De vrais amis -6-

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Proposée le 25/04/2010 par Cidoux

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LE FOIE GRAS

Le lendemain, Olivia l'appelle au téléphone.
- Stéphane ? Paul a reçu un bocal de foie gras, cadeau d'un fournisseur. Voudrais-tu nous aider à lui faire un sort ?
- Avec plaisir. j'apporte une bouteille de Bordeaux liquoreux.
- Ce n'est pas la peine.
- j'insiste.
- Bon, nous t?attendons pour sept heures d'accord ?
- A ce soir.
- Au fait ? Comment ça s'est passé dans la boite de nuit avec Chantal ?
Ne sachant pas ce que la jeune fille a révélé, il reste dans le vague.
- Très bien, une ambiance sympathique.
- Chantal s'est-elle bien comportée ? Ne s'est-elle pas fait draguer ?
- Pas du tout, réplique-t-il heureux de ne pas avoir à mentir. Elle est restée avec moi toute la soirée.
- Je pourrai donc te la confier à nouveau.
- Euh? Si tu veux.
Cela l'ennuie de taire la vérité à ses amis. Il la désagréable impression d'abuser de leur confiance, mais la soirée au club lui laisse un tel souvenir qu'il brûle de recommencer, ce qui serait compromis s'ils étaient au courant de ce qui s'y passe. De toute façon se justifie-t-il, Olivia et même Paul savent qu'il couche avec leur filleule. Que ce soit au club, chez lui ou dans leur maison quelle différence ?

Sa bouteille sous le bras, Stéphane sonne à la porte de Paul et Olivia. Ils l'accueillent tout sourire.
- Mazette, du Château Vigneau ! Excusez du peu ! s'exclame Paul.
- c'est une bouteille qui traînait à la cave. Bonne occasion de l'ouvrir. Il faut encore la mettre au frais.
- Je m'en occupe tout de suite. Tu en as beaucoup d'autre comme ça ?
- Quelques-unes, sourit Stéphane.
- Il faudra que tu me montres ça !
Quand Paul revient au salon, Olivia déboutonne la chemise de Stéphane.
- Hé ben ! Hé ben ! En voilà des manières !
- Je n'y suis pour rien, se défend Stéphane.
- Tu aurais pu attendre qu'on ait mangé chérie.
- Je n'en ai pas la patience. Stéphane a dit que le vin devait refroidir, profitons-en !
Elle ôte la chemise et s'attaque à la ceinture.
- Déshabille-toi ma chérie, je m'en occupe, déclare Paul qui se place derrière Stéphane et baisse la fermeture de la braguette.
En un tour de main la jeune femme se débarrasse de ses vêtements et aide son mari à descendre le slip de leur invité. Elle se frotte contre celui-ci pendant que son époux ôte ses affaires.
Stéphane est coincé entre les deux corps. Il aime sentir la peau de ses amis sur l'épiderme. Il masse d'une main la poitrine d'Olivia et de l'autre fouille entre les jambes de la jeune femme. Un index fureteur cherche son anus et une paume enveloppe ses testicules. Sa verge se redresse au moment où l'index s'enfonce dans son cul.
- Aah !
Olivia l'embrasse. Ses mains écartent les fesses.
- Merci, lui dit Paul.
Il mouille de salive sa queue et la présente devant l'anus. Stéphane se penche un peu en avant pour faciliter l'introduction.
- Aah !
Olivia attire le couple soudé par la verge de Stéphane et l'entraîne vers le canapé où elle s'allonge. Elle présente le gland à la bonne place et encourage son mari.
- Vas-y ! Encule-le qu'il me baise à fond !
Paul donne un coup de rein, le dard de leur invité s'enfonce dans le vagin de sa femme. Il frémit comme si c'était lui qui baisait Olivia. Il impose son rythme attentif au plaisir de son épouse. Il alterne les pénétrations profondes et rapides. Stéphane est un jouet entre ses bras qui se laisse guider docilement, un simple intermédiaire qui suit exactement les poussées de son cavalier.
Paul juge, à l'état d'excitation de son épouse que la jouissance est proche. Il accélère, Stéphane suit sans difficultés. Les contractions qui agitent le vagin d'Olivia en plein délire, masse sa queue à l'instant où il perçoit l'arrivée des jets de sperme dans son cul. l'effet est immédiat.
- Aaaah !
Il donne quelques coups de rein de son propre chef et éjacule sa semence. Il est tout fier de sentir sa maîtresse vibrer une nouvelle fois dans ses bras, par contre il est vexé de la rapidité du retrait de sa verge. Celle de Paul, conserve un volume et une raideur enviable et encombre délicieusement son intestin.
- c'est toujours aussi bon ma chérie ? interroge celui-ci.
- Plus que jamais ! Mais laissez-moi respirer, vous êtes lourds.
Paul se retire doucement. Stéphane soupire. Un peu de sperme coule le long des cuisses. Il s'écarte d'Olivia. La jeune femme se lève. Elle ramasse ses affaires éparses sur le sol.
- Allez mettre des robes de chambre les hommes. Moi je passe dans la salle de bain me rafraîchir.
- On peut venir avec toi ? Nous aussi on en a besoin, implore son mari.
- Utilisez celle de Chantal !
Paul guide Stéphane dans un petit cabinet de toilette encombré de flacons de parfums, de déodorants et de tubes de crème. Les deux hommes prennent une douche à tour de rôle, la cabine étant trop étroite pour les accepter ensemble. Ils rejoignent Olivia qui met la table en déshabillé transparent?

