mot même si je lui fais confiance pour avoir très bien compris mon état.

C'est au tour de la chemise maintenant. J'hésite un long moment sur la manière de lui présenter les choses, et décide finalement de garder le pantalon un peu serré mais de me mettre à l'aise en ouvrant la braguette. Et puis si ça peut lui forcer la main pour aller plus loin...

Le rideau est tiré une nouvelle fois, et je lui demande ce qu'elle en pense. Elle m'examine sous plusieurs angles sans voir la surprise qui l'attend, mon sexe dressé au garde à vous sous les pans de ma chemise. J'en écarte alors négligemment un côté, lui dévoilant un peu à l'improviste tout l'étendu de mon désir pour elle. Dès qu'elle s'en aperçoit elle se rapproche de moi comme pour boucher l'angle de vue aux personnes qui passeraient derrière elle, même si nous n'avons croisé personne depuis tout à l'heure.
Elle m'observe ainsi quelques instants, un sourire de satisfaction aux coins des lèvres, puis son regard se posant sur mon entrejambe elle me dit sans se laisser démonter :

— Elle est très belle... tu devrais la prendre, fixant ma queue érigée droit vers elle.



Puis elle se recule et rabat le rideau, m'ordonnant ainsi de me rhabiller. Si je suis un peu déçu qu'elle n'ait pas profité de la situation, j'ai appris la patience ce matin aussi je ne lui en tiens pas rigueur et réfléchis déjà à ma prochaine approche. Je sors une dernière fois de la cabine pour lui laisser terminer l'essayage des derniers vêtements qu'elle a sélectionné.

Elle ressort rapidement, me tournant le dos et me tendant sa croupe.

— Tu peux m'aider à fermer la jupe, me demande-t-elle



La jupe est assez serrée mais étant elle même plutôt fine, il n'y a pas de difficulté majeure pour la fermer, je pense qu'elle aurait bien pu se débrouiller toute seule... Je cherche la fermeture à tâtons, feignant l'ignorance, et promène mes mains sur ses fesses jusqu'à atteindre la tirette. Elle me repousse alors pour retourner dans la cabine sans un mot.

Je pensais mener le jeu mais elle a très bien compris comment je fonctionne, je suis très attentif à tout ce qu'elle me montre et je reste subjugué quand elle me dévoile ses atouts. Maintenant qu'elle a repris place dans la cabine et que je suis bêtement à l'extérieur je ne contrôle plus rien, c'est elle qui dicte le rythme, c'est elle qui me surprend, je ne suis plus que spectateur. Je me sens bête à attendre tout seul dehors, elle n'attend certainement qu'une chose, c'est que je fasse le premier pas pour aller plus loin, je ne suis pas sûr qu'elle ose.

J'écarte légèrement le rideau, et me faufile à l'intérieur d'un pas léger. Elle me tourne le dos et semble trop occupée à enlever son soutif pour me remarquer. Arrivé à quelques centimètres d'elle, je lui glisse quelques mots à l'oreille :

— Tu veux un peu d'aide pour l'enlever ?



Elle ne semble pas surprise de ma présence, je me dis que son sixième sens féminin l'a prévenue de mon approche avant d'apercevoir mon image dans le grand miroir collé à la paroi sur notre gauche... Sans attendre de réponse de sa part, je me colle à elle puis me baisse un peu plus pour l'embrasser au creux du cou et m'enivrer de son délicat parfum, parfum qu'elle s'est appliqué discrètement tout à l'heure quand on est arrivé dans le magasin.
Instinctivement mes deux mains se posent sur son ventre et remontent s'emparer des deux globes qui se trouvent au dessus, les pétrissant dans un premier temps puis pinçant les tétons à travers le tissu très fin.

D'un geste habile, je libère ensuite son buste de ce soutif d'adolescente qu'elle a voulu essayer, c'est une vraie femme maintenant et il est un peu petit pour elle. Après l'avoir dégagée de ce vêtement devenu inutile, je plaque à nouveau mes mains sur sa poitrine accueillante. Elle bombe légèrement le torse pour donner plus d'ampleur à mes caresses, se cambrant même pour venir écraser ses fesses contre mes cuisses.

