Laure suite 2

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Proposée le 11/03/2010 par bayand

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Je rêvais. Je rêvais en couleurs, de couleurs agréables, chaudes, comme vues à travers un kaléidoscope. Des couleurs qui se fondaient, se mélangeaient, s'unissaient. Mon inconscient était en train de refaire cette journée formidable que je venais de vivre en compagnie de Laure. Laure, ma jeune compagne rousse aux yeux verts, allongée à côté de moi dans ce lit d'une auberge de montagne.

Je me réveillais, sortant doucement de ce rêve. Laure sur moi me dit:
« Yann, mon chéri, ton rêve devait être agréable, vu ton état », et d'attraper mon sexe dur. Je pris son visage entre mes mains, et instantanément l'envie d'elle finit de s'installer.
« Ca va ma belle, tu as bien dormi ?? » dis je en constatant que le jour se levait. Laure tendait sa main vers la table de nuit, qu'elle avait regarnie du bric à brac tombé par terre quelques heures plus tôt. Laure, dont le corps à peine bronzé, constellé de tâches de rousseur paraît encore plus pâle dans cette faible lumière du matin. Au sortir de mon rêve, ça la rend un peu irréelle, un fée peut être ??

« Trop bien, mais tu bouges beaucoup en dormant, ça m'a réveillée »
Pendant que je lui raconte mon rêve, Laure déballe un préservatif et entreprend de me le mettre. Elle le déroule et l'enroule sur mon gland. Je la sens hésitante à le dérouler complètement. Ce simple geste contribue à accentuer mon excitation. Laure frotte son sexe sur ma cuisse, les yeux fermés en continuant son jeu avec la capote. Soudain, elle finit de la dérouler et déjà très humide s'empale complètement en deux poussées. En silence, elle se masturbe sur moi plus qu'elle ne fait l'amour.

Au bout d'un long moment elle dit sans ouvrir les yeux.
« Chéri, je vais l'enlever, promets moi de ne pas éjaculer en moi »
Je ravale ma salive en me projetant 9 mois plus tard, au cas ou !!...
« Je ne voudrais pas qu'on se sépare sans avoir connu complètement ton contact » dit elle d'une voix mal assurée. Elle se retire de moi, hésite encore quelques secondes avant d'enlever le dernier rempart entre nous, puis prend ma main, l'amène à mon sexe en me disant :
« J'ai fait un bout du chemin, à toi de faire l'autre »
En ne la lâchant pas du regard, je prends mon sexe pour l'amener au contact du sien et lui dis

« Merci Laure, pour ce cadeau »
Son vagin se resserre instinctivement quand mon gland franchit le passage, puis elle se détend et nous partons ensemble pour un doux corps à corps mais aucun de nous ne jouit, elle prenant toutes les précautions pour ne pas trop m'exciter et moi faisant tout pour me retenir. Mais sans capote nos sexes font vraiment connaissance. Laure me dit des mots d'amour, je lui dis des mots d'envie.

Un peu plus tard sous la douche un peu petite pour nous deux, je joue avec son corps, je joue à la poupée, je joue avec ma poupée, ça devient un délice d'érotisme, mes mains savonneuses glissent sur elle, et jouent avec ses seins qui ne se laissent pas emprisonner. Vive les adoucisseurs d'eau pour une fois. Le bain douche fait des tonnes de mousse, nous essayons en vain de trouver une position pour faire l'amour sans y parvenir et tous nos essais finissent par une dégringolade générale. Le rinçage se fait tant bien que mal et Laure décide d'une autre technique, pour me rincer. Mon sexe disparait dans sa bouche, les bulles de savon avec. Après quelques va et vient qui me font frissonner, et grimacer Laure qui recrache tout :
« Beuhhh ! C' est dégueulasse ce goût de savon, ne bouge pas, je finis à la main. »
Et de m'astiquer ( c'est bien le mot ) la tige. Je garderai ma giclée pour plus tard, on a déjà du mal à se rincer, pas la peine d'en rajouter.


