Un aller pour le plaisir (suite)

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Proposée le 1/05/2010 par maxpapillon

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Ce récit fait suite à l'histoire Un aller vers le plaisir il a été mis à jour le 4 mai 2010 à la demande de l'auteur.

De nous deux, Daphnée est la plus entreprenante, toujours à la recherche de sensations nouvelles. Aussi, lorsque je lui ai raconté mon aventure dans l'autocar, j'ai vu l'expression de son visage changer au fil de la conversation, ses joues s'empourprer à certains passages et ce n'était plus qu'une question de minutes pour qu'elle insiste pour être du second voyage. « Trop amusant, tu m'amènes, Isa ? » m'a-t-elle demandée, « Et je te laisse le plein contrôle, promis ! », a-t-elle aussitôt ajoutée. Ce qui ne l'a pas empêchée, durant toute la semaine, d'y aller de suggestions toutes plus imaginatives les unes que les autres.
Sous une pluie monotone et froide, les lumières du soir luisent sur l'autocar et nous zigzaguons entre les flaques d'eau et les rares passagers. Je reconnais le conducteur, mais lui, absorbé dans ses préparatifs, ne fait pas attention à moi. Il faut dire que mon nouveau look blonde platine me rend très différente, à tel point que mon beau timide ne bronche même pas lorsque nous dépassons son siège pour nous installer juste derrière lui.
Au moment du départ, il regarde par la fenêtre à la recherche de sa diablesse sans réaliser qu'elle se trouve juste derrière lui. Il s'étire le cou, se lève pour examiner les sièges déjà occupés et pousse un profond soupir de déception lorsque le car démarre et que les lumières s'éteignent.
Pauvre petit, si tu savais, je suis là et surprise, accompagnée de ma meilleure amie?

Nos conversations banales et légères des premières minutes bifurquent subtilement vers des propos plus intimes. Daphnée évoque sa libido insatiable et ses aventures sulfureuses des derniers mois en prenant bien soin d'être entendu par notre beau timide. Nos propos deviennent de plus en plus explicites et nous entraînent à des échanges de caresses qui ajoutent à la provocation. Plus d'une fois, il esquisse un regard furtif au-dessus de son épaule.

Je profite d'un de ces moments pour lui souffler à l'oreille: « Incline ton siège, beau voyageur, et tu pourras participer. » Il hésite, semble réfléchir, a-t-il reconnu ma voix ? « c'est toi, n'est-ce pas ? » dit-il, en inclinant son siège. j'acquiesce. Et le voici maintenant tout à fait rassuré et disponible à nos jeux inventifs. Nos mains glissent le long de son siège pour permettre à nos doigts habiles de déboutonner sa chemise, ouvrant le passage à nos ongles affûtés et brillants. Ils se mettent alors à sillonner sa poitrine, y incrustant des courants acérés et rosés qui, fusionnés les uns aux autres, dessinent une mosaïque vivante. Nous y allons lentement, épiant ses réactions, et ajoutons des tracés qui se croisent, s'entremêlent et culminent en entourant ses seins brûlants de joie. Puis nous entraînons ses bras vers nous et offrons à ses mains nos chattes bien humides. Cambrées juste derrière son siège, nous serrons les cuisses sur ses mains paralysées et poursuivons notre ?uvre sur sa poitrine exacerbée. Des gouttes de sueur perlent sur son front, ses lèvres s'assèchent.

Tout absorbé par nos caresses, il ne réalise pas que Daphnée vient de saisir ses deux poignets qu'elle rapproche juste assez l'un de l'autre pour la soumission totale. Clic! Les menottes se referment sur ses poignets. Il tente de se débattre, mais je le calme aussitôt: « Ce n'est qu'un jeu, tu verras, tu vas adorer ».
Il se détend et je le laisse au bon soin de ma complice, le temps de quitter discrètement mon siège et de m'agenouiller devant lui, prête à entamer le festin. Reniflant son sexe à travers son pantalon, comme une chienne à la recherche de son os, je le mordille, le serre, le soulève et m'acharne plusieurs minutes jusqu'à ce son pantalon soit complètement mouillé. Je le lui retire alors jusqu'à la mi-jambe et, sans le quitter des yeux une seule seconde, je pose son gland entre mes lèvres pour m'en délecter. Ma langue l'enrobe, le nappe tout autour, pendant que mes lèvres l'étreignent et le relâchent amoureusement. Ma main file sa tige pour y étendre les coulées juteuses qui s'échappent de ma bouche. Tout à l'intérieur, je le frappe à petits coups secs contre les parois de mon palais pour lui rappeler l'importance de sa rigidité. Je le suce allègrement, serre les lèvres son gland avant de l'expédier à l'air libre dans un clapotement juteux. Alors, je recommence et le replonge à l'intérieur toujours plus profondément jusqu'à ce que l'extrémité de son sexe racle le fond de ma gorge. Je le garde plusieurs secondes en le fixant de mes yeux provocateurs: « Olé taureau. »
Ses yeux commencent à rouler, son souffle est saccadé, son coeur bat le tambour. j'accentue la pression de mes lèvres et, de mes mains, j'augmente la cadence. Plus vite, plus vite, et je le mouille encore et encore pour le garder bien coulant. Daphnée, elle, a plaqué sa chatte humide sur ses mains menottées et s'y frotte langoureusement. Il sera bientôt au comble de l'excitation, je le sens. Je le toise du regard en le poussant au plus profond de ma gorge. Il se contracte, se tend au maximum et, à l'air libre, je le sens frémir. Saisissant sa verge, je pousse entre mes lèvres au moment où son sperme gicle et envahit tous les recoins de ma bouche.
Tel un poisson rose, ma langue nage dans ce bain improvisé, se frôle aux parois de mon palais et frétille autour de cette étrange plante aquatique qui perd lentement de sa rigidité avant de se retrouver à l'air libre. Savourant ce moment de pure jouissance, la bouche encore pleine de sa semence, je m'approche de sa poitrine et laisse s'y écouler son sperme en minces filets. Ils dessinent des courants sinueux et clairs qui s'ajoutent aux sillons rougeâtres laissés par nos ongles: l'oeuvre avance. Haletante, je lui chuchote à l'oreille: « Toujours aussi timide ? ».