Je l'attire plus fermement à moi et la tourne pour nous positionner face au miroir. Je me vois alors, caché derrière cette jeune femme très attirante qui se laisse complètement aller à mes caresses, les yeux mi-clos et la tête posée sur mon épaule, peut être quelque peu envoûtée par cet instant magique que nous vivons. Elle savoure sans doute plus la conclusion réussie de cette après-midi shopping plutôt que mes caresses en elles-mêmes car je viens à peine de commencer.

Si elle est complètement nue en haut, en bas elle porte toujours la petite jupe noire plutôt serrée qu'elle m'a demandé de fermer tout à l'heure. Je plonge alors sans tarder mes deux mains sur son ventre frémissant, puis descends encore en dessous de sa taille. La jupe est assez moulante, et gaine parfaitement son petit cul. J'adore cette sensation de promener mes doigts sur un vêtement tendu par les formes qui se cachent dessous. Le tissu est rendu vivant par la chaleur qui se dégage du corps, c'est comme glisser mes doigts sur la peau tout en sachant qu'il y a encore une couche à découvrir en-dessous.

Je flatte ses fesses rebondies de quelques caresses appuyées, et découvre le pli de sa petite culotte. Passant par les côtés, je descends quelque peu et... qu'est ce donc ? Serait ce des... ? je vérifie sur l'autre cuisse. Oh mais oui c'est bien ça, la coquine a enfilé des bas ! Ils m'étaient passés complètement inaperçus depuis tout à l'heure, dans cette cabine où la luminosité est quelque peu réduite. Je ne peux cacher un murmure de satisfaction pour la féliciter quand mes doigts se posent dessus, ce qui la fait sourire.

Je n'ai pas souvenir que nous ayons parlé de ça lors de nos échanges, elle a dû tomber dessus par hasard dans le rayon lingerie et n'a pas pu résister à l'idée de les essayer. S'ils ne sont pas très appropriés à la saison estivale actuelle, ils sont en revanche particulièrement adaptés à la saison des amours. En tous cas maintenant que je sais ce qui m'attend dessous, je n'ai qu'une hâte, c'est de retirer sa jupe pour en profiter directement.

La fermeture se laisse ouvrir facilement, et je n'ai plus qu'à tirer doucement la jupe vers le bas, jusqu'à la faire tomber aux pieds de la jeune fille devant moi. J'accompagne cette chute tout le long de ses belles jambes, en profitant de ce passage pour apprécier la galbe de ses jambes gaînées. Elle a gardé ses petits escarpins pour être à la même hauteur que moi, et cela s'en ressent sur les muscles de ses mollets tendus par l'effort.

Demi-tour, mes mains regagnent ses genoux puis ses cuisses où je m'arrête un temps. Je ne résiste pas à l'envie de la caresser encore et encore à cet endroit, frontière entre sa peau nue et ses bas en nylon. Avec ses seins, la peau à l'intérieur de ses cuisses est la zone la plus douce qu'il m'ait été donné de toucher chez une femme. Déplaçant très délicatement et tendrement mes doigts sur cette partie de son corps, je découvre de nouvelles sensations que je n'imaginais pas le toucher capable de me procurer. Elle même est devenue toute chose, c'est une zone très sensuelle chez elle aussi. Je m'immobilise pour qu'elle se concentre exclusivement sur ce contact, et je remonte deux doigts très lentement à l'intérieur de ses cuisses, effleurant à peine sa peau.

A l'affût de sa moindre réaction je suis un peu coupé du monde, et en oubli pratiquement l'endroit où nous nous trouvons. Il en va de même pour ma partenaire qui se laisse docilement câliner, et qui a adopté une respiration très lente pour se concentrer au maximum sur ses sensations qui sont peut être toutes nouvelles pour elle aussi.