« Bonjour messieurs dames » , dit le patron, « Votre petit déjeuner est là, asseyez vous. Ca va Yann, bien dormi ?? Et vous mademoiselle ?? »
« Parfait, l' air de la montagne ça calme » répondit-elle souriante en me regardant.
« Yves, c'est toi qui fait le service ??, Mathilde est en congé ?? »
« Non » , dit Yves du fond de sa cuisine, « Elle préfère rester au lit, elle a mal au ventre »
« Mon oeil, elle ne veut voir personne, surtout pas nous » me chuchote ma compagne.

Ma décision est prise, dés que possible j'aurai une discussion avec Mathilde pour lui faire comprendre que si elle a des projets ou fantasmes de jeune fille vis à vis de moi, c'est sans espoir, que je ne suis pas son avenir, etc... Et si je me suis trompé, j'aurai l'air vraiment con devant une fille qui s'était peut-être simplement levée du pied gauche le matin précédent.


A la maison j'avais un jacuzzi que Laure repéra immédiatement et me regarda, coquine.
Mais il était l'heure d'aller faire les boutiques pour rhabiller mademoiselle. Je l'emmenais chez une de mes amies propriétaire d'un magasin de lingerie, qui ne fut pas surprise de me voir arriver en compagnie de cette jolie fille.

« Laure, Hélène, Hélène, Laure »
Hélène me glissa en m' embrassant: « Tu ne te prives de rien, mon salaud !! »
Flatté je lui explique que Laure a besoin d'un réassortiment de lingerie fine, voire très fine, vu que l'été est chaud. Hélène emmène Laure fouiller dans ces tiroirs un peu secrets qu'un oeil d'homme ne saurait apprécier. Son choix fait, l'impudique Laure pénètre dans une des cabines sans fermer le rideau et se retrouve nue en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Hélène restée à mes côtés me demande depuis combien de temps je connais cette petite merveille.
A ma réponse elle dit :
« Bravo, encore plus rapide qu'avec moi !! Félicitations, elle est vraiment superbe, elle est d'ici ?? Je cherche des jolies filles pour le défilé de lingerie de cette année, elle mettrait bien ma nouvelle collection en valeur. Elle est vraiment bien foutue, elle a des seins et une chute de reins de toute beauté ! »
Mon oeil d'homme avait jugé, son avis de femme venait de confirmer.

Laure parade avec sa nouvelle lingerie, je l'admire à la fois de face, et de dos dans le miroir, Hélène et moi lui donnons notre avis à chaque essai.
Hélène me dit doucement, avec un clin d'oeil complice :
« Vous tombez bien, il faut que je parte une vingtaine de minutes, une course à faire. C'est les vacances, il n'y a presque personne, je ferme la porte à clef, bon essayage !! »

J'adore Hélène qui comprend tout à demi mots. Je ne crois pas avoir attendu qu'elle aie fermé la porte pour me jeter sur ma chérie, qui n'avait pas vu Hélène partir. Aussitôt moi dans la cabine elle tira le rideau, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire mon pantalon était sur mes chevilles, je la plaquais contre le mur et l'enfilais comme un affamé d'elle que j'étais.
« C'est cette culotte là que tu gardes ?? Hélène est dans la boutique avec une cliente, ouvre ta bouche... »
Et je lui bourre la culotte dedans. Je lime Laure de toutes mes forces, tellement elle m'a excité avec ses strip tease. Content de mon coup concernant Hélène et sachant que Laure va contenir ses cris, je la bourre comme un âne. Laure suffoque de plaisir mais aussi parce qu'elle a du mal à respirer.

Ses jambes accrochées à mes hanches et les deux mains tenant le porte manteau au dessus d'elle, elle tente de contenir mon assaut, son vagin a des palpitations de plus en plus rapprochées et ma chérie jouit dans un coup de reins en avant qui m'expulse douloureusement hors d'elle . J'ai juste le temps de récupérer la giclée dans ma main. J'ai cru qu'elle m'avait cassé la bite en deux, tellement la douleur était violente.

Pour se faire pardonner, Laure fit un nettoyage complet et avala mon sperme jusqu'à la dernière goutte. Ouf ! Je n'aurai pas à trouver une explication pour Hélène à propos de taches sur la moquette

« Yann tu es complètement fou, j'ai cru que j'allais étouffer, mais waou ! Je n'avais jamais joui comme ça » dit elle encore haletante « j'espère qu'elles n'ont rien entendu »
Et moi mort de rire, lui expliquant qu'en réalité il n'y a personne dans le magasin, qu'Hélène est partie faire une course.
Questionnement silencieux de Laure qui doit se demander quelles affinités nous lient Hélène et moi, pour qu'elle fasse ça.

