Histoire Erotique

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Folies en folio (Suite et fin)

Un auteur de littérature érotique communique par mail avec l'une de ses admiratrices.

Proposée le 26/07/2016 par Sam

Votre note pour cette histoire érotique
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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme


En mettant un point final à mon histoire, j’ouvrais une parenthèse sur une aventure. J’allais enfin pouvoir rendre ma copie à mon éventuelle maîtresse. Je m’empressai d’écrire à Cathy :

— « Cathy,
juste quelques mots pour te dire que de la lecture t’attend chez moi quand tu veux. »

« Et bien, je constate avec bonheur que je ne me débrouille pas si mal en muse coquine. J’ai hâte que tu me fasses la lecture. »

— « Pourquoi pas samedi soir ? »

— « Nous sommes lundi. C’est parfait ! Ça me laisse le temps d’acheter les plus beaux dessous du marché et de laisser monter lentement le désir. »

— « Et moi de chauffer ma voix »

— « J’espère que tu ne chaufferas pas que ta voix »

— « Coquine ! »

— « Je le prends comme un compliment.
Je t’embrasse »

— « Je t’embrasse aussi »

Samedi arriva avec la lenteur d’un premier jour de vacances. La semaine fut interminable. Je n’avais cessé de penser à l’échéance qui m’attendait. L’incertitude avait investi chaque réflexion. Si je cohabitais quotidiennement avec le doute avant de rendre un manuscrit, celui-ci suscitait de nouvelles interrogations. Les codes avaient changé, bousculant tous les formats habituels de l’édition. Ce soir dévoilerait la sortie d’une œuvre inédite dans ma carrière d’auteur. L’enjeu n’était plus commercial, mais intimiste. Rendez-vous fut donné au Rialto, un excellent restaurant italien où j’avais mes habitudes. Exalté par l’envie de la découvrir, j’étais arrivé bien avant l’heure H. Les secondes se muaient en éternité…..
….Soudain, un souffle dans le creux de mon oreille :

— « Sam ? »

Aussi discrète qu’une prédatrice féline, elle était arrivée dans mon dos sans crier gare. Sans même me laisser le temps de réagir, elle m’embrassa sur la joue et vint s’asseoir en face de moi.
Brunette, coupe à la garçonne, la finesse de ses traits rompait avec une stature charpentée, enveloppée dans un pantalon et débardeur sobre, mais taillés pour elle. Là où d’autres hommes auraient déploré un léger manque de class, sa tenue laissait présager, à mes yeux, une féminité à effeuiller. Et si les femmes fatales se cachaient derrière les garçons manqués ?
La soirée se passa sous les meilleurs auspices. Nos discussions se montraient à la hauteur de nos correspondances. Je découvrais une femme raffinée, brillante, mais l’on savait tous les deux pour quelle raison on se voyait. Elle ne se fit d’ailleurs pas prier pour me le rappeler :

— « Alors ? On la commence cette histoire ? »

Sans prêter plus d’attention au double sens de sa proposition, je réglai la note, la pris par la main et l’emmenai chez moi sans plus attendre.
La porte de mon appartement franchie, je lui offris un verre de vin qu’elle accepta volontiers avant d’entamer les hostilités :

— « Cathy, est-ce que tu connais le pouvoir érotique le plus puissant ? »

— « Non, mais je compte sur toi pour me l’enseigner ? »

— « C’est l’imaginaire. »

Tout en prononçant cette dernière phrase, je sortis de ma poche un foulard de soie noir.

— « La société est polluée par les images et l’érotisme ne fait pas exception. Je voudrais que tu écoutes ma nouvelle les yeux bandés. »

— « J’imagine que la règle ne vaut que pour moi. »

— « Tout à fait. J’ai besoin de mes yeux pour lire. »

— « Et accessoirement pour te rincer l’œil ? »

Je souris amusé par la pique lancée du tac au tac et attachai soigneusement le tissu autour de ses yeux. Mes bras redescendirent le long de son corps, effleurant ses bras et ses hanches. Je sentis un frisson électrique parcourir son corps. Je la fis asseoir sur le sofa avant d’aller chercher le précieux sésame.

