Elodie : une femme naturiste : Epilogue

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 13/06/2012 par CAVAL

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Résumé : Elodie et Hervé, fervents adeptes du naturisme forment un couple très amoureux, avec deux enfants.
Ils pratiquent avec Bénédicte et son compagnon François le mélangisme, l'échangisme et toutes les turpitudes qui s'y attachent. Les hommes comme les femmes ne rechignent pas devant des étreintes homosexuelles. Parfois, ils partagent leurs jeux sexuels avec des hommes, des femmes ou d'autres couples libertins.



EPILOGUE



Je ne sais plus trop comment les choses ont évolué par la suite et comment nous en sommes arrivées là. En tout état de cause, il fut décidé, en plein accord avec nos compagnons, que Bénédicte et moi avions la permission de sucer toutes les queues que nous voudrions.

- Cela ne porte pas à conséquence de sucer un homme.
- Il faut simplement être certaine de sa propre hygiène dentaire, pas d'aphte, pas de saignement, si non, on peut facilement chopper une saloperie.
- Et même si on n'avale pas.
- Sinon, la capote s'impose.
- Oui, enfin moi, je n'aime pas beaucoup sucer du caoutchouc.
C'est moi qui lançai cette dernière phrase, mais lorsqu'il faut se protéger, autant mettre ses préférences au second plan. Ou alors est-il préférable de s'abstenir et de sucer des queues saines et sûres comme celle de mon époux ou celle de François. Car j'avais une totale confiance des pratiques de l'un comme de l'autre.

Pour autant, Aujourd'hui où j'écris ces lignes, je ne profite pas de cette autorisation autant que je pourrais le faire. Le problème, c'est que lorsqu'on prodigue une telle gâterie à un homme les réactions ne sont pas toujours prévisibles. D'une part, il y a ceux qui n'en demandent pas plus, qui remercient même l'attention qu'on a bien voulu leur porter, qui vous donnent des kleenex pour quelques jets échappés de la bouche. D'autre part, il y a ceux qui se croient permis de tout faire de cette femme qui les a sucés : « je vais sauter cette salope qui m'a sucé ! », ils peuvent être violents parfois si on refuse de donner plus.
Donc, avant de faire une belle pipe à un homme, je prends garde de savoir à qui j'ai à faire. D'autant plus que si je suce des queues, si j'avale le foutre, c'est parce que c'est pour moi une source de plaisir et non pas une corvée. J'adore voir les hommes prendre du plaisir avec moi sans qu'ils me touchent, savoir que leur jouissance dépend de mon seul bon vouloir, qu'ils ne se lâcheront que si je le veux. Une sorte de main mise, de domination, sur la soit disant puissance du sexe dit fort.
Naturellement, comme par le passé, nous pouvons faire l'amour avec une femme sans que ni nos hommes, ni mon amie ne s'en offusquent ou ne se sentent trahis. Bénédicte, rencontrant plus de personnes que moi, a souvent des aventures passagères avec des filles, la plupart jeunes... peut-être parfois mineures' enfin, toujours ayant au moins 16 ans. Elle se fait un plaisir de les initier dans les jeux saphiques, sans chercher à les convertir pour autant :
- Je leur montre qu'entre filles on peut prendre du plaisir, dit-elle souvent en me racontant ses rencontres, mais je leur rappelle qu'il n'y a rien de mieux qu'une belle queue pour satisfaire une femme. C'est pourquoi je prends de préférence des filles qui ont déjà couché avec des garçons ; je ne voudrais pas les pervertir dès leur première expérience sexuelle. Il est important qu'elles connaissent les deux avant de choisir.
- Le mieux serait qu'elles ne choisissent pas et qu'elles deviennent bisexuelles comme nous.

En échange, nos hommes peuvent se faire sucer par qui ils veulent, des hommes ou des femmes. Ils ne s'en privent pas, mais le plus souvent, ils sortent couverts, préférant rester totalement sains. Car si avec nos partenaires occasionnels nous avons toujours exigé de port de préservatifs, entre nous quatre, nous ne nous protégions plus depuis longtemps.
La confiance que nous avions les uns par rapport aux autres était grande, d'autant plus que notre libertinage cimentait la fidélité qui existait dans nos couples.

Par contre, ni les uns ni les autres ne peuvent donner plus. Aucun sexe d'homme ne peut nous pénétrer et de même, les sexes de nos hommes ne doivent pénétrer un autre corps (si ce n'est la bouche naturellement). A cette règle, il y avait tout de même de rares exceptions, toujours prises en accord moi avec Hervé, Bénédicte avec François.

L'introduction d'un homme dans notre groupe ne m'a jamais déplu. J'aime ce côté découverte d'un nouveau corps, d'un membre viril qui saura me contenter, saura satisfaire mon amie et nos compagnons. Cependant, à la réflexion, rien ne m'a jamais autant donné de contentement que le sexe de mon cher mari et celui de François. La complicité que j'ai avec l'homme de ma vie m'a permis de repousser toutes les limites de la pudeur avec lui. Je ne vois pas ce qui pourrait me freiner dans tout ce que je fais avec lui, dans ce qu'il me permet de faire, tout ce que je lui accorde de faire, avec ou sans moi.
Avec François, c'est un peu la même chose. Le contexte dans lequel nous nous retrouvons étant incontestablement libertin, on repousse les limites. Avec lui, ma pudeur n'a jamais été mise à rude épreuve. Il m'avait déjà vue nue à maintes reprises, avant même que je connaisse Hervé. Nous n'avions, certes, jamais couché ensemble, mais son regard sur ma nudité n'était pas gênant. Finalement, la première fois qu'il m'a prise dans ses bras, la première fois qu'il m'a caressée, qu'il a pris possession de mon corps, de mon sexe, j'ai trouvé cela normal.