La question attendue ne sortira pas de sa bouche.
Notre « essayage » n'a pas duré plus de 10 minutes. Quand la sonnette annonçant Hélène retentit, Laure, pas vraiment crédible car elle est encore rose de plaisir fait mine d'essayer encore un ensemble ou deux. Toujours à moité nue elle nous dit :
« Je prends celui là en remplacement, mais ces deux là sont vraiment superbes. »

Et Hélène d' en rajouter :
« Effectivement, celui là vous habille très bien, et l'autre vous déshabille divinement !. Yann, n'est ce pas qu'elle est craquante comme ça ?? Pas un homme digne de ce nom ne pourrait trancher... Au fait Laure, je voulais vous dire? »

Je m'éloigne, les laissant discuter. Je revois les yeux presque révulsés de Laure, au bord de l'évanouissement. Ca me rappelle ce que je ressentais quelques fois avec Jeanne.

Quand Hélène souriante m'annonce le prix des quelques grammes de tissu, je me dis que ça va passer, que rien n'est trop beau pour habiller Laure, et quand elle m'annonce que comme c'est moi elle me fait 10%, je me dis que c'est vraiment une amie !!! Dommage, elle ne vend pas de parfums.

Laure prendra des parfums aux senteurs légères, choisis dans un magasin ou la vendeuse la croquera des yeux.

C'est nos paquets à la main que nous traversons la petite ville que j'habite. Laure, s'arrête à toutes les vitrines et elle fond devant celle d'une bijouterie, en repérant de jolies boucles d'oreilles du même vert que ses yeux. Pendant ce temps je m'amuse et ai une bouffée de fierté en voyant dans la vitre le reflet des hommes qui, depuis le trottoir d'en face, la matent avec insistance. L'un deux manque d'ailleurs de percuter de plein fouet l'arrêt de bus. Après avoir noté le téléphone du joailler et bien mémorisé les boucles d'oreilles, j'attrape Laure par le bras et nous rentrons.

« Tu as faim, ma belle » ? Pas de réponse, Laure est tombée sur l'album photo posé sur une étagère et le feuillette. Je lui explique l'origine de certaines d'entre elles, et elle tombe en arrêt sur une de mes enfants.

« J'aimerais en avoir qui ressemblent aux tiens » dit elle. Appréciant le compliment je tourne les pages, sans me rappeler qu'elle va inévitablement tomber sur une d'Hélène et moi. Aïe, trop tard.

« D'accord, j'ai compris pourquoi elle a quitté le magasin tout à l'heure. Moi qui allais accepter la proposition pour son défilé de lingerie, je vais peut être y réfléchir à deux fois »
« Laure, Hélène n'est plus qu'une amie, oui j'ai eu une aventure avec elle, mais c'est fini depuis belle lurette. »

« Yann, tu me jures qu'il n'y a plus rien entre elle et toi, tu me jures » Les jolis yeux de Laure me lancent des éclairs.

Déjà une crise au bout d'à peine deux jours.
« Oui Laure, oui, il n'y a plus rien, promis, à part de la complicité. »
« Et Mathilde, au resto, qu'est ce qu'il y a entre vous, pour qu'elle te regarde comme ça ?? »
« Mais rien du tout, je l'ai juste faite voler en biplace l'an dernier, je ne sais pas, elle fait une fixation peut-être. »

« Ah ! Elle aussi !!? »

Je fixe Laure qui a dû s'apercevoir de son excès, et calme le jeu en lui disant qu'Hélène l'a trouvée très belle, qu'elle m'a félicité pour mon choix, qu'elle nous souhaite beaucoup de belles choses. Belles choses qui pour le moment se limitent aux quelques jours qui viennent, mais que je suis d'accord pour que Laure se comporte en conquérante, puisqu'elle a dors et déjà pris possession d'une partie de moi.
Je crois bien que je suis en train de tomber amoureux d'elle, et sans que j'aie le temps de m'en rendre compte, je le lui dis.