Arrivés en haut, mes doigts redescendent dans l'autre sens, toujours avec autant de délicatesse. Je me rapproche pendant ce temps de plus en plus d'elle, lui écarte les cheveux et vient déposer quelques baisers fugaces dans le creux de son cou.

Elle se délecte un long moment de mes caresses sans oser bouger, puis à mesure que mes gestes se font plus nets et mes baisers plus appuyés, elle commence à se frotter à moi avec entrain, signe qu'elle est enfin disposée à me laisser aller plus loin, après avoir passé encore une après-midi à m'allécher. En posant mes mains sur ses hanches, je l'encourage à se trémousser contre moi.

Mon sexe, tendu comme il l'est, se trouve très à l'étroit dans mon pantalon, compressé par ce cul qui appuie dessus fermement. Je quitte un temps ses hanches pour glisser une main dans mon caleçon et mettre ma queue à la verticale, ça en devenait presque douloureux de la laisser désaxée, la voilà qui coulisse maintenant beaucoup mieux entre ses deux belles fesses.

Je reprends mon exploration où je l'ai laissée, glissant mes doigts sur ses cuisses jusqu'à atteindre sa culotte. Je vais droit au but cette fois-ci, trois doigts de ma main droite massent directement son entrejambe, qui est brûlant et transpirant de mouille comme je pouvais m'y attendre, tandis que ma main gauche se promène librement sur le reste de son corps, tournant délicatement sur son ventre autour du nombril, puis empoignant avec force ses seins.

Je concentre mes caresses entre ses cuisses, sa fine culotte est déjà dans un triste état, dévorée en partie par son minou affamé. Elle ne protège plus grand chose, mais reste néanmoins en place comme une seconde peau, atténuant un peu les caresses directes et distribuant, grâce au tissu, les sensations à tout son sexe. Et elle adore ça.

Après quelques minutes d'inspection externe - je ne saurais dire combien tellement je suis déconnecté de la réalité, voguant parmi les nuages d'un autre monde - je me fais plus entreprenant et glisse ma main à l'intérieur de sa petite culotte. Elle accueille mon initiative d'un murmure de contentement, m'encourageant dans mes gestes.

Je plaque trois doigts sur le haut de son sexe et me lance ensuite dans un mouvement circulaire rapide. Ses mains rejoignent les miennes et guident mes mouvements, la première contre la main en train de masser ses seins, la seconde contre celle qui la masturbe, mais en restant à l'extérieur de la culotte - il n'y a pas la place pour deux à l'intérieur -, m'invitant à y mettre plus de vigueur.

Le miroir qui se trouve avec nous dans cette cabine est vraiment le bienvenue, il nous permet d'observer d'un œil extérieur ce que nous sommes en train de faire. Elle devant, moi derrière, collés l'un à l'autre face à lui. Je vois qu'elle a les yeux grands ouverts, elle observe son reflet, hypnotisée par sa propre image, de se voir ainsi - presque entièrement nue - debout dans un lieu public, avec un homme derrière elle qui a enfoui son visage dans son cou, et qui déploie ses larges mains sur tout son corps, palpant ses seins et fouillant l'intérieur de sa culotte. Que de chemin parcouru depuis notre rencontre hier.

Même si elle aussi essaye de cacher quelque peu ses sentiments depuis que nous sommes entrés dans ce magasin, je me rends maintenant compte qu'elle est vraiment très excitée, au moins autant que moi. La vue dans la glace de ces deux amants en train de se palucher a fini de la libérer et l'encourage à passer à l'action. Elle s'active enfin, retire ses mains des miennes, passe un bras derrière ma nuque et l'autre dans son dos puis glisse sa main entre ses fesses et mon pantalon, pressant ses doigts autour de mes bourses puis de mon sexe.

La braguette n'étant que partiellement refermée, elle n'a aucun mal à glisser sa petite main à l'intérieur de mon pantalon pour sonder mon intimité. Je ralentie pour profiter de cette soudaine attention qu'elle me porte, et elle en profite aussitôt pour se libérer et faire volte-face. Elle me saute au cou et m'embrasse furtivement, tout en débouclant ma ceinture, et en quelques secondes à peine mon pantalon se retrouve sur mes chevilles. Je m'en débarrasse alors pour être plus à l'aise tandis qu'elle tâte le matériel à travers le caleçon.