Plus que satisfaite, je retourne m'asseoir auprès de ma comparse et, bercée par le roulement du car, nous évoquons d'autres expériences passées. Probablement intrigué par nos déplacements, un passager s'approche et nous jette un regard curieux. Daphnée, en roulant la langue sur ses lèvres, le fixe à la hauteur de la ceinture. Le pauvre type rougit et retourne à son siège illico. Quel pleutre!
Mais cet épisode a excité Daphnée qui décide que son tour est venu. Elle se glisse à genoux devant notre homme et entreprend la résurrection de son membre. Après quelques minutes d'une masturbation démente, elle le chevauche. Ses bottillons, solidement crampés sur le siège de chaque côté, lui permettent de donner libre cours à ses talents de cow-girl. Elle monte le taureau qui se cabre plus d'une fois. Elle l'excite, c'est un véritable rodéo. « Alors, jeune taureau, aimes-tu te faire chevaucher par Daphnée ? » À bout de souffle et concentré sur son sexe, il ne me répond pas, mais je sens que mes propos l'excitent et j'en remets. « Allez, tiens ta cavalière, fais-la jouir, continue. »
Poussé à la limite de la douleur et de la jouissance imposée par la chevauchée, je crains qu'il ne hurle et ameute les passagers. Du fond de ma poche, je retire un vieux bout de papier que je forme en boule en l'humectant du ruissellement de ma vulve. Je le glisse dans sa bouche : « Ce ne sont pas tes cris qui nous arrêterons !.» l'autocar s'engage alors sur une partie de route particulièrement cahoteuse et les mouvements du roulis s'amplifient. Daphnée en profite et abuse même de la situation. Ses ongles rouges s'enfoncent dans la chair de son animal pour garder l'équilibre et lui permettre de continuer son rodéo. Elle le tient maintenant par le cou et se cabre vers l'arrière pour accentuer le frottement sur son clitoris. La cadence infernale se poursuit jusqu'à ce que le taureau rende l'âme dans l'antre de Daphnée. Elle l'expédie aussitôt hors de sa grotte et comprime sa vulve pour y retenir le précieux liquide. En se redressant, elle s'approche de son visage pour lui retirer son baillon de papier et appuie sa vulve contre sa bouche. « Ouvre-toi, Sésame. », lui ordonne-t-elle. Il s'exécute, elle se détend et ses lèvres se distendent pour lui redonner à boire le fruit de son labeur. Elle me jette alors un regard complice et je l'embrasse à pleine bouche pour la récompenser de son audace.
Le taureau timide ne sait trop quoi faire du cadeau de Daphnée et, maladroitement, en laisse une bonne partie s'écouler de sa bouche. Le précieux nectar glisse le long de son cou et vient s'ajouter à l'oeuvre déjà entamée. Elle quitte avec précaution sa monture qui, épuisée et toujours menottée, s'endort alors que nous la caressons amoureusement. « Fais dodo, mon chéri, nous veillons sur toi. »

Lorsque le car entre en gare, nous nous empressons de partir avant que notre beau timide ne se réveille. Nous croyons l'entendre remuer lorsque nous passons près du conducteur. « Il y a un type endormi à l'arrière. Allez vérifier. » et je lui glisse dans une main la clé des menottes.
En vitesse, nous nous engouffrons dans le premier taxi en riant et en imaginant la rencontre qui se déroule à l'arrière du car entre un chauffeur abasourdi et un taureau timide, à la poitrine marquée au fer rouge du sexe.
« Quelle idée de diablesse, répète Daphnée, tu deviens plus imaginative que moi. »
« Et ce n'est pas fini, il reviendra? »