Ils ont presque fini le foie gras.
- Prends-en encore, Stéphane, invite Paul. Ce serait dommage d'en perdre.
- Vous n'en gardez pas pour Chantal ?
- Oh ! Elle n'apprécie pas encore la bonne chère.
- Cela durera si vous ne lui donnez pas l'occasion de la découvrir.
- Tu as raison Stéphane, approuve Olivia. Laissons-lui ce qui reste.
- Et ajoutons un peu de ce nectar, complète Paul en remplissant pour sa filleule, un demi-verre du bordeaux liquoreux.
A ce moment, la porte d'entrée se referme avec fracas. Les trois amis échangent un sourire entendu. Chantal n'est pas la douceur incarnée.
- Bonsoir tout le monde !
Elle embrasse à la ronde.
- Bonsoir ma chérie. As-tu mangé ? interroge Olivia.
- Non, j'ai pas faim.
- Goûte un peu de ce foie gras, tu m'en diras des nouvelles' Allez ! Ne te fais pas prier, insiste Paul.
- Bon, j'accepte pour te faire plaisir. Juste le temps de me mettre à mon aise.
Stéphane espère qu'elle enfilera le même déshabillé que la dernière fois. Elle ne le déçoit pas et revient dans un frou-frou de dentelles qui voile imparfaitement son corps délié.
- Chantal ! Voyons ! s'exclame sa marraine.
- Tu as quelque chose à dire toi ! Nous sommes habillées pareil.
Habillé n'est pas le terme exact, sourit en lui-même Stéphane, mais ce n'est pas grave, au contraire ! La jeune fille s'attable et dépose une noisette de foie gras sur un toast que lui tend Paul.
- Alors, qu'en penses-tu ? demande-t-il impatient de montrer que sa filleule a un bon palais.
- Oui, c'est bon.
Il est soulagé.
- Goûte aussi ce vin. Il accompagne parfaitement le foie gras.
Chantal trempe ses lèvres.
- Oh ! c'est délicieux ! c'est toi Stéphane qui l'a apporté ?
- Oui, je suis heureux qu'il te plaise.
Les trois adultes regardent amusés la jeune fille lécher ses doigts et siroter son verre à petits coups comme une chatte. Paul se retourne vers sa femme.
- Tu vois, chérie ? Toi qui déclarais que ta filleule ne savait pas apprécier la bonne cuisine.
- Oh ! De la cuisine comme ça j'en mangerais tous les jours, s'écrie Chantal.
Elle s'essuie la bouche et dévisage ses parents.
- Je vois que vous vous êtes amusés en mon absence. Ne t?ont-ils pas importuné ? demande-t-elle à l'adresse de Stéphane.
- Pas du tout, réplique celui-ci en souriant.
- La queue de Paul n'est pas trop grosse ? Moi certains jours j'ai de la difficulté surtout au début.
- Chantal !
Olivia est horrifiée par l'aveu de sa filleule. Déballer ainsi leurs turpitudes ! Elle est folle ! Paul se fait tout petit. Il évite le regard de leur ami. Celui-ci doute encore de ce qu'il a entendu.
- Ben quoi ! Qu'ai-je dit d'extraordinaire ? Stéphane est de la famille maintenant. Pourquoi lui cacher ce que nous faisons et qui nous rend heureux ?
Heureux ! Mot qui absout toute déviation sexuelle. Pourquoi voir le mal là où il y a le bonheur ? Stéphane ne se sent pas la force ni le droit de juger. Baiser une gamine qui pourrait être sa petite-fille est-il plus moral que faire l'amour à sa filleule majeure ?
Devant les regards désapprobateurs de son parrain et de sa marraine, Chantal se rend compte de son imprudence. Sa révélation ne va-t-elle pas éloigner Stéphane ? Ce serait trop bête.
- Tu' tu m'en veux pas ?
- Non, je ne t?en veux pas' Je ne vous en veux pas, corrige-t-il car il devine qu'il doit aussi rassurer les adultes. Elle n'a pas l'air d'être traumatisée.
- Oh ! Pour ça non ! Paul est un baiseur de première qui sait nous faire grimper au plafond Olivia et moi.
- Tant mieux, j'en suis heureux pour vous. Mais il se fait tard, je dois vous quitter.
Ni Paul ni sa femme n'osent le prier de rester. Il les abandonne pour s'habiller dans la chambre d'ami où ses affaires l'attendent. Olivia est furieuse contre Chantal.
- Qu'est-ce qu'il t?a pris ? Tu es folle ?
- d'accord, d'accord, j'aurais pas du. Je m'excuse, mais maintenant avec Stéphane, nous n'aurons plus besoin de nous cacher. Ça risquait de devenir compliqué si vous persistez à l'inviter.
- Tu ne te rends pas compte de ce qu'il va penser de nous ?
- Je crois que tu te fais du mauvais sang pour rien. T?as vu comme moi qu'il ne l'a pas mal pris.
Paul ne dit rien. Lui non plus n'est pas fâché que leur secret soit partagé.