L'examen poussé de mes parties terminé, elle se décolle de moi et recule jusqu'à atteindre le mur de l'autre côté de notre petite cabine. Nous sommes face à face, et nous nous observons un temps sans bouger. Elle est pratiquement nue et a pour seule parure ses bas noirs et sa petite culotte en dentelle blanche, qui collés à sa peau ne forment plus qu'un avec son corps. Je suis quand à moi toujours en T-shirt, avec un caleçon qui protège encore mes parties intimes.

Tous ses changements d'habits l'ont quelque peu décoiffée, ce qui lui donne maintenant des allures de chat sauvage ébouriffé prêt à se battre pour son territoire, ou plutôt une chatte prête à défendre sa progéniture. Son regard sévère renforce cette image, je la sens prête à me sauter dessus, tout comme je suis prêt moi même à le faire sur elle.

Une forte tension s'est installée dans l'intimité de notre cabine. Et il n'est pas question de défense d'un quelconque territoire, c'est une tension d'un tout autre genre ici, une tension sexuelle. On reste un long moment à se défier ainsi, je lis dans son regard ce qu'elle attend de moi.
Mais l'esprit trop faible, et voyant du coin de l'œil son buste nu je finis par baisser les yeux pour me délecter de la vue de ses deux jolis seins qui prennent l'air.

Grave erreur, j'ai perdu dans ce duel de regard et baissé ma garde, avant d'avoir le temps de m'en rendre compte elle fond sur moi. Enfin perdu n'est peut être pas le terme exact puisque la voilà qui s'agenouille devant moi et qui baisse mon caleçon. J'avais d'autres plans en tête mais celui-ci n'est pas pour me déplaire non plus.

Mon sous-vêtement s'en va rejoindre mon pantalon sur le sol, et mon sexe se redresse alors et s'étire, appréciant quelques instants les joies de la liberté. Liberté bien vite muselée, puisque mon amie pose sa main dessus et gobe aussitôt mon sexe sans autre forme de procès. Mais sa bouche est une prison bien douce en comparaison de la précédente, ses lèvres sont des barreaux mous qui épousent les formes et dont on n'a pas envie de s'évader, sa langue un sommier vivant qui s'enroule autour de vous et vous masse à vous en faire perdre la tête.

Je ne peux que la laisser faire, elle s'active sur ma queue avec le même talent que ce matin, me suçant avec délicatesse quand il le faut, et alternant avec des mouvements plus fougueux quand je pose mes mains sur sa tête pour lui donner le rythme.

Il faut que je m'asseye pour souffler un peu et profiter au mieux de ses caresses. Je me penche, approche le petit pouf qui est à côté de nous et me laisse choir. Elle s'accroupit devant moi et plonge à nouveau entre mes cuisses. Mon dard disparaît sous son visage et sous la masse des longs cheveux châtains qui l'entourent, cachant à ma vue le détail de ses gestes qui me font beaucoup de bien.

Je plaque les paumes de mes mains contre son visage pour dicter mon rythme, et me servir d'elle sans vergogne pour mon unique bien-être. Elle m'a répété plusieurs fois apprécier ces moments où elle échappe à ses sens et où elle n'est plus qu'objet de plaisir entre les mains de son partenaire. La voilà servie, j'appuie sur ses joues et tire sur son menton pour l'attirer à moi et enfoncer mon sexe plus profondément dans sa bouche, puis lui tire fermement les cheveux en arrière pour qu'elle se concentre sur le gland qu'elle vient bécoter avec amour.

Le miroir me fait toujours face, et j'y observe encore une fois notre reflet. Me voir assis ainsi, une jeune fille en petite tenue accroupie devant moi et remuant en rythme sa tête au niveau de mon entrejambe est une vision terriblement excitante. Vraiment une belle invention que le miroir.
Tellement excitante que je dois me résoudre à lui faire lâcher prise pour ne pas terminer ainsi, il me reste un peu de force que je voudrais partager avec elle d'une autre façon.