« Viens là, mon c'ur » dit-elle. Je me liquéfie quand elle m'enrobe d'amour. Je vais avoir droit à un cours magistral de tendresse de la part de Laure. En me caressant elle me dit que ses aventures passagères n'étaient qu'un tremplin vers une aventure durable, en confiance avec un homme qui saurait la choyer. Que quand elle m'a vu elle a eu un flash et qu'elle était pratiquement certaine que cet homme, c'était moi. Que ce matin, quand elle a enlevé le préservatif, elle avait déjà mesuré la conséquence de son geste, et que si je n'avais pas pu me retenir, c'est avec amour qu'elle aurait porté notre enfant, si...

Un frisson me parcourt. Laure s'en aperçoit, dont les mains sont en train de me déshabiller.
Sa bouche picore ma poitrine, remonte me donner un baiser, me mord dans le cou, me lèche, descend sur mon ventre, son nez joue avec mon sexe droit comme un I, elle lui parle, mais le ton de sa voix a changé. Elle le mord, l'avale, le traite de salaud, qui l'a obligée à jouir autant de fois depuis hier, que son sexe en est douloureux, car il est très gros pour elle qui a un petit minou fragile, et qu'elle va le torturer jusqu'à ce qu'il rende les armes.

Laure me regarde, commence à me masturber, et parle, mais ne parle qu'à mon sexe, en lui disant tour à tour des mots d'amour, puis des injures que je ne répèterai pas ici. Pendant les mots d'amour , sa main est très douce mais quant arrivent les injures, elle presse mon sexe comme dans un étau, le mord, le griffe, le tord, et quand malgré tout, l'envie d'éjaculer me submerge, elle s'en rend compte, fait un garrot de ses doigts sous mon gland, et de son autre main tire mes testicules en arrière.

« Ne crache pas, salopard, c'est moi qui décide » lui dit elle.
La violence de ce moment me fait douter des réels sentiments de Laure pour moi, mais tant que c'est supportable, je la laisse faire sans intervenir. Puis elle se refait toute douce et sa caresse paraît encore plus légère, après ce que je viens de subir. Je n'arrive pas à savoir si les mots prononcés le sont pour mon sexe, ou bien pour moi. Son doux massage me fait remonter la purée, et quand le ton de sa voix change, j'angoisse que Laure recommence sa torture.

Je l'attrape par les hanches et amène son sexe contre ma bouche, bien décidé à la mordre quand ça ne sera plus supportable. Elle se débat mais j'arrive à prendre une de ses lèvres entre les dents. Vas y ma belle, on va voir qui va gagner. Laure accepte le jeu et me mord le gland. Je sers les dents sur sa lèvre. Elle plante ses dents dans ma tige, je sers plus fort. Laure crie, mais ne lâche pas. Je me débarrasse d'elle, attrape sur la table la quille en bois qui me sert à tout mais qui n'avait pas encore servi à ça.

Son bout arrondi fait 4 ou 5 cm de diamètre. Je salive sur le bout, et maintiens Laure. Sans lui laisser le choix, je lui enfonce la quille dans le vagin. Je m'attendais à plus de résistance de sa part, mais m'aperçois qu'elle est ruisselante de plaisir, peut être plus encore que lors de nos autres élans amoureux. Laure dit alors :
« Mets le moi profond, et donne moi ta bite, que je te pompe comme jamais. »

Un peu angoissé, je m'approche lentement de la bouche de Laure, qui me gobe et m'avale loin, sans me mordre. Mis en confiance, je joue aux quilles avec son sexe distendu. Ses petites lèvres épousent comme des ventouses la boule, et ça me met dans un état second. Je la pousse de plus en plus loin, me demandant ou ça va s'arrêter. Laure m'indique les limites par les mouvements de son bassin. Je suis abasourdi. Mon sexe a une taille très honnête, et là, je m'aperçois que Laure pourrait en avaler pratiquement le double en volume.