— « C’est bon, je suis bien installée, mon imaginaire n’attend plus que d’être stimulé. Je t’écoute. »

Après m’être confortablement installé dans un fauteuil en face d’elle, j’initiai ma lecture :

— « Deux moi déjà que j’échangeais avec Cathy par mail sans même l’avoir rencontrée. J’avais l’impression de tout connaître d’elle : ses doutes, ses certitudes, ses rêves, ses désillusions. Je savais tout de son cœur, mais rien de son corps…. »

À peine avais-je prononcé le mot corps que mon invitée commença à caresser sa nuque, ses épaules, ses seins, ses hanches….Je la vis se contorsionner. Elle s’allongea sur toute la longueur du sofa, la tête relâchée sur l’accoudoir. Ses mains continuaient de parcourir son corps dans un cheminement sensuel.
Troublé, mais imperturbable, je poursuivis d’une voix chaude et suave….Cathy se déshabilla : elle retira son débardeur très lentement, se délesta de son pantalon dans une ondulation de hanches souple et sexy. Son ensemble en dentelle rouge vif incendiait ma queue prisonnière de mon jean. Elle portait un soutien-gorge dont les bretelles escaladaient ses épaules laissant une échancrure prononcée entre ses jolis vallons. La dentelle de son tanga laissait deviner des bribes de peau lisse autour de la région pubienne. Sensation étrange : je me sentais à la fois acteur et spectateur d’un spectacle de toute beauté.
L’intrigue de ma nouvelle se déroulait, Cathy se dévoilait. La voir ainsi abandonnée à mes assauts littéraires, soupirant à l’écoute de chaque scène osée, accentuait mon désir de la rejoindre sur le sofa. Pourtant, je devais respecter mon engagement jusqu’au bout et la rendre folle par le rythme de mes phrases, l’effet de mes figures de style, la sensation de mes descriptions. J’avançai, peu à peu, vers le cœur de l’histoire. Bientôt, Cathy se touchait les seins, une de ses mains, plus coquine que l’autre, descendait, désormais, le long de son ventre pour descendre encore… et encore….pour arriver au niveau de l’élastique de sa petite culotte. Je décrivis alors les scènes érotiques de ma nouvelle avec un ton plus viril encore, je m’appliquai à donner le ton, à incarner la fiction. Je voulais que mon histoire passe du papier à son imaginaire, que l’encre se change en cyprine. Puis sa main disparut sous le textile. Elle imprima de petits mouvements circulaires autour de son clitoris ; elle soupirait, gémissait ; de l’autre main, elle se massait les seins. Sa masturbation suivait l’intensité des ébats des héros.
Elle avait à présent retiré ses sous-vêtements et se touchait avec frénésie. Elle usait de ses deux mains pour se toucher : L’une frottait son Mont de Vénus, l’autre s’enfournait dans sa chatte : un doigt, puis deux et même trois ; elle réalisait l’exercice avec la dextérité d’une masseuse professionnelle. Très vite, elle laissa échapper ses instincts les plus primaires :

— « hannnnnnnnnn, hummmmmmmmm, tu aimes ça hein ? Tu aimes ça me voir me faire du bien ? J’imagine ton regard salace sur ma chatte. Regarde comme elle devient béante ! »

Du majeur et l’index, elle écarta sa fleur pour me montrer son antre.
Je bandais comme un taureau, je sentais que mon gland s’humidifier. Assister à un tel spectacle s’avérait aussi insoutenable que délicieux. Je prenais l’apparence d’un martyr béni. Tout à coup, son visage changea. Je perçus un changement d’attitude. J’osai lui demander :

— « Tu as besoin d’un stylo ? »

— « J’ai surtout besoin de toi. Baise-moi ! Prouve-moi que tu es aussi bon amant qu’écrivain ! »

Elle avait raison, il était temps de passer de la fiction à la réalité, du folio à la vie. Je me déshabillai sur le champ et rendis ses yeux à la vue de ma nudité. Elle apprécia :

— « Hummmm et bien monté avec ça ! »

Elle engloutit ma bite sans ménagement. Cathy aimait sucer et ça se voyait. Elle me pompa avec vigueur ; du gland jusqu’à sa base. Elle avala le membre entièrement, le recouvrait de ses lèvres. Je pris sa tête entre mes mains pour lui baiser la bouche. J’entrepris de longs va-et-vient jusqu’à sa glotte. Je mouillais tellement qu’un long filet de sperme unissait ma queue à ses lèvres au moment de me retirer.
Elle s’affala sur le sofa, face à moi, les jambes écartées. Je me mis à genoux sur le tapis, relevai ses jambes autour de sa tête pour la lécher. Je la goutai pore par pore, lèvre par lèvre pour atteindre le Graal : son bouton rose. Je l’aspirai et le suçai délicatement. Ma langue tourbillonnait autour de son détonateur à orgasme. Sa chatte trempée m’enivrait, me désinhibait. Ses jambes relevées m’offraient une vue idyllique sur son anus. Je ne me contrôlais plus, ma langue glissa vers sa grotte interdite. Peu à peu, elle dessina le contour de son petit trou noir avant de s’aventurer plus à l’intérieur. Ses gémissements me livraient des mots de passe pour pouvoir continuer. Je lui léchai la raie, la pénétrai du bout de la langue pendant qu’elle se caressait le minou pour décupler les sensations.
On se releva. Cathy quitta le canapé pour se mettre à quatre pattes sur le tapis avant d’ajouter :

— « Prends-moi sauvagement. Et vas-y franco ! »