J'attrape mon pantalon qui traînait au sol à côté de nous tandis qu'elle se relève. Je récupère mon portefeuille et en sort le préservatif que je garde en cas d'urgence, en voilà une. Je ne perds pas une miette pour autant du spectacle qui m'est proposé plus haut, elle m'a tourné le dos et commence à ôter sensuellement sa petite culotte blanche. Toujours aguichante, jamais provocatrice.

Avant qu'elle n'ait eu le temps de terminer, je me remets sur mes jambes, enfile la capote et vient me coller brutalement à elle, la poussant contre le miroir. Surprise par ce sursaut de virilité, moi qui l'avais plutôt habituée à me laisser manipuler par le bout du sifflet, elle pousse un petit cri de surprise et plaque ses mains sur la glace pour se rattraper.

Dans sa précipitation, elle s'accroche un instant au rideau et l'écarte légèrement, mais nous avons tout deux bien d'autres pensées en-tête pour y prêter réelle attention. Et puis il n'y a de toute façon manifestement personne dans ce magasin.

N'ayant pas pu terminer son striptease improvisé, sa petite culotte est restée bloquée à mi-cuisses, mais c'est largement suffisant pour accéder en toute commodité à son intimité. Mon sexe se promène sur ses fesses et frétille d'impatience, mais je prend tout de même le temps de glisser ma main entre ses cuisses pour la préparer à ce qui va suivre. Mon index lui chatouille le clito quelques instants, puis après avoir trouver l'entrée secrète j'y enfonce une phalange, puis deux, puis trois, et ce sont rapidement deux doigts qui fouillent son sexe et se pressent contre les parois de son vagin. Elle n'ose plus bouger et me laisse faire sans un mot, tout au plus écarte-elle un peu les jambes pour me faciliter l'accès.

Mes doigts la sondent pendant plusieurs longues secondes, mais rapidement je sens le besoin d'écourter cette mise en bouche pour passer à la suite, impatient que je suis, retournant notre situation en permanence dans ma tête depuis ce matin. Je lui attrape alors les hanches et l'attire un peu à moi. Elle se baisse en avant pour faciliter la pénétration, et je rentre en elle avec une facilité déconcertante.

Il me faut une nouvelle fois un moment pour m'habituer à la chaleur soudaine de son sexe qui enserre le mien, et pour la faire patienter je viens poser une main sur son ventre puis je la laisse descendre et lui grattouille le pubis. Elle se penche naturellement en avant quand je commence mes coups de bassins, et je préfère poser à nouveau mes deux mains sur ses hanches pour ne pas la désarçonner.

Je la pénètre avec force, poussé par toute mon excitation accumulée depuis que je l'ai faite jouir voilà quelques heures. Je ferme les yeux et me reviennent alors le goût et l'odeur de son intimité sur mon visage, son jeu de jambe au restaurant ce midi et sa culotte qui descend lentement sur ses cuisses me dévoilant son joli petit cul tout à l'heure. Je suis dans un état d'excitation extrême, et comme elle en est la principale responsable elle en prend pour son grade. Je la saillis vigoureusement, j'ai besoin de libérer toute cette énergie, je ne suis plus qu'esclave de mes pulsions les plus primaires.

Pour mieux se stabiliser elle s'est mise à l'horizontal, les deux bras en avant pour s'appuyer sur le miroir et amortir mes coups de rein. Elle a également écarté les jambes de manière plus notable pour ne pas être déséquilibrée, ce qui a fait remonter sa culotte en haut de ses cuisses, je la frotte avec mes bourses maintenant à chaque coup. Le souffle court, ses gémissements plaintifs se font plus fréquents et plus audibles. Le volume de la musique d'ambiance est heureusement relativement élevé et devrait couvrir ses cris de plaisir aux rares visiteurs qui se trouveraient aux abords de notre cabine. La glace me renvoie une nouvelle image magnifique, son visage juvénile en gros plan déformé par le plaisir, elle a les yeux clos et se mord la lèvre inférieure.