Je sens sa respiration haletante, elle me recrache pour pouvoir respirer et me ravale. J'astique Laure avec mon gode improvisé, il la pénètre de plus en plus facilement et son vagin béant m'offre une vue sur l'intérieur de son sexe. J'essaie de caresser Laure qui proteste :
« Non, la quille, juste la quille, n'arrête plus, je vais jouir. »

Moi aussi je n'en peux plus, la bouche devenue vagin de ma chérie est en train de me préparer une éjaculation de première. Je sens mes boules durcir et soudain je reste comme paralysé. Les décharges dans mes reins sont remplacées par un blocage total, je sens la giclée prendre son élan. Enfoncé dans la bouche de Laure, je vide mes couilles avec une puissance jamais ressentie. Laure me recrache, referme son sexe sur la quille prisonnière et s'arc-boute en hurlant, la quille droite entre les cuisses. Mes dernières giclées finissent sur son visage.
Je regarde le corps de Laure parcouru de soubresauts en pensant que si je suis encore vivant après son départ, je vais mettre un cierge à l'église !!

J'ai eu du mal à délivrer la quille de Laure, ou Laure de la quille, je ne sais pas qui en fait était prisonnier de l'autre.

Dans le jacuzzi, Laure m'expliqua qu'il lui fallait absolument se délivrer de la brutalité subie lors de son viol, et que jusqu'à moi, elle n'avait pas trouvé l'homme en qui elle aurait assez confiance, pour pousser les choses jusqu'à leur paroxysme. Il lui fallait revivre cette scène ou elle aurait voulu couper le sexe de son agresseur avec les dents.
Ou la quille reflétait dans son inconscient la brutalité de la pénétration et ou ses dimensions rappelaient l'immense absurdité de la situation. Laure avait besoin d'être sure qu'une femme peut accepter d'être malmenée en amour par un amant choisi, mais qu'un viol sera toujours une chose ignoble et inacceptable. Elle semblait à présent se diriger vers la fin de ses tourments.

Nous avons vécu hors du monde les deux jours suivants, à faire l'amour à peu prés partout, à toutes heures du jour et de la nuit, et à nous apprendre. Les longues discussions et nos échanges d'idées ont renforcés notre lien.

Les amis rencontrés m'ont conseillé ne ne pas laisser repartir Laure, que nous allions trop bien ensembles, que j'avais l'air heureux, que j'avais bien assez butiné.

Quand le jour fatidique est arrivé, nous nous sommes effondrés dans les bras l'un de l'autre et avons pleuré comme des madeleines, nous promettant que l'éloignement ne ferait que renforcer notre amour.

Laure, dans sa voiture prête à démarrer me dit qu'elle avait accepté l'invitation d'Hélène et qu'au pire on se reverrait fin octobre. Je lui tendis l'écrin contenant les boucles d'oreilles, Laure ressortit de son AX et se jeta à mon cou pour un dernier et tendre baiser.

Puis la voiture s'éloigna, j'ai pleuré la journée entière, jusqu'à ce que le téléphone sonne, c'était ma fille qui appelait pour dire qu'elle et son frère étaient à l'embarquement à Paris. C'est la joie de les revoir qui a arrêté mes larmes.

Justine et Paul me sautèrent au cou.

« Papa, tu as les yeux rouges, tu as pleuré ?? » demanda ma fille
« Je t'expliquerai, Justine, je t'expliquerai. » et posais mes bras sur leurs épaules.

J'ai passé de très agréables vacances avec eux et ai appelé Laure tous les jours. J'ai raccompagné mes enfants à Paris par le même vol et suis allé la voir chez elle, elle m'a présenté à sa famille, sa s'ur Olivia est sa réplique, quelques années en moins. Quant à son jeune frère Léo, il exprima vite son désir de venir s'essayer au parapente. N'y tenant plus, j'y suis à nouveau retourné fin septembre. J'ai averti sa famille que lors de sa venue le mois d'aprés, je demanderai à Laure d' accepter de vivre avec moi.

Ma chérie est revenue comme prévu fin octobre pour le défilé de lingerie au cours duquel elle a été très remarquée pour sa prestance et sa beauté, Hélène était aux anges, moi fou amoureux, c'était une belle soirée. Laure n'est pas repartie mais m'a fait jurer de régler la question Mathilde car une femme amoureuse peut être dangereuse...

« Pas de souci pour ça, je règlerai le problème l'année prochaine. » lui répondis je
« Pourquoi pas cette année ?? » demanda Laure.
« Parce que la petite miss, même amoureuse, elle va en cours. Son père m'a dit qu'elle était pensionnaire dans une école hôtelière je ne sais plus trop ou, mais loin d'ici, te voilà rassurée ma belle ?? »
« On verra ça... » répondit-elle...