- Bon, ben je vous laisse, déclare Stéphane de retour de la chambre.
- Est-ce que? Euh? Tu reviendras ? interroge Olivia inquiète.
- Pourquoi le demandes-tu ? Vous ne voulez plus de moi ?
- Nous ? Cette question ! Peux-tu venir ce week-end ?
- Non pas le week-end prochain, je suis absent corrige Paul, le suivant? Le vendredi soir ?
Stéphane avait prévu une sortie en montagne mais il accepte devinant qu'un refus serait interprété comme une dérobade.
- Ok, à vendredi en huit ! Je vous apporte quelques perles rares de ma cave.
- Ça c'est une excellente idée !
Chantal accompagne le visiteur. Elle est inquiète, avec ces hommes d'un certain âge et leur morale on ne sait que penser.
- c'est vrai que tu ne nous en veux pas ?
- Pas du tout, rassure-toi.
- Oh ! Merci ! Tu es un chou. Dis, demain, on retourne au club ?
- Tu y tiens ?
- Oui.
- Bon, je ferai un effort, déclare-t-il en souriant.
Elle l'embrasse sur la joue.
- Rendez-vous à dix heures devant la porte du club ?
- d'accord.

De retour au salon, Chantal n'en mène pas large. Elle doit affronter la colère des adultes. Tant que Stéphane était présent, ils se sont contenus, mais maintenant qu'ils sont seuls que va-t-il se passer ? Elle redoute plus Paul qui est resté étrangement silencieux. Qu'est-ce que cela cache ?
- Approche ! commande-t-il.
Le ton est sec. Elle obéit en baissant la tête.
- Tu mériterais une correction exemplaire ! On n'a pas idée ! Déballer devant des inconnus nos secrets les plus intimes !
Elle respire. « Mériterais une correction », l'emploi du conditionnel est de bon augure. Elle échappera à la punition. Il aurait dit « mérite une correction » s'il avait l'intention de l'infliger.
- Stéphane n'est pas un inconnu !
Elle se jette au cou de son parrain.
- Pardonne-moi? Pardonnez-moi, corrige-t-elle en embrassant également Olivia.
- Il faut que l'on t?aime, soupire celle-ci en rendant le baiser?
Plus tard, sous les couvertures, Paul enlace Olivia.
- Tu sais, ma chérie ?
- Que veux-tu me dire ?
- Je crois que Chantal a raison.
- Tu approuves sa conduite ?
- Nous n'aurons plus à feindre devant un ami. Nos relations n'en seront que meilleures.
Elle ne répond pas. Elle non plus n'a pas caché à Stéphane les caresses échangées avec sa filleule. Cela n'avait pas modifié le comportement de leur ami. Pourquoi celui-ci ferait une différence entre marraine et parrain ?
- Tu crois ? murmure-t-elle.
- j'en suis sûr.
Il l'embrasse avant d'éteindre la lampe de chevet.

A suivre?