L'orage est passé, je souffle un peu à mon tour ne pouvant rester à fond tout le temps. Je vois d'ailleurs que mon amante ne se tient plus que par un bras, le second a disparu sous son corps, et je la soupçonne d'avoir recommencé à se masturber. Mon intuition est confirmée quand, continuant à la pénétrer debout derrière elle, je sens des doigts effleurer mon sexe, sa petite main est bien à l'œuvre dans le coin.

Profitant de ce regain de volupté, je me penche au dessus d'elle et laisse à mes mains le plaisir de vagabonder sur son corps, la première pinçant ses tétons raidis par l'excitation, la seconde jouant à chat perché avec sa main sur son minou, chatouillant son bas-ventre puis sautant sur ses grandes lèvres gonflées.

Mon amie se redresse et m'oblige à reculer pour me coller contre la paroi derrière moi. Nous voilà debout l'un contre l'autre, moi derrière et elle, de dos, devant moi, et je suis toujours emboîté en elle. Elle a relevé son buste pour rapprocher son visage du mien, au prix d'une cambrure inquiétante de ses reins. Sa bouche est encore un peu loin pour que je puisse m'en emparer même lorsqu'elle tourne la tête vers moi, alors je me contente de lui embrasser la joue.

Mes mains n'ont pas changé de place non plus, comme aimantées par les zones érogènes de mon amante, l'une lui pelote les seins, l'autre la masturbe avec son aide. La pénétration de par la position s'est faite plus lente mais plus profonde. Même avec ses talons, elle reste de quelques centimètres plus petite que moi, et ce n'est pas une mauvaise chose, quand je remonte, la pénétrant jusqu'à la garde voir un peu plus, elle se sent poussée vers le haut et traversée très profondément, appréciant toute la longueur de mon membre toujours gonflé de désir pour elle.

Mes caresses tout comme les siennes se font plus rapides, je la sens qui se raidit, elle s'agrippe maintenant fermement à mes fesses de sa main libre. Ses jambes commencent à trembler, elles ne la portent plus, je la sers à moi très fort pour ne pas qu'elle bascule, pour son corps tout du moins puisque pour son esprit je ne peux plus rien, elle a déjà chaviré dans un océan de béatitude. Ma main droite quitte son buste pour se plaquer sur sa bouche grande ouverte et prévenir des sons qui pourraient s'en échapper. Je pose à nouveau mes lèvres sur son cou, l'embrassant avec toujours autant de passion, je sens sa gorge vibrer et ronronner de plaisir.

La sentir jouir ainsi collée à moi est un bonheur extrême, je l'étreins avec plus de force encore, je ne voudrais faire qu'un avec elle. Je suis toujours enfiché au fond de son ventre, mais j'ai stoppé tout mouvement pour mieux apprécier les tressautements de son corps et les frissons qui parcourent son épiderme.

Mes jambes se font vacillantes à mon tour, et je préfère m'asseoir sur le pouffe toujours à côté de nous pour me remettre de mes émotions. Je l'accompagne dans cette descente et la pose sur mes cuisses. Après quelques secondes d'immobilité de part et d'autres, là voilà qui se relève, se retourne pour me faire face puis retire promptement sa culotte qui traînait toujours en haut de ses cuisses et qui a épongé une bonne partie de ses sécrétions vaginales. Elle se positionne ensuite à côté de moi et m'enjambe pour se placer à califourchon au dessus de mes jambes. Elle me fixe attentivement, un grand sourire lui traverse le visage tandis qu'elle descend petit à petit, écartant au fur et à mesure les jambes. Elle empoigne mon sexe d'un geste assuré, et le guide en un instant entre les replis de sa chatte toujours brûlante.

