Nuit d'amour

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Proposée le 17/02/2010 par Devetu

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Le soleil avait commencé à fuir derrière les montagnes, mais celui qui brillait dans mon c'ur s'embrasait? Bientôt il réchauffa tout mon être, tel un feu sacré.

Ce feu sacré qui vous prend là, au bas du ventre et au creux des reins, celui-là même qui vous envahit sans crier gare et qui vous met dans un état de transe, tant et si bien que l'envie devient irrépressible?

Chaque parcelle de son corps devint une obsession, et le désir devint si fort que rien ne pouvait me détourner de ce besoin de la rejoindre, et de lui faire l'amour?

Alors que j'étais en route, mon esprit était déjà avec elle.

Après avoir gravi les escaliers à grandes enjambées, je franchiq la porte et sans délai m'empressai de l'embrasser?

Pendant que je la serrai contre moi, mon sexe gonflé se mettait en contact contre le sien, et nous dument nous débarrasser en toute hâte de nos vêtements pour que nos peaux se touchent enfin'

J'haletais déjà? et je sentais son souffle s'accélérer aussi? Une symbiose commençait à naitre entre nous'

Son parfum était mon oxygène, son corps ma nourriture?

j'aurai voulu faire durer cet instant, ce moment précis où tous nos sens étaient en éveil, jusqu'à ce que l'un et l'autre ne puissent plus résister? Mais le désir était si fort que déjà mon sexe était entré dans le sien, comme s'il avait sa propre conscience et qu'il devait le faire à cet instant précis, et tout à coup j'eus cette sensation de bien être inouïe, comme une décharge d'adrénaline, je me sentais chez moi, à ma place?

Pour cette fois, nous dument nous passer de tous préliminaires'

Mes assauts se firent plus prononcés, nous alternâmes les positions' Notre danse d'amour était une communion idéale où nous nous donnions l'un à l'autre, dans un parfait équilibre?

Nos gémissements simultanés trahissaient le plaisir de la chair, l'ivresse partagée, le vertige réciproque? Le temps avait si peu d'importance qu'il n'en existait plus.

Je connaissais son plaisir, et elle le mien. Nous nous donnions ce que nous attendions, et ce n'était pas que du sexe, c'était bien autre chose?

Je sentais le moment arriver, celui où son corps serait secoué de spasmes interminables, celui où je déciderai à mon tour de lâcher mon élixir d'amour? Tout était si beau, si fort?

Pour rien au monde il ne s'agissait pour moi de me retenir, je tenais à me lâcher, complètement, à m'abandonner en elle, de profiter de cette extase pleinement, et de la laisser raisonner à l'infini?

Elle se mit à tressaillir la première, son corps ondulant entre mes bras' Je la regardais, avec une complicité et une satisfaction indescriptibles' Au bout de quelques instants ce fut mon tour? Nous fument inondés par des vagues de plaisir? La jouissance absolue?

Après l'explosion de nos sens, je restais en elle? Je ne voulais plus en sortir? Nous caressions nos corps avec tendresse, naturellement?

Et c'est ainsi que nous restâmes allongés jusqu'à ce que la nuit nous fasse oublier où commençait le rêve et ou s'arrêtait la réalité.

Je me souviens parfaitement de cet état où tout parait si léger, si irréel, où toute conscience de soi parait si éloignée, que l'on ne peut dire si l'on est bien en train de vivre l'instant? Comme si l'instinct et la bestialité prenaient tout à coup le dessus' Mais rien ne nous échappe, tous les sens sont en éveil'

Bientôt le désir nous poussa à fusionner à nouveau, sans un mot, et notre danse d'amour reprit de plus belle, encore et encore, jusqu'à ce que, épuisés, et perlant de sueur, nous nous abandonnions dans un sommeil bercé de béatitude?

Mais déjà le soleil se leva et ses rayons vinrent éclairer nos corps' La nuit n'avait duré qu'un instant.