Nous vivons notre naturisme ouvertement, sans le cacher à quiconque, ayant même réussi à convertir des amis, des membres de nos familles. Je n'ai jamais ressenti de réprobation réelle lorsque je disais que je passais mes vacances, nue, que les hommes, les femmes et les enfants autour de nous étaient nus, dans des centres naturistes. Les gens étaient étonnés, interrogatifs ou rejetaient l'idée pour leur propre personne. Mais ils se grade de me juger.
Par contre, en ce qui concerne nos pratiques libertines, nous restons discrets, voir cachés. La sexualité reste une chose privée et lorsqu'elle n'est pas dans la norme, on est facilement catalogué comme ayant des m'urs déviantes. Je n'en parle donc ni à mes amis (qu'ils soient naturistes ou qu'ils ne le soient pas) ni à mes parents. Je pense que ni les uns, ni les autres ne comprendraient que je puisse faire l'amour avec d'autres hommes que mon mari alors que nous donnons l'image d'un couple uni et amoureux. Lorsque je me suis risquée à dire que j'étais libertine, j'ai vu le visage de certains amis changer. Il y a deux réactions possibles : ceux qui réprouve sans connaître et ceux qui prennent un air libidineux en disant :
- Humm une femme à sexe !
Je pense que mes parents comprendraient peut-être ou tout du moins accepteraient mon choix. Cependant, pour ne pas risquer de leur faire de la peine, je préfère rester silencieuse. Cela n'enlève rien à l'amour que j'ai pour eux.
Donc pour vivre bien, vivons cachés !

Même si j'aime beaucoup faire l'amour avec des femmes, je ne me sens pas lesbienne au fond de l'âme. Je suis de ces nombreux hétéros qui ont tendance à percevoir la sexualité entre femmes comme secondaire. Peut-être parce qu'avec une femme il n'y a pas de pénétration, sauf avec un gode, ustensile que j'utilise très peu. En plus, autant je ne pourrais me passer longtemps de la présence d'un homme, autant faire l'amour avec une femme n'est pas vital pour moi. C'est simplement un plus, mais certainement pas une nécessité.
Les vraies lesbiennes avouent sans complexe que leur relation sexuelle ne souffre d'aucun manque. L'une d'elle m'a dit :
- Une relation amoureuse ce n'est pas que du sexe ; faire l'amour avec une femme c'est un tout, notamment beaucoup de tendresse, des câlins, des bisous enfin la totale quoi !
En tout point pareil qu'avec un couple hétérosexuel. Or, cette tendresse, cette complicité, je les ai avec Hervé et c'est autre chose que je recherche en faisant l'amour avec des femmes. Au début ce fut peut-être le désir de mieux me connaître, de mieux connaitre mon corps, mon sexe.
Concernant l'utilisation de sextoys, les lesbiennes ne sont pas toujours d'accord. Si pour ma part je n'en trouve pas l'utilité (j'ai tout ce qu'il me faut chez moi avec le membre chaud et bien vivant d'Hervé), certaines pensent qu'ils devraient être interdits, car ils rappellent le sexe de l'homme, d'autres estiment qu'ils doivent être considérés comme un moyen de se faire plaisir.
Je ne me prononcerais pas à leur place.
Il n'y a pas de règle, pas de stéréotype? Les plaisirs de l'amour lesbien n'ont certainement rien à envier à leurs homologues hétérosexuels. Si la sexualité est un jeu, libre à chacun de choisir son partenaire. Pour moi ils sont multiples : avec un homme, avec une femme, avec des hommes, avec des femmes, avec des hommes et des femmes'
Je laisse à leurs pensées ceux qui me considèrent comme sur salope parce que je suis libertine, que je le revendique, que je l'assume pleinement et que pour aggraver mon cas, je suis lesbienne occasionnelle. Pourtant, j'estime que mon esprit est bien plus ouvert que d'autres' Personnellement, je pratique les trio, la bisexualité, l'exhibitionnisme, le voyeurisme, le mélangisme, l'échangisme. Je vous assure que cela ne fait pas de moi une mauvaise femme. Je n'en demeure pas moins une bonne épouse et une bonne mère de famille, mettant tout en ?uvre pour préserver mes enfants d'une sexualité que certains trouvent dévoyées. Ils sont souvent nus avec nous, mais vivent cette nudité de façon très saine et préservés d'une part des tabous inutiles et répressif et d'autre part des pratiques qu'ils connaitrons par eux même quand le temps sera venu.
Dès lors que l'on préserve le respect de chacun, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas vivre comme je le souhaite dans mon couple. Car en tout cela, je trouve un équilibre parfait, tant psychique que physique.


Voilà, ainsi s'achève mon récit alors que j'ai 32 ans. Mais ce n'est pas la fin de ma vie et je ne suis nullement blasée, prête à vivre toutes les expériences qui pourront se présenter à moi. Peut-être, un jour, je reprendrai la plume pour vous raconter de nouveaux épisodes de ma vie.


FIN


Vous pouvez me contacter :
caval77@sfr.fr
Je réponds à tous les courriels

Après ce long récit d'environ 300 pages, bientôt de nouveaux récits, plus courts avec des chapitres eux aussi plus courts pour une lecture plus aisée?