Son orgasme récent lui a donné des ailes et un regain d'énergie, là voilà qui me chevauche avec fougue pour combler son appétit sexuel visiblement non encore rassasié. Je suis quelque peu avachi sur le pouffe, une partie du dos appuyée contre la paroi derrière moi, et la jeune demoiselle avec qui je partage cette magnifique journée est assise sur moi - ou plutôt encastrée - et elle m'observe toujours avec un sourire lumineux, balançant son bassin d'avant en arrière. Elle a gardé ses bas noirs, et je ne peux refréner mon envie de poser à nouveau mes doigts dessus. Je les caresse quelques instants puis remonte vers le haut de ses cuisses et ses fesses.
Les mains de mon amante se font entreprenantes à leur tour, glissent sous mon T-shirt et se promènent sur mon torse, qui gonfle en rythme avec ma respiration rapide, puis elles retirent ce dernier vêtement pour permettre enfin à nos poitrines nues de se rejoindre.

Elle s'appuie un temps sur mes épaules pour remuer son bassin, puis elle s'agrippe au porte manteau juste au dessus de moi, et s'en sert pour se donner de la force et venir s'empaler en cadence sur mon pieu. Elle se penche volontairement en avant pour venir presser ses seins sur mon visage qui est juste à la bonne hauteur, et j'ai une nouvelle fois l'impression de revivre une scène déjà vécue hier, quand je n'ai su me décider sur le côté par lequel commencer. Je ne refais pas la même erreur cette fois ci, et m'empresse de les empoigner tous les deux puis de venir poser ma langue tour à tour sur chaque téton. Elle ralentie quelque peu pour se laisser téter quelques instants, puis se redresse à nouveau et reprend sa cavalcade.

Je capte du coin de l'œil un mouvement rapide qui attire mon attention et me rappelle où nous sommes. Via le petit interstice laissé par le rideau, je vois que cette forme au loin que j'avais pris pour un mannequin vient de se rapprocher. Alors soit les mannequins dans ce magasin sont très avancés technologiquement, soit la demoiselle avec qui je suis a réussi à me rendre complètement fou au point de me donner des hallucinations. À moins que ça ne soit pas un mannequin en bois mais... une vendeuse !

Je crains un instant qu'elle ne vienne nous déloger, mais elle s'est arrêtée dans un rayon en face de nous, et nous observe entre deux rangées de pantalons à quelques mètres de là. Elle doit avoir une vision tronquée mais non moins torride de la scène qui se déroule dans notre cabine, et je ne sais depuis combien de temps elle nous observe. Ma partenaire n'a pas ressenti mon trouble ni compris pourquoi j'ai détourné les yeux de ses seins au regard pourtant envoûtant, et elle se penche de nouveau en avant pour que je m'occupe de sa poitrine. Difficile de résister à ses deux adorables petits seins qui viennent me fouetter le nez, je les engloutis sitôt et cette vendeuse qui nous observe n'est bientôt plus qu'un lointain souvenir.

Je la laisse gérer le rythme et la montée de son plaisir comme elle entend, et j'observe la scène d'un œil extérieur. Ses longs cheveux châtains qui volent librement et chatouillent son dos nu, le petit creux au niveau de ses reins légèrement cambrés, sa taille assez fine puis ses hanches qui s'élargissent, ses deux belles fesses rebondies et légèrement rougies tressautant sur mes cuisses... Quel cul ! Et quel brin de fille !

Voilà un spectacle magnifique pour l'esthète que je suis. Je me demande encore comment j'ai pu résister jusqu'ici, j'aurais déjà dû exploser en elle voilà plusieurs minutes, peut être est ce le lieu qui inconsciemment a refréné mes ardeurs, ou alors ce miroir qui m'a donné l'illusion d'être étranger à la scène ?

Mais le plaisir me rattrape bien vite et je suis bientôt au bord de l'orgasme. Mon amante le sent bien et elle met en branle tous ses talents pour m'amener avec elle au bout, roulant son bassin et contractant en rythme les muscles de son vagin.