J’aimais qu’elle soit crue, comme les héroïnes de mes récits. Je m’agenouillai devant sa croupe voluptueuse et m’introduisis entre ses rideaux d’amour. Elle laissa échapper un cri de satisfaction :

— « Hannnnnnnnnnnnnnnn ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »

— « Une main sur la hanche, l’autre sur une épaule, je la pilonnai vaillamment. Mon membre, huilé par son liquide vaginal, coulissait comme un trombone, tandis que sa main actionnait son piston. Je la baisais de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je ne lui laissai aucun répit. La perception de perles de sueur sur son corps et dans ses cheveux me galvanisait. L’intelligence laissa place à l’instinct, l’écrivain à la bête sauvage. J’avais envie de sodomie.
Je retirai ma queue de sa vulve, plaquai sa tête contre le sol pour que ma possédée adopte une meilleure cambrure. Je lubrifiai de ma langue sa cavité, l’inondai de salive. Mon majeur tenta une intrusion. Je guettai sa réaction :

— “Hummmmmmmmmmmm ! Que c’est bon ! Si tu as l’intention de me sodomiser, je te préviens, je me laisserai faire !

— « Tu ne seras pas déçue, je vais te la mettre bien profond. »

— « Je ne serai jamais déçu avec toi. »

J’ajoutai, sans attendre l’index au majeur pour un doigté vif et intense.

—« Je n’en peux plus ! C’est ta grosse bite que je veux. Mets-la-moi, mets-la-moi vite ! »

Comment ne pas accéder à une telle requête ? Je ne tardai pas à m’exécuter. Je laissai ses jolies fesses happer mon vît. Les deux mains plaquées sur son bassin, je la sodomisai entre tendresse et véhémence. J’alternais la force, le rythme, l’intention. Je la sentais sur le point d’exploser ; je décidai de l’achever dans un dernier coup de reins fatal. Elle succomba dans un cri libérateur :

— « aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!! ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! »

Une cascade d’orgasme jaillit de sa chatte déjà bien humide. Après m’être retiré, elle ne tarda pas à vouloir me renvoyer l’ascenseur en mettant à profit un atout généreux : Son 95 D. Elle s’assit sur le sofa, je me tins debout face à elle, elle enserra ma queue entre ses deux seins ; lesquels me branlaient sans discontinuer. Je la vis ouvrir la bouche tout en accélérant la cadence de cette majestueuse branlette espagnole. Je ne résistai pas longtemps ; j’éjaculai d’un jet puissant qui termina sa course sur son visage, son cou et ses seins. La gourmande n’en resta pas là et me nettoya le gland par une pipe magistrale, soutirant à mes bourses la moindre goutte de sperme. Enfin, dans une moue mutine, elle se lécha les babines, se délectant de mon nectar et m’embrassa.
Une fois nos esprits retrouvés, Cathy me demanda une faveur :

— « Puis-je garder le manuscrit de ton récit ? Après tout, tu l’as écrit pour moi. Il raconte notre rencontre ? »

— « J’avais justement l’intention de le faire. »

Je quittai subrepticement la chaleur de l’étreinte de mon amante admiratrice pour revenir avec un carnet d’écriture aux reliures dorées, illustré de peintures de l’époque romantique. Je le tendis à Cathy avec un sourire coquin. Elle s’empressa de l’ouvrir ; son visage se couvrit de stupeur. Elle me dévisagea, livide.

— « Mais, ce carnet est vierge ! Tu n’as rien écrit dessus ! Qu’as-tu fait du manuscrit ? »

— « Ben, en fait, il n’existe pas. »

— « Mais tu m’as pourtant lu une histoire ? Je n’ai pas rêvé ! »

— « Non ! Tu n’as pas rêvé, mais je n’ai fait que raconter ce qui allait se passer entre nous…..Notre aventure… et l’aventure, c’est de l’improvisation, rien n’est écrit d’avance. »

— « Et ce carnet ? Il sert à quoi ? »

— « Ben à écrire notre histoire ! Et celle-là, on l’écrira à deux….Si tu le veux bien. »

Le visage de Cathy s’illumina, elle se blottit contre moi et s’exclama, inquiète :

—« Mais, je ne sais pas comment ça s’écrit l’amour ! »

— « Personne ne sait comment ça s’écrit, pourtant ça en fait des histoires ! »

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Commentaires de l'histoire :

Pongodu21
Mille mercis pour cette histoire qui me rappelle la mienne (bien réelle celle là) avec un des auteurs bien que notre relation soit restée purement virtuelle. Le poids des mots est parfois plus puissant qu'on ne pense.
Posté le 14/10/2020

Rochelle Athenaïs
Très belle histoire, très bien écrite !! Bravo Sam ! C'est juste comme il faut ! Votre histoire m'a vraiment excitée...
Posté le 16/03/2017


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