Alors que je me prépare à me laisser envahir par l'ivresse du bonheur, elle se lève subitement, retire la capote d'une main experte et dépose un baiser sur le bout du gland. La Belle réveillant la Bête. Cela m'électrise complètement, j'en perds mes moyens. Accroupie devant moi, elle se recule et me branle avec des mouvements amples et lents, ce qui laisse le temps au plaisir d'envahir tout mon corps jusqu'à chacun de mes orteils.

Une décharge électrique se propage en moi, je suis pris de nombreuses convulsions qui secouent mon corps des pieds à la tête. Mon amante ne me lâche pas et continue à me branler jusqu'à ce qu'un premier coup l'atteigne en pleine poitrine, elle ne semble pas en souffrir même si elle se recule légèrement. La suite tombe sur ses doigts puis glisse jusqu'à ses bas qu'elle n'a toujours pas pris la peine de retirer.

Vidé, à court d'énergie, je reste assis les yeux fermés. Je me laisse aller à la chaleur ambiante, saouler par l'odeur qui nous entoure, rassuré par la promiscuité de la cabine dans laquelle je me sens en sécurité. Je pourrais sombrer dans un profond sommeil dans quelques instants, mais encore une fois elle me vient en aide avec une bonne claque dans le nez pour me réveiller, il est temps de partir.

Elle se nettoie rapidement puis se rhabille en un éclair avant de rassembler nos affaires, tandis que je termine d'enfiler péniblement mon T-shirt et mon jean. Dehors il y a toujours aussi peu de client, et la vendeuse qui nous observait est sortie de sa cachette derrière la rangée de pantalon, je vois qu'elle est maintenant en caisse.

Je vais offrir à ma nouvelle amie les bas qu'elle a eu le bon goût d'essayer ainsi que la jupe qui a été le déclencheur de tout ça, en souvenir de ce moment inoubliable que nous venons de partager ensemble dans ce magasin. J'échange un bref sourire avec la vendeuse, mi-amusé mi-gêné, mon amante doit peut être se dire que je change très rapidement mon fusil d'épaule, essayant de faire du charme à toutes les femmes que nous croisons, mais elle est bien loin du compte. Si elle savait que se trouve en face d'elle une observatrice attentive de nos ébats récents, elle en serait peut être remplie de honte.

Nous quittons rapidement le magasin, avant que la vendeuse n'ait eu le temps de faire un tour dans la cabine que nous avons occupée pendant plus d'une heure. Elle aurait probablement eu quelques remarques à notre égard en découvrant l'état dans lequel nous avons laisser les lieux, à commencer par la culotte - trempée - que mademoiselle à essayer.


***



Insensible à nos aventures, le temps s'écoule implacablement et l'heure du départ approche. Je la raccompagne à la gare, et rentre avec elle dans le train. Nous nous embrassons furtivement mais non sans passion, puis je la pousse à sa place pour libérer le couloir et nous donner un peu plus d'intimité. Je suis collé à elle, mes mains glissent négligemment sur son dos puis sur ses fesses et ses cuisses, et remontent enfin sous sa jupe.

Je lui baisse doucement sa culotte et elle se laisse faire sans comprendre, pensant peut être que je veux m'occuper d'elle une nouvelle fois. Elle ne dirait certainement pas non, mais malheureusement le train est sur le départ et le wagon va se remplir rapidement. Je porte alors discrètement son sous-vêtement à mon visage, en hume l'enivrant parfum et lui demande :

— Est-ce que tu m'autorises à garder moi aussi un souvenir de ce week-end ?



Elle m'embrasse à nouveau pour seule réponse.
Je suis hélas trop fragile pour ce genre d'adieu, je préfère écourter notre étreinte et partir avant d'avoir les larmes aux yeux. Je m'éloigne dans le couloir, et après un dernier regard, je l'abandonne à son voyage de retour pour m'en retourner à ma solitude. La vie ne sera plus jamais là même après ça.

***



Comme d'habitude, vos messages et vos notes sont une très bonne source de motivation pour continuer à vous écrire de nouvelles histoires. erbaro@gmail.com